Grace à Google map et à ce site on pouvais visiualiser en temps réel le trafic maritime mondial de fret.
Maintenant il parait que la zone est floutée !
http://www.vesseltracker.com/en/CoveredAreas.html;jsessionid=4c3a62d08f5ad226bbc083b68f96
Mauvaise nouvelle, rien ne bouge à Singapour, l'un des ports de fret les plus importants.
http://www.vesseltracker.com/en/Port/singaporeport/Events.html
Si ça continue, çette zone va devenir un cimetiére de cargos.
Dire qu'il y a encore des zombis qui croient à la reprise.
reprise d'article :
http://sme-chinoises-euronext.typepad.fr/mon_weblog/2009/09/une-flotte-fantome-de-400-cargos-mouille-pr%C3%A8s-de-singapour-dans-lattente-dune-reprise-r%C3%A9elle-celle-l.html
Une flotte fantôme de 400 cargos mouille près de Singapour dans l’attente d’une reprise, réelle celle là
Ce que je trouve intéressant dans l’économie et dans la bourse c’est l’étude de la dimension psychologique et les biais que cela engendre. Aujourd’hui les marchés sont irrésistiblement haussiers rassurés par les commentaires de nos savants économistes qui nous disent que la récession est « techniquement terminée » - la belle affaire. Quelques voix bravent le consensus, des informations éparses apportent une touche moins enthousiaste mais de cela personnes ne veut entendre parler – c’est cela la psychologie d’une marché résolument haussier. Seules les informations contribuant au mouvement en cours sont relevées, amplifiées et acclamées. Que les « ours » se rassurent, leur tour viendra.
Alors parmi les nouvelles qui sont ignorées, il en est une qui vaut la peine d’être signalée. Quand même une flotte de 400 cargos à l’abandon à proximité de Singapour ce n’est pas rien.
Il y aussi quelques personnes qui se disent que si reprise il y a alors les marchandises qui sont fabriquées à un bout du monde (vive la mondialisation) doivent être transportées là où elles sont consommées (en général à l’autre bout du monde). Dit autrement les transporteurs devraient être parmi les premières corporations à sentir les prémisses d’une reprise. Hors que ce soit par voie routière, ferroviaire ou maritime aucune constatation d’une quelconque recrudescence d’activité.
Et en ce qui concerne le secteur maritime, là il y a un événement tout à fait inédit ! Vous trouverez ci-dessous la traduction d’un résumé paru ici, d’un article paru dans le Daily mail que vous pouvez lire ici si vous êtes familier avec la langue de Shakespeare.
Le plus grand et le plus secret rassemblement de navires dans l'histoire maritime se situe à l'est de Singapour. Jamais photographié, cette flotte est plus grande que celles des États-Unis et des britanniques combinées, mais elle n'a pas d'équipage, ni de fret et aucune destination.
Il y a seulement 12 mois, les financiers et les courtiers du secteur profitaient de confortables bonus alors que la vente d’espace sur les cargos atteignait des sommets. Mais personne ne veut plus l'espace aujourd’hui, et ceux qui ont encore besoin d'expédier des marchandises à travers le monde exigent de sévères réductions de prix.
Ne parlez pas de « jeunes pousses » à ces femmes et à ces hommes. Comme le dit le Britannique Tim Huxley, l'un des principaux courtiers de navires en Asie, si le monde est vraiment en train de sortir de la récession, alors tous ces navires devraient être à nouveau sur la grande route maritime.
C'est le moment de l'année où tout le monde prépare Noël fait-il remarquer.
« Il y a quelques années ces navires naviguaient à pleine vitesse d’un continent à l’autre chargés de marchandises. Mais maintenant, vous avez quelque chose comme 12% des navires porte-conteneurs dans le monde qui attendent ».
L’industrie maritime est chancelante, sur le point de s'effondrer. L'activité des chantiers comme ceux de Mokpo et Ulsan en Corée du Sud ressemble à une mauvaise blague. Et les travailleurs de ces chantiers navals qui produisent des tankers géants et des méga-navires de la longueur de plusieurs terrains de football capable de charger plus de 10.000 conteneurs chacun, n'ont pas le choix, ils sont piégés et n’ont plus qu’à espérer...
Car les nouvelles ne sont pas bonnes, il y a guère eu de nouvelles commandes. En 2011, les chantiers navals seront tout simplement à court de navires à construire !
Si jamais vous aviez un désir irrationnel d’en affréter un, c’est le bon moment. A cette même période l'année dernière, un pétrolier Aframax capable de transporter 80.000 tonnes de fret coûtait £ 31,000 par jour (50.000 dollars). Maintenant, le prix est d'environ £ 3400 ($ 5,500).
C'est pourquoi on constate un vent financier froid qui fait trembler les quelques 400 courtiers spécialisés dans le fret dans la ville de Londres.
En effet, ils gèrent environ la moitié des entreprises de fret dans le monde. Les primes ont disparu depuis longtemps. Ils s’attendent - avec leurs assureurs et les avocats – à une vague de licenciements et de faillites dans les six prochains mois. Le commerce se contracte, les flottes immobiles rouillent – alors que de nouveaux navires commandés il y a des années à venir ne sont pas encore entrés en service.
Les pêcheurs locaux sont surpris de voir autant de navires abandonnés, tels que Ah Wat qui dit:
« Nous ne comprenons pas pourquoi ils sont ici. Il ya tant de navires, mais personne ne semble être à bord. Lorsque nous naviguons près d'eux dans nos bateaux de pêche, nous ne voyons jamais personne. Ils sont comme des bateaux fantômes et certaines personnes ont peur d'eux. Ils croient qu'ils portent une malédiction avec eux et qu'il y a un mauvais esprit sur les bateaux. »
La flotte fantôme n'est pas exactement «secrète» étant donné la disponibilité des images satellite. Néanmoins, il n'ya pas eu de rapports à grande échelle de ce phénomène par les médias traditionnels.