Bonjour.
Et bien moi,ce mardi j'ai rendez vous avec ma banque pour un enième problème!
Apparemment,ils n'auront pas beaucoup de temps a me consacrer (RDV 11h30).
Mais c'est pas grave! Je reprendrais rendez vous .Au menu ?Leur facon de faire de l'argent avec ceux qui en ont peu.Leur manquement au devoir d'information et un petit rappel de ce qu'est un "client" et leur obligations envers lui.Avec pour happy end une "petite" lecon d'information morale concernant les personnes qu'ils servent !
Il y a une 2ieme chose que j'aimerais faire ,mais la je vais m'abstenir, c'est de répondre au mail qui m'est envoyé par le comité du front de gauche.Front de gauche que je soutenais il y a encore quelques mois.C'était avant que l'on m'ouvre les yeux.Avec les évènements a venir que nous connaissons tous ,ce mail mériterait de finir dans la section "humour":
Le mail ?
Bonjour,
J’ai bien aimé le texte qui suit et souhaite vous le faire partager.
Je ne sais pas qui est ce HG, si quelqu’un peut me le dire merci.
Zone de Texte: Que veut dire être de gauche et socialiste aujourd’hui 12 Août 2009 Par HG Monsieur Edwy Plenel vous avez raison, la Gauche c’est la Liberté, la question sociale, la Démocratie et l’Ecologie. Mais pour «comprendre le présent et préparer l’avenir, il faut tirer les leçons du passé…» Constat: en un siècle, la Gauche a seulement gagné 5 fois l’élection majeures. Dans le même temps, elle n’a assumé la responsabilité du pouvoir que pendant 20 ans à peine. Néanmoins, culturellement, depuis le Conseil National de la Résistance, les idées et les valeurs de Gauche étaient majoritaires en France. Ce sont les mutations technologiques et industrielles, la montée du chômage de masse, la mondialisation, l’écroulement du bloc communiste, les difficultés de l’Etat providence, et aujourd’hui la crise du capitalisme, qui ont mis à mal l’hégémonie culturelle de Gauche. Souvenons-nous de l’Histoire : Le 28 août 1789, les députés, opposés au veto royal, c’est à dire à la monarchie absolue, se placent à gauche du président de l’Assemblée Nationale pour faciliter le décompte, ainsi naissent les notions de Gauche et de Droite en politique. Le refus de l’ordre naturel des choses, de l’ordre établi, des privilèges et des injustices, l’idée de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, les Droits de l’Homme, l’humanisme, furent les grands principes et les valeurs portés par les révolutionnaires de 1789. Aujourd’hui ces principes et ces valeurs sont toujours à défendre et à promouvoir et il faut en ajouter deux : la Laïcité et le respect de l’environnement. Avènement du socialisme : Dans la seconde moitié du X1Xe siècle , avec la 1ere révolution industrielle, apparaît la misère sociale dans le monde ouvrier. Les injustices et les inégalités éclatent. En réaction au capitalisme triomphant et à la bourgeoisie arrogante, l’aspiration à de meilleures conditions de vie se développe. Les partis de Gauche soutiennent ces revendications ; ils représentent et défendent la classe ouvrière. La Gauche, alors, propose une alternative au capitalisme : l’avènement du Socialisme. La perspective d’une société de Paix, de Justice, d’Egalité, de Liberté, fait naître une immense espérance chez des millions de déshérités, d’exploités, d’humiliés dans le monde. La croyance dans le Socialisme est si forte qu’elle s’apparente à une cause sacrée, voire à une religion ; pendant des années, on ne doutait pas de la supériorité de ce système sur le capitalisme : le Socialisme est le chemin à suivre pour le bonheur universel sur terre. « L’avènement du Socialisme sera comme une grande révélation religieuse » dira Jaurès. Les partis de Gauche sont tous d’accord sur l’objectif, mais ne s’entendent pas sur la manière de le réaliser. Certains revendiquent la révolution violente puis la dictature du prolétariat, d’autres préconisent la Démocratie, la réforme et le respect des libertés : au congrès de Tours en 1920 la Gauche se divise. Cependant sur le plan culturel et électoral, elle prospère. Elle propose un projet politique clair, une alternative au système économique dominant, elle incarne alors la Morale, la Justice, la Fraternité et la Solidarité. Il y aura 1936 et le Front Populaire, les années de guerre et la Résistance face à l’occupant nazi, le combat contre le colonialisme, et tout près de nous, en 1971, le « Programme Commun de gouvernement » qui amènera à la victoire de la Gauche en 1981. Aujourd’hui, l’utopie s’est écroulée : le Capitalisme a gagné sur le Socialisme, les illusions se sont envolées, le rêve s’est même transformé en cauchemar pour des millions de personnes. La Gauche n’a plus de proposition de transformation de la société. Cette situation pose de réelles et graves questions sur son identité, sa place, son rôle, son avenir et sur celui du Parti Socialiste. L’identité : Depuis la Révolution Française, la Gauche représente le changement, le mouvement, le progrès, l’espérance… Le renversement de la monarchie, l’instauration de la République, la Démocratie et le suffrage universel, l’abolition de l’esclavage, l’école laïque et obligatoire, le droit d’expression et d’associations, le combat pour le capitaine Alfred Dreyfus, la Laïcité, l’anticolonialisme, l’anti-totalitarisme de Droite comme de Gauche, la protection sociale et les conditions de travail, l’abolition de la peine de mort, les luttes pour les Droits des Femmes sont dans le passé et la mémoire de tous ceux qui se reconnaissent de Gauche. Mais aujourd’hui l’image de la Gauche est floue et perçue comme négative, elle est toujours ANTI : anti-droite, anti-capitaliste, anti-libérale, anti-mondialisation, anti-économie de marché … il n’y a que critique sans idées ni propositions alternatives crédibles. La concurrence entre les diverses organisations de Gauche, et les ambitions personnelles de leurs leaders ne masquent pas le vide idéologique. Il n’y a pas de vision de l’avenir, d’utopie, de message qui fasse renaître l’espérance. Lorsque le Parti Socialiste, dans sa dernière déclaration de principes, ne fait plus référence à la rupture avec le capitalisme, ni à la dictature du prolétariat, ni à la nationalisation des moyens de production, encore moins à la lutte des classes, alors, que reste-t-il du Socialisme ? Cette situation entraîne la confusion dans l’électorat. Beaucoup de gens de bonne foi ne trouvent plus de différence et considèrent dépassée l’opposition entre la Gauche et la Droite. L’avènement d’une société entièrement socialiste n’est plus le grand dessein de la Gauche ; alors, peut-on, toujours s’appeler Socialiste ? L’identité de la Gauche est donc à redéfinir. Mais refonder notre identité ne veut pas dire changer le nom du principal Parti de Gauche. Le si beau nom de Socialisme a été galvaudé, avili, déshonoré lorsqu’il était lié à « national » ou qualifié de « réel » ; mais il représente toujours plus qu’une histoire pour des millions de personnes, plus qu’une tradition, plus qu’une idéologie. Il représente l’espérance de vivre un jour dans un monde meilleur. Alors notre Parti doit rester « Socialiste », nous devons lui laisser son nom !!! Place et rôle de la Gauche aujourd’hui: L’opposition est un des piliers de la Démocratie. La Gauche, le Parti Socialiste doivent assumer cette fonction avec force et responsabilité. Pour devenir plus efficace et plus crédible ils ne doivent plus s’opposer systématiquement, et surtout faire connaître leurs propositions alternatives. Avec la décentralisation, l’état délègue de plus en plus de responsabilités aux collectivités locales. Il est donc important de conserver les villes, départements et régions gérés par la Gauche et d’en gagner de nouveaux. Les collectivités locales sont des lieux de contre-pouvoir, des vitrines de ce qu’est une politique de Gauche. Le Parti Socialiste doit être plus qu’un outil au service de la conquête du pouvoir, il doit être un lieu de débats, de réflexions, de propositions. Il doit davantage encore informer et former ses militants. Comme il n’y a pas de succès électoral sans hégémonie culturelle, le Parti Socialiste et l’ensemble de la Gauche aidés par les experts, les intellectuels, les clubs, devront aussi mener une bataille idéologique. L’avenir de la gauche : « Devant l’évolution du Monde et de la Société, comment raison et enthousiasme garder ? » (Jean Jaurès) Naguère, les Hommes avaient la hantise des grands fléaux : disettes, famines, maladies et grandes épidémies, guerres, mortalité infantile. Les progrès de la science, de la médecine, de l’éducation et de la raison ont vaincu ces peurs. Aujourd’hui, l’angoisse de l’avenir se nourrit des problèmes réels que chacun ressent. Le chômage, la précarité, le pouvoir d’achat, la panne de l’ascenseur social, la retraite, l’identité, l’intégrisme religieux et le terrorisme, l’insécurité, les flux migratoires, la mondialisation, la pollution et l’environnement, toutes ces questions sont ressenties comme des menaces et entraînent le repli sur soi et la désignation de bouc émissaire : les jeunes, les assistés, les fonctionnaires, les étrangers, surtout pauvres. Ces angoisses se traduisent par une demande de toujours plus de protection. Dans le même temps, les conditions de vie s’améliorent nettement chez une partie de la société, mais stagnent ou régressent chez l’autre. Il y a encore des enfants qui meurent de faim et des centaines de millions de personnes dans le monde qui vivent avec moins de deux euros par jour. En France même, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté augmente tous les ans, il y en a plus de sept millions en octobre 2007. Cette société anxiogène et déséquilibrée -misère insupportable face au culte de l’argent-roi - est dangereuse pour les Libertés et la Démocratie ; elle fait le lit du pouvoir personnel et d’un soi-disant Homme providentiel, sauveur suprême. L’avenir de la Gauche est dans l’élaboration d’un projet de société qui s’inspire des préceptes de Jaurès, sur l’effort, le mérite, la Nation qu’il faut lier avec la Paix, l’Egalité, la Fraternité, la Justice et la Laïcité. Ce projet doit être ambitieux et répondre à des objectifs clairs et crédibles. Il doit redonner du sens au collectif,il ne doit pas se contenter de quelques mesures sociales et de l’abrogation de lois et de réformes promulguées par la droite, il ne doit pas non plus promettre de raser gratis (en 1981, les engagements non tenus de F. Mitterrand de changer la vie et de rompre avec le capitalisme ont crée les déçus du socialisme. La gauche le paie encore aujourd’hui si l’on peut dire). Pour renaître, la Gauche face à une droite unie doit : - désigner un(e) leader qui l’incarne, - construire un projet pour le monde d’aujourd’hui - imaginer une stratégie, parce que : Etre de Gauche en 2007 c’est : - partager un passé et un avenir, des objectifs, des principes et des valeurs communes, une certaine vision du respect de la dignité de la personne humaine. - croire et oeuvrer pour l’avènement d’une société plus équilibrée, plus juste entre les privilégiés, les plus favorisés et toujours, nous indigner, nous élever contre toutes les formes de violences, d’injustices, de misères et de racisme, toutes les humiliations causes de ressentiments et de haine dans le monde. - individuellement et collectivement, mettre toujours en harmonies nos pensées, nos paroles et nos actes avec les principes et les valeurs qui nous portent et être fidèle à ces principes et à ces valeurs. - être attentif à la morale et à l’honnêteté intellectuelle de nos représentants : quand dans leurs textes ils prônent le mandat unique limité dans le temps, il serait judicieux qu’ils observent leurs propres édicts : S.Royal a dit qu’elle ne se présenterait pas à la députation, elle a fait ce qu’elle avait annoncé. Jospin au soir de sa défaite annonce : « Je me retire de la vie politique… », où est le respect de la parole ? - garder notre sens critique, ne pas nous attacher définitivement à un leader mais rester vigilant face à ses actions et à ses paroles. - ne pas nous arc-bouter sur la défense des droits acquits, ils sont ressentis comme injustes et corporatistes. - accepter de nous remettre constamment en question, de revoir nos façons d’agir et de penser et abandonner les slogans incantatoires. - reconnaître que le capitalisme, l’économie de marché, la mondialisation ne sont pas contradictoires avec le progrès et la justice sociale si l’on adopte des règles qui en corrigent les excès(lire Vers un nouveau capitalisme par Muhammad Yunus prix Nobel de la Paix). - mesurer nos positions, propositions, actions, réformes à l’aulne des valeurs et des principes de Justice, d’Egalité, de Fraternité, de Raison, de respect de l’Autre et de la nature, même au prix de revers électoraux. - choisir l’équilibre entre la Justice et la Raison, l’Idéal et le Réel, penser qu’il vaut toujours mieux convaincre que contraindre. - ne pas avoir un regard axé uniquement sur notre microcosme français ou occidental, mais regarder beaucoup plus loin, le monde entier, avec nous, change aussi. La Gauche doit tenir compte de ces mutations, s’adapter constamment aux nouvelles demandes et aspirations de nos concitoyens tout en les orientant dans le sens du Progrès, de la Justice et de l’Egalité. La population de la terre est actuellement de six milliards d’individus. Très bientôt nous seront dix milliards. Il faudra alors assurer les moyens d’existence et le vivre ensemble à tous ces milliards de nos semblables. La Gauche doit réfléchir dès maintenant aux problèmes du doublement de la population. Si elle ne le fait pas, le risque est grand de voir réapparaître des famines et des conflits meurtriers pour l’eau, l’énergie ou seulement un air respirable. Jaurès, encore lui, disait : « la Gauche, le socialisme, ne doit pas servir seulement une classe sociale mais la Nation et l’Humanité » Puissions-nous aujourd’hui que le temps presse faire enfin vivre ses idées !!!!
Vous souhaite bonne réception.
Edifiant non ?
Avec ces petites phrases qui aujourd'hui me choquent (merci LLP ):
"Le refus de l’ordre naturel des choses... l’idée de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, les Droits de l’Homme, l’humanisme, furent les grands principes et les valeurs portés par les révolutionnaires de 1789"
"ces principes et ces valeurs sont toujours à défendre et à promouvoir et il faut en ajouter deux : la Laïcité et le respect de l’environnement"
" La croyance dans le Socialisme est si forte qu’elle s’apparente à une cause sacrée, voire à une religion"
Et bien d'autres encore...
A cela je lui enverrais bien MON exolication de texte ou encore la prière pour la conversion des franc macons mais, d'une part, je n'ai pas de temps a perdre et de l'autre je me méfie d'eux comme on se méfierait d'un vaccin contre la grippe!
En ce qui concerne ma banque (bnp),il est clair que c'est bien tard et futil mais c'est aussi pour me soulager des conneries que l'on me force a ingurgiter !Et suis certain que moi aussi a la sortie je dirais "Putain ca fait du bien!"