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Gilbert Abas, ancien policier aux Renseignements généraux, engagé dans la lutte contre le satanisme. /Photo DDM Nathalie Saint-Affre. A la fin de sa carrière aux Renseignements généraux de Toulouse, l’enquêteur Gilbert Abas a surtout travaillé sur les sectes et le satanisme. Il publie aujourd’hui un livre sur ce fléau. Ancien officier de police aux Renseignements généraux à Toulouse, Gilbert Abas s’est consacré ces dernières années à l’écriture de son premier roman « Qui veut encore tuer le Christ ? » (1). Dans cet ouvrage de quelque 800 pages qui vient d’être édité par Tatamis, l’ex-enquêteur à la retraite met en scène un adolescent aspiré par une secte satanique
Quel est le sens de ce livre ?
Il vient d’assez loin en fait. J’ai été officier de police aux Renseignements généraux à Toulouse et vers la fin de ma carrière j’ai travaillé surtout sur les sectes, les dérives sectaires et le satanisme. Quand j’ai pris ma retraite, je n’ai pas pu couper le fil. J’ai profité de mon temps libre pour continuer à aider les gens qui sont touchés par ce phénomène grave qu’est le satanisme. Au bout d’un certain temps, je me suis rendu compte que je ne faisais qu’égratigner le problème et que je ne touchais pas assez les gens pour pouvoir les alerter sur ce fléau. J’ai pensé alors à écrire un livre.
Comment avez-vous construit votre scénario ?
Je me suis inspiré de tout un tas d’histoires et de faits réels qui se sont passés en France, en Europe ou ailleurs sur le globe et j’ai ensuite situé mon roman et mes personnages dans une atmosphère qui évoque d’autres affaires parfois terrifiantes comme celle des Illuminati en gardant un fil rouge, le satanisme. J’ai souhaité que ce livre soit un début, qu’une fois informés, les lecteurs puissent agir en prévention car leurs enfants peuvent à tout moment être touchés par le phénomène du satanisme qui abrite aussi, il ne faut pas l’oublier, la pédocriminalité. On s’est en effet rendu compte que les pédocriminels profitent souvent de rituels sataniques pour agir et qu’ils en tirent des films ou des photos qu’ils revendent à des prix exorbitants en profitant de réseaux très structurés.
Vous parlez de fléau mais Toulouse et sa région sont-elles vraiment concernées ?
Il y a à Toulouse de nombreuses profanations de cimetières. Au début des années 2000, j’ai notamment travaillé et résolu l’affaire du cimetière de Mailholas, au sud de Toulouse. Des individus avaient profané les tombes et arraché les têtes des cadavres. Il s’agissait de jeunes qui avaient monté un groupe musical et satanique et chez qui l’on a retrouvé les dépouilles. Ils ont expliqué avoir utilisé ces crânes comme totems pour des rituels. J’ai aussi enquêté sur de nombreux suicides d’adolescents qui s’étaient tués au nom de Satan ou poussés par des adultes, des gourous qui leur avaient demandé de se sacrifier. On peut aussi évoquer l’affaire du magistrat Pierre Roche qui se serait suicidé après avoir avoué à ses enfants qu’il avait participé à ce genre de cérémonies dans la région toulousaine. Tout cela permet de dire que le satanisme est bien représenté à Toulouse.
Vous semblez très engagé, voire investi d’une mission contre le satanisme…
Voir des mamans défiler dans votre bureau et vous demander de retrouver ceux qui ont poussé leurs fils à se suicider, ça marque. Une fois à la retraite, c’est devenu mon combat. Je suis un militant en lutte contre le satanisme, un fléau qui abrite des prédateurs très dangereux dont des pédocriminels. En marge de la sortie de mon livre, j’ai décidé d’animer 100 points de sensibilisation sur ce sujet dans 100 villes de Midi-Pyrénées durant toute l’année 2012.