Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Message  Conscience 20/3/2008, 14:09

    Voila je vais mettre dans ce post des commentaires pris sur des forum et notamment celui de Boursorama :

    Ouvrez les yeux bordel!!!! 13:55 20/03/08
    Vous voyez pas que l'économie mondiale est morte???
    Et que c'est fait exprès??? Carlyle en faillite!!!mdr vous savez qui c'est ???

    Leur but sera d'abolir l'argent liquide, et qu'il ne soit plus que éléctronique!!! Soit disant pour une économie mondiale plus stable, (moin de sortie vers le black, la drogue.....)Se sera en fait dans le but de pouvoir couper radicalement du système tout individu génant (qui voit la réalité de leur abus manipulateur)!!!

    Ca a commencé, vous avez pas vu??? D'ici 2009, tout les commerce devront etre équipés de caisse electronique!!! pour recevoir les paiement type moneo, telephone portable....

    Cette crise est un pretexte pour apliquer leur plan!!! Ils créent les problème pour qu'on soit demendeur de leurs solutions!!!!!!!


    Ouvrez les yeux les gens!!! Un jour vous regreterez!!! Ca, ce n'est qu'une petite partie, les preuves sont tout autour de vous!!! Apprenez a les voir!!!


    http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=371591860&pageForum=1
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    Message  f4t4l 20/3/2008, 14:16

    Excellent !
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    Message  8522588 20/3/2008, 14:18

    UN FORUMEUR QUE TU PEUX SUIVRE DENISSTO
    Effectivement y' en a qui captent bien, information = intelligence
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    Message  sarooman 20/3/2008, 16:48

    ca fait male n'est il pas
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    Message  8522588 20/3/2008, 17:00

    male de chez mal hombre
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    Message  Destination-Final 24/3/2008, 04:33

    CELINE a écrit:male de chez mal hombre

    waouw lol Wink
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    Message  Conscience 24/3/2008, 19:37

    La suite...
    De M9121824 Boursomarquer M9121824 Ignorer M9121824 Recommander ce message 2
    les franc maçons DIRIGENT le monde 19:23 24/03/08
    et vous les venerez

    applatissezvous devant eux

    defendez les....

    ils vous NIKENT grave



    http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=371671546&pageForum=1

    Et voici un commentaire répondant à ce message:

    De sadosky2 (sadosky2) Boursomarquer sadosky2 Ignorer sadosky2 Recommander ce message 1
    Je suis F.M depuis 28 ans 19:45 24/03/08
    Au Grand Orient de France, et ce sont des gens d'extrème droite comme toi qui on assinés les juifs, les polonais,les homosexuels et tant d'autres. Pour venir frapper à la porte du Temple on doit d'abord jeter ses métaux. En outre, il faut un minimum d'intelligence ( mot que tu ne connais pas)
    Bref, je te met une boule noire.
    Adieu et Recalé, fach.is.te


    Un autre message du même auteur:

    De M9121824 Boursomarquer M9121824 Ignorer M9121824 Recommander ce message 1
    les affaires impliquant FRANC MAC 20:07 24/03/08
    CNTS GARETTA
    carrefour developpemnt
    SAGES
    MNEF
    URBA
    ARC
    ELF
    FREGATES
    lycees IDF
    affaires HLM hauts de seine
    VA OM
    garantie fonciere
    DE BROGLIE
    FONTANET
    TRIANGLE
    affaire PELAT
    BOULIN
    tuerie d AURIOL
    CREDIT LYONNAIS paretti

    etcetc.....

    http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article176
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    Message  Conscience 26/3/2008, 15:55

    Une nouvelle monnaie étalonnée sur l'or 00:37 26/03/08

    Pourquoi cette hausse de l'or depuis des années?pourquoi la chine et plus particluièrement les pays asiatiques lourdent t ils leur $ pour acheter de l'or depuis 10 ans?

    c'est l abandon de la politique de bretten woods..tout simplement...en fait ces accords américain qui regroupent 44 nations en vue de créer des fond monétaires ayant pour but,a l origine,de reconstruire le monde d'après guerre...ces meme accord américain qui décidèrent d'abandonner l'étalon or...et de fabriquer comme monnaie de réserve le $....la planche a billet devenue incontrolable,qui est devenu aujourd jui la monnaie dont la crédibilité fond a vue d'oeil....

    Les décisions prises par les 44 États présents vont clairement à l'encontre des puissances de l'Axe : l'Allemagne et le Japon. L'Italie s'est déjà raliée aux alliés à ce moment.

    La décision principale qui résulte de ces accords est l'abandon de l'étalon-or, adopté avant la première guerre mondiale, au profit de l'étalon change-or ou Gold Exchange Standard. Le nouveau système donne une place prépondérante au dollar, et les autres monnaies voient leur cours indexé sur lui. Les réserves des Banques Centrales doivent alors être constituées de devises et non plus d'or (En fait, il est théoriquement possible de gager une monnaie nationale sur l'or, mais seuls les États-Unis peuvent se le permettre. La tentative en ce sens de la Grande Bretagne a été un échec.).

    Les architectes de Bretton Woods avaient pour but premier d’assurer la stabilité des taux de change. Cependant, le système de l’étalon-or reposant sur des taux figés n’apparaissait plus adapté aux exigences de l’économie moderne. De plus la production mondiale d’or ne permettait plus de faire face aux besoins liés au commerce et à l’investissement. Enfin une partie des réserves d’or mondiale étaient détenues par l’Union Soviétique qui ne participerait pas à un système capitaliste de régulation des changes. La monnaie britannique qui avait été utilisée avant guerre pour seconder l’or, ne pouvait plus remplir ce rôle du fait de l’état de l’économie britannique. Seul le dollar était une monnaie suffisamment forte pour satisfaire la demande internationale croissante en liquidités. La force de l’économie américaine, le taux fixe du dollar par rapport à l’or (35$ l’once) et le fait que ce taux soit garanti par le gouvernement américain rendaient le dollar aussi attractif que l’or. En réalité il était même plus attractif car il produisait des intérêts et était plus flexible d’utilisation que l’or.

    Une critique formulée à l’encontre du système mis en place par ces accords porte sur le fait qu’aucun contrôle n’avait été instauré sur la quantité de dollars émis, ce qui permettait aux États-Unis de faire tourner la planche à billets et ainsi de s’enrichir sur le dos du reste du monde obligé de subir l’inflation résultante.

    Les accords ont donné naissance à trois organismes internationaux :

    la Banque mondiale ou BIRD ;
    le Fonds monétaire international (FMI) ;
    un organisme visant à régler le commerce international.
    Cependant, les États n'ont pu se mettre d'accord sur la définition exacte de ce dernier organisme. Ainsi, c'est une série d'accords qui est née de cette volonté de réguler le commerce : les accords du General agreement on tariffs and trade (GATT), formalisés en 1947 et modifiés par la suite sous forme de cycles. Au terme de l'Accord de Marrakech, le 1er janvier 1995, le GATT a été doté d'une personnalité morale officielle : l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Alors que le GATT dépendait de l'Organisation des Nations unies (ONU), l'OMC elle, n'y est plus soumise puisqu'une partie de leurs objectifs respectifs sont en contradiction, ce qui permettra à l'OMC d'élaborer ses propres règles.


    La faillite du système [modifier]
    Dès le début, ces accords ont montré leur faiblesse. La mésentente à propos du commerce international a retardé de près de 50 ans la création de l'OMC. De même, le premier prêt accordé par la Banque mondiale à la France se révèle bien insuffisant aux yeux des libéraux français et est supplanté par le plan Marshall qui fournit alors une aide beaucoup plus efficace (malgré l'opposition des communistes).

    Enfin, le Gold Exchange Standard ne put pas survivre aux diverses crises économiques qui ont secoué l'économie mondiale depuis les années 1950. Consacrant l'hégémonie du dollar, il fut l'objet de violentes critiques.

    Dans L'or et la crise du dollar (1960), Robert Triffin note que le système de Bretton Woods induit que les États-Unis aient une balance des paiements déficitaire afin d'alimenter le monde en moyens de paiements internationaux. Toutefois, ce phénomène a un autre effet : il contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des étrangers dans le dollar. Ainsi, les besoins importants de l'économie mondiale en une devise fiable, le dollar, contribuent paradoxalement à la perte de confiance en la fiabilité de cette monnaie. Robert Triffin croit voir dans ce paradoxe un dilemme insurmontable, connu comme le dilemme de Triffin, qui mène nécessairement à un effondrement du système et invite dès 1960 à une réforme du système monétaire international.

    La convertibilité du dollar en or fut abandonnée le 15 août 1971 unilatéralement par les États-Unis. Après une période intermédiaire, où l'on tenta de maintenir tant bien que mal des parités fixes, le système des changes flottants fut mis en place le 19 mars 1973, ce qui fut entériné par les accords de la Jamaïque, en janvier 1976....

    Alors qu'est ce qui nous attend?refonte du système monétaire? en tout cas ca en prend le chemin,meme si c'est difficile a croire,parfois je me surprend a me dire qu il est impossible que les US rennonce a leur $....mais je crains que le nouvel ordre mondial,dont sarko lui meme fesait l eloge,ne soit plus une fiction....ceux qui ont la réponse,sont les institutions suivantes :

    Bilderberg,la trilatérale,la CFR,et le bohémian club...
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    Message  Conscience 28/3/2008, 20:53

    Bon cette fois ci un article très parlant pour les français de base sans parler de bilderberg, ect

    Il parait que l'économie s'effondre ? Tout fout le camp, ma bonne dame ! Tout ça, c'est à cause des fusées qui vont dans la lune ! Strauss-Kahn, DSK, n'a pas bougé une oreille depuis qu'il est aux états-unis... Il doit avoir peur de Bush, lui aussi... Il n'y a que quand il reviens en France qu'on l'entend, et encore, c'est juste pour se faire rapidement voir lors des réunions pré électorales du PS ! Après, au moment des élections, il est en Suisse, c'est mieux et le chocolat y est meilleur ! Et puis quel pays est mieux que la Suisse pour un économiste comme lui ? Peut-être le Lichtenstein ? Au moins, il est au plus près de l'argent !


    Un vrai homme de gauche, DSK ! Les subprimes ? Il connait pas ! Remarquez, sur le fond, je comprend un peu, c'est vrai quoi ! Qui, avant le krach boursier qui a touché les plus gros capitalistes du monde avait entendu parler des subprimes ? Un pauvre perd 1000 dollars et sa maison, sa vie quoi, et bon, tant pis pour lui ! Un riche perd un des dizaines voire centaines de milliards qu'il a et l'état les lui rembourse... avec les milles dollars qu'il a piqué précédemment au pauvre ! C'est la vie ! Finalement, la société actuelle a appliqué le communisme au fric : l'intérêt du plus grand chiffre (là, elle s'est un peu trompé, normalement c'est nombre, mais c'est un synonyme, non ?) ! Et puis, comme il y a de plus en plus de pauvres et de moins en moins d'un peu plus riche et que c'est pas les riches qu'on peut entuber (normal, ils connaissent le système et puis ils vont pas s'entuber eux-même) il faut bien aller chercher le fric ou il est ! Un tout petit peu multiplié par pas mal de monde, ça représente déjà pas mal (regardez, essayez de multiplier un euro par un millions et vous verrez que c'est rapide de devenir millionnaire, il faut juste réussir à piquer un euro à un million de pauvres)...

    Bon, j'ai dis DSK, mais j'aurais pu parler de Lagarde ! (Vous connaissez la maxime ? Lagarde meurt mais ne se rend pas ! Ben dépêche, alors !) Depuis cet été, la crise est finie ! Si, si, elle l'a dit et on a aucune raison de douter de sa parole ! D'ailleurs 48 % des français n'en doutent pas et renouvèlent leur confiance au parti qui la soutien (pas à elle, faut pas exagérer, bête d'accord, mais pas con quand même) ! Pour la consoler d'avoir perdu aux élections, Nabot Ier, roi des andouilles, a décidé de lui refiler un ministère ! C'est un peu comme la constitution européenne, ça ! Les français, par les urnes, disent qu'ils n'en veulent pas mais il nous la colle quand même ! Non, finalement, il aurait quand même mieux fait de coller DSK aux finances, au moins, du haut de son silence méprisant, il ne nous aurait pas sorti une connerie à la minute ! Et puis comme ça, il aurait été plus clair qu'il roulait plus pour son portefeuille et sa carrière que pour ses idées, tandis que là, il va quand même réussir à essayer de briguer, si ce n'est le poste de secrétaire du PS, au moins le rôle de candidat à la présidentielle. Vous croyez qu'il y pense pas en se rasant le matin ? En tous cas, notre présidentissime devrait se méfier ! Les français n'ont toujours pas compris que c'était lui qui avait collé cet incapable à New-York et il a une chance d'être élu s'il est candidat !

    C'est vrai, j'exagère un peu ! Il n'est pas responsable de tout ce qui nous arrive, seulement d'une toute petite partie ! Mais c'est plus fort que moi ! Je suis trop intègre et, si je ne suis pas un fan du parti socialiste, après une telle traitrise, oser donner des leçons de morale à ses ex petits copains, ça me met hors de moi !

    Mais revenons-en à la crise...



    Elle était imprévisible, au dire des capitalistes et de notre actuelle ministre des finances ! Peut-être serait-il temps, pour ces gens, d'apprendre à lire ! Nombreux ont été les économistes à la prévoir jusqu'à 4 ans avant qu'elle ne survienne... Mais peut-être est-ce l'image de gauchistes de ces économistes qui a empêché d'y croire ! Pensez, Joseph Stiglitz un ancien vice président de la banque mondiale devenu prix Nobel d'économie, Jean-Luc Gréau ancien expert économique du MEDEF, voici deux noms parmi les nombreux que l'on pourrait citer mais je ne cite que ces deux là pour bien montrer l'engagement gauchiste des économistes qui prédisaient la chute de l'empire subprimes !

    Et le pire, c'est que les mêmes économistes nous prédisent un avenir bien plus noir concernant les conséquences de cette chute... dans l'indifférence totale ! Préparez vos brouettes, la flambée des prix est loin d'être finie...

    Et pendant ce temps, que fait notre président ? Il part en vacance au Maroc (4èmes vacances prises en 10 mois de pouvoir, en voilà un qui peut critiquer les profs !), se ballade avec son top de droite et de gauche (ça dépend des jours) et modernise à tous va à coups de matraques et de pelleteuse... La liste des acquis sociaux mis en place durant ces dernières 50 années ressemble de plus en plus à une rubrique nécrologique et, à l'heure ou tous, du moins tous les économistes européens, annoncent qu'il va falloir juguler le marché, qu'il va falloir que l'état intervienne et reprenne le joug pour diriger l'économie en imposant aux capitaux d'investir dans les entreprises et d'augmenter les salaires, lui fait exactement le contraire ! Il a des actions en bourse, ou quoi ???

    Tiens, d'ailleurs, vous avez remarqué la nouvelle sémantique étatique et journalistique ? Une promesse avantageuse et intéressante non suivie d'effet, c'est un grenelle, et une belle carotte lors d'une remise en cause de tout avantage, c'est une modernisation. On a donc eu, depuis 10 mois, un grenelle des impôts, un grenelle de l'environnement, un grenelle de l'amabilité et du changement présidentiel mais aussi plein de modernisations dans tous les domaines qui nous enlèveras très prochainement, dès leurs mise en application, toute envie de nous assoir. Il va falloir réformer le petit Robert ! Lançons dès maintenant un grenelle de la langue française...

    Je suis aigri, diront certains ! Et oui, c'est mars et, en ce début de printemps, même le ciel est gris !

    Maintenant, que font les français ? RIEN ! Ils continuent à regarder Pernaud comme on regardait jadis le jour du seigneur, prenant tous les mensonges qui leurs sont servis au profit du pouvoir en place pour parole d'évangile ! L'insécurité ira mieux si vous votez pour lui, regardez Fourniret, vous voyez bien que Dati avait raison, la France a battu l'Angleterre 1-0 (un peu de rêve) avec un but de l'ultra millionnaire ex marseillais (un exemple pour nos jeunes), achetez le dernier disque de Joooni ou du rebelle panini, encore une grève à la SNCF qui prend en otage ma grand-mère et Bétancour cestlafauteauxgauchistes, demain il va pleuvoir cestlafauteauxgauchistes, et maintenant un magnifique reportage sur un vrai français bien blanc de droite qui a choisi de travaillerpluspourgagnerplus et qui s'en sort puisqu'il est devenu milliardaire en vendant des pommes...

    Mais comment ils font pour gober ça ??? C'est plus des oeuillères à ce point, c'est de la cécité ! Vite, investissez dans une usine de cannes blanches ou de prothèses auditives, je leurs prédit un grand avenir ! Enfin, pas en France, ni dans les pays de l'est qui commencent à se mettre en grève eux aussi pour être payé correctement. Ces travailleurs de chez Dacia qui prennent en otages les ex salariés de chez Renault qui n'avaient plus assez d'argent pour se payer un tivingo et qui en étaient à se payer un sous produit pas trop cher. Tiens, ça me fait penser qu'ils sont pas si pauvres que ça, encore, les français et qu'on peut encore leurs piquer un peu plus qu'un euro ! En plus, on va pouvoir leurs coller un crédit même s'ils sont pas solvables, s'ils paient pas, on leur reprend leur Dacia !... Qui a dit subprime ?


    Source: http://www.lepost.fr/article/2008/03/28/1173706_les-americains-avaient-l-homme-qui-valait-trois-milliards-nous-les-francais-on-a-jerome-kerviel-jerome-sur-marianne2.html
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    Message  Conscience 28/3/2008, 21:13

    je crains que 21:10 28/03/08
    lorsque les premiers resultats du 1T vont tomber aux US avec les bancaires et réhausseurs la baisse s'accélère. En effet selon certains analystes les banques n'auraient dévoilé qu'environ 20 a 25% des dépréciations à venir. Et le 1T avec la baisse spectaculaires des titres les dépréciations vont être très élevées.
    Plus que jamais le trade intraday s'impose quitte à louper une hausse ou baisse à l'open, mais la volatilité est telle qu'il y a toujoyrs de quoiu faire en intraday.
    Bon trades et sortez couverts!!! :-)
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    Message  etres_cosmic 9/4/2008, 00:19

    sa fait terriblement mal...
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    Message  Conscience 19/5/2008, 12:44

    IMMO US - ANECDOTE - LIRE ! 12:13 19/05/08
    Des amis a moi (marocains) qui habitaient depuis 15 ans aux states sont revenu vivre au Maroc définitivement. Ils avaient une magnifique Villa (presque un chateau ) au bord d'un lac près de Charlotte. Leur maison avait été achetée à Credit voici 8 ans.
    Mise en vente avant leur départ, cette maison n'a pas trouvée d'acheteur, ou plutôt, les prix donnés n'atteignaient même pas le reste du capital à solder auprès de la banque, et ce après 8 ans de remboursement.
    Ils ont tout bonnement "abandonnés" la maison.
    D'après eux, ce cas de figue est de plus en plus fréquent aux US, même pour des gens qui restent sur place, mais qui abandonnent les villas lorsque la valeur intrinsèque du bien devient inférieur non seulement au prix d'achat, mais surtout au capital restant du.
    Je précise que je parle là de gens aisés, voire très aisés, et non pas des "red-neck" ayant souscris des crédits qu'ils ne pourraient de toute évidence pas rembourser.......
    A part ça, tout va bien........
    ziril
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    Message  ziril 19/5/2008, 23:34

    politique FED Rappel tres utiles
    21:56 13/05/08
    ancien post a +de 60 recos censurer.


    Par Léonard Sartoni

    Inflation déflation
    Lorsque je lis certains commentaires sur le web, je réalise que beaucoup d’intervenants ont une idée assez floue concernant l’inflation, et encore plus floue concernant la déflation. Etant donné les implications
    radicalement différentes qu’auraient l’inflation ou la déflation sur les
    investissements de chacun, je vous propose un nouvel essai entièrement consacré à cette question fondamentale.
    Lorsque le terme d’inflation est utilisé par un journaliste, elle signifie
    souvent une augmentation du niveau général des prix à la consommation, et la déflation est vue comme une chute générale de ces prix. Mais pour un économiste, l’inflation est une augmentation prolongée de l’offre totale de monnaie et de crédit, et la déflation est une réduction prolongée de l’offre totale de monnaie et de crédit.

    L’inflation et la déflation CAUSENT une hausse ou une baisse des prix,
    mais pas toutes les variations de prix sont dues à de l’inflation ou à de la
    déflation. Les prix peuvent baisser sans que cela ne soit du à une déflation.
    Les produits manufacturés en Chine, par exemple, causent une pression baissière sur les prix de certains produits chez nous, mais cela ne va pas causer une déflation, bien au contraire. Car ces pressions baissières sur les prix, vont donner encore plus de liberté aux banquiers centraux pour poursuivre l’inflation, dont les effets seront temporairement masqués par ces prix en baisse.

    Les partisans de la déflation

    Si certains analystes financiers s’accordent pour dire que le présent
    environnement économique débouchera inévitablement sur une déflation,
    ils ne sont pas forcément d’accord pour mettre en avant le principal
    bénéficiaire d’une déflation majeure : cash, obligations du gouvernement ou or ? Par exemple, John Exter, Jay Taylor et Ian Gordon pensent que l’or performerait extrêmement bien si une déflation majeure se produisait aujourd’hui, alors que d’autres pensent que l’or retiendrait au mieux son pouvoir d’achat.

    Je ne veux pas reprendre ici leurs arguments pour justifier le rôle important de l’or dans le cas d’une déflation majeure, car ce n’est pas le but de cet essai. Je ne crois pas à la possibilité d’une déflation sous le présent système monétaire frauduleux mis en place sous l’administration Nixon.

    Je vais plutôt tenter de vous montrer que l’inflation est la seule issue possible pour nos gouvernements surendettés. Et que ceux-ci disposent de tous les moyens pour y parvenir.
    La plus grande crainte de la banque centrale des USA (Fed)
    La Fed n’a pas vraiment peur de la déflation, parce qu’elle sera toujours en mesure de la prévenir aussi longtemps que le présent système monétaire restera en place. En injectant 170 milliards de dollars de liquidités à l’économie en l’espace de quelques jours, après les attentats du 11 septembre, la Fed a démontré son pouvoir de création quasi instantanée de monnaie.
    Alan Greenspan, l’ancien président de la Fed, déclarait dans un discours en
    janvier 1997 :

    En résumé, les autorités monétaires ont le pouvoir de créer une quantité
    illimitée de monnaie, et donc de réduire le pouvoir d’achat de la monnaie à volonté.
    Le nouveau président de la Fed, Ben Bernanke, a d’ailleurs clairement
    expliqué qu’il disposait de tous les moyens pour éviter une déflation, y
    compris celui de larguer des billets de banque par hélicoptère ! Malgré cela, beaucoup d’analystes continuent de penser que la Fed sera incapable d’empêcher la déflation lorsque le citoyen américain surendetté freinera sa folie dépensière, et se remettra à épargner.
    L’argument des déflationnistes est qu’à ce moment-là, l’offre totale de
    monnaie et de crédit se contractera, et que la déflation se produira. Cette
    idée est très séduisante, malheureusement elle comporte une erreur
    fondamentale de raisonnement : le consommateur n’a jamais été, et ne sera jamais le moteur de l’inflation ! C’est la banque centrale et non le
    consommateur qui est le moteur de l’inflation. Durant les cents années
    avant la création de la Fed (en 1913), le pouvoir d’achat du dollar était resté plus ou moins le même. Mais si vous prenez un dollar de 1913, et si vous coupez son pouvoir d’achat en deux… puis à nouveau en deux…puis à nouveau en deux…puis à nouveau en deux…vous obtenez le pouvoir d’achat du dollar d’aujourd’hui ! La plus grande chute du pouvoir d’achat du dollar s’est produite après 1933, date à laquelle les citoyens américains se sont vus interdire d’échanger leurs dollars contre de l’or. La création de la Fed a permis un lent déclin du pouvoir d’achat du dollar.

    Ce que la Fed craint le plus, ce n’est pas la déflation, c’est le consensus
    d’une prévision d’inflation élevée. Le lent déclin du dollar peut continuer
    presque indéfiniment, aussi longtemps que le public continuera d’ignorer que le pouvoir d’achat de sa monnaie se réduit à un rythme toujours plus rapide. De son côté, la Fed interviendra pour injecter des liquidités en réponse à des craintes occasionnelles de déflation, ou pour faire monter les taux d’intérêts à court terme lorsque les effets de l’inflation se feront trop visibles.
    Pourtant, si le public commençait à anticiper l’accélération du déclin du
    pouvoir d’achat de sa monnaie, les prix commenceraient à augmenter
    beaucoup plus vite que l’augmentation de la masse monétaire, et les
    rendements des obligations (les taux longs) grimperaient en flèche. C’est la raison pour laquelle la Fed doit continuer de maintenir les taux courts élevés, jusqu’à ce que les anticipations d’inflation du public soient à nouveau sous contrôle, et cela sans égard aux dégâts que pourraient causer des taux d’intérêts courts élevés sur l’économie. La Fed pourra toujours injecter plus tard suffisamment de nouvelles liquidités pour relancer l’inflation, mais des prévisions unanimes d’inflation en hausse se doivent d’être combattues par tous les moyens, car elles pourraient causer un problème mortel pour le présent système monétaire. Des taux longs qui grimpent en flèche (un effet garanti par des prévisions unanimes d’inflation élevée) seraient beaucoup plus dangereux pour la Fed que n’importe quel problème lié à une politique monétaire trop stricte (taux d’intérêts courts élevés).
    Le raisonnement ci-dessus se tient à l’opposé de ce que les gens pensent en général. Presque tout le monde pense que la déflation représente la plus grande crainte de la Fed. Et les dirigeants de la Fed ne manqueront aucune occasion de répandre cette pensée, parce qu’elle est nécessaire à la sauvegarde du présent système monétaire. Après tout, qui voudrait investir dans des obligations du gouvernement à 30 ans qui rapportent 5%, s’ils savaient qu’il n’existe aucune chance pour qu’une déflation se produise, et s’ils savaient que le dollar était assuré de perdre encore une grande partie de son pouvoir d’achat ? La banque du Japon le ferait peut-être, mais quel investisseur sain d’esprit pourrait l’envisager ?
    La Fed a les moyens de maintenir l’inflation, et elle le sait. La plus
    grande crainte de la Fed, c’est que tout le monde le sache.

    J’ai traduit et résumé ci-dessous un commentaire de Steve Saville « The
    main flaw in the deflation case, part 2 », paru le 15 août 2006 :
    « Chaque fois que je dis que les banques centrales seront toujours en
    mesure d’éviter une déflation, je reçois beaucoup de réactions négatives de mon lectorat. Déjà en 2001-2002, lorsque j’annonçais de l’inflation, mes lecteurs étaient très sceptiques, car les matières premières étaient proches de leurs planchers historiques. Malgré l’évolution de leurs prix, les gens continuent à craindre la déflation.
    Cette crainte de la déflation est une excellente chose pour Ben Bernanke,car il peut poursuivre sa politique inflationniste à sa guise (poursuivre l’accroissement de l’offre de monnaie). Notre dernier commentaire a soulevé beaucoup de questions, et je vais préciser les points suivants : 1) Nous ne considérons pas les déflationnistes comme nos opposants. Parmi eux se trouvent des analystes intelligents, et comme nous ils comprennent les manipulations du gouvernement sur la monnaie et le crédit. Ils sont souvent des partisans de la véritable monnaie : l’or. La principale différence qui nous sépare
    se trouve dans l’affirmation que les banques centrales sont
    capables, sous le présent système monétaire, de prévenir la
    déflation si elles le désirent. Nos véritables opposants sont les
    keynésiens. Un keynésien est quelqu’un qui affirme que :
    a) il est possible d’avoir une croissance soutenue sans épargne.
    b) Les consommateurs, en tant que groupe, peuvent emprunter et
    dépenser à leur guise et prospérer.
    c) La Grande Dépression des années 30 fut causée par une
    demande insuffisante et une inflation insuffisante.
    d) Le rôle légitime du gouvernement et de sa banque centrale est
    d’utiliser les politiques fiscales et monétaires afin d’atténuer
    les cycles économiques.

    e) On ne peut pas faire confiance aux marchés, mais au
    gouvernement.

    Un point de vue largement répandu est que l’inflation est associée
    à une période positive, et la déflation à une période négative.
    C’est complètement faux. Sous notre présent système monétaire,
    les deux sont destructrices. La déflation car elle augmente le
    poids de la dette, et l’inflation car elle conduit à une mauvaise
    allocation des ressources (une augmentation de la masse
    monétaire ne va pas causer une augmentation immédiate de tous
    les prix ; certains prix vont augmenter plus vite que d’autres, et
    certaines personnes en profiteront avant que les autres ne
    s’aperçoivent de quoi que ce soit).
    3) Les partisans de la déflation pensent que nous surestimons le
    pouvoir des banques centrales. Notre point de vue est que les
    banquiers centraux ne peuvent pas faire beaucoup de choses, mais
    ils peuvent toujours réduire le pouvoir d’achat de la monnaie. Les
    banques centrales ont reçu le pouvoir de créer une quantité
    illimitée de papier-monnaie, donc de réduire son pouvoir d’achat
    à volonté.
    4) Lorsque la Fed crée de l’inflation, les prix exprimés en terme de
    la monnaie créée peuvent stagner, et le prix réel chuter. Par
    exemple, si l’indice DOW reste au niveau actuel d’ici 5 ans, et
    que le dollar US perd la moitié de son pouvoir d’achat, alors les
    investisseurs du DOW auront enduré une perte de 50%. Les prix
    réels (corrigés de l’inflation) sont tout ce qui compte, mais
    beaucoup n’y prennent pas garde.
    5) L’inflation ne cause pas seulement une réduction du pouvoir
    d’achat, elle :
    a) Augmente le pouvoir du gouvernement et réduit la liberté des
    individus.
    b) Cause un transfert de la richesse : l’inflation favorise les actifs
    des riches au dépens des actifs des pauvres ; elle favorise celui
    qui s’endette au dépens de celui qui prête, et elle favorise le
    non épargnant au dépens de l’épargnant.
    c) Crée moins de richesse à l’intérieur de l’économie, qu’il y en
    aurait eu en l’absence d’inflation.
    6) Le présent système monétaire ne peut qu’engendrer une inflation
    continuelle, qui ne sera interrompue qu’occasionnellement, par
    des craintes de déflation, mais pas par de la déflation véritable.
    Elle continuera jusqu’à ce qu’une crise monétaire se produise.
    7) Chaque nouveau dollar emprunté crée une reconnaissance de
    dette supérieure à un dollar, à cause de l’obligation de payer un
    intérêt. Au cours des décennies passées, cette caractéristique a
    conduit à l’obligation de payer des dollars devenus plusieurs fois
    plus grands que l’offre totale de dollars. Si l’offre totale de dollars
    cesse de croître, le système ne peut plus survivre. En d’autres
    termes, s’il existait une chance pour la Fed de laisser se
    produire une période de déflation qui purgerait la dette du
    système, cette chance a disparu depuis longtemps.
    Cool Notre point de vue est que l’inflation se poursuivra jusqu’à ce
    qu’il y ait une chute de confiance totale dans le système
    monétaire (crise monétaire). Mais crise monétaire et déflation ont
    des significations totalement opposées. La déflation est, par
    définition, une augmentation du pouvoir d’achat de la
    monnaie, causée par une réduction de l’offre de monnaie. La
    monnaie prend alors de la valeur. Une crise monétaire est le
    résultat d’une perte de valeur de la monnaie si rapide, qu’elle
    cesse de fonctionner comme monnaie. A notre connaissance,
    aucun système monétaire n’a cessé de fonctionner suite à une
    déflation. Lorsqu’une crise monétaire se produit, c’est
    invariablement à cause de l’inflation.
    9) Une crise monétaire et une déflation ont des conséquences
    totalement différentes au niveau de l’investissement. Les
    investissements qui performent le mieux durant une période de
    déflation, ce sont les obligations du gouvernement, mais durant
    une crise monétaire, ce seraient les pires investissements ! Quant
    à l’or, son pouvoir d’achat augmenterait fortement dans le cas où
    les gens envisageraient une forte inflation, mais durant une
    période de déflation, l’or maintiendrait au mieux son pouvoir
    d’achat. »

    Conclusions

    Nous avons vu avec cet essai, que cette grande crainte fait en réalité le jeu de la banque centrale des USA, la Fed, qui peut poursuivre sa politique inflationniste avec le consentement général du public et des investisseurs.
    La Fed aura toujours les moyens de dévaluer la monnaie, car le présent
    système monétaire lui en donne la possibilité, chose impossible du temps où le dollar était couvert par de l’or. Cette dévaluation régulière de la monnaie n’éveille aucun soupçon de la part du public, qui a fini par voir dans la hausse des prix un phénomène aussi naturel que le lever du soleil. Il ne dispose pas des moyens pour mettre à jour cette fraude, puisque le seul référentiel dont il dispose se trouve être le papier-monnaie lui-même. C’est un peu comme si des marchands de fruits et légumes travaillaient avec des balances dont la tare diminuait insidieusement, au point que 1kg finirait par valoir 50 grammes. Dans cet exemple, le référentiel absolu est l’estomac du consommateur. Il protestera tout de suite si les quantités diminuent! Mais dans le cas du papier-monnaie, avez-vous déjà réfléchi à ce qui pourrait œuvrer comme référentiel absolu ? ...

    Léonard Sartoni
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    Message  Conscience 20/5/2008, 12:39

    Oui en effet l'inflation nous bouffe à petit peu et c'est soit ça, soit le krak donc tant qu'a choisir. Ce que les gens en retiennent des média (ceux qui ne vont pas chercher bien loin) c'est que c'est la récession point barre.

    Autre commentaire que je viens de lire toujours sur boursorama:

    La récession est extrêment forte 12:27 20/05/08
    UPS, Home Depot, etc.. les vrais phares de l'activité éco plongent dans les abysses ! .
    Encore aujourd'hui j'ai eu un commercial au téléphone qui se demande ce qu'il se passe, il n'a jamais vu cela, il n'y a pas de commande , DU TOUT ! , rien à l'horizon. Mort de chez mort et cela fait trois mois que c'est crescendo .
    J'ai déjà croisé des gars qui se sont faits virés (cadres/restructruration) , et d'autres qui ont mis la clef sous la morte (gros marchés non renouvellés) .
    La chute que nous connaissons , je ne l'ai jamais vue non plus, même la guerre du golfe n'avait pas eu un tel impact.
    Vendez tous vos fonds , sicav et cie si vous en avez encore.
    Quand les gens verront que le marché est tenu artificiellement et que l'éco en fait plonge, il y aura des peurs des paniques , de la vente...
    Faut sécuriser, j'ai pensé à acheter du platine physique..quelqu'un a une meilleure idée ?



    Si vous voulez savoir, sur les usa 12:37 20/05/08
    c pire encore. Les chinois disent que les usa ont disparu. Franchement cette crise est à la fois tellement brutale et profonde qu'on pourrait parler d'un break . Une cassure , un à pic .
    D'ailleurs sur CNBC j'avais vu un gars utilisé une image en anglais qui veut aussi dire "à pic", un plongeon net . Voilà l'état de l'éco réelle. Alors certaines boites sortent des bons chiffres, ce sont des niches ou des boites qui sont sur des marchés programmés et qui facturent la progression de ces marchés (passés sur l'année par exemple) . Mais les indicateurs en temps réels ou en terme d'investissements plongent dans l'ultra violet. Et cela les pétro dollars ne peuvent le changer.
    Crack éco en cours.
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    Message  Conscience 21/5/2008, 14:03

    comment peut on arriver a manipuler 14:00 21/05/08
    le cours du petrole comme ca ?? les ricains sont impliqués c est obligatoire


    Et un autre pour se détendre au passage:
    annonce serieuse :recherche ane 14:00 21/05/08
    couleur blanche pour aller au travail :prix maximum 2000€

    Laughing
    ziril
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    Message  ziril 23/5/2008, 14:50

    Tant qu’on gagne, on ignore le risque.

    C'est lorsque l'on perd, qu'on s'aperçoit qu'il y avait un risque.

    N'est-il pas surprenant que l'on appelle actuellement les subprimes : "les prets à risque " ?
    A mon avis, lorsque les banquiers de Wall Street ont fourgué ses trucs à leurs clients (banques étrangères, fonds de pension, Cie assurance,) avec le label A A A des agences de rating, donc pas de risque ou pour les tranches les moins sures (ou plus risquée, mais faut pas dire cela lol ) encore limite categorie investissement B B B aux banques étrangères et les hedges funds avides de rendement supérieurs, ils ne s'agissaient bien sur pas de prêts à risque.


    N'est il pas surprenant que l'on déclare actuellement : " tel établissement financier est victime de la crise des subprimes ou des prets à risque"
    Comme si cet établissement financier était la victime innocente d'un chauffard routier qui n'a pas respecté un passage piéton ou un feu tricolore. Comme si cet établissement était victime, à l'insu de son plein gré, d'une crise totalement externe au risque qu'il avait pris.

    Allons, allons, tous les financiers savent très bien que si vous voulez faire plus que le rendement des emprunts d'etat, vous prenez un risque. Sauf que quand les investisseurs reclament plus de rendement, on ferme les yeux sur la qualité des placements tant que tout va bien. Tant qu'on gagne, on engrange les profits... comme ils disent
    Et si cela se passe mal, et bien, c'est la faute à la crise.

    Les américains sont-ils collectivistes 19:33 12/11/07
    Les banques américaines sont en train de créer un super fonds pour racheter les ABS qui sont sur le marché et que personne ne veut.
    Qu'est ce que c'est que ce machin????
    Et bien c'est une sorte de pot commun. les banques s'unissent pour financer un fonds de 75 milliards de $ (chacun y met un peu d'argent). Bonne idée me direz vous car cela va pouvoir soutenir le marché et avec ça ils vont pouvoir acheter des titres pas chers et faire une excellente affaire.
    Le problème : Ils ont déjà fait le plein du super fonds.
    Les 75 milliards de $ sont déjà virtuellement investis. Les vendeurs étant les SIV des banques ou les banques elles mêmes, bien collées, sur leurs papiers et en mal de financement. Donc en fait, le super fonds permet uniquement de transférer les titres d'un portefeuille à un autre.
    Déplacer des positions n'a jamais rien résolu. La colle est juste transférée à une structure collective qu'ils vont laisser dans un coin en évitant de la consolider dans leurs propres comptes. Cela permettra sans doute de lisser la perte sur plusieurs années.
    De plus, les structures collectives ou associatives sont rarement tres bien gérées puisque personne n'en est vraiment responsable, les américains champions du monde du modèle libéral devraient pourtant le savoir. Tout compte fait, le collectivisme peut finalement présenter quelques vertues, lorsque il permet de transférer des pertes à la collectivité.

    le super Siv ne suffit pas ? il restera les fonds souverains collectivistes des pays libéraux et démocrates comme la Chine, l'Arabie Saoudite et autres


    Le super SIV ne suffit pas ? il reste Fannie Mae et Freddy mac qui vont racheter les créances hypothécaires du marché avec la garantie du gouvernement américain....

    cela ne suffit pas ? On va nationaliser les maisons saisies et les transformer en HLM.....

    tout ça c'est la faute de la crise et d'un bug informatique....




    Depuis quand les américains font 14:16 03/01/08
    des cadeaux aux chinois ou aux arabes ?

    Pourquoi d'après vous les américains ont fait appel aux fonds souverains chinois ou arabes pour venir au secours de leurs banques ?
    D'après vous si c'étaient de si bonnes affaires pourquoi seraient ils aller chercher l'argent si loin et apparemment si chèrement payé? Bon je sais, ils n'en ont plus depuis longtemps, mais ils peuvent encore émettre des bons du trésor à 4 % de rendement sur 10 ou 30 ans, la demande est toujours la....

    En bourse il faut faire confiance aux initiés, surtout lorsqu'ils sont américains !! Pour moi, franchement de voir que les americains cèdent en catastrophe leurs banques (secteur ô combien stratégique pour eux) aux étrangers n'augure vraiment rien de bon. Depuis quelques années ils leur fourguaient des subprimes.....On change le mistigri. Mais il terminera toujours au même endroit : là ou il y a encore un peu d'argent à perdre....

    N'oubliez pas une autre chose essentielle à mon avis : quand les fonds souverains achètent, ce n'est JAMAIS une bonne affaire pour eux.
    L'argent des fonds souverains, c'est l'argent à personne, juste l'argent des générations futures. On a déjà vu que tout le monde s'en fiche des générations futures (retraite pollution guerre maladie etc ...)...



    A votre bon coeur msieurs dames ! 12:12 29/11/07
    Le coeur du probleme des subprime de l'immo et du credit
    Les ménages americains ont un taux d'epargne négatif depuis quelques années. Cela signifie que non seulement ils n'épargnent rien du tout maius également qu'il tirent sur leur épargne disponible et surtout qu'ils s'endettent.

    Au niveau du pays, cela se traduit par des deficits exterieurs de plus en plus gigantesques. Commerciaux mais également des capitaux.
    La balance commerciale (difference entre les exportations et importations de biens et services) est en gros défictaire de 60 milliards de $ par mois. Normal puisque les americains consomment plus qu'ils ne produisent. Le probleme c'est qu'a force d'acheter plus à l'etranger qu'ils ne vendent à l'etranger, les americains ont besoins d'argent et de capitaux exterieurs. C'est ce qu'on appelle la balance des capitaux qui mesure la différence entre les investissements americains à l'étrangers et les flux d'interets ou dividendes (exportation de capitaux) et les investissemnt etranger vers les USA (importation de capitaux). Et cette balance est de l'ordre également de 60 mds $ par mois.
    En gros, les americains ont besoin de 60 mds $ de credits exterieur s(achat de tbonds, d'actions, de prets divers, d'investissements exterieurs directs) en plus de ce qu'ils investissent eux même à l'exterieur de par mois. Soit 2 milliards de $ par jour.
    Quel est le resultat au bout de quelques années de ces besoisn de 2 milliards de $ par jour. Et bien au bout de 5 ans cela fait
    5X12X60 = 3 600 milliards de $ (a peu pres la capi du dow jones)

    en gros les Etats Unis n'appartiennent plus aux americains. C'est une sorte de vente des derniers bijoux de famille pour financer sa consommation courante (ipode, 4X4X, petrole...) ( et sa guerre en Irak)

    donc ne vous étonnez pas de l'intervention d'Abu dhabi dans le capital de Citi qui injecte 7.5 milliards de $ dans la banque. Cette opération n'est ni plus ni moins qu'un renflouement de la banque et cela ne correspond qu' a 3 jours de besoins americains. Cela place Abu Dhabi avec 4.9 % du capital comme premier actionnaire de Citi . Au fait savez vous qui est le deuxieme (ex n°1) ? c'est le prince saoudien Alwaleed bin Talal. Et le premier ?

    au passage, en septembre, l'émirat d'Abou Dhabi s'est offert 7,5 % de Carlyle, l'un des principaux fonds d'investissement américain. Il a également racheté, à la mi-novembre, 8,1 % du numéro deux mondial des microprocesseurs, l'américain AMD.

    Les Etats Unis sont à vendre, c'est la liquidation.

    Pour l'instant on en est encore à mendier : un ticket de métro, un ticket restaurant. Regardez bien au fond de vos poches s'il ne vous reste pas un euro qui vaut à présent 1.48 $.


    La dette c'est bien 08:10 16/11/07

    jusqu'au jour ou sa valeur dépasse celle des actifs qu'elle est censée financer. Car ce jour c'est la faillite.
    Cette règle, numéro 1, à la logique implacable, s'applique aussi bien aux entreprises, aux ménages, aux banques qu'aux états.
    On va la vérifier prochainement dans toutes ses variantes.

    Une autre règle, veut que celui qui prête perde une partie de sa créance en cas de faillite de son débiteur. Si ce prêteur (banque par exemple) a de nombreux débiteurs insolvables et est lui même endetté, la règle numéro 1 s'applique.

    Et la dernière règle, veut que quand tout un système repose sur la dette, les règles 1 et 2 s'appliquent, c'est ce qu'on appelle effet domino. Et ainsi, la règle 1 (faillite) s'applique au système.

    Mais ne vous inquiétez pas car cela va très bien.

    PS : la dette hypothécaire des ménages américains s'élève à 12 000 milliards de $. Le PIB mondial à environ 35 000 milliards de $. Hier le PDG de la banque Wells Fargo a annoncé (ce que je dis depuis 6 mois..) que la crise immobilière americaine actuelle est la pire depuis 1929. Et pour cause, c'est la première fois depuis la grande crise que la valeur de l'immobilier américain médian baisse sur 1 an glissant.
    Gageons que cette baisse des prix ne fait que commencer. Les règles 1 2 et 3 risquent, donc fort de s'appliquer.





    Bonne journée. Nous n'avons eu que les amuses gue ule. la suite des festivité est énorme !!!! Malheureusement, c'est la chute d'un empire et d'une civilisation.
    Les américains deviennent colectivites pour partager leurs pertes et leur misère future. C'est pas bon signe......Ils sont déjà en guerre.

    Source: boursorama, pseudo: Bob
    maxson
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    Message  maxson 24/5/2008, 18:02

    la chute des usa,precipitera l'europe dans le gouffre!
    celui qui pense que demains ,la situation va s'ameliorer est aveucle et stupide!

    merci a toi ziril pour cette explication!
    ziril
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    Message  ziril 27/5/2008, 10:33

    Etude_Or_&_pétrole_leurs_devenirs !


    Posté hier censuré aujourd'hui sans que je sache pourquoi !!!

    Le pétrole à 60 $ ou l'or à 1 600 $ ? -

    Depuis quelques temps tout le monde se rue sur l'or.
    La raison ? Parce que depuis plus de 5 000 ans l'or est la seule monnaie d'échange qui a survécu. Donc en période d'incertitudes les investisseurs se réfugient sur des sous jacents qui ont su passer l'épreuve du temps...

    L'or a progressé de 10 % depuis le début de l'année... tout comme le pétrole.
    L'or et le pétrole sont les deux ressources les plus importantes car elles représentent aujourd'hui les deux poumons de notre économie : les matières premières et l'énergie.

    Ce week-end j'ai récupéré des historiques de cotation en dollar de l'once d'or et du WTI.
    Le coefficient de corrélation entre ces deux sous jacents depuis 1985 ressort à 0.8 ce qui est beaucoup en finances !
    Si le pétrole augmente, l'or augmente.
    Si le pétrole baisse, l'or baisse.
    D'où l'idée de certains de surveiller le Gold Oil Ratio (GOR) qui se calcule en divisant le prix du WTI par le prix de l'once d'or en dollar.
    La moyenne de ce ratio depuis 1985 est de 16 avec un écart type de 6.
    Ce qui signifie que ce ratio évolue 95 % du temps entre 5 et 28.

    Aujourd'hui l'once cote 925 $ et le WTI 109 $
    Donc le GOR est de 925 / 109 = 8.5
    Autant dire que nous sommes dans la fourchette basse et que statistiquement cette anomalie n'a pas vocation à durer.
    Si on prend le problème à l'envers, soit le pétrole est trop cher, soit l'or ne l'est pas assez...
    Il y a donc un des deux sous jacent qui va devoir corriger !
    En prenant donc l'hypothèse d'un GOR à 16 et d'une once à 950 $ le WTI devrait donc coter environ 60 $.
    Si en revanche nous prenons l'hypothèse d'un WTI à 100 $, l'once d'or devrait valoir 1 600 $.

    Quel scenario parait le plus probable ?
    Nous avons vu que l'or et le pétrole ont progressé de 10 % depuis le début de l'année. Mais cette donnée est à relativiser.
    En effet, début 2002, le GOR ressortait à 15, proche de sa moyenne.
    Depuis, le ratio n'a cessé de dégringoler. Et pour cause !
    Le WTI est passé de 20 $ à 100 $ en 6 ans soit une augmentation de 400 %
    Sur la même période, l'or est passé de 280 $ à 950 $, soit une augmentation de 240 %
    Ce qui signifie que ces dernières années le pétrole a progressé presque deux fois plus vite que l'or.
    L'or devrait donc essayer de rattraper son retard d'autant que la conjoncture actuelle s'y prête.

    Le pétrole devrait stabiliser à 100 $ voire un peu en dessous car les Etats Unis souffrent vraiment de cette hausse. On notera d'ailleurs la récente visite de Dick Cheney au roi Abdallah d'Arabie Saoudite accompagné du ministre du Pétrole d'Arabie saoudite Ali al-Nouaimi...
    Fondamentalement il n'y a aucune raison qui justifierait une baisse importante et durable du pétrole, mais les deux nations ont toutes les deux des intérêts économiques à calmer les spéculations abusives sur l'or noir.
    Quant à l'or jaune, il devrait continuer son ascension et pourquoi pas toucher les 1 400 $ à la fin de l'année.

    Certains évoquent la possibilité que le FMI se mette à vendre une partie de ses réserves d'or pour que le cours diminue.
    Mais il faudrait l'accord des Etats Unis, ce qui semble peu probable (les Etats Unis s'étaient déjà opposés à la Grande-Bretagne en 2005 qui avait proposé à l'époque que le FMI vende une partie de ses 3 217 tonnes d'or pour financer l'annulation de quelque 80 milliards de dettes des pays pauvres à l'égard des institutions financières internationales) et précision étant que la vente serait plafonnée à 500 tonnes.
    Si néanmoins une telle opération venait à être mise en place, il y a fort à parier que la Chine raflerait tout pour diminuer son exposition au dollar. Par conséquent le cours de l'or ne diminuerait que très peu.

    Ces quelques lignes n'ont vocation qu'à essayer d'alimenter vos réflexions sur le sujet
    Après avoir franchi les 1 000 $ il y a quelques jours, l'once est revenue à 920 $ : des débouclages de position avant les 4 jours de week end et des prises de profits légitimes qui ne devraient pas remettre en cause le trend haussier mécanique qui s'est amorcé.

    Source: forum boursorama
    PS: je laisse cette annalyse, car je crois sincerement que l'or risque de monter en fleche dans les jours/mois a venir. Premierement le reajustement a la valeur petrole comme expliqué precedemment et, l'audit bancaire du 18 juillet reclamé par le G7 de Tokyo. Avec revelation de l'etat reel des stocks d'or des banques centrals (gold cary trade).
    ziril
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    Message  ziril 31/5/2008, 15:59

    reste a la fed 600 mm
    20:02 27/04/08


    Juste un petit article pour rappeler quelques ordres de grandeur dans la crise en cours :

    48 800 milliards de $ : dette totale à la fin 2007 aux USA.

    14 000 milliards de $ : PIB US, fin 2007

    11 000 milliards de $ : emprunts hypothécaires des ménages US (hors secteur professionnel et agricole)

    9 000 milliards de $ : dette publique US

    4 000 milliards de $ : accroissement annuel de la dette totale qui a été nécessaire pour maintenir à flot la croissance US (en 2006 et 2007)

    900 milliards de $ : montant total des actifs au bilan de la FED (environ 1/3 a déjà été utilisé pour soutenir le secteur bancaire en difficulté).

    150 milliards de $ : plan Buh pour l'aide au secteur immobilier

    65 milliards de $ : exportations des USA vers la Chine en 2007

    16 milliards de $ : capacité de remboursement de MBIA, la plus grosse société d'assurance-crédit (monoline) US, qui vient de demander à Fitch de "cesser de la noter", après que Fitch ait dégradé sa note de A à AA

    Ces chiffres étant simplement là pour montrer que la FED (entre autres) est une bien "petite chose" face aux montants en jeu dans le système actuel !

    Deux stats des plus significatifs:

    Emprunts a la FED:
    http://www.economagic.com/em-cgi/charter.exe/fedstl/borrow+1959+2008+0+0+0+580+1090++0

    Depot a la FED:
    http://www.economagic.com/em-cgi/charter.exe/fedstl/bognonbr+1959+2008+0+0+0+580+1090++0

    affraid affraid affraid
    ziril
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    Message  ziril 4/6/2008, 20:21

    $ et mat premières : fin de parties?



    Voici une hypothèse donnée par les analystes d'abn amro ,à prendre en compte pour autant qu'on arrive à casser les 1,54, ce qui est loin d'être certain.....
    Le 23 avril dernier, alors que le dollar s'aventurait, téméraire, au-delà de la ligne bleu des 1,60, nous écrivions dans cette même rubrique : «il n'est pas outrancier de dire que les cours des commodities reflètent aujourd'hui largement les dangereux errements de la politique monétaire américaine, qui revient à immoler le dollar sur l'autel de la croissance à tout prix, à tous les sens du terme...
    Mais, précisément, une telle politique ne peut plus, lèpre inflationniste oblige, s'inscrire dans la durée ; par ailleurs, un dollar à 1,60 cela revient à peu de chose près à quatre francs français (nostalgie, quand tu nous tiens...), niveau que l'on a déjà connu à diverses époques au cours des 100 dernières années mais jamais bien longtemps...
    Alors, fin de partie pour les matières premières ? Compte tenu des fondamentaux, certainement pas ! Mais fin de vague, probablement...».
    Eh bien, il semblerait que la Fed soit finalement, après moult palabres n'en doutons pas, parvenue aux mêmes conclusions... Ben Bernanke a en effet hier fait publiquement part de ses inquiétudes relatives à la baisse du dollar et surtout à l'impact inflationniste de cette dernière...

    Qu'on ne s'y trompe pas : il s'agit vraiment d'un virage stratégique ; en clair et sans décodeur, la Fed, à l'orée des élections, prend acte du fait que sa politique s'avère contre-productive et commence à préparer le terrain pour une prochaine remontée de ses taux. Dès lors, la question n'est plus de savoir s'il va y avoir ou non un krach obligataire mais plutôt quand celui-ci va se produire et quelle sera son ampleur... Ceci pèsera mécaniquement sur les valorisations des actifs en général et de l'immobilier en particulier même si les actions pourraient, à court terme bénéficier de réallocations d'actifs en provenance du marché obligataire. Le dollar devrait revisiter la zone des 1,50 voire des 1,45 ; les matières premières continueront donc à consolider gentiment, les craintes au sujet de l'inflation (désormais exportée industriellement de Chine par des escadres de cargos) contrebalançant dans une large mesure la dérive du billet vert ; le prix du plein d'essence baissera aux États-Unis, John Mc Cain sera élu et puis après on verra..
    Diapason

    PS: si cette analyse est bonne, nous aurrons un repis jusqu'en Novembre. Apres...
    ziril
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    Message  ziril 8/6/2008, 13:04

    L'escroquerie monétaire


    Si les détenteurs de monnaies savaient qu'ils n'ont au fond que du papier en mains, mais que tout dépend des manipulations, des abus, de la puissance et des objectifs de la haute finance des États-Unis, la vitesse de circulation de la monnaie augmenterait davantage en raison du refus d'accepter la monnaie, une fuite dans les valeurs réelles aurait lieu, il s'ensuivrait une inflation s'accélérant dramatiquement, voire galopant, la dévalorisation accomplie depuis longtemps des investissements en valeur nominale (papiers monétaires, obligations, fonds de placement, etc.) entraînerait un deuxième krach, la dévalorisation entraînerait la ruine du secteur financier, qui devrait faire face à des procès en dommages-intérêts, si bien qu'une réforme monétaire deviendrait inévitable.

    Malgré une dévalorisation dramatique, l'illusion de la valeur de la monnaie est encore maintenue artificiellement par l'obligation de considérer les billets comme moyens de paiement légaux. Les profiteurs de ce système sont non seulement la haute finance de États-Unis qui, par sa Fed, place dans le monde des masses de dollars toujours plus considérables, mais aussi des banques centrales menant le même jeu, telles la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon. Les directions de ces instituts savent fort bien à quel point le dollar a perdu toute valeur, mais confortent toujours l'illusion du dollar moyen de paiement légal, se sont tues pour des raisons politiques et ont couvert leur propre monnaie par des réserves monétaires libellées en dollars sans valeur. Si une réforme monétaire avait lieu, la BCE notamment serait dépourvue de valeurs. La présence de l'or se limite vraisemblablement à une simple créance et ne consiste donc plus en or réel. La plupart du temps, il est prêté prétendument en nature à la Fed, qui le prête à son tour, si bien qu'il n'est plus saisissable en cas d'effondrement. Le système repose sur le fait qu'un abus n'est ni discuté ni ne fait l'objet d'une publication.

    Fait n°1: Les masses monétaires mondiales ont été tellement accrues et ont une base si fragile (dollars, euros, yens, etc.) que les monnaies correspondantes n'exercent plus de véritable fonction de conservation de la valeur, si importante aux yeux du citoyen.

    Fait n°2: Seules la manipulation et la tromperie à propos d'une valeur de la monnaie qui n'existe plus préservent artificiellement la fonction d'échange des monnaies.

    Fait n°3: Le dollar, monnaie privée de la haute finance américaine, a rompu depuis longtemps tous ses liens avec une valeur réelle (l'or) ou avec une masse monétaire déterminée. Il a donc non seulement perdu sa fonction de conservation de la valeur, mais ne trompe plus le monde, à propos d'une valeur d'échange prétendue de la monnaie privée dévalorisée par une augmentation sans limite, que par des manipulations de cours sur l'ensemble de la planète. Seules cette tromperie et la puissance de la haute finance des États-Unis alimentent encore une «confiance» artificielle dans le dollar. En revanche, si les participants au marché savaient qu'ils n'ont en main, avec la valeur nominale du billet, que la promesse sans valeur de particuliers dans lesquels ont ne peut depuis longtemps plus avoir confiance, qui abusent constamment de leur pouvoir de manipuler la valeur de la monnaie, cette confiance se serait effondrée depuis longtemps.

    Il en va des actions comme de la monnaie. La plupart de ces titres n'ont plus de substance et ne recèlent que de l'espoir. Celui qui a cru avoir beaucoup gagné lors de la hausse fulgurante des actions a appris par le krach que l'action ne comporte, outre la valeur du papier, que de l'espoir, mais que celui-ci peut disparaître facilement. Le gain ou la perte dans le jeu de la Bourse sont de simples espérances et non des valeurs réelles. Tel est aussi le cas de la monnaie. La seule valeur réelle est celle du papier. Le reste est une confiance dans des puissances financières mondiales corrompues, mais fortes.

    -La mainmise sur les valeurs réelles au moyen d'une monnaie-fiction

    Si les participants au marché savaient que notre système monétaire repose finalement sur la monnaie privée qu'est le dollar et que cette monnaie dépend uniquement des souhaits de manipulation et d'abus de l'oligarchie financière, ils perdraient confiance dans la monnaie, ne considéreraient plus celle-ci comme moyen de conservation de la valeur, mais tenteraient d'échapper à la dévalorisation constante de la monnaie en se réfugiant dans les valeurs réelles.

    Or telle est l'action de ceux qui, cachés derrière la Fed, procèdent à la plus forte augmentation de la masse monétaire de tous les temps. Depuis des décennies, ils achètent avec une monnaie perdant de plus en plus de sa valeur toutes les valeurs réelles qu'ils trouvent: stocks de matières premières, complexes industriels, immeubles et presque chaque société financière étrangère à peu près intacte par une reprise amicale ou hostile, à presque n'importe quel prix. Non seulement la haute finance des États-Unis accumule les valeurs réelles mondiales, mais aussi l'État importe depuis des années, contre de la monnaie de papier au fond sans valeur, davantage de valeurs réelles du monde qu'il n'en peut payer et s'endette ainsi sans limite envers l'étranger – tant que les créanciers étrangers croient encore à la valeur du dollar ou peuvent être obligés, par chantage politique, de prendre comme réserves monétaires ces dollars pourris.

    -Monopoles formés grâce aux valeurs réelles

    De cette manière, la haute finance qui se cache derrière la Fed a acquis contre ses dollars pourris, grâce à une politique ciblée de valeurs réelles, des secteurs entiers du marché et a constitué ainsi des monopoles ou oligopoles dans les domaines suivants: diamants, or, cuivre, zinc, uranium, télécommunications, presse et télévision, denrées alimentaires (Nestlé, Coca-Cola), de grandes parties de l'industrie de l'armement et de l'espace, etc.

    La plus grande es.croquerie financière et monétaire voit le jour peu a peu.

    E.Hammer

    source:boursorama
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    Message  ziril 9/6/2008, 21:00

    L'EUPHORISATION DES ACTEURS ÉCONOMIQUES


    Les opérateurs centraux du système en crise retardent l’effet positivement anticipateur de la phase d’accélération de la crise économique actuelle aux USA afin d’essayer de maintenir leur propre position avantageuse dans ce même système, en l’occurrence le maintien de son contrôle sur le Congrès par l’actuel parti au pouvoir aux Etats-Unis, et sa capacité à mobiliser d’autres opérateurs économiques dominants (les grands argentiers) du système actuel (grands opérateurs financiers, pétroliers et médiatiques) pour servir ce but.

    Voici comment un système en crise, par l’action d’une partie de ces opérateurs dominants, sont préoccupés par leurs seuls intérêts de court terme, génère des actions qui de facto contribuent à accélérer son effondrement.

    Ainsi, la mobilisation convergente des opérateurs financiers de Wall Street et des grands intérêts pétroliers pour permettre à G.W. Bush et au Parti Républicain d’utiliser le « succès » de leur politique économique est un cas d’école.
    Les risques pesant sur chacun de ces groupes en cas de défaite du Parti Républicain sont ainsi apparus assez importants pour déclencher à partir du milieu de l’été 2006, au moment où la crise de l’immobilier, la fin de la hausse des taux de la Fed, l’échec en Iraq et l’impasse sur l’Iran devenaient patents, une vaste opération visant à convaincre l’électeur américain qu’aux Etats-Unis « tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes économiques ».

    L’été 2006 voit en effet la majorité des acteurs prendre conscience de la fin des deux tendances dominantes récentes qui permettaient de garder le système en équilibre, à savoir d’une part l’alimentation de la consommation par l’ « enrichissement sans fin » grâce aux emprunts gagés sur l’immobilier et d’autre part la fin de la hausse des taux d’intérêts de la Fed remettant directement en cause le seul facteur récent de soutien à la valeur du Dollar.

    Cette évolution risque de faire perdre le congrès au Parti Républicain et de plonger les lobbies pétroliers texans et financiers de Wall Street dans toute une série de crises très graves.

    Ces deux lobbies, certainement les plus puissants des Etats-Unis avec celui du complexe militaro-industriel, ont en effet leurs destins liés très directement à l’administration Bush. Ainsi, Dick Cheney, le vice-président américain actuel, sait que, si le Congrès passe aux Démocrates, il sera l’objet de virulentes enquêtes parlementaires concernant la manière dont il a élaboré la loi sur l’énergie en 2003.

    Or, ce qui sera dans la ligne de mire des parlementaires et peut-être de la justice américaine, ce sont des réunions secrètes que Dick Cheney a tenues avec les dirigeants des principales compagnies pétrolières américaines pour justement préparer cette loi accusée par les Démocrates d’être faite par et pour le « Big Oil » américain.

    Nul besoin d’être fin psychologue pour comprendre où ces mêmes dirigeants de compagnies pétrolières voient leur intérêt dans l’échéance de Novembre. Comme, d’après les sondages, plus de 60% des électeurs américains placent la question du prix de l’essence parmi leurs principales priorités, une baisse du prix de l’essence est considérée comme un atout électoral extrêmement puissant pour le parti Républicain.

    Mais en la matière, les pétroliers n’ont pas joué seuls. Car la firme «reine» de Wall Street, Goldman Sachs, dont l’ancien président, Henry P aulso n est devenu Ministre des Finances de G.W. Bush il y a quelques mois, a de manière imprévue fait basculer les cours du pétrole en se débarrassant fin Juillet de la quasi-totalité de ses « futures » pétroliers, secteur où elle exerce une influence déterminante, du fait de son indice référence, le GSCI (Goldman Sachs Commodity Index).

    Le GSCI est au marché des denrées (marchandises) ce que le SP 500, le FTSE, le DAX ou le CAC 40 sont au marché des actions. Il est calculé selon un dosage, défini arbitrairement par Goldman Sachs, de la valeur en Dollar des marchés de 25 denrées essentielles comme le pétrole, le gaz, le blé, le maïs, l’aluminium, le cuivre, le bétail, …

    Cet indice sert de référence à de nombreux opérateurs financiers, comme les « hedge funds », qui équilibrent leurs positions en fonction de la structure du GSCI. Or, fin Juillet 2006, sans aucune explication, Goldman Sachs a annoncé qu’il modifiait la composition de cet indice référence en diminuant la part de l’essence sans plomb de 8,45% à 2,3%.

    Ainsi si les traders impliqués dans le marché pétrolier à terme s’interrogent toujours sur les fondements économiques de cette décision (le marché de l’essence sans plomb n’a pas été divisé par 4 entre Juin et Août 2006), ils n’ont en revanche pas eu le choix en terme d’arbitrage et ils ont dû vendre pour plus de 100 milliards de US dollars de contrats pétroliers à terme afin d’être en phase avec l’indice GSCI. La conséquence directe de cette opération a donc été un effondrement brutal du cours du pétrole sur les marchés à terme dont les médias se font l’écho chaque jour.

    Or Goldman Sachs, comme ses « soeurs » de Wall Street, a également un intérêt direct à garder le Parti Républicain au pouvoir à Washington, non seulement parce qu’il existe une relation quasi-incestueuse entre la firme et l’administration Bush (R obert Z oellic k , l’ancien ministre du Commerce de Bush est ainsi récemment devenu vice-président de la banque), mais surtout parce que Goldmann Sachs est devenu un immense « hedge fund », donc totalement dépendant de paris faits sur l’avenir, et de paris de plus en plus risqués.

    Il est donc essentiel pour cette banque comme pour les autres principales banques de Wall Street qui ont suivi la même évolution, de continuer à influencer au maximum le pouvoir politique en place, au mieux pour le faire agir en conformité avec les intérêts de la banque, au pire pour pouvoir anticiper ses décisions (et donc avoir une longueur d’avance sur les marchés). La «Plunge Protection Team» ou le détournement d’un instrument de protection au profit d’une politique de manipulation.

    Dans ce contexte, une vaste offensive s’est mise en place en terme de communication. Elle reprend les mêmes logiques que celles concernant l’Irak avant l’élection présidentielle de 2004 : empêcher les électeurs de prendre conscience de l’ampleur du désastre en cours en les inondant de nouvelles fictives, en noyant toute « mauvaise » nouvelle objective dans une multitude de « bonnes nouvelles » subjectives (c’est ce qu’un économiste américain a appelé « la transformation des indicateurs en vindicateurs », en élaborant chaque semaine de nouvelles explications prouvant que l’actualité si « positive » est durable…

    En fait, on assiste depuis quelques mois, et pour encore un mois, à un remarquable exercice de guerre psychologique probablement coordonné par le très secret « Working Group on Financial Markets » (Groupe de Travail sur les Marchés Financiers) créé par l’Executive Order 12631 sous Reagan en Mars 1988, ou autrement dénommé par le Washington Post, le « Plunge Protection Team » (Equipe de Protection contre les Plongeons). Ce groupe de travail a été créé à la suite de la crise boursière d’Octobre 1987 avec l’objectif de « promouvoir l’intégrité, l’efficacité, la régularité et la compétitivité des marchés du pays, et de maintenir la confiance des investisseurs ».

    Ce groupe qui ne produit aucun rapport, n’a aucune visibilité publique et ne détaille ni l’ordre du jour, ni la composition de ses réunions, est dirigé par le ministre des Finances (Henry Paulson) et comprend le président de la Réserve fédérale ( B en S. B ernanke , ancien conseiller de G.W. Bush, nommé à ce poste fin 2005) et les deux présidents des autorités de surveillance des marchés : le président de la Securities and Exchange Commission Christopher Cox (nommé à ce poste par G.W. Bush en 2005), et R euben J effery III (nommé également par G.W. Bush à ce poste, après avoir été son conseiller), un des directeurs de la CPA, autorité américaine de transition en Iraq et également un ancien de Goldman Sachs comme H. Paulson.

    Comme on peut le constater, la double influence de l’administration Bush et de la banque Goldman Sachs est totale sur cette entité qui a vocation à coordonner l’action des principaux acteurs publics et privés américains (invités à participer aux travaux du groupe) autour de l’objectif de « bonne santé » des places financières américaines.

    Avec la disparition de la publication de M3, fin Mars 2006, et de nombreux indicateurs permettant de suivre l’évolution notamment des flux d’actifs en dollars dans le monde, ainsi que les actions éventuelles de la Fed et du Trésor américain sur les marchés, ce groupe de travail possède désormais des possibilités d’action accrues puisque non traçables ; et comme indiqué précédemment, les « hedge funds » semblent être les premiers opérateurs sollicités pour acheter du Dollar et maintenir son cours. Pour combien de temps ? Et à quel prix ? La réponse s'est trouvée dans quelques semaines après les élections.


    Economic «State of Denial»
    ÉTAT DE DÉNI DE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE

    Ce qui est en tout cas certain, c’est que depuis la mi-Août 2006, les réactions des marchés financiers se sont intégralement déconnectées de l’évolution de l’économie réelle et, facteur nouveau, des évolutions anticipables des banques centrales.
    Or les marchés financiers ont été institués en emblème de l’évolution de l’économie pour les opinions publiques, surtout aux Etats-Unis. Dans le cadre de la stratégie de soutien au Parti républicain pour Novembre 2006, il était donc essentiel de permettre à ce « drapeau financier» de flotter haut dans le ciel de Wall Street, surtout quand tous les indicateurs concernant l’évolution de l’économie réelle évoluent négativement. Comme souvent en politique, mais aussi dans le monde des affaires quand les leaders ont un sens moral défaillant, « plus les choses vont mal, plus il est important de faire croire qu’elles vont bien, afin de gagner du temps et sauver ses propres intérêts ».
    L’objectif de ces leaders n’est pas de maîtriser la crise, mais de gérer son explosion au mieux pour leurs intérêts propres.

    Or s’il y a une chose certaine pour tout ce si petit monde, c’est que si une crise importante doit survenir, autant qu’elle survienne avec un congrès coopératif (comprenez : républicain). Pour ce faire, la technique mise en place est classique en matière de désinformation :
    - institutionnaliser l’état de déni de réalité économique : affirmer que tout va bien et utiliser les mauvaises,
    nouvelles pour en tirer des conclusions réjouissantes
    - contrer tout indicateur objectif négatif par un indicateur subjectif positif,
    - inventer chaque fois que nécessaire des « nouvelles tendances structurelles » démontrant la durabilité des évolutions souhaitées quand elles sont contredites par les faits.

    En 2006, On a un très bon exemple de la mise en oeuvre simultanée des trois techniques avec la surprenante « révision miracle » des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis. En effet, la parution d’un très mauvais chiffre de création d’emploi pour Septembre 2006 (51.000, alors que 120.000 étaient attendus) a coïncidé avec celle de l’étonnante découverte de 1,5 millions d’emplois qui auraient été créés depuis 1996, sans être comptabilisés dans les statistiques, et dont pas moins de 800.000 auraient été créés depuis le début de l’année 2006.

    Il est évident que certains analystes sont plutôt suspicieux par rapport à cette révision d’une ampleur inégalée survenant à un moment propice pour G.W. Bush puisque celui-ci s’est empressé immédiatement d’en déduire le succès de sa politique économique.

    Par ailleurs, si cette révision correspond à la réalité (car elle n’est peut-être qu’un nouvel exemple de la faiblesse de l’outil statistique américain), elle pose des questions fondamentales concernant l’évolution de la productivité aux Etats-Unis sur la même période : en clair, si le nombre d’emplois créés depuis le début 2006 est double de celui comptabilisé, alors la productivité de l’économie américaine doit être divisée par deux. Et que dire du très faible taux de croissance enregistré au deuxième trimestre - la moitié de celui du 1° trimestre - avec un tel afflux de nouveaux emplois ?

    Cet exemple important démontre qu’en s’attardant un peu sur leur contenu, les « nouvelles miracles » injectées dans les médias américains ces dernières semaines posent beaucoup plus de questions inquiétantes sur l’état réel de l’économie du pays et/ou l’appareil statistique chargé de le décrire, qu’elles n’apportent de réponses plausibles sur son évolution « radieuse ».


    NOUVELLES CONTRADICTOIRES UTILES A L'EUPHORISATION DES MARCHÉS

    Par ailleurs, et c’est là une des caractéristiques essentielles de la situation actuelle, il est fondamental d’engager le reste du monde dans cette « euphorisation » car désormais l’économie américaine est intégralement dépendante du reste du monde, en particulier de l’Europe et de l’Asie, faute de voir simultanément le dollar et l’investissement aux Etats-Unis s’effondrer.

    Ainsi, il est essentiel de cacher que la Fed se trouve dans une impasse car suite à l’effondrement du marché immobilier et à l’abondance de liquidités, l’économie américaine est bien entrée dans une période de stagflation (voire de « récessflation ») sur fond de faiblesse structurelle du Dollar. En effet, la Fed doit désormais baisser les taux d’intérêt pour soutenir l’économie, mais également les relever pour soutenir le Dollar. Elle est donc dans une situation impossible.

    L’astuce actuelle consiste à utiliser de manière déconnectée les deux tendances et leurs supporters. Un jour, on met en avant les déclarations de tel responsable de la Fed assurant qu’il faut d’abord lutter contre l’inflation car l’économie ne pose pas de problèmes sérieux (on rassure ainsi les marchés sur l’état de l’économie) et le lendemain on fait déclarer à un autre membre de la Fed que la crise de l’immobilier commence à peser lourdement sur la croissance et que la Fed doit se préoccuper de cette évolution (là, on rassure les marchés en leur faisant miroiter une stabilité ou une baisse des taux).

    Le plus extraordinaire, c’est que bien relayé par les circuits d’information financiers et les principaux opérateurs des marchés (et là on voit l’importance de l’instrumentalisation de la Plunge Protection Team), ce séquençage de l’information permet de maintenir l’euphorie au plus haut, même quand les chiffres de l’immobilier, de la consommation, du déficit extérieur, du déficit des paiements, de l’emploi… sont tous orientés au négatif. La « coalition of the willing », celle de l’invasion de l’Irak, a été bien entendu mobilisée avec au coeur le Japon et le Royaume-Uni qui assurent deux fonctions-clés : d’un côté maintenir un Yen faible permettant au « carrytrade » de se maintenir, « carry-trade » qui alimente massivement le financement des « hedge funds » et l’activité des marchés financiers ; et de l’autre une place britannique, avec ses relais financiers peu contrôlés (notamment les îles anglo-normandes), qui permet de couvrir différentes interventions sur les marchés notamment ceux des bons du trésor US, à propos desquels un nombre croissant d’analystes soupçonne les autorités américaines de racheter elles-mêmes via des intermédiaires privés leurs propres émissions. Il devient en effet de plus en plus difficile de cacher le fait que la balance des paiements américains s’enfonce dans le rouge.
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    Conscience


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    Message  Conscience 10/6/2008, 10:27

    Pouvez-vous compléter la liste ??? 10:16 10/06/08
    Crise du dollar
    Crise du pétrole
    Crise des prix alimentaires, famines, flux migratoires..
    Crise immobilière dans quelques pays phares
    Crise bancaire généralisée
    Krach boursier à Shanghaï
    Possible crise économique
    Possible crise monétaire violente en Asie
    Possible accélération de la détériration de la situation au Proche Orient
    Et possible faillite d'une grande banque ...

    Ca résume à peu près la situation actuelle.
    ziril
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    Message  ziril 4/7/2008, 20:50

    UN SILENCE QUI EN DIT LONG... COMME LES DEFICITS US


    ** Les bulls n'ont peut-être pas encore gagné la partie... mais les bears qui abusent du champagne depuis une bonne semaine se sont montrés moins efficaces hier. Ils semblent devenus plus patauds, leurs coups de griffe sont moins précis, ils laissent certaines de leurs victimes préférées (les bancaires et les valeurs du BTP) s'échapper par des brèches dans la clôture... nous les sentons mûrs pour s'offrir une sieste bien méritée.

    Avec l'été qui vient juste de débuter, il ne faut pas s'attendre à ce que les "ours" s'en aillent hiberner, mais si la température des marchés se réchauffe trop, ils pourraient être tentés d'aller se réfugier dans un coin ombragé durant une semaine ou deux, dans l'attente de conditions plus propices pour repasser à l'offensive.

    Ceux qui ont goûté aux charmes de l'Andalousie savent que les bovidés à robe noire ne craignent pas le soleil... mais il ne faut cependant pas se laisser abuser par les lourdes silhouettes noires et cornues qui bordent les routes : ce sont de gigantesques panneaux publicitaires pour une célèbre marque de Jerez, dont les taureaux de combat sont l'emblème.

    Quoi qu'il en soit, le CAC 40 est enfin parvenu ce jeudi à inscrire sa troisième hausse supérieur à 1% depuis le 20 mai dernier. L'indice phare a repris 1,1% et clôturé à 4 343 points -- un niveau qui demeure très comparable (à une poignée de points près) aux clôtures des 29 août et 28 octobre 2005.

    Comme nous le supposions dès mercredi soir, il se pourrait qu'après 31% de repli par rapport au zénith de la mi-juillet 2007, la zone des 4 300 points puisse constituer un bon support. Nous avons failli douter lorsque le CAC 40 fut victime d'une nouvelle capitulation de -1,5% en début de matinée jeudi : plus de 90% des titres du SBF 120 s'enfonçaient alors dans le rouge.

    L'indice phare a brièvement inscrit un plancher annuel à 4 224,13 points (il perdait alors 25% depuis le 1er janvier) mais ils est repassé de 4 325 à 4 358 points en moins de quatre heures de cotations (soit un gain en valeur absolue de 3% d'une seule traite). Il a ensuite terminé sur une succession d'allers-retours entre 4 300 et 4 340 points ; si la hausse l'a emporté, c'était in extremis : la fin de journée ne fut pas de tout repos pour les acheteurs !

    ** Les investisseurs n'ont pu puiser aucun réconfort dans les piètres statistiques américaines publiées ce jeudi. Les chiffres de l'emploi au mois de juin trahissent la poursuite de la dégradation du marché du travail aux Etats-Unis. Si le taux de chômage reste inchangé à 5,5%, en revanche, ce sont pas moins de 62 000 postes qui auraient été détruits le mois dernier, après -45 000 au mois de mai, -30 000 en avril, -80 000 en mars, -76 000 en février et -17 000 au mois de janvier... soit en tout près de -250 000 au premier semestre 2008.

    L'autre mauvaise surprise du jour concernait la baisse de l'activité dans le secteur américain des services. Elle s'est contractée en juin, d'après l'enquête publiée par l'Institute for Supply Management (ISM). Son indice mensuel d'activité s'est fortement contracté, à un niveau de 48,2 en juin après 51,7 en mai... et l'indice d'inflation sous-jacente reste à la hausse.

    Mais d'où est donc venu le regain d'optimisme qui s'est manifesté à partir du début de l'après-midi ? Le diagnostic économique de la BCE a en quelques sorte rassuré les marchés : la banque centrale prétend que son unique tour de vis de 25 points devrait éviter que la stabilité des prix soit menacée par une spirale haussière sur les salaires.

    ** J.C. Trichet minimise toujours le risque de récession et la vigueur de la croissance semble de nouveau surestimée... Cependant, les expressions "vigilance" ou "état d'alerte" ont disparu du communique final de la BCE, au profit de considérations plus rassurantes concernant la "proche réalisation des objectifs de stabilité des prix". C'est typiquement un discours préfigurant l'instauration d'un biais monétaire neutre (oui, mais jusqu'à quand ?).

    Alors aurions-nous été injuste avec la BCE ? Nous serions-nous montrés exagérément sévère avec J.C. Trichet ("laxiste avec les puissants" -- et tout le monde se souvient du Crédit Lyonnais... "impitoyable avec les faibles" -- de nombreux intermédiaires financiers de taille modeste, mis en difficulté par des contrôles tatillons, n'ont jamais bénéficié de la "solidarité bancaire", laissée à la discrétion de la direction du Trésor) ?

    Et bien nous répondons NON haut et fort, avec un aplomb qui n'a d'égal que celui de certains grands serviteurs de la République (titre auquel nous ne saurions prétendre) se tenant "droit dans leurs bottes".

    Laissez-nous vous narrer une anecdote qui en dit plus long que les longs chapitres de la Chronique consacrés à démonter, pièce par pièce, la grille de lecture, le discours et la stratégie de la BCE. Elle nous a été livrée sur un plateau d'argent vers 14h50 ce jeudi !

    ** J.C. Claude Trichet se pliait depuis une vingtaine de minutes au fastidieux exercice des questions/réponses routinières avec des journalistes triés sur le volet, se montrant parfois faussement agressifs ("la hausse des taux est-elle justifiée ?", "y aura-t-il de nouveaux tours de vis monétaires ?", "le ralentissement de la croissance ne doit-il pas être pris en considération ?"...). Nous commencions à nous ennuyer ferme ; nous avons déjà vécu la même scène 36 fois -- et entendu 36 fois les mêmes contre-arguments -- ... et puis soudain, la tuile, le gros couac, l'impensable se produisit !

    Un journaliste (nous n'avons pas retenu son nom... nous commencions à penser à d'autres choses) a lancé la question suivante -- comme s'il venait de lire nos précédentes Chroniques du début de la semaine : "mais ne voyez-vous pas qu'en faisant délibérément monter l'euro, vous provoquez la flambée du pétrole, elle-même responsable de l'inflation que vous prétendez combattre ?"

    Et là, notre Jean-Claude national, le champion du monde de la langue de bois et des réponses qui embrouillent le questionneur est resté muet... Si, si, absolument authentique !

    Il a juste réussi à bredouiller que le dollar était effectivement un peu faible, mais il n'a rien trouvé d'autre à dire... et s'en est tiré par la formule traditionnelle : "il ne nous reste que quelques secondes, nous allons devoir nous interrompre, quelqu'un a-t-il une autre question ?" (sous-entendu, surtout pas la même que la précédente !)

    Oui, M. Trichet, le tout puissant et infaillible patron de la BCE, a séché comme un débutant sur une question du niveau de la Chronique Agora -- c'est tout dire !

    Pour vous livrer le fond de notre pensée, notre inestimable Jean Claude sait pertinemment que la hausse de l'Euro fait grimper le pétrole... mais il sait surtout que cela torpille le Dollar, miné par des déficits structurels insurmontables !

    Autrement dit, nous interprétons sa non-réponse comme un silence qui en dit long sur la nature réelle de sa stratégie monétaire : déboulonner le billet vert de son piédestal de devise de réserve internationale comme des manifestants en colère déboulonnent la statue d'un tyran un jour d'insurrection populaire !

    Mais M. Trichet agit de façon plus discrète et plus sournoise ; il dévisse patiemment toute la nuit, pendant que les gouvernements et la Fed dorment, il laisse le dégrippant agir toute la journée... puis il revient avec sa clé de 25 (points de base) et extrait sans bruit les boulons un par un, jusqu'à ce que le dollar ne tienne plus en équilibre que par son seul poids. Il n'y a plus qu'à attendre une bonne rafale – viendra-t-elle de Chine ou du Proche-Orient ? -- et l'emblème de la toute puissance économique américaine s'affaissera tout seul, avec un bruit sourd... On entendra juste J.C. Trichet siffloter joyeusement l'air de la "stabilité monétaire".

    Philippe Béchade,
    Paris

    PS: Un sacré talent d'ecriture et encore une preuve flagrante du complot!!! (pour ceux qui ont les yeux pour voire)!
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    8522588


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    Message  8522588 5/7/2008, 00:22

    du 27/05/2008,

    Garantie des dépots par gros temps !!! 13:55 27/06/08
    Réponse claire et définitive suite à entretien avec le responsable de la "garantie des dépôts" à Paris:
    - aucune banque n'a désormais la garantie de l'état
    - dans les produits vendus par les banques et les compagnies d'assurances, seul le livret A est garanti par l'état à hauteur de 60% mais en clair l'état couvrirait la livret A selon toute vraisemblance
    - pour les établissements seuls les établissements filiales de la CDC ou participation croisée de l’état ; donc La Poste – CNP Assurances – La Caisse d’épargne - Banque Populaire Natixis
    Et en résumé le maxi de sécurité par rapport à la période de "OUF" que l’on va vivre : c’est livret A +LDD (livret développement durable) à la Poste ou Caisse d’épargne – et contrat d’assurance vie à la CNP - le « patrimoine liberté » est le mieux de tous avec fonds en euros pendant l'ourangan et un très large choix de + de 600 fonds pour après la tempête !!! vendu par CGPI
    Et bien sur des rondelles ! Gold and Silver +++ matin - midi et soir !
    J'ai tellement entendu tout et son contraire sur le sujet - j'ai prépéré aller au coeur du coeur -
    j'ai gardé le meilleur pour la fin -
    J'ai posé la question sur comment fonctionnerait le fonds de garantie si plusieurs organismes venaient à déposer leur bilan, avec seulement 2 milliards d’Euros en caisse ? et la réponse – texto : « Cher monsieur, imaginez que l’Etat et les banques centrales feront le nécessaire en temps voulu pour que ceci n’arrive pas – n’ayez aucune inquiétude »
    N’ayant pas d’ordonnance sur moi je n’ai pas pu prendre du prosac à la pharmacie en sortant !!! MDR !!! j’étais vachement rassuré !!! et ces gens sont dans un appartement luxueux, sécurisé à bloc de la place de l’Opéra à Paris qui vaut une fortune !

    http://www.boursorama.com/forum/message.phtml?file=374831429&pageForum=3


    aujourd'hui article des échos sur la privatisation de la poste, non trouvé

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