Le président Nicolas Sarkozy poursuit mardi sa visite à Rio où il doit scelller avec son homologue brésilien Lula da Silva le rapprochement franco-brésilien en signant un "Partenariat stratégique", dont la première manifestation concrète devait être la vente par la France d'une cinquantaine d'hélicoptères de transport et de quatre sous-marins conventionnels.
La crise économique et la volonté d'oeuvrer de concert pour tenter d'y remédier grâce à une "nouvelle gouvernance mondiale" associant pays riches et émergents, et au refus du "protectionnisme", ont dominé le deuxième sommet UE/Brésil qui s'est tenu lundi à Rio de Janeiro. Ce deuxième sommet -le premier avait eu lieu fin 2007 à Lisbonne, sous présidence portugaise de l'UE- est le dernier du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en tant que président en exercice du Conseil européen.
Cette rencontre a réuni, aux côtés de M. Sarkozy, le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Dans la ligne du partenariat conclu à Lisbonne, les trois dirigeants ont adopté un plan d'action ambitieux, consacrant le nouveau poids politique et économique du Brésil - "un grand du monde", selon M. Sarkozy - qui réclame une plus grande voix dans la gouvernance économique et politique mondiale.
M. Sarkozy était arrivé lundi matin à Rio de Janeiro, accompagné de son épouse Carla Bruni Sarkozy et d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, dont Denis Ranque (Thalès, électronique militaire), Louis Gallois (EADS, aérospatiale) ou Jean-Marie Poimbeuf (DCNS, chantiers navals).
Il reste ce mardi à Rio pour une visite officielle bilatérale, au cours de laquelle il signera "des contrats extrêmement importants". Selon le quotidien économique français Les Echos, ces contrats devraient porter sur 8,6 milliards d'euros de ventes d'armes dont 5,2 milliards à DCNS (notamment quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes), et à Eurocopter (une cinquantaine d'hélicoptères).
M. Sarkozy et Lula ont affirmé la volonté de l'Europe et du Brésil à "travailler ensemble" pour sortir de la crise et ont appelé à conclure les négociations commerciales du cycle de Doha en 2009. "On ne peut ajourner la libéralisation du commerce", après l'échec de ces négociations, a affirmé M. Lula. En ces temps de crise, il est "essentiel de résister au protectionnisme", a renchéri M. Barroso. "Rien ne serait pire que le protectionnisme", a répondu en écho M. Sarkozy.
M. Sarkozy a également appelé la prochaine administration du président élu américain Barack Obama à prendre des "initiatives" pour sortir de l'impasse ces négociations.
"Nous allons travailler d'arrache pied sur la priorité commune Brésil/UE qui est la préparation du sommet de Londres du 2 avril. L'Europe et le Brésil doivent parler d'une même voix pour obtenir les changements fondamentaux dans le fonctionnement du système financier mondial et dans la gouvernance mondiale", a affirmé M. Sarkozy, lors d'une déclaration commune à la presse à l'issue du sommet.
Un premier sommet du G20 s'était déroulé le 15 novembre dernier à Washington. Les dirigeants des grands pays développés et émergents s'étaient alors engagés à relancer l'économie mondiale. M. Sarkozy souhaite que l'UE et le Brésil arrivent à Londres "avec une vision commune du rôle futur du FMI (Fonds monétaire international), du système de surveillance des institutions financières".
La France a de nouveau appuyé la demande brésilienne d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Mais les Européens sont divisés sur le sujet: la France, l'Allemagne ou le Royaume Uni sont pour, l'Italie et l'Espagne contre.
De son côté, Carla Bruni Sarkozy est allé visiter une "banque du lait", qui fournit du lait maternel aux femmes brésiliennes dans l'incapacité d'allaiter, notamment parce qu'elle sont séropositives ou malades du sida. Mardi, la Première dame de France, qui fêtera ce jour-là ses 41 ans, se rendra dans une favela.
http://news.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=12162373
La crise économique et la volonté d'oeuvrer de concert pour tenter d'y remédier grâce à une "nouvelle gouvernance mondiale" associant pays riches et émergents, et au refus du "protectionnisme", ont dominé le deuxième sommet UE/Brésil qui s'est tenu lundi à Rio de Janeiro. Ce deuxième sommet -le premier avait eu lieu fin 2007 à Lisbonne, sous présidence portugaise de l'UE- est le dernier du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en tant que président en exercice du Conseil européen.
Cette rencontre a réuni, aux côtés de M. Sarkozy, le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Dans la ligne du partenariat conclu à Lisbonne, les trois dirigeants ont adopté un plan d'action ambitieux, consacrant le nouveau poids politique et économique du Brésil - "un grand du monde", selon M. Sarkozy - qui réclame une plus grande voix dans la gouvernance économique et politique mondiale.
M. Sarkozy était arrivé lundi matin à Rio de Janeiro, accompagné de son épouse Carla Bruni Sarkozy et d'une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises français, dont Denis Ranque (Thalès, électronique militaire), Louis Gallois (EADS, aérospatiale) ou Jean-Marie Poimbeuf (DCNS, chantiers navals).
Il reste ce mardi à Rio pour une visite officielle bilatérale, au cours de laquelle il signera "des contrats extrêmement importants". Selon le quotidien économique français Les Echos, ces contrats devraient porter sur 8,6 milliards d'euros de ventes d'armes dont 5,2 milliards à DCNS (notamment quatre sous-marins à propulsion classique de type Scorpenes), et à Eurocopter (une cinquantaine d'hélicoptères).
M. Sarkozy et Lula ont affirmé la volonté de l'Europe et du Brésil à "travailler ensemble" pour sortir de la crise et ont appelé à conclure les négociations commerciales du cycle de Doha en 2009. "On ne peut ajourner la libéralisation du commerce", après l'échec de ces négociations, a affirmé M. Lula. En ces temps de crise, il est "essentiel de résister au protectionnisme", a renchéri M. Barroso. "Rien ne serait pire que le protectionnisme", a répondu en écho M. Sarkozy.
M. Sarkozy a également appelé la prochaine administration du président élu américain Barack Obama à prendre des "initiatives" pour sortir de l'impasse ces négociations.
"Nous allons travailler d'arrache pied sur la priorité commune Brésil/UE qui est la préparation du sommet de Londres du 2 avril. L'Europe et le Brésil doivent parler d'une même voix pour obtenir les changements fondamentaux dans le fonctionnement du système financier mondial et dans la gouvernance mondiale", a affirmé M. Sarkozy, lors d'une déclaration commune à la presse à l'issue du sommet.
Un premier sommet du G20 s'était déroulé le 15 novembre dernier à Washington. Les dirigeants des grands pays développés et émergents s'étaient alors engagés à relancer l'économie mondiale. M. Sarkozy souhaite que l'UE et le Brésil arrivent à Londres "avec une vision commune du rôle futur du FMI (Fonds monétaire international), du système de surveillance des institutions financières".
La France a de nouveau appuyé la demande brésilienne d'un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Mais les Européens sont divisés sur le sujet: la France, l'Allemagne ou le Royaume Uni sont pour, l'Italie et l'Espagne contre.
De son côté, Carla Bruni Sarkozy est allé visiter une "banque du lait", qui fournit du lait maternel aux femmes brésiliennes dans l'incapacité d'allaiter, notamment parce qu'elle sont séropositives ou malades du sida. Mardi, la Première dame de France, qui fêtera ce jour-là ses 41 ans, se rendra dans une favela.
http://news.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=12162373