Bonjour tout le monde, voilà un article que je voulais partager l'ayant lu sur alterinfo (mais dans les sujet bloqués). La source de cet article étant sur le blog http://lepetitblanquiste.blogs.letelegramme.com/
Les relations très douteuses du "dalaï-lama"
Dans un communiqué, daté du du 15 août 2008, la Fédération nationale de la Libre Pensée exprimait sa ferme opposition à toute réception, tant du dalaï-lama, que du pape, par une quelconque autorité de la République, conformément à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.
Concernant, plus particulièrement, le "dalaï-lama" et le Tibet, le communiqué ajoutait :
« Rappelons que le daïla-lama a été formé par le Waffen SS, Heinrich Harrer.
Pour juger du caractère "démocratique" du Tibet, laissons-lui la parole dans son ouvrage Sept ans d’aventure au Tibet :
"La domination qu’exerce les moines du Tibet est absolue. C’est l’exemple type de la dictature cléricale".
Il est stupéfiant de remarquer que le dalaï-lama actuel, en 1994, a voulu réunir à Londres des personnalités occidentales ayant connu un Tibet indépendant.
Sur les sept personnalités, il y avait les deux Waffen SS, Harrer, l’alpiniste, et Beger, l’ethnologue d’Auschwitz [1], et un diplomate chilien du nom de Miguel Sorano [*] qui a fait carrière dans le sillage de Kurt Waldheim, en étant proche de Pinochet et des communautés nazies du sud du Chili ».
[*] L'encyclopédie Wikipédia écrit Miguel Serrano, diplomate chilien et figure majeure de l’hitlérisme ésoterique.
Tenzin Gyatso, dit "le dalaï-lama", en compagnie de son ami, le nazi autrichien Heinrich Harrer
Le même Heinrich Harrer à la gauche du chancelier Adolf Hitler
Heinrich Harrer est né le 6 juillet 1912 et mort le 7 janvier 2006. Il s'engage, en 1933, dans les SA (Sturmabteilung), puis en 1938, après l'invasion de l'Autriche par l'Allemagne, dans les SS (Schutzstaffel). Après avoir réussi l'ascension de la première face nord du mont Eiger, le 24 juillet 1938, il devient une des vedettes du régime nazi.
En 1939, alors qu'il est en Inde pour préparer l'ascension du Nanga Parbat, une montagne de l'Himalaya, il est fait prisonnier par les Britanniques. Il s'échappe en mai 1944 et part se réfugier dans les montagnes tibétaines. Il entre à Lhassa en février 1946 où il devient le précepteur du jeune Tenzin Gyatso, le futur "dalaï-lama".
Il quitte le Tibet pour revenir en Autriche, lors de l'arrivée de l'armée populaire chinoise en 1950.
En 1952, Heinrich Harrer, publie un livre Sept ans d'aventure au Tibet dont, en 1997, Jean-Jacques Annaud tirera un film, Sept ans au Tibet. Ce film alimentera une polémique sur les liens du "dalaï-lama" avec son précepteur nazi. Les publications émanant des bureaux du "dalaï-lama" ont d'abord nié cette relation, puis prétendirent que le séjour de Harrer au Tibet fut une "rédemption".
En fait, la présence de Heinrich Harrer au Tibet, durant l'été 39, fait suite à une expédition très officielle, dirigée par un certain E. Schäfer, nommé, en 1936, SS-Untersturmführer de l'état-major de Himmler.
Organisée par l'Ahnenerbe [2], cette première expédition avait pour mission la recherche des origines de la race aryenne.
Un des membres de cette expédition était l'ethnologue Beger qui s'illustrera plus tard à Auschwitz par de prétendues recherches scientifiques sur la race aryenne.
Les fantasmes nazis reposaient sur une hypothétique présence d'aryens purs aux confins du Tibet ou de l'Afghanistan. Le Nanga Parbat, objectif de l'expédition Heinrich Harrer, est précisément dans cette région. Rappelons aussi que la croix gammée elle-même est un symbole solaire de la religion traditionnelle tibétaine, choisi comme tel par Adolf Hitler.
Inde, 2008 : Manifestants tibétains, partisans du "dalaï-lama" (photo de l'agence italienne ANSA)
[1] Le Hauptsturmführer Bruno Beger appartenait à l’Ahnenerbe (voir [2]). Compte tenu de la pénurie de "commissaires judéo-bolcheviques", Bruno Beger fut envoyé à Auschwitz rechercher 115 détenus (79 hommes juifs, 30 femmes juives, 4 originaires d’Asie centrale et 2 Polonais). Ils furent mis en quarantaine et, avec la collaboration d'Eichmann transférés à Natzweiler, où ils furent gazés. Les cadavres furent rapatriés à Strasbourg et mis de côté pour des études raciales.
[2] L’Ahnenerbe, est une organisation formée par la SS, en 1939, pour explorer "la sphère, l’esprit, les hauts faits et le patrimoine de la race indo-européenne nordique". Le président de l’organisation était Himmler, son directeur commercial le Standartenführer Sievers, et l’un de ses chercheurs le Hauptsturmführer Prof. Hirt, directeur du département d’anatomie de l’université du Reich, à Strasbourg.
Sources :
- Interview de George André Morin, France Culture, 10 septembre 2006.
- La Destruction des Juifs d’Europe, Raoul Hilberg, Fayard Ed., p. 819, 820. Extraits sur le site : http://www.judaicultures.info/camp-de-concentration-du-struthof.html
- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/mysticisme_nazi
JPD
Les relations très douteuses du "dalaï-lama"
Dans un communiqué, daté du du 15 août 2008, la Fédération nationale de la Libre Pensée exprimait sa ferme opposition à toute réception, tant du dalaï-lama, que du pape, par une quelconque autorité de la République, conformément à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat.
Concernant, plus particulièrement, le "dalaï-lama" et le Tibet, le communiqué ajoutait :
« Rappelons que le daïla-lama a été formé par le Waffen SS, Heinrich Harrer.
Pour juger du caractère "démocratique" du Tibet, laissons-lui la parole dans son ouvrage Sept ans d’aventure au Tibet :
"La domination qu’exerce les moines du Tibet est absolue. C’est l’exemple type de la dictature cléricale".
Il est stupéfiant de remarquer que le dalaï-lama actuel, en 1994, a voulu réunir à Londres des personnalités occidentales ayant connu un Tibet indépendant.
Sur les sept personnalités, il y avait les deux Waffen SS, Harrer, l’alpiniste, et Beger, l’ethnologue d’Auschwitz [1], et un diplomate chilien du nom de Miguel Sorano [*] qui a fait carrière dans le sillage de Kurt Waldheim, en étant proche de Pinochet et des communautés nazies du sud du Chili ».
[*] L'encyclopédie Wikipédia écrit Miguel Serrano, diplomate chilien et figure majeure de l’hitlérisme ésoterique.
Tenzin Gyatso, dit "le dalaï-lama", en compagnie de son ami, le nazi autrichien Heinrich Harrer
Le même Heinrich Harrer à la gauche du chancelier Adolf Hitler
Heinrich Harrer est né le 6 juillet 1912 et mort le 7 janvier 2006. Il s'engage, en 1933, dans les SA (Sturmabteilung), puis en 1938, après l'invasion de l'Autriche par l'Allemagne, dans les SS (Schutzstaffel). Après avoir réussi l'ascension de la première face nord du mont Eiger, le 24 juillet 1938, il devient une des vedettes du régime nazi.
En 1939, alors qu'il est en Inde pour préparer l'ascension du Nanga Parbat, une montagne de l'Himalaya, il est fait prisonnier par les Britanniques. Il s'échappe en mai 1944 et part se réfugier dans les montagnes tibétaines. Il entre à Lhassa en février 1946 où il devient le précepteur du jeune Tenzin Gyatso, le futur "dalaï-lama".
Il quitte le Tibet pour revenir en Autriche, lors de l'arrivée de l'armée populaire chinoise en 1950.
En 1952, Heinrich Harrer, publie un livre Sept ans d'aventure au Tibet dont, en 1997, Jean-Jacques Annaud tirera un film, Sept ans au Tibet. Ce film alimentera une polémique sur les liens du "dalaï-lama" avec son précepteur nazi. Les publications émanant des bureaux du "dalaï-lama" ont d'abord nié cette relation, puis prétendirent que le séjour de Harrer au Tibet fut une "rédemption".
En fait, la présence de Heinrich Harrer au Tibet, durant l'été 39, fait suite à une expédition très officielle, dirigée par un certain E. Schäfer, nommé, en 1936, SS-Untersturmführer de l'état-major de Himmler.
Organisée par l'Ahnenerbe [2], cette première expédition avait pour mission la recherche des origines de la race aryenne.
Un des membres de cette expédition était l'ethnologue Beger qui s'illustrera plus tard à Auschwitz par de prétendues recherches scientifiques sur la race aryenne.
Les fantasmes nazis reposaient sur une hypothétique présence d'aryens purs aux confins du Tibet ou de l'Afghanistan. Le Nanga Parbat, objectif de l'expédition Heinrich Harrer, est précisément dans cette région. Rappelons aussi que la croix gammée elle-même est un symbole solaire de la religion traditionnelle tibétaine, choisi comme tel par Adolf Hitler.
Inde, 2008 : Manifestants tibétains, partisans du "dalaï-lama" (photo de l'agence italienne ANSA)
[1] Le Hauptsturmführer Bruno Beger appartenait à l’Ahnenerbe (voir [2]). Compte tenu de la pénurie de "commissaires judéo-bolcheviques", Bruno Beger fut envoyé à Auschwitz rechercher 115 détenus (79 hommes juifs, 30 femmes juives, 4 originaires d’Asie centrale et 2 Polonais). Ils furent mis en quarantaine et, avec la collaboration d'Eichmann transférés à Natzweiler, où ils furent gazés. Les cadavres furent rapatriés à Strasbourg et mis de côté pour des études raciales.
[2] L’Ahnenerbe, est une organisation formée par la SS, en 1939, pour explorer "la sphère, l’esprit, les hauts faits et le patrimoine de la race indo-européenne nordique". Le président de l’organisation était Himmler, son directeur commercial le Standartenführer Sievers, et l’un de ses chercheurs le Hauptsturmführer Prof. Hirt, directeur du département d’anatomie de l’université du Reich, à Strasbourg.
Sources :
- Interview de George André Morin, France Culture, 10 septembre 2006.
- La Destruction des Juifs d’Europe, Raoul Hilberg, Fayard Ed., p. 819, 820. Extraits sur le site : http://www.judaicultures.info/camp-de-concentration-du-struthof.html
- Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/mysticisme_nazi
JPD