Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Le film "Terminator" annonçait les temps présents

    Druide
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    Date d'inscription : 30/01/2009

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    Message  Druide 26/9/2010, 03:22

    http://www.alterinfo.net/C-est-pourtant-simple_a50175.html
    C’est pourtant simple

    Ce qui se passe dans le monde est très simple à comprendre, une élite (de psychopathes) veut le contrôle absolu sur chaque aspect de la vie des citoyens. La guerre contre le terrorisme ne sert qu’à ça renforcer le contrôle en terrorisant les gens d’un côté et en détruisant tout ce qui peut les rendre indépendant d’un autre. Alors les destructions programmées de l’Iraq, de l’Afghanistan et sans aucun doute bientôt de l’Iran ne sont point dues au hasard mais suivent une logique bien précise. Quand les humains normaux ne pourront plus être indépendants alors sans doute ces fous qui se prennent pour des dieux crieront victoire !

    Thanatos
    Samedi 25 Septembre 2010

    C’est pourtant simple

    Cela ne vous inquiète pas tous ces drones que l’on voit émerger ces
    derniers temps ? Ces objets télécommandés sont très inquiétants à vrai
    dire ( http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/06/03/les-drones-dans-le-collimateur-de-l-onu_1367103_3216.html ).
    Il y en a de plus en plus comme par exemple le Talon ( http://foster-miller.qinetiq-na.com/lemming.htm ) ou le Packbot ( http://www.irobot.com/gi/ground/510_PackBot ) et on peut sûr qu’ils ne s’arrêteront pas là ( http://www.slate.fr/story/22887/guerre-technologique-laisser-drones-notre-place ).
    La guerre est une vraie boîte de Pandore pour tous ces outils. La présence de soldats sur le terrain pourrait devenir de moins en moins utile, ce qui est
    d’une certaine manière plus inquiétante. Les bavures des drones sont monnaie courante ( http://www.opex360.com/2009/06/03/les-attaques-menees-par-des-drones-en-manque-defficacite )
    car ceux-ci font un grand nombre de dommages collatéraux.

    On constate d’ailleurs l’émergence d’une société où la présence de
    travailleurs humains (du moins en grand nombre) devient de moins en moins nécessaire. Où iront ou que fera-t-on de toutes ces personnes dont on n’a plus besoin ? Sans doute leur appliquera-t-on une « solution finale » car sinon ils représenteront une bombe à retardement que l’élite ne voudra pas gérer. Les guerres de mon point de vue servent à détruire l’indépendance de certaines nations et donc à les soumettre de force. Pensez-vous que les américains veulent gagner leur « guerre contre la terreur » en Iraq ou en Afghanistan ? Moi je ne le crois pas ! La guerre contre la terreur est un leurre, une fumisterie. Je pense que le but de ces guerres est de détruire certains pays et de transformer ces peuples en mendiants et en personnes incapables de se débrouiller toute seule pour assurer leur survie. Car l’indépendance des peuples est ce que les élites des ténèbres veulent éviter à tout prix. Les élites maudites de notre monde veulent aussi maîtriser les ressources vitales qui se trouvent dans ces contrées pour contrôler d’autres peuples qui ont besoin de ces dites ressources indispensables (qui actuellement peut se passer du pétrole ?). Je pense de toute façon que l’élite n’a pas plus d’estime pour nous que nous n’avons d’estime pour des insectes. J’ai déjà dit à quel point la construction de l’arche de Noé végétale m’inquiétait car selon moi ça n’annonce rien de bon (comme la maîtrise des semences naturelles donc de l’alimentation mondiale et une lutte perverse contre l’indépendance alimentaire de nombreux peuples). Et ce qui m’inquiète aussi c’est de savoir ce que les élites savent et que nous ignorons. Je pense notamment à une science comme celle de « l’astroclimat » (et ses applications) dont parle une personne telle que Pierre de Châtillon ( http://sens-de-la-vie.com/forums/viewtopic.php?topic=4465&forum=22&a_p=1 ). Je
    l’ai déjà dit aussi je pense qu’ils vont mettre le paquet quand la « crise climatique » sera à son sommet et ainsi ils pourront faire le maximum de morts. Ne soyez donc pas surpris qu’ils continuent à bombarder au Pakistan quand un rare désastre climatique frappe ce pays, je pense que cela suit cette logique. Au lieu d’envoyer de l’aide humanitaire (je viens d’apprendre que l’ONU demande 2 milliards de dollars pour le Pakistan ( http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-onu-demande-2-milliards-de-dollars-pour-le-pakistan_920456.html ) ! Où sont ces satanées fondations philanthropiques ? Où ces fumistes qui parlent de civilisation quand ça arrange leurs « maîtres » ?), ils continuent cette satanée et satanique guerre contre la terreur qui nous le savons est bâtie sur des mensonges (pour ceux qui ne le savent pas, désolé de les réveiller). Cette guerre ne s’arrêtera pour rien au monde et peu importe son coût ( http://www.cairn.info/revue-outre-terre-2005-4-page-93.htm ). Mais avec l’élite c’est simple, ils mentent pour avoir votre consentement (comme avec l’histoire des couveuses ( http://www.monde-diplomatique.fr/2003/07/RAMONET/10193 ) lors de la première du golfe ou l’histoire du golfe de Tonkin pour la guerre du Vietnam (idem)) et une fois qu’ils l’ont, ils se fichent bien de ce que vous pensez ou de vos remords tardifs (il y a une scène dans le « w » de Oliver Stone qui est assez intéressante, on y voit Georges W Bush se plaindre d’avoir été manipulé et pendant ce temps toute la clique Rumsfeld, Cheney et consort est en train de manger tranquillement du gâteau…, W me faisant penser dans cette œuvre à l’américain moyen berné par les élites). L’élite a un plan et ils ont quelques fois besoin de gagner du temps et de ruser pour accroître leur pouvoir. Mais quand ils n’auront plus besoin des citoyens et bien je pense que les « camps de concentration » aux USA ( http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=1750 ) vont tourner à plein régime. Quand leurs drones (contrôlés sans doute par des jeunes qui auront la mentalité « playstation » et qui auront l’impression de jouer un jeu vidéo) et autres robots seront au point ça va chauffer (certains pensent remplacer les soldats de terrain par des robots ( http://www.armees.com/Les-robots-tueurs-de-l-armee.html ), rien de moins que ça!). Avec les robots pas de pitié, pas d’état d’âme, ils sont comme les Terminator de l’œuvre de James Cameron, ils sont prêts à tout pour accomplir leur mission.

    J’ai toujours trouvé inquiétant des jobs stupides comme ceux dans les centres d’appel (call centers) car selon moi dans ce genre de jobs les humains pourraient aisément être remplacés par des robots. Et je crois que des œuvres comme « Terminator » ou « Matrix » sont prémonitoires en parlant notamment de cette mystérieuse Intelligence Artificielle ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle ). Je me suis d’ailleurs surpris à écrire « No future » comme Sarah Connor (une des héroïnes de la saga « Terminator »). Sans doute me dis-je, il faudrait une intervention surnaturelle pour inverser la tendance car je le pressens, leur plan est bien plus avancé qu’on ne le croit. Ils ont créé les écrans de fumée nécessaires pour faire avancer leur plan à vitesse grand V. Après on pourra me traiter de conspirationniste ou que ne sais-je d’autre, je n’en ai rien à cirer. Je dis ce que je ressens face à ce que je vois/perçois et tant que j’aurais un souffle de vie, je n’arrêterai pas. Je peux faire des erreurs et c’est normal, après tout je ne suis qu’un simple humain. Mais on ne pourra jamais me demander de croire et d’admirer des créatures comme Tony Blair ou Madeleine Albright qui n’ont aucun remord du mal fait et pire qui essaient de se justifier en invoquant une espèce « d’intérêt supérieur »! Bien sûr qu’ils ont un « intérêt supérieur », un intérêt tellement « supérieur » d’ailleurs que nous le commun des mortels ne pouvons le comprendre. Ce que je comprends fort bien est le pouvoir exorbitant que certaines multinationales prennent ! La manière dont BP gère la marée noire dans le golfe du Mexique avec la complicité manifeste du gouvernement Obama est sidérante. Je l’ai dit tant que les forces privées auront leur mot à dire dans des élections dites démocratiques on ne pourra jamais parler de démocratie. Moi je veux une démocratie où les candidats durant les campagnes électorales sont financés sur fond public et ont droit au même temps de parole et à la même subvention. Je veux que le privé n’intervienne ni de près, ni de loin dans ces élections (pour éviter notamment des problèmes comme avec les machines Diebold : http://padawan.info/fr/2008/08/diebold-premier.html ). Mais comme on me l’a souvent dit, « c’est beau de rêver ». Mais que ois-je faire ? Me contenter du « cauchemar du réel » ? Ces forces privées qui gagnent de la puissance grâce à la crise économique (Goldman and Sacchs par exemple
    ( http://www.20minutes.fr/article/399989/Monde-La-banque-Goldman-Sachs-accablee-par-ses-mails.php ), ou grâce à des guerres bâties sur des mensonges (Halliburton par exemple ( http://www.voltairenet.org/article14989.html ). Et comme par hasard ou « étrange coïncidence » ces groupes privés sont liés à des hommes politiques de premier plan, mais on le sait, en politique le « hasard fait bien les choses ».

    En ce qui me concerne le monde est constitué de groupes d’intérêts. Et chacun de ces groupes défend ses intérêts avec plus ou moins de virulence. Je n’attends aucun cadeau de ce que l’on nomme l’élite et j’estime que nous ne devons leur faire aucun cadeau. Malheureusement certains peuples lui ont fait trop de cadeaux en avalant ses mensonges infects. Une guerre n’est pas un jeu et cautionner une guerre comme cela est quelque chose d’extrêmement grave. Celui qui ignore que les élites mentent pour aller dans des guerres ne servant que leurs propres intérêts est un idiot et encore je suis gentil. Celui qui se laisse séduire par les discours simplistes de crétins/caniches de service comme BHL et d’autres ne vaut pas mieux qu’eux. BHL et d’autres fonctionnent apparemment en mode binaire et sont des champions du deux poids, deux mesures. Je ne les entends pas par exemple appeler à l’aide humanitaire pour le Pakistan, à croire que les pakistanais ne sont pas des êtres humains.

    En ce qui me concerne je ne distingue que deux races humaines, les monstres potentiels (qui sont d’ailleurs aussi froids et sans remord que des robots, je les considère d’ailleurs comme des morts-vivants à l’instar des zombies ou des vampires) et les humains capables d’amour et de compassion. Vous savez pertinemment dans quelle catégorie je classe un Tony Blair par exemple. Je le place dans la même catégorie que des psychopathes comme Ted Bundy et d’autres ( http://www.tueursenserie.org ). Des tueurs-nés qui cachent leur
    vrai visage (avec plus ou moins de réussite) sous un masque de normalité. De toute façon chasser le naturel, il revient au galop ! Et comme le dit Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

    Alors, la vérité est tournée vers elle-même, il est bien souvent impossible d’y échapper sauf si on est un champion de la politique de l’autruche. Il y a bien des moments où elle nous échappe, mais d’une certaine manière elle finit par s’imposer à nous. Je me considère déjà comme un homme mort, peut-être est-ce pour cela que j’ai une certaine distance avec un grand nombre de choses de notre société dite moderne. Je l’ai déjà dit, ce n’est pas que je sois contre toutes les inventions du monde moderne mais je suis contre certaines croyances erronées et dangereuses pour la survie du genre humain. Je suis contre la société de consommation et je suis pour la société de l’utilité. Mais je ne me fais pas d’illusions sur la capacité de mes contemporains à pouvoir abandonner leur addiction à cette société de la « facilité ». Nous devons donner du sens à nos vies (même si c’est quelque chose de très difficile dans un monde tel que le nôtre marqué du sceau de la vanité et de l’illusion) et la surconsommation est une aberration même si cependant elle peut être perçue comme la tentative désespérée de certains de combler un vide. Mais chercher à être « utile » est selon moi un bon début, mais combien d’entre nous sont prêts à l’être ? Toute la question est là….

    Samedi 25 Septembre 2010
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    roma


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    Message  roma 26/9/2010, 14:42

    Bonjour Druide.

    Je ne crois pas que ce soit une question de quantité (cf : "combien d'entre-nous..."), bien que je comprenne cette angoissante question.
    Mes éléments de réponse :
    - Il n'y a que soi de bien. Ce que je dis est vrai, sinon je ne le dirais pas. Etc. Lorsqu'on rencontre quelqu'un qui partage nos vues, on le trouve formidable. On doit généralement ne plus trop se fréquenter sous peine d'être terriblement déçu.
    - L'information est l'émanation de toute manifestation. Autrement dit, tout ce que l'on peut voir et sentir est de l'information, - dont la confrontation est mutagène, sauf à s'en défendre. ("Il n'y a que la guerre.")
    - S'il y a un problème, c'est celui de la transmission. Les générations nouvelles pensent hériter d'un esprit plus pertinent que celui des ancêtres. A négliger leurs leçons (ou par leurs attitudes méprisantes), elles n'arrivent à rien et le cycle involue (par suffisance et modelage des modes).
    - Je ne vois pas d'autre alternative que ces trois : croire (à la providence) ; user de méthodes pour influencer les masses ; mettre en oeuvre des programmes afin d'améliorer soi et ses proches.

    Si j'écris encore cette fois, c'est parce que je suis toujours navré de sentir de bonnes âmes tourner en rond. Pas la peine de vouloir regrouper des masses (échec assuré, au moins dans le maintien). Il faut faire ; expérimenter ; noter ; corriger ; refaire...
    "De soi, tirer soi et se faire".
    Si l'homme peut avoir un but, c'est de rester homme, c'est-à-dire une potentialité, soit encore un chemin d'efforts... Les erreurs sont bonnes si elles fouettent le corps et l'esprit. Ne pas avoir peur, ne pas se censurer, mais faire pour vérifier puis parler.
    Penser "noyau" plutôt que "masse". Procéder par rapprochements esthétiques. Ne pas vouloir abolir les cloisons (toujours salvatrices), mais jeter des passerelles, en couper, et évoluer ainsi. Voilà l'apprentissage politique et diplomatique que chacun peut exercer à sa propre échelle : famille, amis, connaissances...
    La survie de ce qu'il y a de grand en nous est l'objectif. Ne songeons pas à plus, car il y a péril en notre propre demeure.

    J'ai écrit plus que je ne voulais, et pas spécialement pour vous, Druide, qui m'avez ému par votre sincérité.

    Bonne chance...
    Solstice
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    Message  Solstice 26/9/2010, 15:47

    c'est quoi le sens de ton message roma ? parceque j'avoue n'avoir rien compris ! Laughing
    Solstice
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    Message  Solstice 26/9/2010, 15:57

    Druide a écrit:


    Je l’ai déjà dit aussi je pense qu’ils vont mettre le paquet quand la « crise climatique » sera à son sommet et ainsi ils pourront faire le maximum de morts. Ne soyez donc pas surpris qu’ils continuent à bombarder au Pakistan quand un rare désastre climatique frappe ce pays, je pense que cela suit cette logique. Au lieu d’envoyer de l’aide humanitaire

    Pire, le pakistan ne recevra aucune aide, tant qu'il n'auront pas plié aux exigences libérales du FMI.


    Exploitant sans honte le désastre humanitaire causé par six semaines d'inondations, le Fonds monétaire international (FMI) refuse d'accorder au Pakistan des fonds promis en 2008 dans le cadre d'un prêt tant qu'Islamabad n'aura pas appliqué des changements de politiques considérables – changements qui réduiront encore plus les revenus des travailleurs appauvris du pays.

    Au début de l'été, le Pakistan était censé recevoir une tranche de 1,3 milliard de dollars faisant partie d'un prêt total de 11,3 milliards. Mais le FMI en a reculé la date du transfert après qu'Islamabad ne fut pas parvenu à atteindre divers objectifs de performances fixés par le FMI.

    Après cela, plus de 20 millions de personnes et 79 des 124 districts administratifs du Pakistan ont été touchés par les inondations de la vallée de l'Indus.

    Le bilan actuel donné par le gouvernement de 1700 morts est faible comparé au tsunami de 2004 dans l'océan Indien ou au tremblement de terre de janvier dernier à Haïti. Mais des millions de gens affamés et sans abri restent à la merci des maladies et, par bien d'autres aspects, cette catastrophe pakistanaise dépasse de loin ces tragédies.

    En début de semaine, Maurizio Giuliano du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires a qualifié les inondations d’« une des pires catastrophes humanitaires de l'histoire des Nations unies, en termes de nombre de personnes auxquelles il faut porter assistance et aussi de région concernée ».

    Selon Giuliano, au moins dix millions de personnes sont actuellement sans abri. Une grande partie de l'infrastructure physique du pays, dont environ 1000 ponts et 4000 kms d'autoroutes, a été détruite et 23 pour cent au moins des récoltes de fin d'été et début d'automne du pays ont été détruites.

    Les eaux ne s'étant pas encore totalement retiré, en particulier dans le sud du Sind, et les pertes des foyers et des entreprises commençant tout juste à être comptées, les estimations des dégâts ne sont que des approximations. Cependant, ces estimations gouvernementales, se montant à 43 milliards de dollars, représentent déjà près d'un quart du PIB annuel du Pakistan.

    De plus, les inondations auront un effet durable sur l'économie du Pakistan, notamment sur la disponibilité et le prix de la nourriture et du coton, lesquels sont vitaux pour l'industrie textile pakistanaise, qui constitue sa plus importante source de revenus à l'exportation. Et cela se produit dans une situation où, même avant les inondations, un Pakistanais sur quatre, soit 45 millions de personnes, souffrait de malnutrition.

    La semaine dernière, l'agence de notation Moody's Investor Service a changé son avis sur les cinq plus grandes banques du Pakistan, de stable à négatif, en raison des inquiétudes sur le fait qu'elles pourraient être fragilisées par des prêts peu performants. Nondas Nicolaides, un responsable des analyses à Moody's, a déclaré au Financial Times britannique que « Ce seront surtout les secteurs agricoles et textiles [qui seront touchés par les inondations], mais nous nous attendons à ce qu'un effet indirect se développe sur le système bancaire. »

    Dans une crise sociale et économique aussi grave, les responsables pakistanais espéraient que le FMI pourrait être persuadé d'assouplir ses critères pour accorder la sixième tranche du prêt conclu en 2008. Mais lorsqu'ils ont rencontré les dirigeants du FMI à Washington dix jours durant à la fin août et au début de ce mois, ils ont été sèchement éconduits.

    Selon un article publié le 8 septembre dans Dawn, les autorités du FMI ont adopté « une position très ferme » durant les négociations, affirmant « Que le conseil de direction du FMI n'a pas l'intention d'étudier la demande de fonds supplémentaires du Pakistan tant que celui-ci n'aura pas fait des progrès tangibles » quant à l'application des restructurations économiques dictées par le FMI.

    Les négociations se sont terminées avec le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, déclarant cela publiquement dans des termes pratiquement aussi directs.

    Strauss-Kahn a indiqué que la délégation pakistanaise, dirigée par le ministre des Finances Abdul Hafeez Shaikh, a promis d'appliquer les diktats du FMI – y compris la suppression des subventions sur le prix de l'énergie et l'imposition d'une taxe générale sur les ventes. Mais il a déclaré que le FMI n'accorderait pas un centime des 2,6 milliards de dollars restant à verser sur le prêt de 11,3 accordé en 2008 tant qu'Islamabad n'aura pas effectivement réalisé sa promesse d'appliquer les réformes exigées.

    Le directeur général du FMI a déclaré que la performance du gouvernement du Pakistan serait évaluée à nouveau à la fin de l'année pour déterminer si les réformes avaient été menées à bien et que seulement dans ce cas une nouvelle tranche serait transférée à Islamabad.

    « Notre dialogue avec le Pakistan sur l'actuel arrangement en attente avance », a déclaré Strauss-Kahn, « et les autorités ont exprimé leur intention d'appliquer des mesures pour terminer la cinquième révision du programme dans le courant de l'année. »

    « Nous resterons en contact étroit durant l'avancée de ces efforts. La réalisation de la cinquième révision [des objectifs fixés par le FMI] nous permettra de débourser 1,7 milliard supplémentaire. »

    Le directeur général du FMI a dit qu'il recommanderait au conseil de direction du FMI de prêter au Pakistan 450 millions de dollars issus du Programme d'assistance d'urgence en cas de catastrophe naturelle pour aider Islamabad à porter secours aux victimes des inondations.

    Mais avec une bonne partie du Pakistan en ruine – et avec près d'un tiers du budget du pays déjà consacré au remboursement des dettes – cela ne constitue qu'une maigre consolation.

    La position de Strauss-Kahn a été soutenue par la Banque mondiale, qui tout comme le FMI est une organisation sous contrôle des États-Unis, dominée par les Occidentaux.

    Dans une déclaration du 1er septembre, après avoir rencontré le ministre des Finances Shaikh, le président de la Banque mondiale Robert B. Zoellick a souligné le besoin pour Islamabad d'appliquer des réformes libérales avant tout. « Nous avons besoin, a dit Zoellick, de répondre fortement à cette crise, mais nous devons le faire sans perdre de vue les réformes économiques importantes. »

    Il s'est ensuite lancé dans une menace contre le gouvernement pakistanais et la population du Pakistan, déclarant « La réponse des donateurs pour les inondations dépendra également de la capacité du gouvernement à faire ce qu'il a promis sur ce point. »

    Les secours à apporter aux millions de victimes des inondations du Pakistan constituent ainsi pour les institutions financières impérialistes une arme qu'ils brandissent pour pousser à des réformes libérales qui faciliteront l'extraction du profit par les capitaux nationaux et, encore plus, internationaux.

    Comparé à l'ampleur du désastre, le Pakistan n'a reçu qu'une aide au compte-gouttes de la part des gouvernements du monde. La banque mondiale, pour sa part, a accordé 1 milliard de dollars à Islamabad pour financer à la fois les aides immédiates et la reconstruction à long terme. Mais tout cet argent a été pris dans d'autres programmes existants de la Banque mondiale pour le Pakistan.

    Les réformes exigées par le FMI et la Banque mondiale incluent :

    — La transformation d'une taxe générale sur les ventes en une TVA à 15 pour cent. Cette nouvelle taxe transférant le fardeau des entreprises sur les travailleurs.

    — L'élimination complète des subventions sur le prix de l'énergie. Jusqu'ici, le gouvernement s'était engagé à augmenter le prix de l'électricité d'au moins 25 pour cent en trois phases de 6 mois à partir du 1er octobre. (La Banque mondiale et la Banque pour le développement de l'Asie avaient estimé plus tôt dans l'année qu'une augmentation de 49 pour cent serait nécessaire pour réaliser la promesse du gouvernement de mettre fin à toutes les aides sur l'électricité.)

    — L'autonomie totale de la banque centrale du pays et l'arrêt des prêts de la banque au gouvernement.

    La coalition dirigée par le Parti du peuple pakistanais qui forme le gouvernement actuel du Pakistan a signé à plusieurs reprises des promesses au FMI sur cette politique de droite et sur d'autres comme des privatisations accrues. Elle l'a encore fait la semaine dernière.

    Après la réunion à Washington, le ministre des Finances Shaikh a déclaré, « je veux réaffirmer l'engagement du gouvernement du Pakistan envers le programme de réforme économique, lequel inclurait une austérité fiscale ; une mobilisation des ressources domestiques ; une réforme des structures de gouvernance, y compris des entreprises du secteur public ; et un environnement favorable au secteur privé. Nous nous sommes engagés pour ce programme parce que c'est la voie à suivre pour garantir une reprise forte et se remettre sur la trajectoire de la croissance. »

    Le gouvernement pakistanais se rend cependant compte qu'il est assis sur une poudrière sociale. C'est pourquoi il renâcle à mener des changements de politique économique dont l'effet immédiat serait d'alimenter l'inflation et de réduire la production. L'application de la TVA a été repoussée à plusieurs reprises et est actuellement prévue pour le 1er octobre, récemment le gouvernement a annulé l'augmentation des prix de l'électricité prévue pour le mois prochain.

    Même avant les inondations de cet été, les journaux pakistanais regorgeaient de commentaires sur les troubles sociaux dus à la faim montante et à l'inégalité sociale ainsi qu'à la désaffection de la population pour un gouvernement civil qui a fondamentalement poursuivi la politique de la dictature militaire à la solde des États-Unis qui l'avait précédé. Cela inclut entre autres la collaboration de plus en plus rapprochée avec les États-Unis dans la guerre en Afghanistan et contre les milices pachtounes alliées aux talibans au nord-ouest du pays.

    Ces inondations qui ravagent la vie de millions de Pakistanais ont aussi clairement mis en évidence l'incompétence, l'indifférence et la corruption du gouvernement et des élites dirigeantes dans leur ensemble, ce qui renforce encore plus les craintes de ces élites qu'il n'y ait un soulèvement social.

    Mais, tout comme l'élite pakistanaise s'est montrée prête dans la poursuite de son alliance mercenaire avec l'impérialisme des États-Unis à plonger une grande part du pays dans la guerre civile, elle finira par se plier aux pressions du FMI et de la Banque mondiale et à appliquer des réformes économiques aux conséquences sociales incendiaires dans les mois qui viennent.


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    Message  roma 26/9/2010, 17:24

    kikiloutou a écrit:c'est quoi le sens de ton message roma ? parceque j'avoue n'avoir rien compris ! Laughing

    Je répondais à la question "combien sont prêts à être utile" sur deux points principaux :
    - La quantité ne doit pas être une obsession (et même faudrait-il s'en défier).
    - L'utile est de transmettre, et, pour cela, il faut expérimenter pour savoir puis pour rapporter (selon un long processus, généralement).

    C'est tout...

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