Voici l’exposé de D.C.Hammond, intitulé à l’origine "Hypnosis in MPD: Ritual Abuse"[1] mais plus généralement connu sous l’intitulé d’ "Exposé Greenbaum", donné lors de la Quatrième Conférence annuelle de la Région de l’Est, sur les sévices et les personnalités multiples, le jeudi 25 juin 1992, au Radisson Plaza Hotel, Mark Center, Alexandria, Virginie (USA).
Manifestation sponsorisée par le Center for Abuse Recovery & Empowerment, du Psychiatric Institute of Washington, D.C.
L’enregistrement et la transcription en ont été disponibles pendant un certain temps auprès de Audio Transcripts à Alexandria, Virginie. Des enregistrements et transcriptions d’autres sessions de la conférence sont toujours en vente mais, ô surprise, pas ceux-ci. La transcription qui suit provient d’un enregistrement privé de la conférence originale.
La chose la plus remarquable à propos de cet exposé est le peu de bruit qu’il a fait depuis. Nous recommandons aux lecteurs d’être persévérants dans leur lecture, au moins jusqu’à l’endroit où il est expliqué pourquoi ce message est intitulé "Exposé Greenbaum".
Dans l’introduction nous trouvons des informations concernant la biographie de D. Corydon Hammond: B.S. M.S. Ph.D (Psychologie de conseil) diplômé de L’Université de l’Utah
Diplômé en Hypnose clinique, auprès de l'American Board of Psychological Hypnosis
Diplômé en Thérapies sexuelles auprès de l’American Board of Sexology
Chef de Clinique et membre du jury d’examen auprès de l’American Board of Sexology
Diplômé en Thérapies matrimoniales et sexuelles auprès de l’American Board of Family Psychology
Licencié en Psychologie, Licencié en Thérapies matrimoniales, Licencié en Thérapies familiales, Etat de Utah
Chercheur associé, Professeur de Médecine de Réhabilitation auprès de la Utah School of Medicine
Directeur et Fondateur de la Sex and Marital Therapy Clinic, University of Utah.
Professeur-associé adjoint en Psychologie éducationnelle, University of Utah, Vérificateur d’articles soumis à l’American Journal of Clinical Hypnosis
Editeur-conseil et Membre fondateur, Comité des Publications, Vérificateur de l’ Ericsonian Monograph, The Journal of Abnormal Psychology
1989 Prix présidentiel du Mérite, American Society of Clinical Hypnosis
1990 Prix pour le secteur urbain, American Society of Clinical Hypnosis
Président de l’American Society of Clinical Hypnosis
L’Exposé:
Nous aurons de nombreux sujets à traiter aujourd’hui et je voudrais tout d’abord vous donner un aperçu de ce que je voudrais que nous abordions.
Tout d’abord, je voudrais demander combien d’entre vous ont déjà suivi au moins un cours ou un séminaire sur l’hypnose? Puis-je voir les mains? Magnifique. Cela va nous faciliter la tâche.
Bon. Je vais commencer par vous parler de la formation à la transe et de l’utilisation des phénomènes hypnotiques chez une population affectée par des Troubles de la Personnalité Multiple (MPD[2]), je parlerai aussi de l’exploraton de l’inconscient, des méthodes pour ce faire, le recours à l’imagerie et aux techniques d’imagerie symbolique pour gérer les symptômes physiques, la surcharge des apports, et d’autres choses encore.
Avant la fin de la journée, je voudrais aborder quelque chose que je pense avoir été complètement négligé dans le domaine des troubles dissociatifs, c’est-à-dire des méthodes d’apaisement en profondeur de l’hyper-excitation automatique suscitée chez ces patients.
Nous passerons un temps considérable à parler de la régression d’âge et de l'abréaction dans l’analyse des traumatismes. Je vous donnerai, concernant un patient ne souffrant pas de MPD, un aperçu de ce genre de travail et ensuite j’extrapolerai à partir de ce que je trouve de très similaire et très différent dans des cas de MPD.
Je voudrais ajouter à ce propos que j’ai eu bien des scrupules, au fil des ans, à enregistrer des cas de MPD ou de sévices rituéliques, en partie parce que je trouve que c’est un peu utiliser les patients, et je trouve que cette population a déjà assez été utilisée. C’est une des raisons pour lesquelles je choisis généralement de ne pas mettre mon travail sur vidéo.
Je voudrais également parler des stratégies hypnotiques de prévention des rechutes, et de la thérapie post-intégration utilisée de nos jours.
Enfin, j’espère trouver une petite heure pour parler spécifiquement des sévices rituéliques, de la programmation du mental et du lavage de cerveau -- comment cela est fait, comment aller en profondeur -- ce qui est un sujet que j’ai refusé pendant longtemps d’aborder en public. Je l’ai fait pour de petits groupes et au cours de consultations, mais récemment j’ai décidé qu’il était grand temps que quelqu’un se décide à en parler. Nous en parlerons donc aujourd’hui.
[Applaudissements]
A Chicago, lors du premier congrès international où le thème des sévices rituéliques a été abordé, je me souviens que j’ai pensé: "Comme cela est étrange et intéressant". Je me rappelle que beaucoup de gens ont écouté la description d’un cas considéré par quelqu’un comme très particulier et rare, et tous les gens sont venus ensuite en disant: "Mince alors, vous en traitez un vous aussi? Vous habitez à Seattle"... Eh bien moi j’habite à Toronto... Moi je viens de Floride... Et moi je viens de Cincinnati." Je ne savais que penser.
C’est peu de temps après cela que je me suis trouvé devant mon premier patient en “sévices rituéliques”. C’était quelqu’un que je traitais déjà, mais nous n’avions pas encore été aussi loin. Certains éléments de ce cas m’ont rendu très curieux d’en savoir plus sur les techniques de contrôle du mental, d’hypnose, et autres techniques de lavage de cerveau.
J’ai donc commencé à étudier les écrits disponibles sur le lavage de cerveau, et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’un auteur ayant écrit un des meilleurs livres dans ce domaine.
J’ai ensuite décidé de faire un sondage, et parmi les gens de la ISSMP&D [International Society for the Study of Mulptiple Personality and Dissociation] j’ai choisi une vingtaine de thérapeutes dont je pensais qu’ils en voyaient probablement davantage que quiconque et je les ai interviewés.
Le protocole d’entretien que j’ai suivi a suscité pratiquemnent toujours la même réaction. Ces thérapeutes disaient: "Vous posez des questions auxquelles je n’ai pas de réponse. Vous posez plus de questions spécifiques que je n’en ai jamais posé à mes patients". Bon nombre de ces thérapeutes ont dit: "Laissez-moi aller poser ces questions et je reviendrai vous donner les réponses". Nombreux sont ceux qui non seulement sont revenus avec des réponses, mais ils ont aussi ajouté: "Vous devriez parler à ce patient ou à ces deux patients". Je me suis retrouvé avec une note de plusieurs centaines de dollars à la fin des interviews téléphoniques.
J’en ai tiré un certain aperçu de toute une variété de méthodes de lavage de cerveau utilisées partout dans le pays. J’ai commencé par percevoir certaines similitudes. Alors qu’au début, je ne connaissais pas l’étendue de ces choses, j’ai commencé à me rendre compte que des tas de gens racontaient les mêmes choses et qu’il devait y avoir un certain degré de communication quelque part.
Et puis, il y a environ deux ans et demi, mes recherches ont soudain fait un bond en avant. Ma source me disait un tas de choses dont je savais qu’elles étaient exactes, à propos du lavage de cerveau, mais cette personne m’apportait également un nouveau matériau dont j’ignorais totalement l’existence.
C’est alors que j’ai décidé de vérifier chez trois patients victimes de sévices rituéliques que je traitais à cette époque. Deux d’entre eux avaient ce qui avait été décrit, et il était certain qu’il n’y avait eu ni induction ni contamination.
Ce qui est fascinant, c’est qu’alors que j’étais en consultation téléphonique avec une thérapeute avec laquelle je collaborais depuis de nombreux mois sur un cas de MPD qui se trouvait dans un autre Etat, je lui ai demandé d’enquêter sur un certain nombre de choses. Elle m’a répondu: "Et que sont ces choses?" J’ai dit: "Je ne vous le dirai pas, parce que je veux éviter toute possibilité de contamination. Revenez simplement me dire ce que le patient a dit."
Elle m’a rappelé deux heures plus tard: "Je viens d’avoir une double séance avec ce patient et il y avait une partie de lui qui disait: 'Oh, nous sommes tellement excités. Si vous saviez ce qui se passe, vous savez, comment les programmeurs du Culte entrent à l’intérieur, et notre thérapie ira beaucoup plus vite”.
Depuis, de nombreux autres patients ont eu la réaction d’avoir besoin de pisser comme des mérinos d’inquiétude et de peur plutôt qu’à l’idée que c’était une chose merveilleuse. Mais ce qui est intéressant c’est qu’elle a demandé ensuite: "quelles sont ces choses?" C’étaient les mots exacts, les mêmes réponses que m’avaient données ma source.
Depuis, j’ai répété tout cela un peu partout dans le pays. J’ai donné des consultations dans onze Etats et un pays étranger, dans certains cas par téléphone, dans d’autres cas en personne, parfois en donnant des informations préalables au thérapeute, lui disant: "Faites attention à la manière dont vous allez formuler ceci. Formulez-le de telle manière, afin d’éviter de contaminer". Pour d’autres je me suis abstenu de toute information du thérapeute afin qu’il ne puisse interférer.
Quand on commence à récolter les mêmes renseignements hautement ésotériques dans différents Etats et pays, de la Floride à la Californie, on commence à penser que quelque chose d’immense est en train de se passer, quelque chose de très bien coordonné, très systématique et très communicatif.
Je suis donc passé de l’état de neutralité de quelqu’un qui ne sait que penser de tout cela, à l’état de quelqu’un qui croit vraiment que les sévices rituéliques sont une réalité et que les gens qui le nient sont ou bien des naïfs (comme ceux qui nient l’Holocauste) ou bien des salauds.
[Applaudissements]
Pendant longtemps j’ai dit à un groupe choisi de thérapeutes que je connaissais bien et à qui je faisais confiance: "Diffusez, mais ne dites pas mon nom. Ne dites pas d’où ça vient. Mais voilà l’information. Partagez-la avec d’autres thérapeutes si vous pensez que c’est approprié, et j’aimerais recevoir votre feedback". Des gens posaient des questions lors de conférences et disaient qu’ils étaient désireux d’en savoir davantage. Quant à moi personnellement, et quelques autres avec qui j’avais partagé les informations, nous nous tenions loin de toute préoccupation, de toute menace personnelle, de toute menace de mort.
J’ai finalement décidé d’en finir avec ceux-là. S’ils voulaient ma peau, ils pouvaient la prendre. Il était temps de partager davantage d’informations avec les thérapeutes. Nous avons réussi parce que nous avons agi avec grande prudence, sans hâte, en procédant à des vérifications en divers endroits, et nous avons trouvé les mêmes choses.
Je vais donc vous dire comment les choses se passent avec la programmation concernant les sévices rituéliques. Je ne pourrai certainement pas vous dire en 45 ou 50 minutes tout ce que vous voulez savoir, mais je vais vous dire l’essentiel pour pouvoir aller en profondeur et entreprendre un travail à un niveau inédit.
Honnêtement, je ne peux pas dire combien de patients ont cela. Cela doit tourner autour d’au moins 50%, peut-être même 75%. Je dirais que probablement les deux tiers de vos patients en sévices rituéliques l’ont.
Quelle est, selon moi, la caractéristique principale?
Si depuis l’enfance ils ont été élevés dans un culte traditionnel ou s’ils ne font pas partie d’une lignée, je veux dire par là si aucun parent n’a été un membre de ce culte mais que de nombreux membres de ce culte ont approché ce patient depuis la petite enfance, il se peut qu’ils en soient affectés aussi. J’ai vu plus d’un patient ayant subi des sévices rituéliques, qui avaient manifestement eu tous les éléments rituels dont on entend parler. Ils semblaient très sincères. Ils parlaient de toutes les choses typiques dont on parle dans ces populations, mais n’avaient pas de programmation avec vérification permanente en profondeur. Je pense que dans un cas que je traitais personnellement la patiente avait en quelque sorte opéré un schisme et que ces gens se livraient à leurs petites affaires et ne dépendaient plus d’un groupe principal.
[Pause]
Voilà comment cela semble avoir commencé. A la fin de la deuxième guerre mondiale, Allen Dulles et d’autres personnes de la communauté du Renseignement se trouvaient déjà en Suisse en train de prendre des contacts pour s’allier avec des scientifiques nazis. A la fin de la guerre, ils n’ont pas seulement été chercher des scientifiques capables de fabriquer des fusées, mais aussi des médecins nazis qui avaient fait des recherches sur la programmation du mental dans les camps.[3]
Ils les ont fait venir aux Etats-Unis. Parmi eux il y avait un jeune garçon, un adolescent, qui avait été élevé dans la tradition juive hassidique et le mysticisme cabalistique, ce qui devait probablement avoir de l’attrait pour les membres du culte, car vers le début du siècle Aleister Crowley avait introduit des éléments de la Cabale dans du satanisme. Je soupçonne qu’un lien s’est créé entre eux. Mais il a sauvé sa peau en collaborant et en étant un de leurs assistants dans le cadre des expériences faites dans les camps de la mort. Ils l’ont emmené avec eux.
Ils ont alors entrepris des recherches dans le domaine du contrôle du mental pour le Renseignement militaire, dans des hôpitaux militaires aux Etats-Unis. Les gens qui sont venus, les médecins nazis, étaient des satanistes. Par la suite, le garçon a changé son nom, l’a américanisé, a obtenu un diplôme de médecin, a pratiqué la médecine, et a poursuivi le travail qui semble être au coeur de la programmation par ce culte de nos jours. Son nom est connu de nombreux patients dans tout le pays.
[Pause]
Ce qu’ils font à la base, c’est qu’ils prennent un enfant et ils commencent le travail de base, semble-t-il, vers environ deux ans et demi, quand l’enfant a déjà été rendu dissociatif. Ils le rendent dissociatif non seulement par des sévices, comme des abus sexuels, mais aussi en faisant des choses comme de placer un piège à souris au bout de ses doigts et en ordonnant aux parents: "vous n’entrez pas avant que l’enfant ait cessé de crier. Alors seulement vous entrez et l’enlevez."
Ils commencent de manière rudimentaire vers deux ans et demi et passent à la vitesse supérieure vers six ans ou six ans et demi, poursuivent pendant toute l’adolescence, avec des renforcements périodiques dans l’âge adulte.
Fondamentalement, au cours de la programmation l’enfant est placé sur une civière. Il a un goutte-à-goutte dans une main ou un bras. Il est attaché, nu. Des fils électriques sont placés sur sa tête pour surveiller l’électroencéphalogramme. Il voit une lumière pulsante, souvent rouge, parfois blanche ou bleue. Le plus souvent on lui administre ce que je crois être du Demerol. Parfois ce sont d’autres drogues, selon le type de programmation. Je crois qu’ils en ont fait une science et ils ont appris à en donner tant toutes les vingt-cinq minutes, jusqu’à ce que la programmation soit achevée.
Une douleur est décrite, dans une oreille, généralement la droite, où il semble qu’une aiguille soit placée, et des bruits étranges et désorientants sont entendus dans cette oreille pendant qu’une stimulation lumineuse induit le cerveau à adopter un certain train d’ondes cérébrales grâce à une lumière pulsant à une certaine fréquence (à comparer aux lunettes actuellement mises en vente par Sharper Image et autres magasins du genre).
Puis, après un certain temps, quand ils sont dans un certain état d’ondes cérébrales, la programmation commence. Programmation orientée vers l’autodestruction et l’avilissement de la personne.
Chez une patiente, maintenant âgée d’environ huit ans, qui a subi bien des choses, la programmation a commencé dans des installations militaires. Cela est assez fréquent. J’ai traité et suis intervenu dans des cas qui ont fait partie de ce projet original de contrôle du mental, et dans de nombreux cas la programmation s’est faite sur des sites militaires. Nous trouvons de nombreux liens avec la CIA.
Cette patiente était alors dans une école du Culte, une école privée où plusieurs sessions de ce genre avaient lieu pendant la semaine. Elle entrait dans une pièce, et on lui plaçait les fils et tubes. Ils faisaient toutes sortes de choses. Quand elle est arrivée à l’état altéré souhaité il n’a plus été nécessaire de la surveiller au moyen d’électroencéphalogrammes, et elle plaçait elle-même ses électrodes, une dans le vagin, par exemple, quatre sur la tête. Parfois c’était sur d’autres parties du corps.
Ils commençaient alors et lui disaient: "tu es fâchée sur quelqu’un du groupe". Elle disait: "Non, je ne le suis pas” et ils lui envoyaient alors un choc violent. Ils disaient la même chose jusqu’à ce qu’elle obéisse et ne donne plus de réponses négatives. Puis ils poursuivaient: "Et parce que tu en veux à quelqu’un du groupe" ou bien "Si tu en veux à quelqu’un du groupe, tu te feras du mal à toi-même. Tu comprends?" "Oui, mais je ne veux pas". Chocs à nouveau, jusqu’à obéissance. Puis ils en rajoutaient: "et tu te feras du mal en te coupant. Tu comprends?" Elle avait beau dire “oui”, ils disaient alors: "nous ne te croyons pas" et ils lui envoyaient un choc de toute façon.
Et ils continuaient de la sorte. Elle a dit qu’elle pensait qu’ils partaient pendant environ trente minutes, pour aller fumer, ou autre chose, et puis ils revenaient. Ils passaient en revue ce qu’ils avaient fait et puis arrêtaient, ou bien ils passaient en revue ce qu’ils avaient fait et faisaient de nouvelles choses. Elle a dit que les séances pouvaient durer une demi-heure ou trois heures. Trois fois par semaine, selon elle.
La programmation sous l’influence de drogues dans un certain état d’ondes cérébrales, et avec ces bruits dans une oreille, et eux qui parlent dans l’autre oreille, généralement la gauche, associée aux fonctions non-dominantes de l’hémisphère droit, et eux qui parlent, tout cela demande une concentration intense, une focalisation intense. Parce que, souvent, ils doivent mémoriser et répéter certaines choses, à la lettre près, afin d’éviter punitions, chocs, et d’autres choses encore.
Voilà comment se passe essentiellement, la programmation. D’autres ont aussi recours à d’autres techniques de lavage de cerveau. Parfois, ils utilisent des éléments d’hypnose très communs. Il peut y avoir une isolation sensorielle, dont nous savons qu’elle accroît la suggestibilité chez tout le monde. L’isolation sensorielle totale, la suggestibilité, a augmenté de manière significative, d’après les recherches. Il n’est pas rare pour eux d’y avoir recours, y compris dans des caissons d’isolation sensorielle, avant qu’ils fassent certaines choses.
[Pause]
A présent, comme nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous, je vais vous donner autant d’informations pratiques que possible.
Je vais rechercher si oui ou non quelque chose de ce genre est présent par signaux idéomoteurs donnés avec un doigt.[4]
Quand ils sont prêts, je dis "Je veux que le point central de votre centre intérieur prenne le contrôle des signes donnés avec le doigt". Ne demandez rien à l’inconscient. Le cas pour lequel vous enquêtez sur des sévices rituéliques s’adresse au centre intérieur. Ce centre a été créé par le Culte. "Et je veux que le point central de votre centre intérieur prenne le contrôle de la main dont un doigt fera signe, et de ce qu’il faut pour que le doigt du “oui” se lève. Je veux demander à ton centre intérieur si une partie de ton corps, n’importe quelle partie de Mary", le nom de la personne examinée, "a une idée de ce que sont Alpha, Béta, Delta ou Thêta."
Si vous obtenez un “oui” alors attention au drapeau rouge, vous pourriez avoir en face de vous quelqu’un qui fait l’objet d’un lavage de cerveau et d’une programmation intensifs.
Je dirais alors: "Je veux qu’une partie intérieure qui sait ce que sont Alpha, Béta, Delta, et Thêta monte à un niveau où tu peux me parler, et quand tu y seras, dis-moi : “J’y suis'".
Je ne demanderais pas si une partie est désireuse de le faire. Personne ne veut vraiment parler de cela. Je dirais simplement: "Je voudrais que la partie qui peut me parler de cela s‘avance".
Sans les guider, demandez-leur ce que sont ces choses.
J’ai eu des consultations où je suis intervenu. Parfois je reçois un “oui” à cela, mais quand j’ai procédé à l’exploration il est apparu qu’il s’agissait d’une espèce de réponse de complaisance ou bien, dans deux ou trois cas, de quelqu’un qui voulait faire croire qu’il faisait l’objet de sévices rituéliques, et peut-être disaient-ils vrai d’une certaine façon, mais une enquête méticuleuse montrait qu’ils n’avaient pas ce que nous recherchions.
Je vais vous dire de quoi il s’agit. Supposons que tout le premier rang ici soit occupé par des multiples, et qu'elle a un alter ego nommé Helen, elle en a un nommé Mary, elle en a un nommé Gertrude, elle en a un nommé Elizabeth, et elle en a un nommé Monica. Tous ces alter ego peuvent avoir fait l’objet d’une programmation, désignée, disons par alpha-zéro-zéro-neuf. Quand un membre du culte prononce: "Alpha-zéro-zéro-neuf" ou fait un certain geste de la main pour l’indiquer, il fait appel à cette même partie chez n’importe lequel d’entre eux, même si les noms sont différents de ceux qui vous sont connus.
Les Alphas semblent représenter la programmation générale. Les Bétas semblent être des programmes sexuels. Par exemple, comment procéder à une fellation, comment accomplir le contact sexuel lors de rituels, cela concerne l’exhibition de pornographie enfantine, la mise en scène de pornographie enfantine. Les Deltas sont des tueurs entraînés à tuer lors des cérémonies.
Il y a aussi de l’auto-mutilation mélangée à ces mises à mort, à ces meurtres. Les Thêtas sont des tueurs psychiques.
Vous savez, de ma vie je n’avais jamais entendu ces deux mots associés. Je n’avais jamais entendu parler de "tueurs psychiques", mais quand vous êtes devant des gens dans divers états, et aussi des thérapeutes qui enquêtent et demandent; "Qu’est-ce que Thêta?" et que les patients répondent: "tueurs psychiques", on a tendance à conclure que certaines choses sont très systématiques et très répandues.
Cela provient de leur croyance en des facultés et pouvoirs psychiques, y compris la faculté de communiquer psychiquement avec "la mère", et y compris la faculté de provoquer psychiquement une thrombose cérébrale suivie de mort, chez quelqu’un.
Il s’agit aussi d’une sorte de programmation plus orientée vers l’avenir.
Et puis il y a Omega. Généralement je n'inclus pas ce mot dans ma première question au sujet de la partie intérieure qui est au courant de ce que sont Alpha, Béta, Delta, Thêta, parce qu’Omega va les secouer plus encore.
Omega c’est la programmation de l’auto-destruction. Alpha et Omega, le commencement et la fin. Cela peut aller de l’auto-mutilation au suicide.
Gamma paraît concerner la protection du système et le leurre, ce qui vous donnera de fausses informations, des voies sans issue, des demi-vérités, une protection de différentes choses intérieures. Il peut également y avoir d’autres lettres de l’alphabet grec.
Je vous recommanderais de revoir tout l’alphabet grec, et si vous avez constaté que certains éléments sont présents et qu’ils vous ont donné certaines bonnes réponses, je ne saurais le répéter assez souvent; NE LES GUIDEZ PAS. Ne dites pas : "Est-ce que ce sont les tueurs?" Laissez-les donner la réponse, s’il vous plaît. Quand vous avez fait tout cela et qu’il semble que cela est présent, alors prenez votre alphabet grec et, au moyen de signaux idéomoteurs, parcourez tout l’alphabet et dites: "Est-ce qu’il y a à l’intérieur une programmation associée à Epsilon, Omicron", etc. jusqu’au bout.
Il peut y avoir une certaine systématisation sur l’une ou l’autre lettre, mais moi je n’en ai pas conscience. J’ai trouvé, par exemple, dans un cas, que Dzêta concernait la production de films montrant des mises à mort, dans lesquels cette personne était impliquée. Chez une autre personne, Omicron concernait leurs liens et associations avec des passeurs de drogue, avec la Mafia, le gros business et des chefs de gouvernement. Donc il y a une certaine individualisation, je pense, pour certains.
Certains de ces programmes sont des appels au retour: "reviens au Culte", "retour au culte ".
C’est là que réside la faiblesse du système. Ils ont implanté des codes de fermeture et d’effacement de sorte que, si un ennui survient, ils puissent mettre fin ou effacer quelque chose. Ces codes sont parfois des phrases particulières ou un petit refrain. Parfois il y a des nombres parfois suivis d’un mot. Il y a là une individualisation certaine. J’avais d’abord espéré que si je parvenais à mettre la main sur certaines elles pourraient fonctionner sur d’autres personnes. Pas de changement. Cela est très peu probable, à moins qu’ils aient été programmés pratiquement en même temps au sein d’un même petit groupe. Des trucs que j’ai vus font penser qu’ils transportent des ordinateurs portables, les programmeurs, qui contiennent encore tout de qu’ils ont fait vingt ou trente ans auparavant: les noms des alter ego, les programmes, les codes, etc.
Ce qu’on peut obtenir, ce sont les codes d’effacement, et je demande toujours: "Si je dis ce code, qu’est-ce qui va se produire?' Vérifiez une deuxième fois: "Y a-t-il une partie intérieure qui possède des informations différentes?" Surveillez les signaux idéomoteurs; et ce que j’ai trouvé c’est que quand on parvient à effacer des programmes en donnant les codes appropriés, alors on affaiblit le ressenti.
On peut effacer Omega, et c’est souvent par là que j’ai commencé parce que c’est là qu’il y a le plus grand risque. Ensuite je recherche dans tout l’Omega, ce qui a été des altérations Omega, avec le patient, de sorte qu’on décompresse, et cela redonne au patient tous les souvenirs associés à toute la programmation faite “sous Omega” et toutes les parties d’alter ego qui ont été affectées par l’Oméga en abréaction fractionnée.
Ils utilisent la métaphore de (et c’est leur métaphore à eux) robots. C’est comme une carcasse de robot qui se met en place sur l’alter ego de l’enfant, pour le faire agir comme un robot. De temps en temps, à l’intérieur on est confronté à des robots.
Ce que j’ai trouvé dans mon travail antérieur, et j’accélère maintenant parce que je l’ai confirmé suffisamment de fois, c’est qu’on peut dire au noyau intérieur: "Noyau, je veux que tu regardes, -- il y a un robot qui bloque le passage, il bloque la progression. Va voir, regarde derrière la tête et dis-moi ce que tu observes derrière la tête ou sur la nuque". Je dis cela sans idée de guider, et ce qu’on me dit communément c’est qu’il y a des fils ou un interrupteur.
Alors je leur dis: "Prends les fils ou pousse sur l’interrupteur, ça va immobiliser le robot et donne-moi le signal “oui” quand tu l’auras fait."
Très vite, on reçoit le signal “oui”.
"Bien. Maintenant que le robot est immobilisé, je veux que tu ailles voir à l’intérieur du robot et que tu me dises ce que tu vois". C’est généralement un ou plusieurs enfants. Je leur fais retirer les enfants. Je fais un peu de magie hypnotique et je demande au noyau d’utiliser un laser et de désintégrer le robot complètement. Ils sont en général très surpris que cela marche, et bon nombre de thérapeutes aussi.
[Pause]
Ce sont les diverses couches de ce truc qui posent problème. Je vais aller jusqu’au rétro-projecteur pour vous en donner une idée.
Nous avons ici d’innombrables alter ego. Je vais vous parler d’une chose fascinante que j’ai vue. Je me souviens être venu visiter certains cas, certains cas difficiles au cabinet de deux des plus habiles thérapeutes en MPD du pays, qui se rendent à toutes les réunions internationales, et qui ont donné des conférences dans de nombreux pays. Nous avons travaillé et j’ai examiné certains de leurs patients. Ils ont été abasourdis devant certaines choses, parce qu’ils n’en avaient jamais entendu parler.
Nous avons donc travaillé avec certains patients et je me souviens d’une femme qui avait été hospitalisée pendant trois années, et qui l’était toujours. Une autre hospitalisée avait fait une année de travail intensif avec les meilleures thérapies MPD qu’on puisse imaginer (abréaction, intégration, facilitation de coopération, ergothérapie, etc. mise par écrit au jour le jour) pendant une année d’hospitalisation, suivie d’une année de thérapie en ambulatoire pendant deux ou trois heures par semaine.
Chez ces deux patientes nous avons découvert que tout cet admirable travail n’avait rien fait d’autre que de s’adresser aux alter ego, et n’avait pas touché à la programmation mentale. En fait, celle-ci n’était pas seulement intacte, mais nous avons en plus trouvé que pour la patiente non hospitalisée, la mère de celle-ci, qui résidait dans un autre Etat, surveillait toutes les séances par téléphone, et qu’elle avait encore intactes des suggestions qui lui avaient été faites, de tuer un jour son thérapeute.
Une des choses que je vérifierais très soigneusement: je suggérerais que vous demandiez au noyau, pas simplement à l’inconscient, mais au noyau:,"Est-ce qu’il y a une partie, à l’intérieur, qui continue à être en contact avec des gens associés au culte? Est-ce qu’il y a une partie à l’intérieur, qui se rend aux rituels du culte ou aux réunions? Est-ce qu’il y a un enregistreur à l’intérieur de Mary" (si c’est le nom de la patiente), "Un appareil enregistreur à l’intérieur, pour qu’on puisse retrouver les choses qui ont été dites aux séances?"
Cela ne veut pas dire qu’ils sont surveillés. Nombre d’entre eux l’ont simplement.
"Est-ce qu’il y a quelqu’un qui interroge une identité intérieure sur ce qui se passe pendant nos séances de thérapie?"
J’ai le sentiment très inconfortable, si je me base sur mon expérience, que quand on y regarde de près, on trouve que la plupart des victimes de sévices rituéliques dans ce pays voient leur thérapie surveillée.
Je me souviens d’une femme d’environ vingt-quatre ans, venue en disant que son père était sataniste. Ses parents avaient divorcé alors qu’elle était âgée de six ans. Après cela, quand son père l’avait en visite, il l’avait emmenée à des rituels jusqu’à l’âge de quinze ans. Elle disait qu’elle n’y avait plus été depuis qu’elle avait quinze ans".
Son thérapeute l’a crue sur parole. Nous nous sommes assis dans mon bureau. Nous avons procédé à une mise sous hypnose, et la séance a duré deux heures, pendant lesquelles nous l’avons interrogée. Nous avons trouvé la présence d’une programmation. En outre, nous avons découvert que chaque séance de thérapie était “débriefée”, qu’en fait, ils lui avaient ordonné de se sentir malade et de ne plus se rendre aux rendez-vous que je lui donnais. A une autre il avait été dit que j’étais un “culte” et que si elle venait, je saurais qu’on lui avait dit de ne pas venir, et que je la punirais.
Si quelque chose de significatif surgit chez un patient qui est surveillé (de ce que j’ai appris, c’est qu’on les torture en leur administrant des électrochocs) je crois que s’il est dans une telle situation il n’est pas possible de proposer une thérapie qui veuille dire quelque chose, à part apporter un soutien moral, montrer qu’on se soucie de la personne, et lui dire qu’on sera là pour la soutenir. Mais je ne tenterais pas de travailler en profondeur ni de déprogrammer, parce que je pense que tout ce que je ferais ce serait de les faire torturer et blesser, à moins de les faire entrer dans une institution de soins offrant toute garantie de sécurité, de sûreté, pendant une période assez longue pour pouvoir faire le travail nécessaire.
J’ai le sentiment que quand vous enquêterez, vous trouverez qu’il y a probablement plus de 50% de ces patients, s’ils appartiennent à une lignée, c’est-à-dire si la mère, le père ou les deux sont impliqués, qui seront surveillés en permanence.
[Pause]
Maintenant, quand on va au-delà des alter ego, on arrive à la programmation sous les lettres grecques: Alpha, Béta, Delta, Thêta, etc. et puis il y a les programmes de backup. Il y a en général un code d’effacement de ces programmes: un code qui efface tout simplement tous les back-ups. J’obtiens donc le code pour, disons, l’Omega et pour tous les backups Omega simultanément. Après avoir demandé: "Qu’est-ce qui se passe si je dis ceci?". Et j’indique le code, et ensuite je dis: "Qu’est-ce que vous ressentez?" Ils décrivent souvent le bourdonnement d’un ordinateur, des choses qui s’effacent, des explosions internes, toutes sortes de choses intéressantes.
J’ai un jour vu revenir un thérapeute qui a dit: "Mon Dieu, je n’ai jamais rien dit à propos de robots; elle a parlé de robots qui se désintègrent."
Je me souviens d’une thérapeute qui m’a accompagné à plusieurs ateliers d’hypnose et à des consultations sur des situations de crise en MPD. Je lui ai dit d’enquêter sur les Alpha, Béta, Delta, Thêta. C’est ce qu’elle a fait. Elle est revenue en me disant: "J’ai obtenu une indication, c’est bien là. De quoi s’agit-il?" Je lui ai répondu: "Je ne dirai rien. Retourne approfondir".
Nous avons fixé un rendez-vous pour une semaine environ plus tard. Elle est revenue en disant: "J’ai demandé ce qu’était Thêta et elle a répondu: “des tueurs psychiques”. J’ai demandé ce qu’était Delta et elle a dit des tueurs'". Bon.
Je lui ai donc parlé de cela pendant deux heures. Elle a rappelé et a dit: "Ca m’a semblé trop fantastique. J’ai entendu tout ça et je me suis dit est-ce que Cory est surmené par son travail?'" Je suis embarrassé de répéter cela, mais elle a dit: "Je te tenais en grande estime professionnelle, mais cela paraissait être vraiment trouble, et je me suis demandée: 'Est-ce qu’il a une dépression nerveuse ou quoi?' Mais je te respectais trop pour te poser des questions là-dessus. J’ai posé des questions à une autre patiente en MPD et elle ne présentait rien de tout ça”.
Elle s’est alors mise à décrire ce qu’elle faisait avec ce patient, et a décrit sa méthode travail, par exemple l’effacement, et des choses comme des robots qui se désintègrent. Elle a dit: "Je ne lui avais pas parlé de ces choses."
Eh bien, voilà où est le problème. Il y a plusieurs couches et je pense que certaines d’entre elles sont destinées à nous faire tourner en rond éternellement. Ils se figurent que probablement, dans la plupart des cas, nous n’irons pas au-delà des alter ego qu’ils ont mis en place.
Pour créer un “candidat mandchou” on divise le mental. Cela fait partie des choses qui intéressent la communauté du Renseignement. Quand on a besoin d’un assassin, on va chercher quelqu’un qui va le faire, et on divise son mental.
Ça me fascine, des cas comme l’assassinat de Robert Kennedy, où Bernard Diamond, quand il a examiné Sirhan Sirhan, a découvert qu’il était totalement amnésique en ce qui concernait l’assassinat de Robert Kennedy, mais que sous hypnose il s’en souvenait. Mais en dépit de suggestions qu’il se souviendrait quand il reprendrait conscience, il n’a pu se souvenir de rien une fois la séance d’hypnose terminée. J’aurais bien aimé examiner Sirhan Sirhan.
Il semble qu’en dessous de cela il y ait d’autres couches. L’une d’entre elles serait appelée "Programmation Verte (Green Programming)". N’est-il pas intéressant de noter que le nom du praticien soit Dr. Green (Vert)?
Une question à poser, non contaminante, après que j’aie identifié certaines de ces choses et qu’ils m’aient donné des réponses saisfaisantes, c’est: "Si un médecin devait être associé à cette programmation et si le nom de ce médecin était une couleur, comme le Dr Chartreuse ou quelque chose comme cela, si son nom était une couleur, de quelle couleur s’agirait-il?"
Il est vrai de que temps en temps d’autres couleurs ont été mentionnées, par trois ou quatre patients dont je soupçonnais qu’ils dissimulaient d’une certaine manière, et dont je crois qu’ils n’étaient pas atteints. Dans un cas j’ai obtenu une autre couleur et j’ai découvert par la suite qu’il s’agissait d’un médecin dont le nom était une couleur, et qui avait reçu une formation, trente années auparavant, par le Dr Green (Vert) et il surveillant en partie la programmation de cette femme sous la surveillance de ce médecin.
Je me rappelle qu’une femme n’a rien pu trouver. Aucun alter ego ne voulait parler. J’ai dit: "Bon" et nous sommes passés à autre chose. Environ deux minutes plus tard elle a dit: "Green. Vous voulez parler du Dr Green (Vert)?"
Nous avons trouvé cela partout. Il semble y avoir une Programmation Verte en dessous de tout ça, et je soupçonne que plus on descend, plus on trouve des programmes moins nombreux mais plus ciblés.
Eh bien, toute Programmation Verte, c’est Ultra-Vert et Arbre Vert. Du mysticisme cabalistique est mêlé à tout ça. Si vous voulez travailler dans cette direction il vous faudra acquérir quelques ouvrages sur la Cabale. Par exemple, Qabala, avec "q", écrit par Dion Fortune. Un autre, The Kabbalah de Ann Williams-Heller.
Je ne connaissais rien à la Cabale[5]. C’était intéressant. Un patient venu en avance et qui avait dû attendre un temps considérable dans ma salle d’attente, il y a deux ou trois ans, avait très soigneusement dessiné en détail un arbre cabalistique multicolore. J’avais mis deux mois à comprendre de quoi il s’agissait. Finalement, je l’ai montré à quelqu’un qui m’a dit: "Tu sais quoi? Ça ressemble terriblement à l’arbre de la Cabale". Alors ça a fait tilt dans ma tête et je me suis souvenu de textes ésotériques dans un vieux livre que j’ai été rechercher. C’était la biographie du Dr Green.
Ce qui est intéressant au sujet de l’Arbre Vert, c’est que son nom était à l’origine Greenbaum. Et que signifie "Greenbaum" en allemand? Arbre Vert. Cet arbre-là, l’Arbre Vert.
J’ai aussi eu des patients qui ne semblaient pas savoir que son nom original était Greenbaum, mais qui disaient que certaines personnalités intérieures étaient nommées M. Greenbaum.
Dernière édition par nex le 2/4/2011, 21:58, édité 2 fois