On sait les hommes politiques allemands peu friands de jeux vidéo. Mise au ban de la violence, stigmatisation des joueurs et parfois même interdiction pure et simple de certains titres sont en effet monnaie courante outre-Rhin dès que l'on touche au jeu. C'est un nouveau palier qui vient d'être franchi récemment avec l'interdiction inconditionnelle de Counter-Strike (1.6 comme Source) et autres killer games en public dans certains états fédérés. Plus de LAN, mais aussi plus de possibilité de jouer à un FPS en cybercafé. Il semble évident pour l'establishment allemand qu'une des solutions aux quelques tueries subies dans les lycées ces derniers temps se matérialisent par ce genre de mesure. Un gros coup de bambou sur la tête de l'esport (le sport électronique) allemand, l'un des plus développés d'Europe.
Les LANs et autres cybers font pourtant partie des lieux ou le nolife pourra trouver un soupçon de reconnaissance, de relation sociale et donc d'existence. Priver les joueurs allemands de réunions publiques pourrait donc, à terme, avoir l'effet que la mesure est censée combattre en premier lieu. Quelle solution trouveront-ils alors, si le serpent se mord la queue ?
Visiblement, la seule solution proposée par le gouvernement allemand est de claquemurer les joueurs chez eux, un choix aux conséquences sociologiques plutôt discutables... Là où le Japon, la Chine et l'Australie font déjà très fort en matière de contrôle et de protection de l'enfance, l'Allemagne va encore plus loin. Trop loin ?
Source : http://www.gotfrag.com/cs/story/44329/
J'imagine déjà, comme à l'époque de la prohibition, où les gamins feront du trafic de câbles Ethernet et monteront des arrière-salles de jeux illégales, avec descentes de police et tout et tout.
Les LANs et autres cybers font pourtant partie des lieux ou le nolife pourra trouver un soupçon de reconnaissance, de relation sociale et donc d'existence. Priver les joueurs allemands de réunions publiques pourrait donc, à terme, avoir l'effet que la mesure est censée combattre en premier lieu. Quelle solution trouveront-ils alors, si le serpent se mord la queue ?
Visiblement, la seule solution proposée par le gouvernement allemand est de claquemurer les joueurs chez eux, un choix aux conséquences sociologiques plutôt discutables... Là où le Japon, la Chine et l'Australie font déjà très fort en matière de contrôle et de protection de l'enfance, l'Allemagne va encore plus loin. Trop loin ?
Source : http://www.gotfrag.com/cs/story/44329/
J'imagine déjà, comme à l'époque de la prohibition, où les gamins feront du trafic de câbles Ethernet et monteront des arrière-salles de jeux illégales, avec descentes de police et tout et tout.