Les deux questions que nous évoquions à la fin de notre précédent article concernant l’hypothèse d’une guerre sont les suivantes :
- Peut-on craindre un embrasement généralisé de l’ensemble du monde musulman (en particulier de ce que le politologue et haut fonctionnaire français François Thual a appelé « l’Arc Chiite », c’est-à-dire tous ces pays du Golfe persique à majorité chiite et disposant des plus importantes réserves pétrolières et gazières, et bien sûr solidaires de l’Iran) ?
- Que feront la Russie et la Chine, puissances incontournables ?
Ces deux questions sont à ce jour sans réponse.
Pour résumer, on peut parler de « Laboratoire afghan ». Après l’invasion soviétique en Afghanistan, la résistance islamique a été soutenue par les USA. C’est l’Arabie Saoudite qui a été le principal bailleur de fond et le recruteur des résistants venus de partout. Ils ont cru aux promesses et à l’amitié nord américaine avant de déchanter et de se retourner contre les USA. Pour certains la fin du voyage sera Guantanamo. L’idée a peut être germé chez d’autres d’attirer à leur tour les États-Unis dans le guêpier afghan et de punir l’Amérique, soutien d’Israël.
Quoi qu’il en soit, les USA et l’Occident sont enlisés en Afghanistan et au Pakistan (en attendant peut-être d’autres pays ?).
Il n’existe aucune solution militaire sur le terrain. Jamais les troupes occidentales ne soumettront les populations musulmanes et jamais les islamistes ne forceront militairement les troupes occidentales à partir.
Cette situation (sans défaite ni victoire) est une impasse. Peut être est-ce le but de certains islamistes ?
Une extension de la guerre (par des frappes contre l’Iran, par exemple) ne ferait qu’intensifier le conflit sans le résoudre pour les raisons que nous avons énumérées plus haut.
S’il n’y a aucune solution militaire, sans aller vers un suicide collectif, il ne reste alors qu’à mettre en place une nouvelle politique mondiale fondée sur un esprit de justice, de respect et de partage (notamment vis-à-vis des musulmans) à la place de la politique actuelle de spoliation et d’agression orientée vers le seul profit financier.
Cela suppose de refonder le concept même de droit international dont les violations permanentes par les USA et Israël démontrent son inefficacité et le gouffre vers lequel ils nous entrainent. La sécurité mutuelle de l’Occident et de l’Orient, leur compréhension et leur coopération sont à ce prix. Tout cela n’est nullement utopique car les liens culturels, spirituels, économiques entre Orient et Occident existent depuis l’Antiquité.
Seule une force aujourd’hui a intérêt à empêcher cette compréhension, cette coopération bénéfique pour tous. Nous connaissons cette force et sa malfaisance : le sionisme et son entité en Palestine, qui ne vit et ne se survit que grâce à nos divisions et nos conflits.
Voilà pourquoi nous tenons à mettre en garde à nouveau l’opinion publique, ainsi que tous les croyants et humanistes sincères contre toute nouvelle provocation meurtrière, ce que nous avons appelé un Nouvel 11 septembre, mais cette fois sur le sol européen. Nous avions évoqué la possibilité d’un attentat spectaculaire et meurtrier à Notre-Dame de Paris ou à la Basilique Saint-Pierre de Rome. Ces éventualités sont prises très au sérieux au plus haut niveau de nombreux gouvernements. Les médias officiels et aux ordres ont bien sûr consigne de se taire.
Quant à nous, nous affirmons solennellement que pour relancer la machine de guerre américano-sioniste, un évènement majeur et spectaculaire est en préparation. Il aura pour objectif d’entrainer définitivement l’Europe dans un conflit contre l’Islam au profit d'Israël et du sionisme.
Seules une prise de conscience massive de ce péril et l’indispensable coopération entre Occident et Orient peuvent encore éviter le pire...
Le Président,
Yahia Gouasmi.