remise de pendule a l'heure : 1933 Judea declares war

Du témoignage de Streicher a écrit: Quelques jours avant le 1 avril j'ai été convoqué à la Maison Marron à Munich. Adolf Hitler m'a expliqué quelque chose que je savais déjà, à savoir, qu'une campagne de propagande gigantesque contre la nouvelle Allemagne était menée par la presse étrangère. Bien qu'il soit lui-même à peine devenu Chancelier, et bien que Hindenburg soit toujours en tête du Reich, et bien que le Parlement exista, une campagne gigantesque de haine contre l'Allemagne avait commencé dans la presse étrangère.

Le Fuehrer m'a dit que même le drapeau du Reich, l'emblème de souveraineté, était l'objet d'insultes à l'étranger et que nous devrions dire aux Juifs mondiaux, "Jusqu'ici et pas plus loin." Nous devrions leur montrer que nous n'en tolérerions pas davantage.

Alors il m'a dit qu'un jour officiel de boycott devait être fixé pour le 1 avril et que je devais l'organiser. Peut-être il ne serait pas hors de propos de montrer les faits suivants : bien qu'Adolf Hitler a cru que cela pourrait être une bonne chose à utiliser mon nom dans la connexion avec ce jour de boycottage; ce n'a pas été fait en fin de compte.

Donc j'ai entrepris l'organisation du boycott et j'ai publié une directive, qui je crois est dans les mains de la Cour de justice. Nul besoin pour moi pour d'en dire plus. J'ai donné des instructions qu'aucun méfait ne soit commis sur les vies de Juifs, qu'un ou plusieurs gardes devraient être postés devant tous les lieux juifs - c'est-à-dire devant chaque magasin juif - et que chacun de ces gardes soit responsable de voir à ce qu'aucun dommage ne soit fait à la propriété. En bref, j'ai organisé les procédures d'une manière qui n'était peut-être pas attendue de moi; et peut-être non attendue par beaucoup de membres du Parti. Je l'admets franchement.

Une chose est certaine; à part les incidents mineurs, le jour de boycott s'est déroulé parfaitement. Je crois qu'il n'y a même pas un Juif qui puisse le contredire. Le jour de boycott était une procédure disciplinée et n'était pas "anti" dans le sens d'une attaque contre quelque chose. Il a une connotation purement défensive....

Quant au comité [de boycott], il ressemblait au Conseil de cabinet secret à Berlin, qui ne s'est jamais rencontré. En fait, je crois que tous les membres du Cabinet ne se sont même vus ni fait connaissance les uns les autres. Le comité de boycott, cela a été ajouté dans les journaux à Berlin par Goebbels. C'était une histoire de presse. J'ai parlé à Goebbels par téléphone une fois. Il a demandé comment les choses entraient dans Munich, où j'en étais. J'ai dit que tout allait à merveille.
Ainsi aucune conférence ne s'est jamais produite; cela a été seulement fait pour l'effet, pour faire paraître le tout comme étant beaucoup plus importante qu'elle ne l'était.

Du témoignage du Chef SA Philipp Wurzbacher a écrit: les objectifs qui ont été exposés par Streicher étaient, je devrais dire, explicites et clairs. Il a poursuivi la politique selon laquelle les éléments importants du peuple juif qui occupaient des positions significatives dans l'économie allemande et avant tout dans la vie publique et les bureaux publics devraient être retirés et que nécessairement, l'expulsion ou l'émigration devraient être considérés.... J'ai participé au boycott. En ce temps-là j'avais des instructions de mon Gruppenfuehrer pour y voir que ce boycottage devrait être gardé dans les limites d'ordre et de la propriété de manière à assurer le succès du boycott. J'ai donné l'ordre au Sturmfuehrer sous mon ordre d'allouer à chaque magasin une garde de deux hommes SA qui devaient y voir que rien ne se produise et tout a pris son cours d'une manière ordonnée et inoffensive. Les instructions que j'ai reçu de mon Gruppenfuehrer avaient été publiées par Gauleiter Streicher....

Il a été plusieurs fois répété que nous devions empêcher toute attaque ou tout acte violent non-autorisé ou autres acte hostile contre le peuple juif ou les individus juifs, surtout à Nuremberg, et cela était sévèrement interdit....
Je peux citer un exemple dans lequel la violence a été utilisée. Je crois que c'était une petite bagarre, de toute façon, en tout cas quelque chose est arrivé, mais je ne me souviens pas des détails. En tout cas, il nous a rappelés à l'ordre très brusquement pour évaluer la chose et nous les chefs SA avons été sévèrement réprimandés et punis...[/b] Si je peux en donner l'essence, il [Streicher] a dit qu'il ne le tolérerait pas que les êtres humains soient battus ou importunés de quelque manière que ce soit dans son Gau et pour les chefs SA il avait des qualificatifs assez énergiques tels que "brutes" ou des noms semblables - je ne me souviens pas d'eux exactement.... Quelquefois il pouvait être très dur et franc. De toute façon je peux seulement dire que durant mon activité je n'ai rien su ou entendu qui puisse suggérer qu'il était un "tsar sanglant."