Internet est le principal moyen de communication sur le N.O.M.. Sans Internet, on ne disposerait pas de nombreuses sources d'informations.
Un numéro du magazine "Science et vie" m'a interpellé, il titre "Internet au bord de l'explosion - Peut-on encore le sauver ?"
Voici l'édito de ce numéro :
En toutes choses, si l'on veut se donner une chance de comprendre, il faut considérer le début. C'était il y a quarante ans. Une poignée d'universitaires définissaient un protocole de communication et une architecture de réseau permettant à leurs ordinateurs d'échanger des fichiers. De simples fichiers texte, circulant sur les lignes téléphoniques. Le réseau était maillé de telle sorte qu'en cas d'indisponibilité d'une liaison, les données pouvaient se frayer un autre chemin les conduisant à bon port. Et ça a marché. Comme un vélo sur des chemins de campagne, les choses allaient lentement, mais sûrement.
Le problème est que cela a marché au-delà de tout ce qui était imaginable. Connexions, applications, volume, débit... Tout a explosé. Tout, sauf le réseau lui-même, qui n'a guère évolué. Ce ne sont plus des vélos qui circulent, mais d'incontrôlables bolides dans un trafic intense et dangereux. Pis, les engins en question ne roulent même plus sur des pneus, mais sur un amas de rustines, empilées pour faire face à l'augmentation du trafic et de la vitesse... Changer les pneus? Impossible, l'intervention est jugée trop risquée par ceux qui ont déjà fort à faire pour assurer la maintenance d'Internet. Limiter le trafic alors? Raté, il devrait encore doubler dans les trois ans à venir. Se résigner à ne plus acheminer que des choses sans grand valeur? Mais ce sont toutes les activités humaines qui reposent désormais sur ces autoroutes électroniques... Faire table rase du passé et reconstruire de toutes pièces un réseau adapté? Impossible.
Alors? Alors, rien. Nous continuons à nous en remettre à Internet pour échanger de plus en plus de données. Le plus coasse est que personne ne semble vraiment s'en inquiéter. D'un sondage, réalisé début 2008 par le Clusif (Club de la sécurité de l'information français), il ressort que 94% des internautes français se sentent "plutôt ou totalement en sécurité" sur cet inextricable enchevêtrement de réseaux. Tout au plus s'efforce t-on de se protéger des virus visibles et de se désengluer les spams envahisseurs. Ils ne sont que la partie visible des problème autrement plus sérieux que vont devoir affronter, et qu'affrontent déjà, Internet et ceux qui l'utilisent. Sans le savoir.
A votre avis, si Internet devait "exploser", serait ce à l'avantage ou au désavantage de ceux qui veulent le N.O.M. ?
Un numéro du magazine "Science et vie" m'a interpellé, il titre "Internet au bord de l'explosion - Peut-on encore le sauver ?"
Voici l'édito de ce numéro :
En toutes choses, si l'on veut se donner une chance de comprendre, il faut considérer le début. C'était il y a quarante ans. Une poignée d'universitaires définissaient un protocole de communication et une architecture de réseau permettant à leurs ordinateurs d'échanger des fichiers. De simples fichiers texte, circulant sur les lignes téléphoniques. Le réseau était maillé de telle sorte qu'en cas d'indisponibilité d'une liaison, les données pouvaient se frayer un autre chemin les conduisant à bon port. Et ça a marché. Comme un vélo sur des chemins de campagne, les choses allaient lentement, mais sûrement.
Le problème est que cela a marché au-delà de tout ce qui était imaginable. Connexions, applications, volume, débit... Tout a explosé. Tout, sauf le réseau lui-même, qui n'a guère évolué. Ce ne sont plus des vélos qui circulent, mais d'incontrôlables bolides dans un trafic intense et dangereux. Pis, les engins en question ne roulent même plus sur des pneus, mais sur un amas de rustines, empilées pour faire face à l'augmentation du trafic et de la vitesse... Changer les pneus? Impossible, l'intervention est jugée trop risquée par ceux qui ont déjà fort à faire pour assurer la maintenance d'Internet. Limiter le trafic alors? Raté, il devrait encore doubler dans les trois ans à venir. Se résigner à ne plus acheminer que des choses sans grand valeur? Mais ce sont toutes les activités humaines qui reposent désormais sur ces autoroutes électroniques... Faire table rase du passé et reconstruire de toutes pièces un réseau adapté? Impossible.
Alors? Alors, rien. Nous continuons à nous en remettre à Internet pour échanger de plus en plus de données. Le plus coasse est que personne ne semble vraiment s'en inquiéter. D'un sondage, réalisé début 2008 par le Clusif (Club de la sécurité de l'information français), il ressort que 94% des internautes français se sentent "plutôt ou totalement en sécurité" sur cet inextricable enchevêtrement de réseaux. Tout au plus s'efforce t-on de se protéger des virus visibles et de se désengluer les spams envahisseurs. Ils ne sont que la partie visible des problème autrement plus sérieux que vont devoir affronter, et qu'affrontent déjà, Internet et ceux qui l'utilisent. Sans le savoir.
A votre avis, si Internet devait "exploser", serait ce à l'avantage ou au désavantage de ceux qui veulent le N.O.M. ?