@goldbi : ce forum possède un sujet dédié au symbolisme dans lequel cette image a été postée en doublon. C'est vrai que certaines associations peuvent sembler tirées par les cheveux ou même relever du hasard, de la dérision voire même du phénomène de mode, mais quantités de preuves existent que ce symbolisme est très souvent plein de sens, correspond à une volonté d'influence occulte et pour ceux qui le pratiquent d'afficher consciemment ou non leur appartenance spirituelle.
Tes remarques, constructives ou polémiques, sont les bienvenues dans le topic concerné : https://novusordoseclorum.1fr1.net/t1436-photo-symbolique
Fin du hors sujet
@Mako : merci cette vidéo du 11 janvier 2012 pose quand même question et va bien dans le sens d'une réaction possible de l'Empire a un système de rétribution des artistes qui était de fait sur le point de lui échapper en partie à cause du projet MagaBox !!
Ci joint un interview d'Emmanuel Gadaix daté du 27 janvier :
Tes remarques, constructives ou polémiques, sont les bienvenues dans le topic concerné : https://novusordoseclorum.1fr1.net/t1436-photo-symbolique
Fin du hors sujet
@Mako : merci cette vidéo du 11 janvier 2012 pose quand même question et va bien dans le sens d'une réaction possible de l'Empire a un système de rétribution des artistes qui était de fait sur le point de lui échapper en partie à cause du projet MagaBox !!
Ci joint un interview d'Emmanuel Gadaix daté du 27 janvier :
http://www.zdnet.fr/actualites/megaupload-entretien-exclusif-avec-le-responsable-technique-du-site-ferme-par-le-fbi-39767935.htm
MegaUpload : entretien exclusif avec le responsable technique du site fermé par le FBI
Emmanuel Gadaix ne s'est pas exprimé depuis la fermeture du service de partage. Il revient pour ZDNet.fr sur le projet d’offre légale MegaBox qui devait être lancé le lendemain de l'arrestation de Kim DotCom, le fondateur de MegaUpload.
ZDNet.fr - Tout d’abord, qu’en est-il aujourd’hui de la situation du groupe Megaupload et de ses employés ?
Emmanuel Gadaix - Tous les employés sont au chômage technique, tous les comptes en banque ont été bloqués et toutes les sociétés ont été fermées.
La fermeture de Megaupload et la saisie des 18 noms de domaines affiliés signe-t-elle la fin de toute activité ?
La justice américaine en décidera. Il lui reviendra de trancher sur la nature du business de Megaupload.
Hormis les 7 personnes inculpées par les autorités américaines, d’autres collaborateurs sont-ils visés ?
Les autorités ont visé les créateurs et les actionnaires de Megaupload.
Le 11 janvier dernier, lors de votre intervention devant la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat (vidéo en bas de l'article), vous avez évoqué votre projet d’offre de contenu baptisé Megabox.
Il a été proposé à Hadopi au Sénat la création d'une plateforme d'échange de contenu garantissant la rémunération des auteurs.
Pourriez-vous nous le décrire et confirmer la présence des partenaires suivant : 7digital, Gracenote et Amazon* ?
Je n'ai pas participé au développement de Megabox, donc je ne peux confirmer quels étaient les partenaires choisis. Il me semble qu'en effet Megabox avait un partenariat avec ces sociétés pour lancer le service.
Megabox prévoyait d’offrir un accès gratuit à de la musique ainsi qu’à des films en rémunérant les ayants droit via Megakey. Aviez-vous déjà des accords avec des artistes ?
Megabox, c'était pour la musique. Le projet pour les films (Megamovies) était en développement et nous étions en discussion avec des sociétés - dont une française - pour lancer une offre de VoD. Megabox avait signé des accords avec un nombre d'artistes, dont certains que vous avez pu voir dans la fameuse chanson MegaSong** (P. Diddy, Will.i.am, Alicia Keys, Kanye West, Snoop Dogg, Chris Brown, The Game, Mary J Blige, NDLR).
Dans votre discours au Sénat, vous évoquez un accord avec une université française et la société Wakanim. Pourriez-vous préciser ce qui était prévu ?
Avec Wakanim (plateforme communautaire de diffusion de mangas, NDLR) nous allions héberger et mettre à disposition l'ensemble des Mangas pour lesquels ils ont une licence et ainsi créer une offre 100% légale. Avec l'université, nous étudions un projet pour mettre en ligne les contenus d'enseignement numérique à l'aide de l'infrastructure de Megaupload. Grâce à notre capacité de stockage, notre bande passante de qualité, notre système de streaming et de broadcasting, Megaupload leur permettait de se lancer dans le numérique sans avoir à faire aucun investissement d'infrastructure.
Comment ont réagi les maisons de disque et les studios à ce projet ?
Il est clair que les maisons de disque et les studios se sentent menacés par tout modèle économique qui ne leur est pas favorable. Vous avez pu voir les réactions d'Universal lors du lancement de la MegaSong**. Sans aucune justification légale, Universal a abusé du procédé du DMCA pour faire un "takedown" de notre vidéo sur YouTube. À la suite de cette affaire, Megaupload leur avait fait un procès, afin de faire la lumière sur cette histoire. Youtube a donné raison à Megaupload.
Le 11 janvier dernier vous participiez à une table ronde au Sénat. Une semaine plus tard, Megaupload est fermé et certains de ses dirigeants incarcérés. Comment expliquez-vous un tel retournement de situation ?
Le hasard du calendrier ? L'intervention au Sénat nous a permis de clarifier notre position et de participer à un débat sur le futur de l'Internet. Le message est d'autant plus d'actualité que nous venons d'avoir eu une démonstration d'abus de pouvoir résultant de mesures répressives.
Certains observateurs font le rapprochement entre la sortie de votre offre Megabox et la procédure lancée par les autorités américaines contre Megaupload. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Le lancement de Megabox était prévu pour l'anniversaire de Kim le lendemain de son arrestation en Nouvelle-Zélande. Le service avait été testé en "bêta" depuis des mois, et nous étions très excités de pouvoir lancer ce service 100% légal avec des personnalités du monde de la musique comme Swiss Beatz, dont il était prévu qu'il dirige ces nouvelles initiatives. Il est évident que ces initiatives dérangeaient certains groupes d'intérêts, et il est fort possible qu'ils aient usé de leur pouvoir de lobby pour faire pression sur les autorités.
Vous avez déclaré la semaine dernière que vous feriez tout pour rouvrir le service. Est-ce toujours d’actualité, en avez-vous légalement la possibilité ?
Nous n'avons pas la possibilité technique de redémarrer le service pour l'instant car la plupart de nos serveurs sont sous scellés. Bien entendu, notre première priorité est de rétablir le service de partage de fichier afin que nos utilisateurs puissent accéder à leurs données personnelles. Nos avocats y travaillent, mais le cadre juridique est compliqué et il est clair que le gouvernement américain va faire tout son possible pour l'empêcher.
D’un point de vue général, quel est votre sentiment sur la manière dont les choses se déroulent depuis le 19 janvier ?
Personnellement, ce qui me choque le plus c'est que, juste sur simple présomption de culpabilité, les autorités peuvent bloquer l'accès à leurs fichiers à des millions d'utilisateurs légitimes, pour lesquels aucun ayant droit n'a formulé de demande de retrait de contenu. C'est une véritable voie de fait et une atteinte à leur vie privée, et à leur propriété privée, et donc à leurs libertés fondamentales. Comme je l'expliquais au Sénat, ce genre de mesures répressives sont liberticides - nous en avons ici une démonstration flagrante.
Propos recueillis par Marc Zaffagni pour Eureka Presse / ZDNet.fr