Voici un article de Michael A. Hoffman II sur l'esclavage des Blancs, durant la "Campagne pour la Vérité radicale dans l’histoire" (http://www.hoffman-info.com - B.C. Box 849, Coeur d’Alene, Idaho 83816). Il s'agit d'un résumé de la recherche historique révolutionnaire approfondie de l'auteur : Ils étaient blancs et étaient des esclaves (non traduit en français), qui peut être commandé sur le site de l'auteur.
Les esclaves oubliés :
les Blancs asservis au commencement de l’Amérique
et dans la Grande-Bretagne industrielle
par Michael A. Hoffman II
Enfants blancs asservis dans une mine au XIXe siècle en Angleterre. Les deux à gauche sont presque nus. Les enfants des deux sexes travaillaient de cette manière.
Il y a deux ans, le premier ministre d’Australie Paul Keating a refusé de montrer le « respect approprié » à la Reine Elizabeth II lors de sa visite d’État. En réponse, Terry Dicks, un membre conservateur du Parlement britannique a déclaré : « C’est un pays d’ex-forçats [1], alors nous ne devrions pas être surpris par la rudesse de leur Premier ministre ».
Une insulte qui serait considérée comme impensable si elle était prononcée contre toute autre classe ou race de gens, mais pas contre des descendants d’esclaves blancs. La remarque de Dick n’est pas seulement choquante, elle est infondée et fausse. La plupart des « forçats » en Australie ont été plongés dans la servitude pour des « crimes » tels que le vol de sept mètres de dentelle, l’abattage d’arbres dans une propriété d’aristocrate ou le braconnage de moutons pour nourrir une famille affamée.
Le mépris souverain pour l’holocauste commis contre les pauvres et la classe ouvrière blanche de Grande-Bretagne par l’aristocratie continue à notre époque parce que l’histoire de cette époque a été presque complètement extirpée de notre mémoire collective.
Lorsque l’esclavage des Blancs est reconnu comme ayant existé en Amérique, il est presque toujours qualifié de « servitude contractuelle »[2] ou comme partie du commerce des forçats qui, après la Révolution de 1776, s’est concentré sur l’Australie à la place de l’Amérique. Les « forçats » transportés en Amérique en vertu de la Loi Waltham de 1723, a concerné peut-être 100 000 personnes.
Les serviteurs sous contrat qui, après avoir servi une période de 4 à 7 ans polissant l’argenterie du maître et la porcelaine de Chine, prenaient ensuite leur place dans la haute société coloniale, étaient une infime fraction des centaines de milliers d’esclaves blancs inconnus qui ont travaillé jusqu’à ce que mort s’ensuive dans ce pays à partir du début des années du XVIIe siècle.
Jusqu’à la moitié de toutes les arrivées dans les colonies américaines étaient des Blancs esclaves et ils furent les premiers esclaves de l’Amérique. Ces Blancs étaient des esclaves à vie, bien avant que les Noirs l’aient été. Cet esclavage était même héréditaire. Les enfants blancs nés d’esclaves blancs étaient réduits en esclavage aussi.
Des Blancs furent vendus aux enchères sur le tas, avec les enfants vendus et séparés de leurs parents et les épouses vendues et séparées de leurs maris. Des propriétaires noirs libres se promenaient dans les rues des villes du nord et du sud américains, tandis que les esclaves blancs travaillaient à mort dans les moulins à canne à sucre de la Barbade et de la Jamaïque et dans les plantations de Virginie.
L’establishment a créé le terme impropre de « servitude contractuelle » pour expliquer et minimiser la réalité de l’esclavage blanc. Mais les Blancs captifs dans l’ancienne Amérique s’appelaient eux-mêmes esclaves. Les neuf dixièmes de l’esclavage blanc en Amérique a été effectué sans acte légal d’aucune nature, mais en fonction de la soi-disant « coutume du pays », comme on l’appelait, qui était l’esclavage à vie administré par les marchands d’esclaves blancs eux-mêmes.
Selon les lois Sandys George de Virginie, les Blancs réduits en esclavage l’étaient « pour toujours ». Le service des Blancs asservis de Berkeley Hundred [3] a été jugé « perpétuelle ». Ces compte-rendus sont tirés des très racoleurs "livres de référence" tel que Colonists in Bondage, qui prend ses libertés avec la réalité jusqu'au ridicule.
Je mets au défi n’importe quel chercheur d’étudier l’Amérique coloniale du XVIIe siècle, d’examiner les documents, le jargon et les statuts des deux côtés de l’Atlantique et l’on découvrira que l’asservissement des Blancs fut une opération beaucoup plus vaste que l’asservissement des Noirs. C’est à partir du XVIIIe siècle que l’on commence à rencontrer plus de « servitude » sur la base de contrats. Mais même à cette époque il y avait des enlèvements d’Anglo-Saxons pour l’esclavage tout autant que la déportation de ‘criminels’.
En 1855, Frederic Law Olmsted, l’architecte paysagiste qui a conçu Central Park à New York, se trouvait en Alabama pour un voyage d’agrément et vu des balles de coton être jetées d’une hauteur considérable dans la cale d’un cargo. Les hommes jetant les balles un peu imprudemment dans la cale étaient des *[Noirauds]*, les hommes dans la cale étaient des Irlandais.
Olmsted se renseigna à ce sujet auprès d’un à un ouvrier. « Oh, dit l’ouvrier, les *[Noirauds]* valent trop pour être risqué ici, si les porteurs sont poussés par-dessus bord ou ont le dos brisé, personne ne perd quoi que ce soit ».
Avant que les esclavagistes britanniques ne se rendent sur la côte occidentale de l’Afrique pour acheter des esclaves noirs d’Afrique, ils ont vendu la classe ouvrière blanche de leur propre sang (« l’excédent pauvre » comme on les appelait) depuis les rues et les villes de l’Angleterre, comme esclaves. Des dizaines de milliers de ces esclaves blancs ont été enlevés enfants. En fait, l’origine même du mot « kidnappé » (« kidnapped ») est « enfant saisi »« kid-nabbed », le vol des enfants blancs pour l’esclavage.
Selon le Dictionnaire anglais de la pègre, sous la rubrique « kidnappeur » se trouve la définition suivante : « Un voleur d’êtres humains, spécialement des enfants ; à l’origine pour l’exportation vers les plantations d’Amérique du Nord ».
Le centre du commerce des enfants esclaves étaient les villes portuaires de Grande-Bretagne et d’Écosse :
« Les troupes de recrutement forcé4, engagées par des commerçants locaux, parcouraient les rues, saisir ‘par la force des garçons qui semblait des sujets appropriés pour le commerce des esclaves’. Les enfants étaient conduits en troupeaux à travers la ville et confiné avant l’expédition dans des granges… La pratique était si flagrante que les gens de la campagne d’Aberdeen évitaient d’amener leurs enfants dans la ville de peur qu’ils ne soient volés, et si connue était la collusion des marchands, expéditeurs, fournisseurs et même magistrats que l’homme qui l’a dénoncée a été forcé de se rétracter et de quitter la ville. »
(Van der Zee, Bound Over,
p. 210).
Les transports d’esclaves blancs dans les colonies connaissaient des pertes en vie incroyables au XVII et XVIIe siècle. Pendant le voyage vers l’Amérique il était de coutume de garder les esclaves blancs sous le pont pour l’ensemble du voyage de neuf à douze semaines. Un esclave blanc était confiné dans un trou pas plus grand que 4,9 mètres de long [16 pieds], enchaîné avec 50 autres hommes à une planche, avec un collier cadenassé autour du cou. Les semaines de confinement sous le pont dans la cale étouffante du navire donnait souvent lieu à des flambées de maladie contagieuse qui balayaient la « cargaison » de « fret » de blancs enchaînés dans les entrailles du navire.
Les navires transportant des esclaves blancs en Amérique perdaient souvent la moitié de leurs esclaves qui mourraient. Selon l’historien Sharon V. Salinger, « les données éparses montrent que la mortalité des serviteurs [blancs] égale à certains moments celle de esclaves [noirs] dans le ‘passage du milieu’ [middle passage]5, et durant d’autres périodes dépasse le taux de mortalité des esclaves [noirs] ». Salinger rapporte un taux de mortalité de 10 à 20 % pendant tout le XVIIIe siècle pour les esclaves noirs à bord des navires en route vers l’Amérique et un taux de mortalité de 25 % pour les esclaves blancs en route vers l’Amérique.
Foster R. Dulles écrit dans Travail en Amérique: une histoire [Labor in America : A History], que, autant les forçats, les enfants « fougueux » de la campagne ou les prisonniers politiques, comme esclaves blancs « connaissaient l’inconfort et la souffrance durant leur traversée de l’Atlantique comparable aux épreuves cruelles subies par les esclaves *[Noirauds]* lors du fameux Passage du Milieu ».
Dulles dit que les Blancs étaient « parqués sans discernement à bord de ‘white guineamen [6], souvent jusqu’à 300 passagers sur des petits navires de pas plus de 200 tonneaux – surpeuplés, insalubres… Le taux de mortalité était parfois aussi élevé que 50% et les jeunes enfants survivaient rarement aux horreurs d’un voyage qui pouvait durer de sept à douze semaines ».
L’enquêteur indépendant A.B. Ellis dans Argosy[7] écrivit, concernant le transport des esclaves blancs :
« la cargaison d’êtres humains, dont beaucoup étaient encore tourmentés par des blessures non cicatrisées, ne pouvaient pas tous se coucher à la fois sans être les uns des autres. Ils ne pouvaient jamais aller sur le pont. L’écoutille était constamment surveillée par des sentinelles armées de sabres et de mousquetons. Dans les cachots d’en dessous, tout était obscurité, puanteur, lamentations, maladie et mort ».
Marcus Jernegan décrit l’avidité des capitaines qui ont mené à d’effroyables pertes en vie d’esclaves blancs transportés en Amérique :
« Le voyage répétait souvent les horreurs du célèbre ‘passage du milieu’ de la traite esclavagiste. En moyenne la cargaison était de 300 personnes, mais le capitaine du navire, pour plus de profits, compressait parfois la foule pour parquer jusqu’à six cents personnes dans un petit place… La mortalité dans de telles circonstances était énorme, parfois plus de la moitié… Mittelberger (un témoin) déclara qu’il vit 32 enfants jetés dans l’océan pendant un voyage. »
« Les entreprises mercantiles, comme importatrices de serviteurs (blancs), n’étaient pas trop attentif à leur sort, car leur but principal de l’opération était de conduire les navires en Caroline du Sud, pour ramener des produits locaux vers l’Europe. Par conséquent, les Irlandais – ainsi que d’autres – souffrirent terriblement…
C’était presque comme si les marchands britanniques ont redirigé leurs navires de la côte africaine pour la côte irlandaise, avec des serviteurs blancs arrivant à peu près de la même façon que les esclaves africains. » (Warren B. Smith, La servitude blanche dans la Caroline du Sud coloniale).
Une étude de la traversée de l’Atlantique d’esclaves blancs a été incluse dans une requête parlementaire de 1659. Il a été signalé que les esclaves blancs étaient enfermés sous le pont pendant deux semaines tandis que le navire était encore dans le port. Une fois en route, ils étaient « tout le trajet enfermé sous les ponts… parmi les chevaux ». Ils étaient enchaînés des jambes jusqu’au cou.
Les universitaires qui insistent sur le fait que l’esclavage est une condition raciale exclusivement noire oublient ou omettent délibérément le fait que le mot esclave était à l’origine une référence aux Blancs d’origine est-européenne : « Slaves ».
En outre, au XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Amérique, la révolution industrielle a engendré le système de l’usine dont les premiers travailleurs étaient des enfants blancs miséreux opprimés misérablement dès l’âge de six ans. Ils étaient enfermés dans les usines pendant seize heures par jour et mutilés par les machines primitives. Mains et bras étaient régulièrement mis en pièces. Les petites filles avaient souvent leurs cheveux pris dans les machineries et étaient scalpées de leur front à la nuque.
Les enfants blancs blessés et estropiés dans les usines étaient chassés sans compensation d’aucune sorte et abandonnés jusqu’à mourir de leurs blessures. Les enfants en retard au travail ou qui s’endormaient étaient battus avec des barres de fer. Pouvons-nous croire que ces horreurs ont été limitées aux seules premières années de la révolution industrielle, quand des enfants blancs de huit et dix ans étaient à pied d’œuvre dans toute l’Amérique dans des usines et des mines misérables en 1920 ?
En raison de la soumission, de la stupidité et de la couardise des enseignants américains et du système éducatif, on enseigne aux jeunes Blancs que les esclaves noirs, les paysans péons et les porteurs chinois ont bâti ce pays pendant que la grande majorité des Blancs régnait sur eux avec un fouet dans une main et un sirop à la menthe dans l’autre.
Les preuves racontent une histoire très différente, cependant. Lorsque le député Blanc David Wilmot proposa le Wilmot Proviso8 de repousser les esclaves noirs hors de l’Ouest américain, il l’a fait, dit-il, pour préserver cette vaste étendue de territoire pour « les damnés de la terre, de ma propre race et couleur ».
C’est précisément ce que la plupart des Blancs en Amérique étaient, « damnés de la terre », qui accomplissaient un travail éreintant, tel que peu d’entre nous peuvent l’imaginer aujourd’hui. Ils n’avaient pas de système de protection sociale paternaliste ; pas de Bureau des Affranchis [9] pour prendre soins d’eux et écouter leurs plaintes ; pas d’armée aux cœurs saignants pour se soucier de leurs difficultés. Ces Blancs étaient la chair à canon de la guerre d’expansion de la frontière américaine. Ils ont conquis le pays, transformé les forêts, défriché et ensemencé la terre.
Le riche élite blanche éduquée d’Amérique sont les héritiers malades de ce que Charles Dickens appelée, dans Bleak House, la « philanthropie télescopique » – ceux qui se soucient de la condition des peuples lointains alors qu’ils ignorent le sort de leur propre peuple dans leurs arrières-cours.
Aujourd’hui, une grande partie de ce que nous voyons sur la « Télévision de Turner » et que Pat Robertson nomme bien mal la « chaîne familiale », sont des téléfilms représentants les Noirs enchaînés, les Noirs fouettés, les Noirs opprimés. Nulle part on ne trouve une chronique cinématographique des Blancs qui ont été battus et tués dans l’esclavage blanc. Quatre cinquièmes des esclaves blancs envoyés dans les colonies à sucre de Grande-Bretagne dans les Indes occidentales n’ont pas survécu à leur première année.
Des soldats de la Révolution américaine et des marins recrutés de force dans la marine américaine purent recevoir plus de deux cents coups de fouet pour les infractions mineures. Mais aucune émission de télévision ne lève le voile sur ces hommes blancs pour révéler les cicatrices sur leurs dos.
L’establishment préfère faire pleurer sur les Noirs pauvres persécutés, mais laisse la classe ouvrière blanche de « rednecks » et de « crackers » (ces deux termes de dérision ont d’abord été appliqués aux esclaves blancs), vivre à côté des Noirs.
Peu de choses ont changé depuis les années 1800, quand les propriétaires au Parlement anglais interdirent l’esclavage noir dans tout l’Empire. Alors que le Parlement était en session pour adopter cette loi, des misérables orphelins blancs de cinq ans, battus, affamés et fouettés, étaient contraints à entrer dans les cheminées du parlement anglais, pour les nettoyer. Parfois, la cheminée s’effondrait sur ces garçons. D’autres fois, ils étouffaient à mort à l’intérieur des canaux étroits.
Longtemps après que les Noirs accédèrent à la liberté dans tout l’Empire britannique, la Chambre des Lords britannique refusait d’abolir le ramonage aux enfants blancs de moins de dix ans. La Chambre des Lords a affirmé que de le faire porterait atteinte au « droit de la propriété ». La vie des enfants blancs ne valaient rien et ils étaient considérés comme en dehors des considérations humanitaires.
La chronique de l’esclavage blanc en Amérique se trouve sur la plus poussiéreuse étagère dans le coin le plus sombre de l’histoire américaine censurée. Puisse la vérité sur cette époque parvenir un jour dans la conscience publique des Américains et le fondement même de l’escroquerie de la « discrimination positive », « jachères pour les minorités » et les « réparations aux Afro-Américains » proposées seront balayées. Le fait est que les travailleurs blancs de ce pays n’intéressent personne. Ils sont eux-mêmes les descendants, comme le député Wilmot l’a si bien dit, des « damnés de la terre ».
Il n’y aura de paix raciale que lorsque la connaissance radicale des vérités historiques seront connues et que les deux parties négocieront en position de force et non selon les fantasmes d’une classe ouvrière blanche coupable et d’une unicité de la souffrance noire.
Qu’on se le dise, dans de nombreux cas, les Noirs en esclavage vivaient mieux que les Blancs pauvres du Sud d’avant-guerre. C’est pourquoi il y avait une forte résistance à la Confédération dans les régions montagneuses pauvres du sud, tels que le Conté de Winston en Alabama et les Montagnes de Hêtres de Caroline du Nord. Ces Blancs pauvres ne pouvaient pas comprendre pourquoi un travailleur Blanc voudrait mourir pour la ploutocratie esclavagiste qui, la plupart du temps, donnait de meilleurs soins et d’attention à leurs serviteurs noirs qu’ils ne le faisaient à la main-d’œuvre gratuite blanc, qu’elle méprisait comme des « résidus »10.
À ce jour, la classe dirigeante blanche dénigre les Blancs pauvres et se montre paternaliste envers les Noirs.
Si cela vous semble admirable du point de vue pathologique du marxisme ou cosmopolite du libéralisme, le monde noir et le Tiers monde « bénéficiaires » de l’« estime » de la classe dirigeante blanche devraient se demander de quelle sorte d’« amis » il s’agit.
La Bible déclare que l’homme qui ne prend pas soin de sa propre famille est « pire qu’un infidèle ». Cela s’applique également à sa parenté raciale. L’homme qui néglige ses propres enfants pour prendre soin des vôtres n’a de véritable amour pour aucun des deux.
Blancs, libéraux qui s’auto-détestent, et conservateurs cupides prétendent se préoccuper des « droits civiques » des Noirs et du Tiers Monde, se débarrasse de la classe ouvrière de leur propre peuple dans les poubelles de l’histoire. Quand ils auront fini avec les leurs ils devront sûrement se tourner vers les autres.
Ceux qui s’occupent de leur propre peuple ne pratiquent pas la « haine », mais la bonté, qui est la racine même du mot11.
Michael A. Hoffman II est l’auteur de Ils étaient blancs et étaient des esclaves : L’histoire oubliée de l’esclavage des Blancs au commencement de l’Amérique et dans la Grande-Bretagne industrielle.
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1. Nous avons traduits le terme « convict » (littéralement en latin « convaincu », par forçat. Étaient ainsi dénommés les criminels déportés.
2. « Indentured servitude »
3. Terrain du nord de la Virginie, où se déroula le premier « Thankgiving » en 1622, connu également sous le nom de « Berkeley Plantation ».
4. L’auteur parle de « press gang », en référence aux pratiques de la Royal Navy qui recrutait de forces des personnes qui étaient envoyées sur les bateaux pour servir.
5. Dans le commerce triangulaire, la partie concernant le convoyage des esclaves de l’Afrique vers l’Amérique.
6. Les esclaves blancs étaient transportés à bord de bateaux appelés « White guineamen » (ou « White guinea men » (hommes blancs de Guinée).
7. The Argosy, l’un des plus célèbres magasine publié aux Etats-Unis au XXe siècle.
8. Le « Wilmot Proviso » est un amendement à un projet de loi présenté en 1846 à la Chambre des représentants pendant la guerre contre le Mexique. L’amendement Wilmot prévoyait qu’aucun des territoires acquis dans la guerre du Mexique ne serait ouvert à l’esclavage. Le Sénat s’opposa finalement à cet amendement.
9. Le Bureau of Refugees, Freedmen and Abandoned Lands (Bureau des réfugiés, des affranchis et des terres abandonnées en français), connu comme le Freedman's Bureau était une agence fédérale américaine missionnée pour aider les esclaves après la Guerre de Sécession.
10. « Trash », poubelle.
11. En anglais kind et kindness.