Morceau assez conscientisant du rappeur Hamé (membre du collectif La Rumeur) au sujet de la subtilité des facteurs liberticides qui nous poussent inconsciemment à nous complaire dans notre propre pénitence et à assentir à notre perte. Je tenais à publier cet extrait afin de montrer l'efficacité contestataire que peut avoir le support oral qu'est la musique rap lorsque la démarche de ses protagonistes se montre fidèle à sa vraie nature subversive tant perverties par les "grellous" ainsi qualifiés par Le Libre Penseur qui, dans son emportement compréhensible lors de la seconde partie de sa chronique "Hadopi et les nuisibles" a, à mon sens et pas seulement du miens, injustement jeté les très respectables et éloquents Rockin Squat et Keny Arkana dans le même sac que les corrompus Skyrockeux qu'il a entièrement raison de dénigrer. N'omettons pas que le Rap est, à la base, un courant contestataire aux aspiration altruistes ayant pour finalité première d'incarner une alternative idéologique à la pensée unique imposée par les médias propagandistes. Malgré l'incontestable prostitution et l'idiotie indicible d'un nombre incalculable de présumés "rappeurs", de dignes représentants subsistent à l'image du talentueux Rocé et ne méritent pas d'être catalogués de la sorte.
J'invite toutes les personnes qui pensent encore que le Rap est une création Illuminati à écouter le morceau "The revolution will not be televised" de Gil Scott-Heron, un des précurseurs de cette musique afin de comprendre les véritables origines de ce mouvement et par conséquent, sa vraie définition sur laquelle trop, influencés à tort par les clichés, se méprennent.