Irradiation des aliments.
Le saviez-vous ?
En France, la commercialisation de nombreux produits irradiés est autorisée : oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes, ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires). Les produits irradiés doivent porter la mention « traité par ionisation » ou « traité par rayonnement ionisant ». Malgré des risques sanitaires et des conséquences écologiques et socio-économiques liées à l’usage de cette technologie, les contrôles sont quasi-inexistants et des produits sont vendus en France sans être autorisés ou sans l’étiquetage prévu. En réalité, nul ne connaît la quantité exacte de denrées alimentaires irradiées en France dans l’Union européenne, ni le volume des aliments irradiés effectivement commercialisés. Si les quantités globales sont probablement encore relativement faibles, on peut craindre une forte croissance des quantités de produits irradiés non autorisés ou non étiquetés avec la multiplication des installations d’irradiation dans des pays exportateurs comme la Chine, l’Inde, le Mexique, etc.
Comme d’autres technologies utilisées dans la chaîne alimentaire, présentées comme des bienfaits pour les consommateurs et les populations, le traitement des aliments par rayonnements ionisants n’est pas sans risques, loin s’en faut.
Au-delà des risques sanitaires liés aux produits irradiés (qualité nutritionnelle, risques de cancérogénèse et mutagénèse) et à la technologie (fonctionnement des installations d’irradiation, transport de matières nucléaires), l’irradiation des aliments s’inscrit dans une logique d’homogénéisation des marchandises et de mise en concurrence généralisée des producteurs sur la planète, avec des conséquences sociales et environnementales : délocalisation des productions, concentration des entreprises, explosion des transports, extension des monocultures, etc.
La question de l’irradiation des aliments illustre parfaitement les logiques à l’œuvre dans notre économie libérale mondialisée.
Des documents complémentaires :
Des aliments irradiés dans nos assiettes ?, par le Collectif français conte l’irradiation des aliments, août 2006
Irradier nos aliments ? Non merci !, par Maria Denil et Paul Lannoye, Dossier édité par le Groupe des Verts/ALE au Parlement Européen, décembre 2002
Ce jeudi 3 avril, sera diffusée l'interview réalisée avec Véronique Gallais, présidente d'Action Consommation et membre du Collectif français contre l'irradiation des aliments.
Ecouter l'émission sur IDFM Radio-Enghien 98.0 FM ou www.idfm.fr.fm de 14h à 15h30 dans "Et si c'était vrai".
L'émission sera rediffusée le dimanche 6 avril de 21h30 à 23h.
http://idfm98.free.fr/index10.php
Solidairement.
Camille Le Bras
chargée de mission
contact@irradiation-aliments.org
Collectif français contre l'irradiation des aliments
www.irradiation-aliments.org
c/o Action Consommation
40, rue de Malte
75 011 Paris
tel: + 33 (0)1 48 05 86 81
Le saviez-vous ?
En France, la commercialisation de nombreux produits irradiés est autorisée : oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes, ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires). Les produits irradiés doivent porter la mention « traité par ionisation » ou « traité par rayonnement ionisant ». Malgré des risques sanitaires et des conséquences écologiques et socio-économiques liées à l’usage de cette technologie, les contrôles sont quasi-inexistants et des produits sont vendus en France sans être autorisés ou sans l’étiquetage prévu. En réalité, nul ne connaît la quantité exacte de denrées alimentaires irradiées en France dans l’Union européenne, ni le volume des aliments irradiés effectivement commercialisés. Si les quantités globales sont probablement encore relativement faibles, on peut craindre une forte croissance des quantités de produits irradiés non autorisés ou non étiquetés avec la multiplication des installations d’irradiation dans des pays exportateurs comme la Chine, l’Inde, le Mexique, etc.
Comme d’autres technologies utilisées dans la chaîne alimentaire, présentées comme des bienfaits pour les consommateurs et les populations, le traitement des aliments par rayonnements ionisants n’est pas sans risques, loin s’en faut.
Au-delà des risques sanitaires liés aux produits irradiés (qualité nutritionnelle, risques de cancérogénèse et mutagénèse) et à la technologie (fonctionnement des installations d’irradiation, transport de matières nucléaires), l’irradiation des aliments s’inscrit dans une logique d’homogénéisation des marchandises et de mise en concurrence généralisée des producteurs sur la planète, avec des conséquences sociales et environnementales : délocalisation des productions, concentration des entreprises, explosion des transports, extension des monocultures, etc.
La question de l’irradiation des aliments illustre parfaitement les logiques à l’œuvre dans notre économie libérale mondialisée.
Des documents complémentaires :
Des aliments irradiés dans nos assiettes ?, par le Collectif français conte l’irradiation des aliments, août 2006
Irradier nos aliments ? Non merci !, par Maria Denil et Paul Lannoye, Dossier édité par le Groupe des Verts/ALE au Parlement Européen, décembre 2002
Ce jeudi 3 avril, sera diffusée l'interview réalisée avec Véronique Gallais, présidente d'Action Consommation et membre du Collectif français contre l'irradiation des aliments.
Ecouter l'émission sur IDFM Radio-Enghien 98.0 FM ou www.idfm.fr.fm de 14h à 15h30 dans "Et si c'était vrai".
L'émission sera rediffusée le dimanche 6 avril de 21h30 à 23h.
http://idfm98.free.fr/index10.php
Solidairement.
Camille Le Bras
chargée de mission
contact@irradiation-aliments.org
Collectif français contre l'irradiation des aliments
www.irradiation-aliments.org
c/o Action Consommation
40, rue de Malte
75 011 Paris
tel: + 33 (0)1 48 05 86 81