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Dernière édition par tagada le 20/5/2011, 10:09, édité 1 fois
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UNDERCOVER : On est frappé de certaine similitudes entre le Catholicisme romain et le Bouddhisme Tibétain tant au plan de l'organisation que du décorum ritualiste, des pratiques dévotionnelles, de la vie monastique. et de la hiérarchie sacerdotale avec ses voeux. On dit que ces deux formes de religions sont des résurgences atlantéennes. Y a-t-il eu influence de Rome sur le Tibet ou vice-versa ?
BHODYOUL : Objectivement on sait que des missionnaires catholiques sont entrés au Tibet dès la 14e siècle, et qu'ils y ont été bien accueillis. Ce qui n'est pas anodin.
UNDERCOVER : Au 14e siècle ! On nous a raconté que le Tibet avait toujours été fermé aux étrangers et spécialement aux missionnaires ! II est incroyable que des religieux catholiques aient déjà été présents au Tibet à l'époque où débuta la lignée des Dalaï Lamas...
M.BHODYOUL: Tout ce qui touche le Tibet est désinformé. Les premiers missionnaires du 14e siècle étaient des franciscains, bien avant que ne débarquent les Jésuites qui n'existaient pas à cette date là évidemment En ce qui concerne les Capucins, il y a des légendes au sujet de leur goût pour certaines formes de dévotion déviées en sexualité dépravée.
Les jésuites sont quant à eux des occultistes qui ont toujours essayé de récupérer les pratiques magiques des cultures qu'ils ont infiltré. On ne connaît pas les détails de la présence jésuite au Tibet mais il est prouvé historiquement que le Père Antonio d'Andrade fut reçu en 1624 et qu'il séjournera plusieurs années, suivi d'autres jésuites portugais - les pères Cabral et Cacella - qui séjourneront à Shigatsé aux alentours de 1626-1630, sous la protection des princes du Tang. Des jésuites protégés des princes Tibétains ont habité à Shigatsé. le sanctuaire de la " grande loge blanche " ! Nous en avons la preuve.
Il y a beaucoup de vérité dans cet article. Comme je le faisais remarquer plus haut, la spiritualité bouddhique transparaît nettement chez St. François d'Assise et dans toute la pensée franciscaine. Que des franciscains furent enclins (dès le 14ème siècle, en effet) à en rechercher la source dans le Bouddhisme n'a donc rien que de très naturel. Pour bien comprendre cela, il faut savoir que l'esprit n'a pas de frontières : les pensées spirituelles sont omniprésentes dans l'éther et l'astralité qui enveloppe les hommes, et s'influencent mutuellement pour peu que les âmes soient en affinité, ce qui fut le cas de St. François.Tristan a écrit:Pour en revenir au sujet du topic, pourriez-vous me donner un avis sur ce texte (que certain doivent déjà connaître) : du Labruyère pur jus !
Extrait de la revue UNDERCOVER #6 - mars 2003.
M.BHODYOUL: Tout ce qui touche le Tibet est désinformé. Les premiers missionnaires du 14e siècle étaient des franciscains, bien avant que ne débarquent les Jésuites qui n'existaient pas à cette date là évidemment.
L'article en entier : http://www.conspiration.cc/sujets/religion/conte_fee_tibet_labruyere.html
Concernant Gautama Bouddha, s'agissant d'une personnalité antérieure de plusieurs siècles à l'Incarnation du Christ, on ne saurait s'étonner que son enseignement ait différé sensiblement de celui de l'Evangile, car, à bien y réfléchir, si l'enseignement du premier avait suffit, la venue du second aurait été sans objet. Ce qui ne fut pas le cas. Hormis le message d'amour et de compassion envers tous les êtres, on peut dire, en effet, que l'enseignement du Bouddha diffère nettement de celui du Christ. Autant le Bouddha invitait l'homme à se détourner du plan physique en y discernant la source de tous les maux, autant le Christ invitait à y voir un moyen de se confronter au mal en le sublimant de telle manière que l'homme devienne un jour le co-rédempteur de toute la Création. « Vous êtes le sel de la terre » (Mtt.5,13-14)
Mais c'est sur la réalité du Moi, du Moi spirituel, que l'enseignement christique différait le plus de l'enseignement bouddhique : Conversation entre le roi Milinda et le sage Nagasena :
« Considère, ô grand roi que ce que tu as sous les yeux sous forme d’un char n’est en somme que roues, timon, caisse et siège ; en dehors de ces choses il n’y a qu’un mot qui les maintienne réunies : Tu ne peux donc pas parler d’une individualité propre au char ; “char” n’est qu’un mot vide de sens si tu penses à autre chose qu’à ses éléments, qu’aux parties dont l’objet même est composé… Considère les amandes qui poussent sur cet arbre, dit-il au roi Milinda, et réfléchis qu’une graine venant d’un autre fruit a été jetée en terre et a pourri ; cet arbre en est sorti et porte des fruits à son tour. Peux-tu dire que les fruits de cet arbre ont autre chose en commun que le nom et la forme extérieure avec le fruit qui a servi de graine et a été mis en terre où il a pourri ? »
C’est ainsi que le bouddhiste tente d’exposer que l’âme d’un homme n’a pas plus de rapport avec ce qu’il était dans son incarnation antérieure que l’amande sur l’arbre n’a de rapport avec le fruit qui a été semé en terre. Telle est, en effet, la conception bouddhiste du Moi : agrégat de tendances diverses.
Le bouddhiste dit au roi : « Vois les parties de ce char, la caisse, les roues etc , en dehors de cela ton char n’est que nom et forme. Dans ce mot “char” tu n’as rien de réel ; pour en atteindre la réalité, tu dois nommer les différentes parties qui le composent. »
Le chrétien, lui, aurait parlé ainsi : « Ô roi Milinda, tu te tiens sur ce char : tu ne peux, il est vrai, en voir que la caisse, le timon, les roues, le siège etc, mais pourrais-tu voyager avec la seule caisse sans les roues, le timon, le siège etc. Ce ne sont donc pas les différentes parties du char qui t’ont conduit ici, mais bien l’ensemble du char et l’Idée qui le réunit. D’un homme individuel tu ne perçois pas plus son Moi que tu ne vois ce char en regardant chacune de ses parties. De même du Moi il y a autre chose que ces différents agrégats qui le composent et dont parle le bouddhiste : il est bel et bien réalité suprasensible qui passe d’incarnation en incarnation. » (Rudolf Steiner)