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Chronique de l'affaire de Karachi!
ratman- Nombre de messages : 1460
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http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE64H08Z20100518
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°2
Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachigate
http://piratages.wordpress.com/2010/07/02/karachi-affabulations-politiciennes-en-eaux-troubles/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
PS: Le plus grave, c'est notre propre réaction face a ce genre de scandale. Le nombre d'affaires de ce genre arrivent avec une telle frequence a ce niveau de pouvoir que nous n'arrivons même plus a être choqués. Le choc légitime a fait place a la consternation et la consternation au dédain.
Le poisson pourri toujours par la tête...
Le phénomène de putréfaction est bien avancé!
PS2: nous = le peuple
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°3
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
07/10/2010 - France Info.
"C’est une avancée importante pour les familles de victimes de l’attentat de Karachi. Le Parquet de Paris s’opposait à l’idée d’une enquête sur le volet "financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995". Mais le juge Van Ruymbeke, saisi d’une plainte des familles à ce sujet, va mener des investigations dans cette direction."
Source :
http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-10-07-attentat-de-karachi-enquete-sur-les-soupcons-de-corruption-489934-9-11.html
Pour en savoir plus :
http://www.verite-attentat-karachi.org/
Et lisez :
http://www.amazon.fr/contrat-Karachi-laffaire-Sarkozy-oublier/dp/223406239X
Dernière édition par lorelianeGTQ le 23/11/2010, 12:52, édité 1 fois
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°4
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Il à l'aire plein d'infos explosives ce bouquin pour avoir fait l'objet d'interdiction.
Ce serait bien de fusionner ce post avec l'autre, car il est de même rapport
C’est à cet homme aujourd’hui âgé de 63 ans que l’Etat français fit donc appel officiellement il y a treize années pour mener à bien le délicat processus de blocage des commissions (10,25% du contrat qui était de 5,4 milliards de francs, soit 825 millions d’euros) dues à l’un des deux intermédiaires concernés, Ziad Takieddine (photo) – il n’eut pas à « traiter » le cas d’Abdulrahman El-Assir.
http://www.betapolitique.fr/Karachi-les-revelations-de-l-homme-31233.html
Ce serait bien de fusionner ce post avec l'autre, car il est de même rapport
C’est à cet homme aujourd’hui âgé de 63 ans que l’Etat français fit donc appel officiellement il y a treize années pour mener à bien le délicat processus de blocage des commissions (10,25% du contrat qui était de 5,4 milliards de francs, soit 825 millions d’euros) dues à l’un des deux intermédiaires concernés, Ziad Takieddine (photo) – il n’eut pas à « traiter » le cas d’Abdulrahman El-Assir.
http://www.betapolitique.fr/Karachi-les-revelations-de-l-homme-31233.html
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°5
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Affaire KARACHI Fabrice Lhomme interview
http://fr.news.yahoo.com/3/20101007/tfr-justice-karachi-342d366.html
http://dailymotion.com/inet/1
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°6
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachi Baladur Sarkozy Entrave à la justice
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°7
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Attentat Karachi Refus documents justice
Financement de la campagne électorale de Balladur-Sarkozy par rétro-commissions.
Cessation des paiements de ces rétro-commissions par Jacques Chirac.
Attentat de Karachi contre11 Français.
Refus 1 de Bernard Accoyer
Refus 2 de Jean-Louis Debré
La corruption confirmée dans le dossier Karachi
http://fr.news.yahoo.com/4/20101117/tts-france-justice-karachi-ca02f96.html
http://dailymotion.com/inet/1
PS: Rien d'important, juste la preuve que notre président actuel était au cœur du système de corruption de cette affaire. Un véritable modèle de vertu psychotique...
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°8
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Sarkozy poursuivi par l'affaire de Karachi
18/11/2010 - Médiapart
"Sarkozy poursuivi par l'affaire de Karachi"
Vidéo extraite de la web-enquête de Médiapart (avec chronologie, documents, portraits des principaux protagonistes...).
Source :
http://www.mediapart.fr/journal/international/181110/sarkozy-poursuivi-par-laffaire-de-karachi
PS: J'ai vu hier, sur BFMTV vers 18 h 00 un avocat (celui des familles de victime je crois) de l'affaire qui parlait pendant une vingtaines de minutes de l'affaire expliquant tout très bien...Pas moyen de retrouver ça chez BFM, sauf très partiellement..:
Karachi : l’audition de Sarkozy démandée
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/karachi-audition-de-sarkozy-demandee-638152/
Karachi : la piste des rétro-commissions
http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/karachi-la-piste-des-retro-commissions-638548/
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°9
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachi : «Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu»
21.11.2010, 07h00
Il y a quelques mois, l’affaire de Karachi n’était qu’« une fable » pour Nicolas Sarkozy. Après les déclarations de Dominique de Villepin vendredi accréditant le versement de commissions, le président est sorti hier de sa réserve. Il en fallait plus pour satisfaire les familles de victimes, qui ont clairement décidé, dans cette affaire, de croiser le fer avec l’Elysée.
Dans un livre qui vient de paraître*, deux filles de salariés décédés le 8 mai 2002, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, racontent la pression incessante des autorités, et ces petites mesquineries ou ces gros mensonges qui n’ont fait que renforcer leur détermination au fil de huit ans de combat pour la vérité. Entretien avec Magali Drouet.
Que vous inspirent les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy ?
Magali Drouet. Cela sonne comme un aveu. Il reconnaît qu’il existe des documents intéressant l’instruction qui n’ont pas encore été transmis. En expliquant qu’il les donnerait « en temps et en heure », il ignore cette séparation des pouvoirs qu’il nous opposait avant pour ne pas s’exprimer sur le dossier. Mais il ne s’agit pas d’un remaniement ministériel. Ce n’est pas à lui de décider. Nous exigeons qu’ils transmettent ces documents le plus tôt possible.
Avez-vous encore confiance dans les autorités françaises ?
Non. Le divorce est consommé. Si nos dirigeants avaient été plus malins et plus respectueux, nous n’aurions pas développé le caractère que nous avons aujourd’hui. Ils nous ont méprisées, et ils sont tombés sur deux petites pestes qui ne lâcheront rien. Karachi a été pour nous comme une école de la vie. Ce combat, c’est le dernier cadeau que l’on puisse faire à nos pères et à nos mères.
Dominique de Villepin se dit prêt à parler, et un haut fonctionnaire a reconnu qu’il y avait danger pour les salariés de la DCN…
On sent comme de la panique au plus haut niveau de l’Etat, et on ne peut que se réjouir que M. de Villepin sollicite une audition du juge (NDLR : les familles, par la voix de leur avocat, ont fait savoir hier soir qu’elles allaient sursoir à leur plainte contre Dominique de Villepin, dont elles ont accueilli « très favorablement les déclarations »). Quant aux déclarations de Michel Mazens, elles confirment le risque que couraient les salariés de la Direction des constructions navales (DCN). Il n’aurait jamais dû y avoir arrêt du versement des commissions alors que les employés de la DCN travaillaient toujours sur place au Pakistan. Nos pères ne sont pas morts « pour la France », mais « à cause de la France »…
Le livre que vous venez de publier a des allures de réquisitoire contre la DCN ?
Non, c’est juste un constat. Je raconte par exemple que c’est moi qui ai dû annoncer la mort de mon père à ma mère, ou comment la DCN a poussé pour la faire interner, et nous faire placer mes sœurs et moi. Elle a aussi volé le disque dur de l’ordinateur personnel de mon père. La DCN a tout fait pour nous « mettre sous cloche » et diviser les familles pour éviter que nous ne parlions. A l’époque, la justice n’était pas en reste. Le juge Bruguière, alors en charge du dossier, nous prenait de haut. Ce n’est qu’en 2008 que tout s’est accéléré. Grâce à notre avocat, Me Olivier Morice, et grâce au juge Trévidic qui a repris l’affaire. Ça a été la lumière au bout du tunnel.
Pensez-vous que votre combat puisse aboutir ?
Ce dossier est tentaculaire. L’affaire de l’attentat de Karachi, c’est une poupée gigogne, un mélanome. Dès que l’on tire sur un fil, il y a quelque chose derrière, d’autres ventes d’armes ou des financements politiques.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/karachi-les-declarations-de-sarkozy-sonnent-comme-un-aveu-21-11-2010-1159295.php
21.11.2010, 07h00
Il y a quelques mois, l’affaire de Karachi n’était qu’« une fable » pour Nicolas Sarkozy. Après les déclarations de Dominique de Villepin vendredi accréditant le versement de commissions, le président est sorti hier de sa réserve. Il en fallait plus pour satisfaire les familles de victimes, qui ont clairement décidé, dans cette affaire, de croiser le fer avec l’Elysée.
Dans un livre qui vient de paraître*, deux filles de salariés décédés le 8 mai 2002, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, racontent la pression incessante des autorités, et ces petites mesquineries ou ces gros mensonges qui n’ont fait que renforcer leur détermination au fil de huit ans de combat pour la vérité. Entretien avec Magali Drouet.
Que vous inspirent les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy ?
Magali Drouet. Cela sonne comme un aveu. Il reconnaît qu’il existe des documents intéressant l’instruction qui n’ont pas encore été transmis. En expliquant qu’il les donnerait « en temps et en heure », il ignore cette séparation des pouvoirs qu’il nous opposait avant pour ne pas s’exprimer sur le dossier. Mais il ne s’agit pas d’un remaniement ministériel. Ce n’est pas à lui de décider. Nous exigeons qu’ils transmettent ces documents le plus tôt possible.
Avez-vous encore confiance dans les autorités françaises ?
Non. Le divorce est consommé. Si nos dirigeants avaient été plus malins et plus respectueux, nous n’aurions pas développé le caractère que nous avons aujourd’hui. Ils nous ont méprisées, et ils sont tombés sur deux petites pestes qui ne lâcheront rien. Karachi a été pour nous comme une école de la vie. Ce combat, c’est le dernier cadeau que l’on puisse faire à nos pères et à nos mères.
Dominique de Villepin se dit prêt à parler, et un haut fonctionnaire a reconnu qu’il y avait danger pour les salariés de la DCN…
On sent comme de la panique au plus haut niveau de l’Etat, et on ne peut que se réjouir que M. de Villepin sollicite une audition du juge (NDLR : les familles, par la voix de leur avocat, ont fait savoir hier soir qu’elles allaient sursoir à leur plainte contre Dominique de Villepin, dont elles ont accueilli « très favorablement les déclarations »). Quant aux déclarations de Michel Mazens, elles confirment le risque que couraient les salariés de la Direction des constructions navales (DCN). Il n’aurait jamais dû y avoir arrêt du versement des commissions alors que les employés de la DCN travaillaient toujours sur place au Pakistan. Nos pères ne sont pas morts « pour la France », mais « à cause de la France »…
Le livre que vous venez de publier a des allures de réquisitoire contre la DCN ?
Non, c’est juste un constat. Je raconte par exemple que c’est moi qui ai dû annoncer la mort de mon père à ma mère, ou comment la DCN a poussé pour la faire interner, et nous faire placer mes sœurs et moi. Elle a aussi volé le disque dur de l’ordinateur personnel de mon père. La DCN a tout fait pour nous « mettre sous cloche » et diviser les familles pour éviter que nous ne parlions. A l’époque, la justice n’était pas en reste. Le juge Bruguière, alors en charge du dossier, nous prenait de haut. Ce n’est qu’en 2008 que tout s’est accéléré. Grâce à notre avocat, Me Olivier Morice, et grâce au juge Trévidic qui a repris l’affaire. Ça a été la lumière au bout du tunnel.
Pensez-vous que votre combat puisse aboutir ?
Ce dossier est tentaculaire. L’affaire de l’attentat de Karachi, c’est une poupée gigogne, un mélanome. Dès que l’on tire sur un fil, il y a quelque chose derrière, d’autres ventes d’armes ou des financements politiques.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/karachi-les-declarations-de-sarkozy-sonnent-comme-un-aveu-21-11-2010-1159295.php
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°10
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
KARACHI Olivier Morice avocat de familles de victimes 22/11/10
PS: Sarkozy est véritablement "char-köz-y"!
Traduction amateur zirildelamort : "Sarkozy est véritablement dans la merde!"
Pour mieux comprendre: http://www.lepost.fr/article/2008/05/27/1199018_sarkozy-dans-la-merde-hongrois-e.html
Bardamu- Admin
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- Message n°11
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Énorme Inutile de dire que ça doit s'agiter sévère dans les loges en ce moment !!
Un article du Monde qui expose certains aspects de l'affaire :
Nouveau rebondissement dans l'affaire de Karachi : l'ex-ministre de la défense de Jacques Chirac, Charles Millon, a confirmé lundi 15 novembre, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, l'existence de rétrocommissions, versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français, selon l'AFP et Le Nouvel Observateur. En clair, une partie des commissions versées à des intermédiaires ayant aidé à obtenir le contrat revenait en France au bénéfice de certaines personnes.
Charles Millon avait déjà expliqué, en juin à Paris-Match, qu'il avait bloqué le versement de commissions "pouvant donner lieu à des rétrocommissions". La justice soupçonne que l'attentat commis en 2002 à Karachi contre des personnels de la direction des constructions navales (DCN), qui avait fait 14 morts, puisse être lié à l'arrêt du versement de ces commissions aux intermédiaires saoudiens et pakistanais du contrat de vente des sous-marins.
Selon Le Nouvel Observateur, Charles Millon aurait cette fois déclaré, lors de son audition : "Le président de la République [Jacques Chirac] m'a dit […] qu'il souhaitait une moralisation de la vie publique et politique et qu'il y avait trop de bruit autour des contrats d'armement dû à l'existence de rétrocommissions. Il m'a donc demandé de faire procéder à une vérification sur tous les contrats."
JEAN-LOUIS DEBRÉ REFUSE DE DIVULGUER DES DOCUMENTS
L'information vient corroborer les conclusions d'un rapport effectué en 2002 par un ancien agent de la direction de la surveillance du territoire (DST), qui jugeait lui aussi que l'arrêt du versement de ces commissions avait conduit à l'attentat de Karachi. Or, les autorités françaises n'ont jamais divulgué les conclusions de ce rapport, avant qu'il ne soit révélé par Le Point en 2008. Durant toutes ces années, la piste suivie par les enquêteurs était celle d'un attentat commandité par Al-Qaida.
Un silence qui pourrait s'expliquer par l'autre volet, politique, de l'affaire : le soupçon selon lequel les intermédiaires aient reversé une partie de leurs commissions, notamment pour financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995, codirigée par Nicolas Sarkozy. Un dépôt d'argent liquide de 10 millions de francs avait été effectué sur le compte de campagne du candidat à la présidentielle. Selon l'équipe d'Edouard Balladur, il s'agissait de sommes correspondant à la vente d'articles publicitaires en marge de la campagne. Une explication pour le moins vague.
Les comptes de campagne avaient pourtant été validés par le Conseil constitutionnel. La justice réclame de pouvoir examiner les délibérations des "sages" à cette époque. Mercredi 17 novembre, Jean-Louis Debré, actuel président du Conseil, a une nouvelle fois refusé de confier ces archives aux juges, arguant du "secret des délibérés".
UN CHANTAGE CONTRE NICOLAS SARKOZY EN 2007 ?
Mediapart révèle mercredi d'autres faits troublants : le versement des commissions aux deux intermédiaires lors de la vente des sous-marins avait donné lieu à la constitution par la DCN de sociétés-écran basées au Luxembourg. L'une d'elles, Heine, aurait été, selon un rapport de la police luxembourgeoise, supervisée "directement" par Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget.
Le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke aurait, selon Mediapart, recueilli plusieurs témoignages d'anciens cadres de la DCN, qui accréditent l'idée d'un montage opaque, permettant de dégager d'importantes sommes d'argent frais. L'un des éléments de ce montage serait passé par Cedel, une société luxembourgeoise ensuite rebaptisée sous le nom de… Clearstream.
Toujours d'après le site d'information, l'ancien dirigeant de Heine, Jean-Marie Boivin, aurait tenté de faire pression sur des personnalités politiques. C'est du moins ce dont l'accuse, devant le juge, l'ancien directeur financier de la DCN, Gérard-Philippe Menayas. En 2004, la DCN a décidé de se passer de ses services, lui octroyant une indemnité de 610 200 euros. La somme étant trop modeste aux yeux de l'intéressé, il aurait tenté de la gonfler.
Selon le témoignage de M. Menayas, cité par Mediapart, Jean-Marie Boivin "envoyait des courriers d'abord à l'entreprise, puis à des responsables de l'Etat français, voire M. Sarkozy lui-même avant qu'il ne soit président". Il réclamait huit millions d'euros et menaçait "de faire des révélations" sur les rétrocommissions. Parmi les destinataires de ses courriers de menace, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie et Nicolas Sarkozy.
Jean-Marie Boivin aurait également raconté à Gérard-Philippe Menayas avoir reçu la visite, au Luxembourg en 2006, d'anciens agents de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure, les services de renseignement français). Ces hommes, qui l'auraient menacé physiquement, auraient été envoyés par l'actuel chef de l'Etat, aurait affirmé M. Boivin à M. Menayas.
Toujours selon ce dernier, Jean-Marie Boivin aurait fini par obtenir une compensation plus importante grâce à un protocole entre Heine, la DCN et l'Etat. Pour Gérard-Philippe Menayas, cette somme pourrait être une manière d'acheter le silence de M. Boivin.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/17/affaire-karachi-millon-confirme-l-existence-de-retrocommissions_1441207_823448.html
Un article du Monde qui expose certains aspects de l'affaire :
Nouveau rebondissement dans l'affaire de Karachi : l'ex-ministre de la défense de Jacques Chirac, Charles Millon, a confirmé lundi 15 novembre, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, l'existence de rétrocommissions, versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français, selon l'AFP et Le Nouvel Observateur. En clair, une partie des commissions versées à des intermédiaires ayant aidé à obtenir le contrat revenait en France au bénéfice de certaines personnes.
Charles Millon avait déjà expliqué, en juin à Paris-Match, qu'il avait bloqué le versement de commissions "pouvant donner lieu à des rétrocommissions". La justice soupçonne que l'attentat commis en 2002 à Karachi contre des personnels de la direction des constructions navales (DCN), qui avait fait 14 morts, puisse être lié à l'arrêt du versement de ces commissions aux intermédiaires saoudiens et pakistanais du contrat de vente des sous-marins.
Selon Le Nouvel Observateur, Charles Millon aurait cette fois déclaré, lors de son audition : "Le président de la République [Jacques Chirac] m'a dit […] qu'il souhaitait une moralisation de la vie publique et politique et qu'il y avait trop de bruit autour des contrats d'armement dû à l'existence de rétrocommissions. Il m'a donc demandé de faire procéder à une vérification sur tous les contrats."
JEAN-LOUIS DEBRÉ REFUSE DE DIVULGUER DES DOCUMENTS
L'information vient corroborer les conclusions d'un rapport effectué en 2002 par un ancien agent de la direction de la surveillance du territoire (DST), qui jugeait lui aussi que l'arrêt du versement de ces commissions avait conduit à l'attentat de Karachi. Or, les autorités françaises n'ont jamais divulgué les conclusions de ce rapport, avant qu'il ne soit révélé par Le Point en 2008. Durant toutes ces années, la piste suivie par les enquêteurs était celle d'un attentat commandité par Al-Qaida.
Un silence qui pourrait s'expliquer par l'autre volet, politique, de l'affaire : le soupçon selon lequel les intermédiaires aient reversé une partie de leurs commissions, notamment pour financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995, codirigée par Nicolas Sarkozy. Un dépôt d'argent liquide de 10 millions de francs avait été effectué sur le compte de campagne du candidat à la présidentielle. Selon l'équipe d'Edouard Balladur, il s'agissait de sommes correspondant à la vente d'articles publicitaires en marge de la campagne. Une explication pour le moins vague.
Les comptes de campagne avaient pourtant été validés par le Conseil constitutionnel. La justice réclame de pouvoir examiner les délibérations des "sages" à cette époque. Mercredi 17 novembre, Jean-Louis Debré, actuel président du Conseil, a une nouvelle fois refusé de confier ces archives aux juges, arguant du "secret des délibérés".
UN CHANTAGE CONTRE NICOLAS SARKOZY EN 2007 ?
Mediapart révèle mercredi d'autres faits troublants : le versement des commissions aux deux intermédiaires lors de la vente des sous-marins avait donné lieu à la constitution par la DCN de sociétés-écran basées au Luxembourg. L'une d'elles, Heine, aurait été, selon un rapport de la police luxembourgeoise, supervisée "directement" par Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget.
Le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke aurait, selon Mediapart, recueilli plusieurs témoignages d'anciens cadres de la DCN, qui accréditent l'idée d'un montage opaque, permettant de dégager d'importantes sommes d'argent frais. L'un des éléments de ce montage serait passé par Cedel, une société luxembourgeoise ensuite rebaptisée sous le nom de… Clearstream.
Toujours d'après le site d'information, l'ancien dirigeant de Heine, Jean-Marie Boivin, aurait tenté de faire pression sur des personnalités politiques. C'est du moins ce dont l'accuse, devant le juge, l'ancien directeur financier de la DCN, Gérard-Philippe Menayas. En 2004, la DCN a décidé de se passer de ses services, lui octroyant une indemnité de 610 200 euros. La somme étant trop modeste aux yeux de l'intéressé, il aurait tenté de la gonfler.
Selon le témoignage de M. Menayas, cité par Mediapart, Jean-Marie Boivin "envoyait des courriers d'abord à l'entreprise, puis à des responsables de l'Etat français, voire M. Sarkozy lui-même avant qu'il ne soit président". Il réclamait huit millions d'euros et menaçait "de faire des révélations" sur les rétrocommissions. Parmi les destinataires de ses courriers de menace, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie et Nicolas Sarkozy.
Jean-Marie Boivin aurait également raconté à Gérard-Philippe Menayas avoir reçu la visite, au Luxembourg en 2006, d'anciens agents de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure, les services de renseignement français). Ces hommes, qui l'auraient menacé physiquement, auraient été envoyés par l'actuel chef de l'Etat, aurait affirmé M. Boivin à M. Menayas.
Toujours selon ce dernier, Jean-Marie Boivin aurait fini par obtenir une compensation plus importante grâce à un protocole entre Heine, la DCN et l'Etat. Pour Gérard-Philippe Menayas, cette somme pourrait être une manière d'acheter le silence de M. Boivin.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/17/affaire-karachi-millon-confirme-l-existence-de-retrocommissions_1441207_823448.html
_________________
Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
nonwo- Nombre de messages : 1006
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- Message n°12
Dérapages.
c’est l’hôpital qui se moque de la charité
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°13
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachi: Nicolas Sarkozy a menti (quelle scoop !!! )
Je n'ai pas la date de cette emission, elle fût posté le 26...aujourd'hui
Je n'ai pas la date de cette emission, elle fût posté le 26...aujourd'hui
ziril- Nombre de messages : 3702
Age : 45
Localisation : ici bas!
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- Message n°14
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
KARACHI - Bernard Cazeneuve à Alain Juppé ministre d'Etat
PS: A une époque pas si lointaine, à une question gênante et embarrassante, nous avions droit a des pirouettes linguistiques, saupoudrées généreusement à la langue de bois. Maintenant, la devise serait plutôt: "Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple?" ou pour résumer: "ta question ne me plait pas, j'y répond pas!"
Et alors, il est ou le problème?
Démocratie? Pfft!
ziril- Nombre de messages : 3702
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- Message n°15
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
KARACHI Sarkozy fait saucissonner le dossier
Affaire Karachi : une partie du dossier échappe au juge Van Ruymbeke France Info - 12:30
http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-12-14-affaire-karachi-une-partie-du-dossier-echappe-au-juge-van-ruymbeke-503383-9-11.html#
Affaire Karachi : les parties civiles dénoncent la décision du parquet Me Olivier Morice, l’un des avocats des familles de victimes de l’attentat de Karachi (0'54")
http://www.france-info.com/IMG/mp3/a/b/e/karachi-sawari-morice_2010-12-14-16-08-56.mp3
Me Thibault de Montbrial, l’avocat des blessés de l’attentat, ne comprend pas non plus (0'34")
http://www.france-info.com/IMG/mp3/5/5/1/karachi-sawari-avocat_2010-12-14-16-10-19.mp3
http://dailymotion.com/inet/1
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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- Message n°16
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachi: pour Léotard, l'arrêt des commissions a pu être le détonateur de l'attentat (sans déconner!)
20minutes - Mis à jour le 31.01.11 à 22h38
L'ex-ministre de la Défense François Léotard a assuré lundi devant un juge antiterroriste que l'arrêt des commissions versées sur des contrats d'armement décidé par Jacques Chirac (il est bientôt mort?) avait pu être le "détonateur" de l'attentat de Karachi, selon l'avocat des familles de victimes.
L'audition de l'ancien ministre, impliqué dans la vente de sous-marins Agosta au Pakistan en 1994, par le juge d'instruction chargé de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002, a pris fin lundi vers 19H00, à l'issue de près de cinq heures d'interrogatoire.
M. Léotard "considère que la décision du Président Jacques Chirac d'arrêter le versement des commissions a pu être en quelque sorte le détonateur de cet attentat et il affirme que c'est le résultat d'une guerre de 30 ans au niveau de la droite", a dit Me Morice, présent lors de l'audition.
L'ancien ministre, retiré de la politique depuis plusieurs années, a donc répété ce qu'il avait dit fin 2009 devant la mission d'information parlementaire, au juge antiterroriste Marc Trévidic chargé de l'enquête sur l'attentat ayant tué 11 salariés français de la Direction des constructions navales.
M. Léotard a quitté le palais de justice de Paris par une porte dérobée sans faire de déclaration.
Le juge Trévidic cherche à savoir si l'attentat est une rétorsion à l'arrêt de commissions décidé par Jacques Chirac en 1995 sur des contrats d'armement négociés l'année précédente par le gouvernement d'Edouard Balladur, auquel appartenait M. Léotard.
Fin 2010, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée au moment de la décision de M. Chirac d'interrompre les commissions, avait exclu tout lien avec l'attentat, devant le juge Trévidic.
Les familles des victimes vont "réfléchir pour savoir s'il n'y a pas lieu d'entendre tous ces hommes politiques en même temps devant des juges d'instruction parce que si un ancien Premier ministre dit une chose, un ancien ministre de la Défense dit autre chose, ils se renvoient la balle", a dit Me Morice.
"Il faudrait peut être qu'il y ait une confrontation générale de ces ministres pour qu'on sache exactement ce qui s'est passé", a précisé l'avocat, dénonçant "une volonté de fuir des responsabilités".
"Les parties civiles se demandent s'il ne serait pas opportun que l'ancien Président Chirac soit entendu car c'est lui qui prend cette responsabilité d'arrêter les commissions", a-t-il ajouté. L'avocat avait déjà menacé en novembre de porter plainte et de demander l'audition de l'ancien chef de l'Etat.
"Les déclarations de M. Léotard en quelque sorte, c'est de dire que la décision d'arrêt du versement des commissions était infondée, qu'il n'y a pas eu de rétrocommissions (vers des décideurs français, ndlr) et qu'à partir du moment où il n'y a pas eu de rétrocommissions, la seule motivation de l'arrêt du versement des commissions c'est une guerre fratricide", a poursuivi Me Morice.
L'an dernier M. Léotard avait écarté l'existence de malversations financières, assurant qu'"Edouard Balladur était intransigeant sur le respect de la légalité et des procédures".
Quelques minutes avant l'audition de M. Léotard, la cour d'appel de Paris a refusé la constitution de partie civile de familles de victimes dans le volet qui concerne des soupçons de corruption sur le contrat d'armement franco-pakistanais.
Cependant, cette décision ne devrait pas être d'une grande portée dans la mesure où une autre enquête a bel et bien été ouverte depuis et confiée au juge d'instruction financier Renaud Van Ruymbeke.
20minutes - Mis à jour le 31.01.11 à 22h38
L'ex-ministre de la Défense François Léotard a assuré lundi devant un juge antiterroriste que l'arrêt des commissions versées sur des contrats d'armement décidé par Jacques Chirac (il est bientôt mort?) avait pu être le "détonateur" de l'attentat de Karachi, selon l'avocat des familles de victimes.
L'audition de l'ancien ministre, impliqué dans la vente de sous-marins Agosta au Pakistan en 1994, par le juge d'instruction chargé de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002, a pris fin lundi vers 19H00, à l'issue de près de cinq heures d'interrogatoire.
M. Léotard "considère que la décision du Président Jacques Chirac d'arrêter le versement des commissions a pu être en quelque sorte le détonateur de cet attentat et il affirme que c'est le résultat d'une guerre de 30 ans au niveau de la droite", a dit Me Morice, présent lors de l'audition.
L'ancien ministre, retiré de la politique depuis plusieurs années, a donc répété ce qu'il avait dit fin 2009 devant la mission d'information parlementaire, au juge antiterroriste Marc Trévidic chargé de l'enquête sur l'attentat ayant tué 11 salariés français de la Direction des constructions navales.
M. Léotard a quitté le palais de justice de Paris par une porte dérobée sans faire de déclaration.
Le juge Trévidic cherche à savoir si l'attentat est une rétorsion à l'arrêt de commissions décidé par Jacques Chirac en 1995 sur des contrats d'armement négociés l'année précédente par le gouvernement d'Edouard Balladur, auquel appartenait M. Léotard.
Fin 2010, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, secrétaire général de l'Elysée au moment de la décision de M. Chirac d'interrompre les commissions, avait exclu tout lien avec l'attentat, devant le juge Trévidic.
Les familles des victimes vont "réfléchir pour savoir s'il n'y a pas lieu d'entendre tous ces hommes politiques en même temps devant des juges d'instruction parce que si un ancien Premier ministre dit une chose, un ancien ministre de la Défense dit autre chose, ils se renvoient la balle", a dit Me Morice.
"Il faudrait peut être qu'il y ait une confrontation générale de ces ministres pour qu'on sache exactement ce qui s'est passé", a précisé l'avocat, dénonçant "une volonté de fuir des responsabilités".
"Les parties civiles se demandent s'il ne serait pas opportun que l'ancien Président Chirac soit entendu car c'est lui qui prend cette responsabilité d'arrêter les commissions", a-t-il ajouté. L'avocat avait déjà menacé en novembre de porter plainte et de demander l'audition de l'ancien chef de l'Etat.
"Les déclarations de M. Léotard en quelque sorte, c'est de dire que la décision d'arrêt du versement des commissions était infondée, qu'il n'y a pas eu de rétrocommissions (vers des décideurs français, ndlr) et qu'à partir du moment où il n'y a pas eu de rétrocommissions, la seule motivation de l'arrêt du versement des commissions c'est une guerre fratricide", a poursuivi Me Morice.
L'an dernier M. Léotard avait écarté l'existence de malversations financières, assurant qu'"Edouard Balladur était intransigeant sur le respect de la légalité et des procédures".
Quelques minutes avant l'audition de M. Léotard, la cour d'appel de Paris a refusé la constitution de partie civile de familles de victimes dans le volet qui concerne des soupçons de corruption sur le contrat d'armement franco-pakistanais.
Cependant, cette décision ne devrait pas être d'une grande portée dans la mesure où une autre enquête a bel et bien été ouverte depuis et confiée au juge d'instruction financier Renaud Van Ruymbeke.
Invité- Invité
- Message n°17
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Karachi : Clash entre Nadine Morano et Olivier Morice au Grand Journal
Bardamu- Admin
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- Message n°18
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Pétition en ligne
A l'attention du Président Nicolas Sarkozy:
Nous vous demandons de déclassifier immédiatement tous les documents portant sur l’affaire Karachi, suite aux avis favorables de la Commission Consultative du Secret de la Défense Nationale. Il est temps de dévoiler la vérité sur cette affaire choquante, et de prendre des mesures pour réformer la législation du secret défense et assainir notre démocratie.
http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?fp
Le constat est choquant! Le Président Sarkozy bloque en ce moment l'enquête judiciaire sur l'affaire Karachi - le plus grand scandale de corruption en France depuis 50 ans. Seul un immense tollé général aujourd'hui pourrait l'obliger à dévoiler la vérité.
La commission chargée du secret défense vient de recommander la déclassification de documents relatifs à l'affaire, mais le Président fait la sourde oreille, dans l'espoir de voir ce feuilleton nauséabond s'éteindre. Or, à l'approche des élections présidentielles, Sarkozy ne peut se permettre d'ignorer les citoyens - si nous sommes suffisamment nombreux à réclamer une totale transparence dès maintenant, nous pourrions l'obliger à révéler les secrets de Karachi et mettre en lumière la corruption.
Il est temps de dévoiler les faits! Faisons résonner aujourd'hui un gigantesque appel national et appelons Sarkozy à déclassifier immédiatement les documents nécessaires à l'enquête et à réformer le système. Signez la pétition et envoyez-la à tous vos contacts -- nous la présenterons près de l'Elysée à Paris si nous atteignons 100 000 signatures.
http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?fp
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nonwo- Nombre de messages : 1006
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Date d'inscription : 26/09/2010
- Message n°19
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Qui Karachi dans son froque?
BONUS ++++
http://www.mediapart.fr/dossier/france/les-documents-de-takieddine
http://islamic-intelligence.blogspot.com/2011/09/le-meurtre-de-hariri-et-la-fin-de.html#moreLes documents qui prouvent le «lien» entre Sarkozy et Takieddine
Par Mediapart.fr,
Lundi 26 septembre, sur le plateau de l'émission «Mots Croisés» (France 2), le conseiller spécial du président de la République, Henri Guaino, dans un geste quasi sacrificiel de protection du chef de l'Etat, est allé jusqu'à lancer au directeur de Mediapart, Edwy Plenel, avec lequel il débattait : «Je vous mets au défi d'établir un lien ou d'apporter la preuve d'un lien entre M. Sarkozy et M. Takieddine».
Mediapart relève le « défi » et publie les preuves (notes de Ziad Takieddine, rapport de police, document de la DCN...) qui démontrent ce « lien » que l'Elysée voudrait oublier et, surtout, faire oublier, tant l'enquête du juge Van Ruymbeke sur le marchand d'armes Ziad Takieddine devient dangereuse pour la présidence de la République.
Tous les documents que nous publions, dont certains ont été découverts par l'ex-femme de Ziad Takieddine dans leur maison de Londres, sont aujourd'hui entre les mains des policiers et de la justice.
Un encombrant rapport de la police luxembourgeoise
Fil d'Ariane de la part d'ombre du sarkozysme depuis quinze ans (voir notre série-enquête "Les Documents Takieddine"), Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir été la cheville ouvrière d'un vaste système de détournement d'argent sur les ventes d'armes du gouvernement Balladur, dont Nicolas Sarkozy fut, entre 1993 et 1995, le ministre du budget.
L'intermédiaire Takieddine est notamment mis en examen pour avoir été le destinataire de 28 millions d'euros de commissions occultes versées par la Direction des constructions navales (DCN), constructeur de sous-marins vendus en toute hâte par le gouvernement Balladur en septembre 1994, huit mois avant le premier tour d'une élection présidentielle dont l'un des deux candidats de la droite était... Edouard Balladur.
Ce faramineux montant de commissions, consenties par l'Etat français à une date (juillet 1994) où les négociations avec le Pakistan étaient déjà closes, a transité par une société écran de la DCN, Heine, implantée au Luxembourg. L'argent a ensuite été ventilé via une autre société offshore, Mercor, dont l'un des ayant droit est Ziad Takieddine. Une partie des sommes pourrait avoir in fine atterri dans les caisses de l'Association de financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, l'Aficeb. En toute illégalité.
Un rapport de la police luxembourgeoise daté du 19 janvier 2010, que Mediapart a révélé l'an dernier et que nous publions pour la première fois en intégralité (ci-dessous), présente Nicolas Sarkozy comme étant celui qui, avec Nicolas Bazire, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur, a validé la création de la société offshore Heine, boîte noire des secrets inavouables de Ziad Takieddine.
Nicolas Bazire, témoin du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni en 2008 a été mis en examen, la semaine dernière, pour «complicité d'abus de biens sociaux».
BONUS ++++
http://www.mediapart.fr/dossier/france/les-documents-de-takieddine
Dernière édition par nonwo le 28/9/2011, 23:09, édité 1 fois
Solstice- Nombre de messages : 3146
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Date d'inscription : 05/02/2009
- Message n°20
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Signé, actuellement il y a 1 signature toutes les 2 à 3 secondes impressionnant ! les 100 000 signatures seront atteintes rapidement!
Bardamu- Admin
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Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
- Message n°21
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Apparemment la pétition marche très très fort !!!
Merci pour les infos Nonwo même si perso je doute fort que ces braves gens rendent compte un jour de leurs crimes, ça m'inspire ça :
Merci pour les infos Nonwo même si perso je doute fort que ces braves gens rendent compte un jour de leurs crimes, ça m'inspire ça :
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nonwo- Nombre de messages : 1006
Localisation : rue cache cache numero macache
Date d'inscription : 26/09/2010
- Message n°22
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Une couche d’enfumage supplémentaire, rien ne va plus, faites vos jeux.
lorelianeGTQ- Nombre de messages : 1736
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Date d'inscription : 09/11/2008
- Message n°23
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Il parle trop il va lui arriver des bricoles
Bardamu- Admin
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Age : 66
Date d'inscription : 01/07/2008
- Message n°24
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
La pétition demandant à Sarkozy de lever le secret-défense atteint les 106 730 signatures, et ça augmente encore
Pétition ici : http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?cl=1302506426&v=10557
Pétition ici : http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?cl=1302506426&v=10557
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Bardamu- Admin
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Date d'inscription : 01/07/2008
- Message n°25
Re: Chronique de l'affaire de Karachi!
Sarkozy: il est temps de révéler les secrets de Karachi
http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?vlAjouter
http://www.avaaz.org/fr/france_levee_du_secret_defense/?vlAjouter
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