Comme le recommande en 1997 le Conseil européen réuni à Amsterdam, l'Ecole doit " accorder la priorité au développement des compétences professionnelles et sociales pour une meilleure adaptation des travailleurs aux évolutions du marché du travail ".
Dans un contexte de mutation rapide de l'environnement technologique et industriel, le rôle traditionnel de l'enseignement la transmission de connaissances est jugé obsolète. Ce qui compte désormais, c'est de doter le (futur) travailleur des savoir-faire et des savoir-être qui favorisent la flexibilité sociale et l'adaptabilité professionnelle.
Adieu Balzac ou la théorie du champ électrique ; ce qui compte c'est de pouvoir lire le mode d'emploi d'un appareil et de s'en servir.
Au rang des compétences que le patronat voudrait voir prendre davantage d'importance dans l'enseignement obligatoire figure l'apprentissage des nouvelles technologies de l'information et de la communication. On estime que 70 % des emplois de demain feront appel à ces technologies. Comprendre les indications affichées sur un écran d'ordinateur ; savoir dialoguer via une interface écran-souris ; être capable de se connecter sur le réseau Internet : voilà autant de compétences professionnelles qui sont, dès aujourd'hui, cruciales, même dans les emplois les moins qualifiés. D'autre part, ces TIC sont perçues par les patrons comme le moyen idéal de maintenir la compétitivité des travailleurs à haut niveau, sans débourser des sommes immenses en recyclages.
En dotant chacun ouvriers, technicien, employé, cadre d'un ordinateur et d'un accès Internet vers des serveurs de formation à distance, le patronat espère obliger les travailleurs à prendre eux-mêmes l'initiative de leur recyclage, d'en assumer les frais et de le faire pendant leur temps libre.
Nos écoles sont en train d’être privatisées non pas dans l’intérêt de nos enfants ; mais bien au profit de nos grands groupes, et des exportations auxquelles le gouvernement espère bien qu’ils contribuent un jour.
Les enfants sont simplement une matière première avec laquelle ils travaillent. A moins que les parents exigent de mettre un terme à cette expérience, les jeunes seront échangés en bourse comme de vulgaires barils de pétrole.
Dans un contexte de mutation rapide de l'environnement technologique et industriel, le rôle traditionnel de l'enseignement la transmission de connaissances est jugé obsolète. Ce qui compte désormais, c'est de doter le (futur) travailleur des savoir-faire et des savoir-être qui favorisent la flexibilité sociale et l'adaptabilité professionnelle.
Adieu Balzac ou la théorie du champ électrique ; ce qui compte c'est de pouvoir lire le mode d'emploi d'un appareil et de s'en servir.
Au rang des compétences que le patronat voudrait voir prendre davantage d'importance dans l'enseignement obligatoire figure l'apprentissage des nouvelles technologies de l'information et de la communication. On estime que 70 % des emplois de demain feront appel à ces technologies. Comprendre les indications affichées sur un écran d'ordinateur ; savoir dialoguer via une interface écran-souris ; être capable de se connecter sur le réseau Internet : voilà autant de compétences professionnelles qui sont, dès aujourd'hui, cruciales, même dans les emplois les moins qualifiés. D'autre part, ces TIC sont perçues par les patrons comme le moyen idéal de maintenir la compétitivité des travailleurs à haut niveau, sans débourser des sommes immenses en recyclages.
En dotant chacun ouvriers, technicien, employé, cadre d'un ordinateur et d'un accès Internet vers des serveurs de formation à distance, le patronat espère obliger les travailleurs à prendre eux-mêmes l'initiative de leur recyclage, d'en assumer les frais et de le faire pendant leur temps libre.
Nos écoles sont en train d’être privatisées non pas dans l’intérêt de nos enfants ; mais bien au profit de nos grands groupes, et des exportations auxquelles le gouvernement espère bien qu’ils contribuent un jour.
Les enfants sont simplement une matière première avec laquelle ils travaillent. A moins que les parents exigent de mettre un terme à cette expérience, les jeunes seront échangés en bourse comme de vulgaires barils de pétrole.