https://www.youtube.com/watch?v=GGRgzFLcMMQ&hl=fr
Zoroastrianisme
La doctrine de Zarathoustra affirme l'existence d'un dieu souverain (Ahura Mazda), d'un ciel et d'un enfer, promet la venue d'un sauveur, la résurrection des morts et un jugement dernier
La grâce de ne pas renaître
L'appellation de mazdéiSme vient du nom de la divinité suprême de cette religion, Ahura Mazda. On lui donne aussi le nom de zoroastrisme, d'après Zoroastre (forme hellénisée du perse Zarathushtra), réformateur de l'antique religion des anciens Iraniens.
Bien que les Zoroastriens ne soient désormais qu'un peu plus de cent mille dans le monde, leur religion a une importance qui excède largement le nombre de ses adeptes. Le zoroastriSme a été fondé en Iran, il y a plus de trois mille ans, par un prophète nommé Zarathoustra (littéralement «celui à la lumière brillante») - en grec Zoroastre («astre d'or») -, qui instaura le monothéiSme.
Après avoir eu des extases mystiques, il s’éleva contre le clergé qu’il accusait d’être devenu serviteur des Daeva et de pratiquer magie et sorcellerie, au lieu de vénérer les Ahura et surtout le seul et unique, Ahura Mazda, le Seigneur Sage.
La doctrine de Zarathoustra affirme l'existence d'un dieu souverain (Ahura Mazda), d'un ciel et d'un enfer, promet la venue d'un sauveur, la résurrection des morts et un jugement dernier - idées que l'on retrouve dans les trois grands monothéiSmes: le judaïSme, le christianiSme et l'islam (que le zoroastriSme a très probablement influencés, comme l'affirment certains spécialistes).
Les Parsis
Aujourd'hui, le zoroastrisme est surtout pratiqué par les Parsis, qui émigrèrent d'Iran vers le nord-ouest de l'Inde à la fin du IXe siècle pour échapper aux persécutions des oppresseurs musulmans. Les Parsis (qui furent ainsi appelés parce que venus de Perse) constituent à eux seuls les quatre cinquièmes du nombre total des fidèles de Zoroastre. Ils sont principalement concentrés à Bombay, leur centre religieux, dans l'ouest de l'Inde, mais ils ont également formé de petites communautés en Grande- Bretagne, au Canada, aux Etats-Unis et en Australie.
Le pont de l'au-delà
Les zoroastriens croient en une vie après la mort et en un jugement des âmes. Zarathoustra enseignait que chaque être humain serait jugé selon ses mérites. A la mort, chaque âme passe devant trois juges, dont l’un est Mithra.
Si ses bonnes actions l'emportent sur les mauvaises, l'âme juste monte au ciel en empruntant un large pont; sur l'autre rive, au «pays du chant», l'attend une jeune fille rayonnante qui la conduit auprès du Seigneur de lumière. Si les mauvaises actions dominent, le pont se rétrécit tellement que l'âme tombe en Enfer, plus ou moins profondément selon le poids de ses fautes.
A la fin des temps, une grande bataille opposera les êtres divins et les démons, et le Bien triomphera. Un descendant de Zarathoustra, né d'une vierge, sera le sauveur du monde, et c'est à lui qu'il appartiendra d'accomplir la résurrection des morts et le Jugement dernier. L'Enfer lui-même sera purifié, le royaume de Dieu s'installera sur la Terre, et l'univers retrouvera sa perfection originelle.
Les « archanges »
Zoroastre a procédé à une réforme majeure du polythéiSme indo-européen qui florissait en Iran ancien vers le VIIe avant l'ère chrétienne. A l'issue de cette réforme, un Seigneur Sage (Ahura Mazda) fut promu au rang de divinité suprême avec à ses côtés les six entités abstraites que sont la Justesse, la Bonne Pensée, la Puissance, l'Application, l'Intégrité et l'Immortalité. Derrière ces abstractions se cachent encore de grandes divinités du passé qui ont, bon gré malgré, résisté aux transformations que leur imposa la nouvelle religion. On appelle parfois « archanges » la série d'entités qui est ainsi apparue, bien qu'il ne s'agisse pas de messagers du Dieu suprême. Ce groupe de divinités a plutôt été appelé ainsi par analogie avec les anges qui se développeront plus tard au Moyen-Orient.
3 principes penser le BIEN
parler le BIEN
agir dans le BIEN
Zoroastrianisme
La doctrine de Zarathoustra affirme l'existence d'un dieu souverain (Ahura Mazda), d'un ciel et d'un enfer, promet la venue d'un sauveur, la résurrection des morts et un jugement dernier
La grâce de ne pas renaître
L'appellation de mazdéiSme vient du nom de la divinité suprême de cette religion, Ahura Mazda. On lui donne aussi le nom de zoroastrisme, d'après Zoroastre (forme hellénisée du perse Zarathushtra), réformateur de l'antique religion des anciens Iraniens.
Bien que les Zoroastriens ne soient désormais qu'un peu plus de cent mille dans le monde, leur religion a une importance qui excède largement le nombre de ses adeptes. Le zoroastriSme a été fondé en Iran, il y a plus de trois mille ans, par un prophète nommé Zarathoustra (littéralement «celui à la lumière brillante») - en grec Zoroastre («astre d'or») -, qui instaura le monothéiSme.
Après avoir eu des extases mystiques, il s’éleva contre le clergé qu’il accusait d’être devenu serviteur des Daeva et de pratiquer magie et sorcellerie, au lieu de vénérer les Ahura et surtout le seul et unique, Ahura Mazda, le Seigneur Sage.
La doctrine de Zarathoustra affirme l'existence d'un dieu souverain (Ahura Mazda), d'un ciel et d'un enfer, promet la venue d'un sauveur, la résurrection des morts et un jugement dernier - idées que l'on retrouve dans les trois grands monothéiSmes: le judaïSme, le christianiSme et l'islam (que le zoroastriSme a très probablement influencés, comme l'affirment certains spécialistes).
Les Parsis
Aujourd'hui, le zoroastrisme est surtout pratiqué par les Parsis, qui émigrèrent d'Iran vers le nord-ouest de l'Inde à la fin du IXe siècle pour échapper aux persécutions des oppresseurs musulmans. Les Parsis (qui furent ainsi appelés parce que venus de Perse) constituent à eux seuls les quatre cinquièmes du nombre total des fidèles de Zoroastre. Ils sont principalement concentrés à Bombay, leur centre religieux, dans l'ouest de l'Inde, mais ils ont également formé de petites communautés en Grande- Bretagne, au Canada, aux Etats-Unis et en Australie.
Le pont de l'au-delà
Les zoroastriens croient en une vie après la mort et en un jugement des âmes. Zarathoustra enseignait que chaque être humain serait jugé selon ses mérites. A la mort, chaque âme passe devant trois juges, dont l’un est Mithra.
Si ses bonnes actions l'emportent sur les mauvaises, l'âme juste monte au ciel en empruntant un large pont; sur l'autre rive, au «pays du chant», l'attend une jeune fille rayonnante qui la conduit auprès du Seigneur de lumière. Si les mauvaises actions dominent, le pont se rétrécit tellement que l'âme tombe en Enfer, plus ou moins profondément selon le poids de ses fautes.
A la fin des temps, une grande bataille opposera les êtres divins et les démons, et le Bien triomphera. Un descendant de Zarathoustra, né d'une vierge, sera le sauveur du monde, et c'est à lui qu'il appartiendra d'accomplir la résurrection des morts et le Jugement dernier. L'Enfer lui-même sera purifié, le royaume de Dieu s'installera sur la Terre, et l'univers retrouvera sa perfection originelle.
Les « archanges »
Zoroastre a procédé à une réforme majeure du polythéiSme indo-européen qui florissait en Iran ancien vers le VIIe avant l'ère chrétienne. A l'issue de cette réforme, un Seigneur Sage (Ahura Mazda) fut promu au rang de divinité suprême avec à ses côtés les six entités abstraites que sont la Justesse, la Bonne Pensée, la Puissance, l'Application, l'Intégrité et l'Immortalité. Derrière ces abstractions se cachent encore de grandes divinités du passé qui ont, bon gré malgré, résisté aux transformations que leur imposa la nouvelle religion. On appelle parfois « archanges » la série d'entités qui est ainsi apparue, bien qu'il ne s'agisse pas de messagers du Dieu suprême. Ce groupe de divinités a plutôt été appelé ainsi par analogie avec les anges qui se développeront plus tard au Moyen-Orient.
3 principes penser le BIEN
parler le BIEN
agir dans le BIEN