Ci-après des extraits d'une analyse fondamentale de la situation de l'humanité, (qui rejoint celles de l'excellent documentaire "The corporation"). De nombreuses descriptions qu'il est difficile de ne pas mettre en relation avec le président français actuel, et l'ensemble des dirigeants de la planète (politiques, économiques, etc...). Il est d'ailleurs assez aisé de remplacer le nom de Bush par Sarkozy dans le texte...
Source : http://www.futurquantique.org/articles/ponerologie-et-psychopathie/34-ponerologie-et-psychopathie/233-le-truc-du-psychopathe--nous-faire-croire-que-le-mal-vient-des-autres
Le truc du psychopathe : nous faire croire que le Mal vient des autres
Laura KNIGHT-JADCZYK et Henry SEE (éditeurs du livre Ponérologie Politique) ont répondu aux questions de Silvia CATTORI
EXTRAITS:
....Ponérologie Politique présente le sujet d’une manière radicalement différente des autres textes sur la psychopathie, en suggérant que l’influence des psychopathes et autres déviants n’est pas qu’une simple influence parmi tant d’autres affectant la société, mais que, si les circonstances sont favorables, elle détermine la manière dont nous vivons, ce que nous pensons, et la façon dont nous jugeons ce qui se passe autour de nous. Quand on comprend la véritable nature de cette influence : qu’elle est sans conscience, sans émotion, égoïste, froide et calculatrice, dénuée de tous standards moraux ou éthiques, on est horrifié, mais en même temps, tout commence à s’éclairer soudainement.
Notre société perd de plus en plus son âme parce que les personnes qui la dirigent et qui donnent l’exemple sont sans âme — ils n’ont littéralement aucune conscience.
Quand vous en venez à comprendre que les rênes du pouvoir politique et économique sont entre les mains de personnes sans conscience qui ne possèdent pas de faculté d’empathie, cela permet de regarder ce que nous appelons le « mal » d’une façon totalement nouvelle. Le mal n’est plus seulement une question morale ; il peut alors être analysé et compris scientifiquement.
Avec LOBACZEWSKI, le mot « Ponérologie » a été purgé de ses connotations religieuses — un contexte au sein duquel il n’a jamais fait de bien à la société dans son ensemble. Ce mot désigne la science du mal, de la compréhension scientifique de ses origines, et de la façon dont, telle une maladie, il peut infecter les individus et les sociétés.
Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes, leur façon de penser et de raisonner — leur « moralité » — devient la culture et la « moralité » communes des populations qu’ils gouvernent. Quand cela se produit, le mental de la population est infecté de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. La seule manière de nous protéger contre cette pensée pathologique est de nous vacciner contre elle, et cela se fait en en apprenant le plus possible sur la nature de la psychopathie et sur son influence sur nous. Fondamentalement, cette « maladie » particulière prospère dans un environnement où son existence même est niée, et où ce déni est planifié et délibéré....
.....il faut souligner que les « fous » n’ont pas besoin de l’adhésion de larges populations, mais seulement d’une minorité puissante qui puisse à la fois « orienter » la population et la contrôler. Regardez les sondages aux États-Unis. Cela fait des années que la popularité de BUSH se maintient autour de 30% — et il s’agit de la population dans son ensemble. Mais parce que Bush est soutenu par une minorité très puissante — les gens qui détiennent les médias, l’industrie de l’armement et ses soutiens au sein de l’armée, les compagnies pétrolières, etc. — le mécontentement populaire ne compte pas. Et du moment que la politique de BUSH n’affecte pas négativement l’Américain moyen de façon trop flagrante, celui-ci ne se sent pas suffisamment menacé pour vouloir y changer quelque chose....
....Ils s’imaginent aussi que de toute façon, BUSH n’a plus que quelques années devant lui. Le système s’auto-régulera. Le livre de LOBACZEWSKI nous montre pourquoi cette façon de penser est extrêmement naïve. Le système qui est en place est un système pathologique qui est en désaccord profond avec la manière d’être ou la nature de la plupart des gens. Les gens de conscience sont dirigés par des gens sans conscience. Ce fait constitue l’injustice primordiale, et il est la base des autres maux de la société....
.....Ce système est resté secret pendant de nombreuses années parce qu’il y avait encore des gens de conscience qui se trouvaient à des postes élevés, mais avec le temps, ils ont tous été remplacés ou mis à l’écart d’une manière ou d’une autre, et maintenant la pathologie du système est à découvert, mais personne ne s’en soucie. Si vous regardez l’Histoire de ces cinquante dernières années, vous découvrirez que pratiquement tous les personnages publics qui sont mort tragiquement avaient une conscience, se souciaient du peuple, et avaient suffisamment d’influence pour causer des problèmes aux individus de type pathologique.....
....cette idée que nous sommes tous plus ou moins pervers ou pathologiques, que nous avons tous une part d’ombre — selon les termes de JUNG — qui sert de support majeur au système pathocratique et permet aux psychopathes de se cacher parmi la population générale. On nous a convaincus que nous n’étions tous que des animaux et que tout le monde était capable de devenir un HITLER, un BUSH ou un MENGELE, si les circonstances s’y prêtaient. Nous y croyons parce que dans notre vie, nous avons tous fait des choses dont nous avons honte, pour lesquelles nous avons des remords. Nous connaissons ces pensées qui nous viennent dans des moments d’intense émotion, des pensées dont nous ne voudrions pas que les autres les connaissent ou les entendent. Nous sentons que nous avons cette part d’ombre en nous, une part de nous-mêmes dont nous ne sommes pas fiers. Parce que nous ressentons ce sentiment de honte et de remords concernant cet aspect de nous-même, nous projetons sur les autres cette capacité. Faire une telle projection revient à commettre l’erreur fatale....
.....dans une société dominée par « les valeurs pathologiques », si on peut utiliser cette expression, l’existence d’un petit groupe de gens sans conscience promouvant une culture de la cupidité et de l’égoïsme crée un environnement au sein duquel ce qui est pathologique devient la norme. Dans une société (comme les États-Unis aujourd’hui) où le président peut mentir en toute impunité sur des questions de vie ou de mort, un environnement pathologique est créé, au sein duquel le mensonge devient acceptable. La violence est acceptable. La cupidité est acceptable. Cela fait partie intégrante de l’idéologie du Rêve américain : tout le monde peut réussir, peu importe ceux à qui vous devrez faire du mal pour y arriver. Et c’est par les actes qu’ils doivent commettre pour réellement réussir que les germes de la pathologie sont semés. Dans cet environnement, les gens de conscience qui sont faibles et influençables endossent les caractéristiques du type pathologique afin de survivre et de réussir. Ils voient que leurs dirigeants mentent et trichent, et ils en déduisent que s’ils veulent avancer, alors ils peuvent eux-aussi mentir et tricher.....
.....D’autres études récentes donnent des résultats et des conclusions similaires : à savoir que les psychopathes ont de grandes difficultés à traiter les éléments affectifs (émotionnels) à la fois verbaux et non-verbaux, qu’ils ont tendance à confondre la signification émotionnelle des événements, et le plus important, que ces déficits apparaissent dans les scanners du cerveau. Les psychopathes ont une distribution inter-hémisphérique inhabituelle des ressources de traitement, des difficultés à apprécier le sens subtil et les nuances du langage — comme les proverbes, les métaphores, etc. — ont une faible capacité de discrimination olfactive, vraisemblablement en raison d’un dysfonctionnement orbito-frontal, et pourraient être affectés par ce qui ressemble à une forme subclinique de trouble de la pensée caractérisée par un manque de cohésion et de cohérence dans le langage. Aucun autre modèle de psychopathie ne peut expliquer toutes ces anomalies cognitives et affectives, qui peuvent être détectées par des scanners du cerveau.
Le dernier point : nous travaillons sur le problème du trouble de la pensée, et tentons d’établir des règles générales afin que la personne lambda puisse réaliser ses propres estimations personnelles après avoir effectué des tests secrets au cours de discussions avec une personne qu’elle soupçonnerait de tromperie ou de manipulation (pour diverses raisons).
Mais il s’agit d’une question sensible. Comme LOBACZEWSKI le fait remarquer, si un psychopathe se considère lui-même comme normal, ce qui bien-sûr est considérablement plus facile s’il est en position d’autorité, alors il considèrera une personne normale comme différente, et donc anormale.
Les actions et réactions d’une personne normale, ses idées et critères moraux, étonnent le psychopathe, qui les voient comme anormaux . Quelqu’un de normal étonnera le psychopathe par sa naïveté, il considèrera cette personne comme partisane de théories incompréhensibles sur l’amour, l’honneur et la conscience ; il ne sera pas loin de la traiter de « cinglé ». Cela explique pourquoi les gouvernements pathologiques ont toujours considéré les dissidents comme étant « mentalement anormaux ».
Le système judiciaire n’est pas fait pour gérer ce problème, car, évidemment, ce système est souvent la création d’individus pathologiques — ou du moins, ce sont eux qui l’administrent. Une législation bien pensée exigerait d’examiner scientifiquement les individus qui prétendent de façon trop insistante ou spécieuse que quelqu’un d’autre est psychologiquement anormal.
D’autre part, tout système social (ou tout dirigeant) pathologique au sein duquel la psychiatrie est utilisée pour des raisons politiques présente des problèmes supplémentaires. Toute personne se rebellant contre un système gouvernemental qui le choque par son étrangeté et son immoralité, peut facilement être désigné par les représentants du dit gouvernement comme un individu « mentalement anormal », quelqu’un qui a un « trouble de la personnalité » et qui devrait subir un traitement psychiatrique ; et les représentants de ce gouvernement ont de nombreux moyens à leur disposition pour prendre le contrôle de la procédure d’examen. Ils peuvent faire appel à un psychiatre scientifiquement et moralement dégénéré pour accomplir cette tâche.....
.....Il se trouve donc que 18% d’une population donnée œuvrent activement à la création et à la domination d’une pathocratie (ou font des tentatives qui vont dans ce sens). Le groupe de 6% constitue la noblesse pathocratique, et le groupe de 12% forme la nouvelle bourgeoisie, dont la situation économique est des plus avantageuse.
Une fois établi, le système psychopathique élitiste ronge tout l’organisme social, gâchant les compétences et pouvoirs de celui-ci. Une fois qu’une pathocratie a été établie, elle suit un certain chemin et possède certains pouvoirs « attractifs ». Dans une pathocratie, le système socio-économique émane de la structure sociale créée par le système du pouvoir politique, qui est un produit de la vision du monde élitiste propre aux déviants pathologiques. Ainsi, on peut dire que la pathocratie ressemble à un processus de maladie macrosociale créé par des agents pathogènes humains, et elle peut en venir à affecter une nation entière à un degré équivalent à un cancer qui diffuse ses métastases. La maladie macrosociale de la pathocratie suit exactement le même modèle que le cancer qui évolue dans un organisme en suivant un processus pathodynamique caractéristique.
Il est impossible de comprendre un tel phénomène pathologique en utilisant les méthodes des gens « normaux » qui ne prennent pas en compte les processus de pensée déviants des agents pathogènes humains. On pourrait certainement dire que le monde entier est gouverné par une « pathocratie cachée » (ou cryptopathocratie) depuis très longtemps. De nombreux chercheurs suggèrent qu’il y a toujours eu un « gouvernement secret » opérationnel même si le gouvernement « officiel » n’est techniquement pas une pathocratie. On peut suggérer que les psychopathes sont techniquement TOUJOURS en coulisse, même au cours des cycles historiques qui ne sont PAS des pathocraties (c’est à dire les « bonnes périodes » que LOBACZEWSKI décrit comme la fondation d’un cycle hystéroïde qui ouvre la porte à une pathocratie à découvert).
Si nous utilisons le terme pathocratie à la place de « loi du gouvernement secret », alors toute l’Histoire devient une « pathocratie » et le mot perd son sens, il est donc important de noter que le terme « pathocratie » est le phénomène spécifique représentant une conséquence de l’hédonisme des bonnes périodes, et qu’elle est caractérisée par (100) cent% de psychopathes essentiels exerçant ouvertement des fonctions de commandement,,comme c’est arrivé en Allemagne nazie, en Russie communiste et en Europe de l’Est. Et, dois-je ajouter, comme cela se produit actuellement.
On ne peut réellement qualifier les questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui de « politiques », en utilisant les termes usuels des idéologies politiques, car, comme nous l’avons souligné plus haut, les déviants pathologiques opèrent sous un masque, en utilisant la tromperie et autres tactiques de manipulation psychologiques qu’ils pratiquent avec une grande ingéniosité. Si nous pensons ou croyons qu’un groupe politique portant tel ou tel nom est hétérogène eu égard à sa vraie nature, nous ne serons pas capables d’identifier les causes et propriétés de la maladie. N’importe quelle idéologie sera utilisée pour dissimuler les caractéristiques pathologiques aux experts comme aux gens ordinaires. Ainsi, tenter de se référer à ceci ou cela comme étant de « gauche » ou de « droite » ou « socialiste », « démocratique », « communiste », « démocrate » ou « républicain », etc., ne nous aidera jamais à comprendre l’auto-reproduction pathologique et ses influences externes expansionnistes. Comme le dit LOBACZEWSKI, « Ignota nulla curatio morbi [8] » ! Aucun mouvement ne réussira JAMAIS s’il ne tient pas compte de la psychopathie et de la ponérologie !.....
Source : http://www.futurquantique.org/articles/ponerologie-et-psychopathie/34-ponerologie-et-psychopathie/233-le-truc-du-psychopathe--nous-faire-croire-que-le-mal-vient-des-autres
Le truc du psychopathe : nous faire croire que le Mal vient des autres
Laura KNIGHT-JADCZYK et Henry SEE (éditeurs du livre Ponérologie Politique) ont répondu aux questions de Silvia CATTORI
EXTRAITS:
....Ponérologie Politique présente le sujet d’une manière radicalement différente des autres textes sur la psychopathie, en suggérant que l’influence des psychopathes et autres déviants n’est pas qu’une simple influence parmi tant d’autres affectant la société, mais que, si les circonstances sont favorables, elle détermine la manière dont nous vivons, ce que nous pensons, et la façon dont nous jugeons ce qui se passe autour de nous. Quand on comprend la véritable nature de cette influence : qu’elle est sans conscience, sans émotion, égoïste, froide et calculatrice, dénuée de tous standards moraux ou éthiques, on est horrifié, mais en même temps, tout commence à s’éclairer soudainement.
Notre société perd de plus en plus son âme parce que les personnes qui la dirigent et qui donnent l’exemple sont sans âme — ils n’ont littéralement aucune conscience.
Quand vous en venez à comprendre que les rênes du pouvoir politique et économique sont entre les mains de personnes sans conscience qui ne possèdent pas de faculté d’empathie, cela permet de regarder ce que nous appelons le « mal » d’une façon totalement nouvelle. Le mal n’est plus seulement une question morale ; il peut alors être analysé et compris scientifiquement.
Avec LOBACZEWSKI, le mot « Ponérologie » a été purgé de ses connotations religieuses — un contexte au sein duquel il n’a jamais fait de bien à la société dans son ensemble. Ce mot désigne la science du mal, de la compréhension scientifique de ses origines, et de la façon dont, telle une maladie, il peut infecter les individus et les sociétés.
Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes, leur façon de penser et de raisonner — leur « moralité » — devient la culture et la « moralité » communes des populations qu’ils gouvernent. Quand cela se produit, le mental de la population est infecté de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. La seule manière de nous protéger contre cette pensée pathologique est de nous vacciner contre elle, et cela se fait en en apprenant le plus possible sur la nature de la psychopathie et sur son influence sur nous. Fondamentalement, cette « maladie » particulière prospère dans un environnement où son existence même est niée, et où ce déni est planifié et délibéré....
.....il faut souligner que les « fous » n’ont pas besoin de l’adhésion de larges populations, mais seulement d’une minorité puissante qui puisse à la fois « orienter » la population et la contrôler. Regardez les sondages aux États-Unis. Cela fait des années que la popularité de BUSH se maintient autour de 30% — et il s’agit de la population dans son ensemble. Mais parce que Bush est soutenu par une minorité très puissante — les gens qui détiennent les médias, l’industrie de l’armement et ses soutiens au sein de l’armée, les compagnies pétrolières, etc. — le mécontentement populaire ne compte pas. Et du moment que la politique de BUSH n’affecte pas négativement l’Américain moyen de façon trop flagrante, celui-ci ne se sent pas suffisamment menacé pour vouloir y changer quelque chose....
....Ils s’imaginent aussi que de toute façon, BUSH n’a plus que quelques années devant lui. Le système s’auto-régulera. Le livre de LOBACZEWSKI nous montre pourquoi cette façon de penser est extrêmement naïve. Le système qui est en place est un système pathologique qui est en désaccord profond avec la manière d’être ou la nature de la plupart des gens. Les gens de conscience sont dirigés par des gens sans conscience. Ce fait constitue l’injustice primordiale, et il est la base des autres maux de la société....
.....Ce système est resté secret pendant de nombreuses années parce qu’il y avait encore des gens de conscience qui se trouvaient à des postes élevés, mais avec le temps, ils ont tous été remplacés ou mis à l’écart d’une manière ou d’une autre, et maintenant la pathologie du système est à découvert, mais personne ne s’en soucie. Si vous regardez l’Histoire de ces cinquante dernières années, vous découvrirez que pratiquement tous les personnages publics qui sont mort tragiquement avaient une conscience, se souciaient du peuple, et avaient suffisamment d’influence pour causer des problèmes aux individus de type pathologique.....
....cette idée que nous sommes tous plus ou moins pervers ou pathologiques, que nous avons tous une part d’ombre — selon les termes de JUNG — qui sert de support majeur au système pathocratique et permet aux psychopathes de se cacher parmi la population générale. On nous a convaincus que nous n’étions tous que des animaux et que tout le monde était capable de devenir un HITLER, un BUSH ou un MENGELE, si les circonstances s’y prêtaient. Nous y croyons parce que dans notre vie, nous avons tous fait des choses dont nous avons honte, pour lesquelles nous avons des remords. Nous connaissons ces pensées qui nous viennent dans des moments d’intense émotion, des pensées dont nous ne voudrions pas que les autres les connaissent ou les entendent. Nous sentons que nous avons cette part d’ombre en nous, une part de nous-mêmes dont nous ne sommes pas fiers. Parce que nous ressentons ce sentiment de honte et de remords concernant cet aspect de nous-même, nous projetons sur les autres cette capacité. Faire une telle projection revient à commettre l’erreur fatale....
.....dans une société dominée par « les valeurs pathologiques », si on peut utiliser cette expression, l’existence d’un petit groupe de gens sans conscience promouvant une culture de la cupidité et de l’égoïsme crée un environnement au sein duquel ce qui est pathologique devient la norme. Dans une société (comme les États-Unis aujourd’hui) où le président peut mentir en toute impunité sur des questions de vie ou de mort, un environnement pathologique est créé, au sein duquel le mensonge devient acceptable. La violence est acceptable. La cupidité est acceptable. Cela fait partie intégrante de l’idéologie du Rêve américain : tout le monde peut réussir, peu importe ceux à qui vous devrez faire du mal pour y arriver. Et c’est par les actes qu’ils doivent commettre pour réellement réussir que les germes de la pathologie sont semés. Dans cet environnement, les gens de conscience qui sont faibles et influençables endossent les caractéristiques du type pathologique afin de survivre et de réussir. Ils voient que leurs dirigeants mentent et trichent, et ils en déduisent que s’ils veulent avancer, alors ils peuvent eux-aussi mentir et tricher.....
.....D’autres études récentes donnent des résultats et des conclusions similaires : à savoir que les psychopathes ont de grandes difficultés à traiter les éléments affectifs (émotionnels) à la fois verbaux et non-verbaux, qu’ils ont tendance à confondre la signification émotionnelle des événements, et le plus important, que ces déficits apparaissent dans les scanners du cerveau. Les psychopathes ont une distribution inter-hémisphérique inhabituelle des ressources de traitement, des difficultés à apprécier le sens subtil et les nuances du langage — comme les proverbes, les métaphores, etc. — ont une faible capacité de discrimination olfactive, vraisemblablement en raison d’un dysfonctionnement orbito-frontal, et pourraient être affectés par ce qui ressemble à une forme subclinique de trouble de la pensée caractérisée par un manque de cohésion et de cohérence dans le langage. Aucun autre modèle de psychopathie ne peut expliquer toutes ces anomalies cognitives et affectives, qui peuvent être détectées par des scanners du cerveau.
Le dernier point : nous travaillons sur le problème du trouble de la pensée, et tentons d’établir des règles générales afin que la personne lambda puisse réaliser ses propres estimations personnelles après avoir effectué des tests secrets au cours de discussions avec une personne qu’elle soupçonnerait de tromperie ou de manipulation (pour diverses raisons).
Mais il s’agit d’une question sensible. Comme LOBACZEWSKI le fait remarquer, si un psychopathe se considère lui-même comme normal, ce qui bien-sûr est considérablement plus facile s’il est en position d’autorité, alors il considèrera une personne normale comme différente, et donc anormale.
Les actions et réactions d’une personne normale, ses idées et critères moraux, étonnent le psychopathe, qui les voient comme anormaux . Quelqu’un de normal étonnera le psychopathe par sa naïveté, il considèrera cette personne comme partisane de théories incompréhensibles sur l’amour, l’honneur et la conscience ; il ne sera pas loin de la traiter de « cinglé ». Cela explique pourquoi les gouvernements pathologiques ont toujours considéré les dissidents comme étant « mentalement anormaux ».
Le système judiciaire n’est pas fait pour gérer ce problème, car, évidemment, ce système est souvent la création d’individus pathologiques — ou du moins, ce sont eux qui l’administrent. Une législation bien pensée exigerait d’examiner scientifiquement les individus qui prétendent de façon trop insistante ou spécieuse que quelqu’un d’autre est psychologiquement anormal.
D’autre part, tout système social (ou tout dirigeant) pathologique au sein duquel la psychiatrie est utilisée pour des raisons politiques présente des problèmes supplémentaires. Toute personne se rebellant contre un système gouvernemental qui le choque par son étrangeté et son immoralité, peut facilement être désigné par les représentants du dit gouvernement comme un individu « mentalement anormal », quelqu’un qui a un « trouble de la personnalité » et qui devrait subir un traitement psychiatrique ; et les représentants de ce gouvernement ont de nombreux moyens à leur disposition pour prendre le contrôle de la procédure d’examen. Ils peuvent faire appel à un psychiatre scientifiquement et moralement dégénéré pour accomplir cette tâche.....
.....Il se trouve donc que 18% d’une population donnée œuvrent activement à la création et à la domination d’une pathocratie (ou font des tentatives qui vont dans ce sens). Le groupe de 6% constitue la noblesse pathocratique, et le groupe de 12% forme la nouvelle bourgeoisie, dont la situation économique est des plus avantageuse.
Une fois établi, le système psychopathique élitiste ronge tout l’organisme social, gâchant les compétences et pouvoirs de celui-ci. Une fois qu’une pathocratie a été établie, elle suit un certain chemin et possède certains pouvoirs « attractifs ». Dans une pathocratie, le système socio-économique émane de la structure sociale créée par le système du pouvoir politique, qui est un produit de la vision du monde élitiste propre aux déviants pathologiques. Ainsi, on peut dire que la pathocratie ressemble à un processus de maladie macrosociale créé par des agents pathogènes humains, et elle peut en venir à affecter une nation entière à un degré équivalent à un cancer qui diffuse ses métastases. La maladie macrosociale de la pathocratie suit exactement le même modèle que le cancer qui évolue dans un organisme en suivant un processus pathodynamique caractéristique.
Il est impossible de comprendre un tel phénomène pathologique en utilisant les méthodes des gens « normaux » qui ne prennent pas en compte les processus de pensée déviants des agents pathogènes humains. On pourrait certainement dire que le monde entier est gouverné par une « pathocratie cachée » (ou cryptopathocratie) depuis très longtemps. De nombreux chercheurs suggèrent qu’il y a toujours eu un « gouvernement secret » opérationnel même si le gouvernement « officiel » n’est techniquement pas une pathocratie. On peut suggérer que les psychopathes sont techniquement TOUJOURS en coulisse, même au cours des cycles historiques qui ne sont PAS des pathocraties (c’est à dire les « bonnes périodes » que LOBACZEWSKI décrit comme la fondation d’un cycle hystéroïde qui ouvre la porte à une pathocratie à découvert).
Si nous utilisons le terme pathocratie à la place de « loi du gouvernement secret », alors toute l’Histoire devient une « pathocratie » et le mot perd son sens, il est donc important de noter que le terme « pathocratie » est le phénomène spécifique représentant une conséquence de l’hédonisme des bonnes périodes, et qu’elle est caractérisée par (100) cent% de psychopathes essentiels exerçant ouvertement des fonctions de commandement,,comme c’est arrivé en Allemagne nazie, en Russie communiste et en Europe de l’Est. Et, dois-je ajouter, comme cela se produit actuellement.
On ne peut réellement qualifier les questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui de « politiques », en utilisant les termes usuels des idéologies politiques, car, comme nous l’avons souligné plus haut, les déviants pathologiques opèrent sous un masque, en utilisant la tromperie et autres tactiques de manipulation psychologiques qu’ils pratiquent avec une grande ingéniosité. Si nous pensons ou croyons qu’un groupe politique portant tel ou tel nom est hétérogène eu égard à sa vraie nature, nous ne serons pas capables d’identifier les causes et propriétés de la maladie. N’importe quelle idéologie sera utilisée pour dissimuler les caractéristiques pathologiques aux experts comme aux gens ordinaires. Ainsi, tenter de se référer à ceci ou cela comme étant de « gauche » ou de « droite » ou « socialiste », « démocratique », « communiste », « démocrate » ou « républicain », etc., ne nous aidera jamais à comprendre l’auto-reproduction pathologique et ses influences externes expansionnistes. Comme le dit LOBACZEWSKI, « Ignota nulla curatio morbi [8] » ! Aucun mouvement ne réussira JAMAIS s’il ne tient pas compte de la psychopathie et de la ponérologie !.....