16 juillet 2009 (Nouvelle Solidarité)
– Dans un « rebond » publié dans Libération, le ministre britannique de l’Energie et du Changement climatique, Ed Miliband, nous promet une descente en enfer programmée pour décembre 2009. Sous le titre « Un traité pour réduire la hausse de la température », le ministre d’Etat appelle citoyens et gouvernements du monde entier à suivre aveuglément les britanniques dans la mise en place d’un régime planétaire des ressources lors de la grande conférence de Copenhague sur le climat prévue pour la fin de l’année.
Sous la bannière d’une grande ligue mondiale des carbonophobes, Miliband exige d’une part que les pays industrialisés renoncent à 80% de leurs émissions de CO2, et d’autre part, que les pays en développement adoptent le mythe bobo de la croissance verte pour eux aussi arrêter de dégager du méchant CO2. Et pour les encourager, le ministre britannique promet 100 milliards de dollars d’aide par an sur dix ans, des milliards dont les pays du sud n’ont jamais vu la couleur lorsqu’il s’est agit de l’aide au développement promise par le G8, où bien des fonds spéciaux contre la crise alimentaire promis en 2008. Pour le nord, il propose de garantir l’unité des marchés du carbone, qui grâce à des droits d’émission en baisse constante valoriseront les titres carbones par leur rareté. Tout cela, nous dit-il, pour éviter une hausse de plus de 2 degrés de la température mondiale.
Si pour motiver ses victimes, Ed Miliband agite le spectre de la désertification et des pénuries d’eau, sa gouvernance mondiale des ressources ne propose aucun grand projet qui puisse résorber les déserts et accroître les ressources disponibles d’eau douce. Mais son principal alibi reste « la science », ou plutôt le consensus parmi les scientifiques qui sont d’accord avec la thèse du réchauffement anthropogénique du climat. Car même le fameux GIEC, autorité mondiale en la matière, n’a jamais pu prouver le lien entre les émissions de CO2 humaines et un soi-disant réchauffement climatique brutal. Le GIEC ne parle qu’en terme de « probabilité »…donc ils ne sont même pas capables d’être sûrs de ce qu’ils disent alors que les conséquences des grandes politiques carbonophobes seront meurtrières !
Mais peut-être que ça ne dérange pas tout le monde ? On connaissait le penchant malthusien radical du Prince Philip d’Angleterre et de son WWF. Voici maintenant les écrits du conseiller scientifique en chef de Barack Obama, John Holdren, extraits de l’ouvrage « Ecoscience : population, ressources, environnement » publié en 1977. Outre le « contrôle involontaire de la fertilité », les « additifs stérilisants dans l’eau et la nourriture », les « avortements obligatoires » et une « force de police mondiale », il y propose que le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) et les agences internationales de contrôle démographique soient « transformées en un Régime Planétaire – sorte de super agence internationale pour la population, les ressources et l’environnement. Un Régime Planétaire aussi étendu pourrait contrôler le développement, l’administration, la conservation et la distribution de toutes les ressources naturelles, renouvelables ou non (…) le Régime pourrait avoir pouvoir de contrôler la pollution (…), pourrait aussi être logiquement une agence centrale de régulation de l’ensemble du commerce international, comprenant même un aide des pays développés aux pays moins développés, et incluant tous les aliments du marché international. Le Régime Planétaire pourrait avoir la responsabilité de fixer l’optimum démographique du monde et de chaque région, et d’arbitrer la part de chaque pays dans les limites de leurs régions. »
http://www.solidariteetprogres.org/article5606.html
http://www.alterinfo.net/Copenhague-Vers-un-Regime-Planetaire-des-ressources-et-de-la-demographie_a34622.html
comme le dit fort adroitement un commentaire:
"Je suis pour un régime planétaire et une sectorisation totale de la connerie humaine sur une île. La difficulté est de la choisir vu le nombre de personne à y installer !!!"
et 1 autre de répondre:
"L’Angleterre me paraît être le lieu idéal pour cela.."
– Dans un « rebond » publié dans Libération, le ministre britannique de l’Energie et du Changement climatique, Ed Miliband, nous promet une descente en enfer programmée pour décembre 2009. Sous le titre « Un traité pour réduire la hausse de la température », le ministre d’Etat appelle citoyens et gouvernements du monde entier à suivre aveuglément les britanniques dans la mise en place d’un régime planétaire des ressources lors de la grande conférence de Copenhague sur le climat prévue pour la fin de l’année.
Sous la bannière d’une grande ligue mondiale des carbonophobes, Miliband exige d’une part que les pays industrialisés renoncent à 80% de leurs émissions de CO2, et d’autre part, que les pays en développement adoptent le mythe bobo de la croissance verte pour eux aussi arrêter de dégager du méchant CO2. Et pour les encourager, le ministre britannique promet 100 milliards de dollars d’aide par an sur dix ans, des milliards dont les pays du sud n’ont jamais vu la couleur lorsqu’il s’est agit de l’aide au développement promise par le G8, où bien des fonds spéciaux contre la crise alimentaire promis en 2008. Pour le nord, il propose de garantir l’unité des marchés du carbone, qui grâce à des droits d’émission en baisse constante valoriseront les titres carbones par leur rareté. Tout cela, nous dit-il, pour éviter une hausse de plus de 2 degrés de la température mondiale.
Si pour motiver ses victimes, Ed Miliband agite le spectre de la désertification et des pénuries d’eau, sa gouvernance mondiale des ressources ne propose aucun grand projet qui puisse résorber les déserts et accroître les ressources disponibles d’eau douce. Mais son principal alibi reste « la science », ou plutôt le consensus parmi les scientifiques qui sont d’accord avec la thèse du réchauffement anthropogénique du climat. Car même le fameux GIEC, autorité mondiale en la matière, n’a jamais pu prouver le lien entre les émissions de CO2 humaines et un soi-disant réchauffement climatique brutal. Le GIEC ne parle qu’en terme de « probabilité »…donc ils ne sont même pas capables d’être sûrs de ce qu’ils disent alors que les conséquences des grandes politiques carbonophobes seront meurtrières !
Mais peut-être que ça ne dérange pas tout le monde ? On connaissait le penchant malthusien radical du Prince Philip d’Angleterre et de son WWF. Voici maintenant les écrits du conseiller scientifique en chef de Barack Obama, John Holdren, extraits de l’ouvrage « Ecoscience : population, ressources, environnement » publié en 1977. Outre le « contrôle involontaire de la fertilité », les « additifs stérilisants dans l’eau et la nourriture », les « avortements obligatoires » et une « force de police mondiale », il y propose que le Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) et les agences internationales de contrôle démographique soient « transformées en un Régime Planétaire – sorte de super agence internationale pour la population, les ressources et l’environnement. Un Régime Planétaire aussi étendu pourrait contrôler le développement, l’administration, la conservation et la distribution de toutes les ressources naturelles, renouvelables ou non (…) le Régime pourrait avoir pouvoir de contrôler la pollution (…), pourrait aussi être logiquement une agence centrale de régulation de l’ensemble du commerce international, comprenant même un aide des pays développés aux pays moins développés, et incluant tous les aliments du marché international. Le Régime Planétaire pourrait avoir la responsabilité de fixer l’optimum démographique du monde et de chaque région, et d’arbitrer la part de chaque pays dans les limites de leurs régions. »
http://www.solidariteetprogres.org/article5606.html
http://www.alterinfo.net/Copenhague-Vers-un-Regime-Planetaire-des-ressources-et-de-la-demographie_a34622.html
comme le dit fort adroitement un commentaire:
"Je suis pour un régime planétaire et une sectorisation totale de la connerie humaine sur une île. La difficulté est de la choisir vu le nombre de personne à y installer !!!"
et 1 autre de répondre:
"L’Angleterre me paraît être le lieu idéal pour cela.."