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    Actualité de l'inflation.

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    Actualité de l'inflation. Empty AUGMENTATION DES PRIX EN MAGAZIN

    Message  YoumQyama 22/2/2008, 12:57

    Les grandes surfaces peinent à maîtriser l'inflation
    LE MONDE | 21.02.08 | 11h13 • Mis à jour le 21.02.08 | 11h21A 9 heures






    Les hausses de prix des matières premières agricoles enregistrées ces derniers mois, commencent à se concrétiser pour les consommateurs. Dans les rayons des grandes surfaces, les prix des produits de grande consommation ont augmenté en moyenne de 2,39 %, en janvier, après une hausse de 1,42 % au mois de décembre 2007, selon l'étude du cabinet Nielsen Panel International réalisée pour l'hebdomadaire spécialisé LSA et publiée jeudi 21 février.


    Chiffres de l'inflation pour quelques produits de consommation courantePâtes alimentaires. Les prix ont augmenté en moyenne de 11,44 %, mais de 13,11 % pour les grandes marques, 12,91 % pour les marques de distributeurs (MDD) et 28,30 % pour les marques "premier prix". En décembre 2007, celles-ci avaient déjà augmenté de plus de 30 %.

    Œufs. La hausse s'élève à 13,17 % (+8,44 % pour les grandes marques, +20,27 % pour les MDD et +22,10 % pour la catégorie "premier prix"). En décembre 2007, les prix avaient déjà augmenté de 21 %.

    Farine et semoules. Le prix a augmenté de 6,84% (+5,29 % pour les grandes marques, +22 % pour le "premier prix" et +9,11 % pour les MDD).

    Autres. Le beurre a augmenté de 8,88%, le riz de 7,35 %, le fromage de 6,81 %.

    [-] fermerCes chiffres confirment la tendance enregistrée par l'Insee, qui a révélé, jeudi un record d'inflation depuis mai 1992 : en 2007, les prix à la consommation ont augmenté de 2,8 %.

    Dans l'alimentation, le cabinet Nielsen souligne "une situation exceptionnelle". Jusque-là les hausses avaient été plutôt contenues jusqu'en octobre 2007 (seulement +0,07 %). Mais la forte progression du cours des matières premières et du pétrole est maintenant inexorablement répercutée dans les prix : +0,43 % en novembre, +1,42 % en décembre et donc +2,39 % en janvier.

    Et le mouvement est loin d'être achevé. Depuis plusieurs mois, fournisseurs et distributeurs se livrent à un véritable rapport de force. Les premiers veulent répercuter les hausses des matières premières dans leur prix, les seconds tentent de les refuser. "Mais il y a un moment où nous ne pouvons plus rogner sur nos marges", plaide un distributeur.

    "Nous ne sommes qu'au début de la répercussion de la hausse des prix des matières premières. Cela va continuer", prédit Jean-Denis Deweine, directeur de la centrale d'achat d'Auchan. Nielsen prévoit en effet un pic au mois d'avril avec une hausse moyenne de 4 %. Début janvier, Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) avait lui annoncé une augmentation globale des prix de 3 % sur l'ensemble de 2008. Olivier Desforges, président de l'ILEC, est moins pessimiste. Il parie sur une hausse d'environ 2,5 %. Serge Papin, PDG de SystemU prévoit à la fin du premier semestre 2008, "une stabilisation des prix des grandes marques puis une baisse en septembre", grâce à la modification de la législation sur les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs.

    Les produits à base de lait et de céréales ont été les plus touchés par les hausses. "Cela fait trois ou quatre mois que les prix agricoles font du yoyo. Il y a eu une baisse en novembre, puis une flambée en décembre, une stabilisation en janvier et de nouveau ça remonte fortement en février. Pour l'instant, nous sommes sur un plateau", constate Jacques Berger, spécialiste des prix agricoles à l'Insee.

    Mais sur le blé, une accalmie pourrait bien survenir. Selon les premières indications, les conditions sont particulièrement favorables aux récoltes aux Etats-Unis, dans l'Union européenne, en Australie et dans les pays de l'Est de l'Europe. En France, les surfaces semées en blé ont augmenté de 4% à 5 millions d'hectares, un niveau record, selon les dernières estimations du ministère de l'Agriculture. Aux Etats-Unis l'effort sur l'extension des parcelles serait de 7,6 %. Dans la grande distribution, tous les formats de magasins ont répercuté les hausses dans les rayons. Dans le secteur du maxidiscompte, les prix ont bondi de 3,76% en janvier tandis qu'ils ont progressé de 2,41 % et de 2,33 % dans les hypers et les supermarchés.

    Les marques de distributeurs (MDD) et les produits de catégorie "premier prix" n'ont pas été épargnés. L'impact du prix des matières premières y est plus fort, les frais de marketing étant réduits au minimum, voire inexistants.

    Comment les consommateurs vont-ils réagir à ces hausses? "Nous avons déjà constaté un relatif tassement de la consommation de yaourts en janvier. En volume la consommation est négative", souligne M.Deweine. Les industriels de l'agroalimentaire savent que de trop fortes augmentations de prix pourraient avoir un effet mécanique sur la consommation de leurs produits et craignent d'être pris dans un cercle vicieux.

    Toutefois, les MDD devraient profiter de cette situation car même si elles augmentent, elles restent toujours moins chères de 20% à 30% par rapport aux grandes marques. "Les yaourts U par 16 ont augmenté de 35 centimes d'euro alors que les Danone ont pris 1 euro", affirme ainsi M.Papin. Pour Michel-Edouard Leclerc, la politique inflationniste des fournisseurs "nous ouvre un boulevard. Les ventes de nos produits MDD augmentent en quantité de 5% à 12% selon les rayons. Nous avons décidé de mettre en rayon 600 nouveaux produits à la marque Leclerc".

    Dans ce contexte généralisé de hausses, la promesse de Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la consommation, de générer, grâce à sa nouvelle loi, 2,5 milliards d'euros de baisses de prix sur les produits de grande consommation vendus en grandes surfaces, soit quelque 600 euros rendus par foyer, s'éloigne un peu plus chaque jour.

    Nathalie Brafman
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    Message  ziril 3/2/2011, 21:30

    L'inflation dans la zone euro grimpe à 2,4 % en janvier


    2011-02-01

    BRUXELLES, 31 janvier (XINHUA) – Le taux d'inflation annuel dans la zone euro est grimpé à 2,4 % en janvier de cette année, dépassant encore l'objectif de 2% privilégié par la Banque centrale européenne (BCE), a rapporté lundi le bureau européen des statistiques Eurostat.

    En décembre 2010, les prix à la consommation dans la zone euro ont gagné 2,2 %, dépassant l'objectif de la BCE défini comme un taux « proche de 2 % mais inférieur » de manière à maintenir la stabilité des prix, pour la première fois depuis novembre 2008 quand il s'élevait à 2,1 %.

    Selon Eurostat, la progression de l'inflation en décembre est due en grande partie à la hausse des prix de l'énergie, qui ont pris 11 % par rapport à l'année précédents.

    La BCE, basée à Francfort, a décidé le 13 janvier de maintenir le taux de référence de la zone euro à un niveau record à la baisse de 1,0 %, indiquant que les prix à la consommation du bloc de 17 membres devraient selon ses prévisions rester sous contrôle sur le moyen terme.

    La prochaine réunion de la BCE pour décider de ses taux d'intérêts est prévue pour ce jeudi.


    source: http://french.news.cn/economie/2011-02/01/c_13716001.htm
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    Message  ziril 17/2/2011, 23:32

    Les Russes voient le prix des pommes de terre s'envoler



    Actualité de l'inflation. 1313685_3_6588_le-prix-du-kilo-de-pommes-de-terre-a-quasiment

    La sécheresse sans précédent qui a frappé la Russie cet été et détruit un tiers des récoltes à travers le pays a de fortes répercussions sur le prix des denrées. Sur un marché de Moscou, les clients se désolent : les prix du sarrasin, des pommes de terre, ou encore du chou, ne cessent de grimper, au point que ces produits, au cœur de l'alimentation russe, deviennent plus chers que certains fruits exotiques, telles les bananes, par exemple.


    Le prix du kilogramme de pommes de terre a quasiment doublé, passant de 25 roubles à plus de 40 roubles (de 0,60 euro à 1 euro) en l'espace de deux mois. Au supermarché, le prix peut atteindre 100 roubles (2,5 euros). A la suite de la catastrophe naturelle de cet été, "il y a eu plusieurs vagues de hausses des prix", explique Natalia Orlova, économiste de la banque moscovite Alfa Bank. "D'abord, ceux du pain et du sarrasin, puis celui du lait et maintenant celui de la viande."

    Selon l'agence fédérale des statistiques Rosstat, le prix moyen du panier de la ménagère a augmenté sur le seul mois de janvier de 5,5 %, pour s'établir à 2 769 roubles (70 euros environ), alors que le revenu moyen en septembre 2010 était de 18 240 roubles (460 euros environ).

    MAÎTRISER L'INFLATION


    L'inflation sur le marché mondial, provoquée par une mauvaise météo dans de nombreux pays et la hausse de la demande, notamment en Asie, pèse aussi lourdement sur la situation en Russie, explique Sergueï Aleksachenko, expert de l'Ecole supérieure d'économie (HSE). "Pour les céréales, la viande, l'huile de tournesol, pour le sucre, le lait, les prix russes sont fixés par rapport aux prix mondiaux", dit-il.

    D'autant que face aux pénuries occasionnées par les récoltes perdues, la Russie est contrainte d'importer certains produits de base. Rien qu'en décembre, les importations de pommes de terre ont été multipliées par dix et celles de choux par quinze.

    Un casse-tête pour les autorités russes, alors que des législatives et une présidentielle sont prévues en 2011-2012. Officiellement, le gouvernement continue de tabler sur une inflation annuelle maîtrisée à 6-7 %. La semaine dernière, le président Dmitri Medvedev mettait la pression sur la ministre du développement économique, Elvira Nabioullina, déclarant que la principale bataille du gouvernement était la maîtrise de l'inflation. Fin janvier, le vice-ministre du développement économique, Andreï Klepatch, indiquait ne pas exclure de plafonner les prix de certaines denrées.


    source: http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/02/17/les-russes-voient-le-prix-des-pommes-de-terre-s-envoler_1481363_3214.html#xtor=al-32280184


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    Message  ziril 19/2/2011, 13:16

    Comment Wall Street affame le monde et crée l'inflation alimentaire.




    Amy Goodman, sur Democracy Now, interroge Frederick Kaufman, rédacteur du Harper’s Magazine, qui vient de publier une enquête intitulée : "La bulle alimentaire : comment Wall Street a affamé des millions de personnes dans le monde sans être inquiété."

    L'article du Harper's Magazine : http://www.foodpolitics.com/wp-content/uploads/The-Food-Bubble-pdf.pdf


    PS: De véritable petits démons qui amassent des fortunes sur des monticules de cadavres!...
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    Message  macrosoft' 21/2/2011, 18:36

    Merci pour ce poste Ziril, un des canaux de l'inflation selon moi viendra du facteur monétaire avec de l'appréciation du Yuan comme il va fluctuer librement comme les autres monnaies. Ainsi une forte demande en produis chinois (comme il n'y a pas d'alternatives maintenant, il est plus facile de compter ce qui ne vient pas du "made in China") va engendrer inéluctablement une appréciation de la monnaie. Le second canal d'inflation, viendra il me semble de la spéculation sur les MP. Voici un texte qui traite du nouveau record du Yuan.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=e971b791827ff38f4d12a0a10442837c


    Le yuan a atteint un niveau record lundi face au dollar après la décision de la banque centrale de Chine de relever sa marge de fluctuation, au surlendemain d'une réunion du G20 au cours de laquelle la question de la monnaie chinoise a fait l'objet d'âpres discussions.

    Sur le marché au comptant, le dollar s'échangeait à 6,5668 yuans lundi en fin de journée, contre 6,5732 yuans vendredi soir. Le yuan s'est apprécié d'environ 4% face au billet vert depuis juin, quand la Chine a effectivement mis fin à deux ans d'arrimage de sa monnaie au dollar.

    Avant l'ouverture du marché, la Banque populaire de Chine avait fixé lundi la bande de fluctuation de la monnaie chinoise à 6,5707 yuans pour un dollar, ce qui constitue également un record, contre 6,5781 yuans pour un dollar vendredi.

    Le yuan dispose sur le marché d'une marge de fluctuation de 0,5% à la hausse ou à la baisse par rapport à ce niveau défini chaque jour par la banque centrale chinoise.

    La Chine fait l'objet depuis des années de pressions internationales pour qu'elle laisse sa monnaie s'apprécier, les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, accusant le yuan d'être artificiellement sous-évalué pour donner un avantage compétitif aux exportations chinoises.

    Pour arracher un accord sur la manière de mesurer les déséquilibres économiques mondiaux, le communiqué final de la première réunion des ministres des Finances du G20, le weekend dernier à Paris, a dû faire des concessions à Pékin, qui ne souhaitait pas voir le taux de change mentionné comme un indicateur en tant que tel.

    Selon les termes de ce communiqué, la mesure des déséquilibres extérieurs se fera de manière indirecte, "à partir de la balance commerciale, des flux nets de revenus d'investissement et des transferts, en tenant pleinement compte du taux de change et des politiques budgétaire, monétaire ou autre".

    Traduction: les pays du G20 tiendront compte du taux de change lorsqu'ils examineront les balances courantes des différents Etats, mais le taux de change en tant que tel ne servira pas de thermomètre pour mesurer les déséquilibres.

    La manière d'inclure le taux de change "a fait l'objet de longs débats", a reconnu la ministre française des Finances Christine Lagarde.
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    Actualité de l'inflation. Empty Re: Actualité de l'inflation.

    Message  ziril 22/2/2011, 14:11

    Un des masques de l'inflation, mis en situation par Groland.





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    Actualité de l'inflation. Empty Manifestations contre l’inflation à New Delhi

    Message  macrosoft' 4/3/2011, 08:53

    Manifestations contre l’inflation à New Delhi

    En Inde, les prix alimentaires sont en hausse de 11%, dans le sillage des cours mondiaux. Pour renflouer ses caisses, l’État veut vendre à prix fort une partie de ses stocks de blé, de riz et de sucre.

    Le tableau était inhabituel. Ce mercredi, au cœur de New Delhi, à quelques centaines de mètres de Rajpath, la prestigieuse avenue qui s’étend d’India Gate au palais présidentiel, des dizaines d’autobus plus ou moins déglingués étaient sagement garés. Très tôt le matin, ils avaient déversé des milliers de militants syndicaux venus d’une vingtaine d’États de l’Union indienne pour protester contre la vie chère. Des manifestants avaient également fait le voyage en train. D’aucuns arrivant des États les plus proches de la capitale tels que le Rajasthan, l’Uttar Pradesh, l’Haryana…, d’autres de régions plus éloignées. Tous ces «exclus de la croissance» -la pauvreté et le caractère traditionnel des vêtements ne trompaient pas- ont convergé vers le Parlement, envahissant les rues du centre-ville où le trafic a été bloqué pendant plusieurs heures.

    «Nous sommes venus jusqu’ici pour faire entendre nos voix jusque dans l’enceinte du Parlement, et pour que les députés puissent se rendre compte de ce que le citoyen lambda endure», lance Anil, un fermier de l’Orissa (est du pays). Ni le lieu ni la date n’avaient été choisis au hasard. La Lok Saba, la Chambre basse, devrait examiner lundi le budget pour l’année fiscale 2011-2012. C’est aussi au Parlement qu’ont été âprement débattus, au cours des derniers mois, les scandales de corruption en rafales qui ont considérablement affaibli le gouvernement de Manmohan Singh. Dont un touchant les télécoms: l’affaire aurait privé l’État de près de 40 milliards de $. Le premier ministre, qui avait pourtant largement contribué à l’excellent score réalisé par le Parti du Congrès lors des législatives de 2009, est aujourd’hui de plus en plus isolé. ce mercredi, aux slogans anti-inflation s’en sont donc mêlés d’autres, dénonçant la corruption.

    450 millions de pauvres

    Et parmi les syndicats qui avaient appelé à manifester, plusieurs étaient affiliés au Parti du Congrès. «La hausse des prix est en passe de tuer les citoyens ordinaires», pouvait-on lire sur une banderole déployée dans les cortèges.

    L’inflation sera, une fois de plus, l’épine dans la chair pour l’exercice fiscal 2011-2012. Malgré la bonne tenue de son économie et des prévisions de croissance frôlant les 9% à l’horizon 2012, l’Inde peine à se débarrasser de ce fléau récurrent, qui affecte au premier chef les plus pauvres. Et pour cause. Ce sont les prix des denrées alimentaires qui ont flambé au cours des derniers mois. Certes, leur progression a baissé à 11,05% après avoir atteint 18% en décembre 2010, mais pour les couches les plus défavorisées, légumes, huile, féculents, gaz… affichent des prix rédhibitoires. Les quelque 450 millions de pauvres (vivant avec moins de 2$ par jour) que compte le pays consacrent 90% de leurs revenus à se nourrir.

    Enhardi par la hausse mondiale des prix du blé, du riz et du sucre -des denrées excédentaires en Inde-, le ministre indien de l’Agriculture a émis ce mercredi une proposition visant à faire rentrer des devises dans le pays. «Le moment est bien choisi pour exporter certaines quantités de riz, de blé et de sucre puisque nous avons suffisamment de stocks. Leurs prix sur le marché mondial sont élevés et, en Inde, les prochaines récoltes s’annoncent plutôt bonnes», a déclaré Sharad Pawar. À condition, bien sûr, que cela ne soit pas au détriment du consommateur indien, a-t-il ajouté…

    Source:

    http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=179491417
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    ratman


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    Message  ratman 4/3/2011, 09:54

    masse monétaire euro en février 2011

    Actualité de l'inflation. M3_%25E2%2582%25AC_2011_02
    La masse monétaire M3 stabilise sa croissance sur 12 mois (courbe en rouge) autour de 2% / 12 mois, et s'éloigne donc de la zone déflationniste.


    argent et or indicateur de la fausse monnaie
    Actualité de l'inflation. Argent_Or_1975_2011
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    Actualité de l'inflation. Empty Re: Actualité de l'inflation.

    Message  ziril 4/3/2011, 23:50

    Trichet n'exclut pas une hausse des taux en avril



    Actualité de l'inflation. B06147b4-45a2-11e0-a157-b94c20dcdfb9
    Jean-Claude Trichet, le président de la BCE. Crédits photo : Michael Probst/AP
    (Matez moi s'te tête d'en.....)


    Le président de la Banque centrale européenne estime qu'une «grande vigilance s'impose» concernant l'inflation. Le principal taux d'intérêt directeur reste pour le moment à 1%.

    Alerte sur l'inflation. Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a prévenu qu'une hausse des taux d'intérêt «est possible» dès le mois prochain, afin de contenir la reprise de l'inflation observée ces derniers mois. Il ne faut toutefois pas anticiper «une grande hausse des taux en avril», a-t-il ajouté, et une telle démarche ne serait «certainement pas le point de départ d'une série de hausses».

    «Les risques pesant sur les perspectives d'évolution des prix sont orientés à la hausse», (ND ziril: C'est pas vrai bougre d'idiot après les QE X comment se pourrait il en être autrement?!...) a argumenté Jean-Claude Trichet. «Il est primordial que la poussée actuelle de l'inflation ne crée pas d'importantes pressions inflationnistes sur le moyen terme.» Les membres du directoire de l'institution répètent depuis plusieurs semaines qu'une hausse des salaires doit être évitée pour ne pas alimenter l'inflation. Cette dernière est principalement due à l'envolée des prix des matières premières, notamment du pétrole.

    La Banque centrale européenne (BCE) prend donc les marchés de court. Bien qu'ils s'attendaient à un discours plus ferme sur le niveau des prix, ils n'attendaient pas une remontée du loyer de l'argent avant la deuxième moitié de l'année. En réaction, l'euro a dépassé le seuil de 1,39 dollar. Dans la foulée des déclarations de Jean-Claude Trichet, les analystes de la banque Nomura ont avancé de septembre à avril leur prévision de hausse des taux de 0,25%.


    Prévisions de croissance et d'inflation révisées à la hausse


    D'autre part, la BCE a révisé à la hausse sa prévision de croissance pour 2011 en zone euro, à 1,7% contre 1,4% précédemment. Plus précisément, le produit intérieur brut (PIB) de la zone devrait se situer entre 1,3 et 2,1% en 2011 et entre 0,8 et 2,8% en 2012.

    Elle a également relevé sa prévision d'inflation pour cette année, à 2,3% contre une précédente estimation de 1,8%. Le taux d'inflation reviendra sous l'objectif de 2% de la BCE courant 2012, a-t-elle précisé. La BCE a toutefois précisé que ses dernières prévisions d'inflation ne tiennent pas compte de la flambée récente des cours du pétrole.


    Source: http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2011/03/03/04004-20110303ARTFIG00578-trichet-n-exclut-pas-une-hausse-des-taux-en-avril.php
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    Message  ziril 5/3/2011, 11:20

    L'inflation de la nourriture est à un niveau dangereux.





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    Actualité de l'inflation. Empty Re: Actualité de l'inflation.

    Message  ziril 14/3/2011, 23:24

    NOUVEAU: L'INDICE T.
    du 14 au 17 mars 2011 : Notre lecteur Mathieu qui est dans la grande distribution nous a écrit, et il est très précis sur ce qui se passe en ce moment:

    "Le pot de Nutella qui est passé de 750g à 850g, il était avant à 3.26 € le pot donc 4.34 € le kg, il est passé à 3.70 € donc 4.48 € le kg. En résumé, manger plus pour payer encore plus...
    Beaucoup d'augmentations cette semaine, principalement sur l'alimentation bébé (ben voyons). Entre 0.02 € et 0.10 € d'augmentation. Quelques exemples : La Blédine 50g passé de 3.18 € à 3.29 € donc de 6.36 € /kg à 6.58 € /kg, les Naturnes pomme/banane 4 x 130g passé de 2.73 à 2.82 € soit de 5.25 € /kg à 5.42 €/kg, les petits pots "Idées de Maman" Haricot/Dinde 2 x 200g passé de 2.98 à 3.05 € soit de 7.45 € kg à 7.62 €/kg, etc ... j'ai plus de 50 exemples comme ça sur 300 références...
    Quelques augmentations aussi dans les produits d'entretiens et le coton. D'ailleurs, infos de chez Pampers, ils veulent changer leur packaging. Ils ont demandé d'écouler les stocks sur les anciens produits afin de passer au plus vite sur les nouveaux. Ma main à couper qu'il y aura 4 ou 5 couches en moins par paquets.
    Nouveau packaging aussi sur les Tampax, ils sont passés de 24 par boîte à 20. Et bien sûr, le prix est le même".

    C'est le principe de l'indice Nikkei. Sauf que là, c'est pour toute l'année, et même après. Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©

    source: http://www.jovanovic.com/blog.htm
    ziril
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    Message  ziril 15/3/2011, 10:58

    Greg Page, l’homme qui contrôle l’alimentation de la planète (Xlsemanal)


    Actualité de l'inflation. Arton13038-5b4e8


    Il a 59 ans et il n’accorde jamais d’entretien. Il est à peu près certain que son nom ainsi que celui de sa société ne vous disent absolument rien. Mais c’est entre ses mains que passe la plus grande partie des aliments que vous êtes capables d’imaginer. Cargill est une des quatre sociétés qui contrôlent 70 % du commerce mondial des denrées alimentaires. Alors que le monde affronte la plus grande crise alimentaire que l’on ait connue depuis des décennies, eux ils font leur chiffre d’affaires « en lisant les marchés ». C’est comme ça que ça marche.

    Vous ne le savez pas, mais le toast de votre petit déjeuner est une marchandise qui a bien plus de valeur que le pétrole. La farine avec laquelle il est fabriqué a un nom : Cargill. Ça vous dit quelque chose ? Eh bien, Cargill est aussi le nom de la matière grasse qui recouvre votre toast et du glucose qui entre dans la marmelade qui lui donne sa douceur. Cargill est l’aliment qui a engraissé la vache laitière et la poule qui a pondu les œufs frits sur votre la poêle, Cargill est le grain de café et la fève de cacao, la fibre des biscuits et la boisson à base de soja. Et le sucre des sodas, et la viande des hamburgers, et la semoule des vermicelles ? Et aussi le maïs des chips mexicaines, et le tournesol de l’huile, et le phosphate des engrais… Et que me dites-vous du biocarburant de votre automobile, cet amidon que les compagnies pétrolières ont raffiné pour le transformer en éthanol et le mélanger à de l’essence ? Devinez.

    Non, ne cherchez ni marque ni étiquette ; vous ne les trouverez pas. Cargill traverse l’histoire sur la pointe des pieds. Comment se peut-il qu’une entreprise fondée en 1865, qui compte 131.000 salariés répartis dans 67 pays, avec un chiffre d’affaires annuel de 120 milliards de dollars, soit 4 fois plus que celui de Coca-Cola et 5 fois celui de McDonald’s, soit si peu connue ? Comment expliquer qu’une société tellement gigantesque que son chiffre d’affaires dépasse le revenu national du Koweït du Pérou et de 80 autres pays, soit passée tellement inaperçue jusqu’à ce jour ? En partie parce que c’est une entreprise familiale. Oui, ses bilans laissent pantois, mais Cargill n’est pas cotée en Bourse et n’est pas obligée de rendre des comptes. Ses actionnaires sont un essaim d’arrières petits fils de ses fondateurs, les frères William et Samuel Cargill, des paysans de l’Iowa qui bâtirent un empire au XIXº siècle, grâce à un élévateur à grains adossé à une voie de chemin de fer, dans une bourgade de la Prairie de l’Iowa qui n’était même pas mentionnée sur les cartes. Plus tard, un beau-frère — John MacMillan — allait prendre les rênes. Durant des décennies, les Cargill et les MacMillan ont accumulé des silos, des moulins, des mines de sel, des abattoirs et une flottille de cargos. Aujourd’hui, environ 80 descendants de ces pères fondateurs se partagent les dividendes et jouent au golf. On n’en sait guère plus à leur sujet, sauf que les mâles portent le kilt écossais dans les fêtes pour faire honneur à leurs ancêtres. Et que 7 d’entre eux siègent au Conseil d’administration et figurent sur la liste Forbes des héritiers les plus riches de la planète, avec des fortunes qui tournent autour de 7 milliards de dollars par tête. Le président de la compagnie est Greg Page, un type flegmatique qui se plaît à dire avec un certain humour que Cargill se consacre à « la commercialisation de la photosynthèse ».

    Mais les temps ne sont pas à la plaisanterie. Les prix des denrées de base ont flambé depuis un an. Le blé : plus 84 % ; le maïs : plus 63 % ; le riz : presque plus 10 %. Ce sont les trois céréales qui nourrissent l’humanité. Leurs prix ont atteint des sommets, prévient L’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) ; ils dépassent ceux de 2008 qui avaient provoqué des révoltes dans 40 pays et qui avaient condamné à la famine 130 millions de personnes. Et les prix vont continuer à monter, prévient le Financial Times. « Le coût des céréales est déterminant pour la sécurité alimentaire parce que les céréales sont la matière première de référence dans les pays pauvres. Si les prix continuent à grimper, il y aura encore plus de soulèvements. »

    Les raisons sont multiples : un cocktail fait de sécheresses, de mauvaises récoltes et de spéculation. Mais les gagnants sont un tout petit nombre. Et parmi ceux-là, on trouve les sociétés mastodontes qui contrôlent le commerce mondial des céréales. Cargill a multiplé par trois ses bénéfices au cours du dernier semestre et ils dépassent les 4 milliards de dollars, précédent record atteint en 2008 suite aux bouleversements de la crise alimentaire. La société avait parié que la sécheresse survenue en Russie, un des grands producteurs mondiaux, obligerait Vladimir Poutine à interdire les exportations de grains pour assurer la consommation intérieure nationale. Et elle a gagné son pari. « Nous avons fait un bon travail en lisant les marchés et nous avons réagi vite », a expliqué un porte-parole de Cargill. En quoi consiste cette réaction ? Essentiellement, il s’agit de jouer au Monopoly en achetant des récoltes entières sur le marché à terme avant même que ne soit semée la moindre graine. Il suffit ensuite de les revendre de place en place, sur toute la planète, là où c’est le plus rentable.

    Les grandes compagnies céréalières fondent leur pouvoir sur le contrôle des réseaux de distribution. Silos, entrepôts, élévateurs de grains stratégiquement implantés sur les réseaux ferroviaires, flottes marchandes transocéaniques… Elles ne possèdent pas la terre. Elles préfèrent laisser aux agriculteurs le risque de perdre leurs récoltes. S’il y a surproduction, les compagnies font des réserves et attendent. Si un désastre climatique survient et ruine les récoltes quelque part dans le monde, elles ont les moyens de transporter les excédents depuis d’autres lieux, aussi éloignés soient-ils.

    C’est un jeu risqué. La Russie, par exemple, approvisionnait l’Égypte et d’autres pays arabes. Cargill a vu venir, avant les autres, la rupture dans les approvisionnements — ce n’est pas pour rien que la compagnie possède un service de renseignement que l’on a comparé à celui de la CIA... Elle utilise des satellites de communication, des analystes du climat et toute une armée d’informateurs et de « taupes » au sein même des gouvernements — et Cargill a pris de vitesse ses concurrents : ces compagnies tout aussi étatsuniennes qu’elle que sont Archer Daniels Midland (ADM) et Bunge, et la française Louis Dreyfus. À elles quatre, ces firmes, toutes centenaires, familiales et très fermées — contrôlent environ 70 % du commerce mondial des denrées alimentaires. Donc Cargill accapara du blé auprès d’autres producteurs pour le stoker dans les ports d’Afrique du Nord et serra les boulons question prix. Affaire juteuse… sauf que le prix du pain explosa dans tout le Maghreb et que le spectre de la famine est venu s’additionner à la revendication de liberté. La mèche de la révolution était en place et Facebook n’avait plus qu’à y mettre le feu.

    Pour l’éteindre, certains pays arabes ont augmenté leurs importations de blé ; par exemple l’Algérie et l’Arabie Saoudite. Exemple suivi par d’autres gouvernements, comme le Mexique, échaudé par la toute récente crise des tortillas qui vit des groupes de désespérés, armés de cailloux et de machettes, prendre d’assaut des trains chargés de céréales et les piller au rythme de 35 tonnes par mois. Mais accumuler des réserves entraîne la hausse des prix. Parce que la population mondiale augmente et parce que les classes moyennes émergentes chinoise et indienne veulent manger chaque jour davantage et mieux. Les inondations en Australie et au Pakistan elles aussi ont contribué à provoquer une pénurie de grains. Les réserves mondiales actuelles s’élèvent à 432 millions de tonnes qui ne représentent que 70 jours de consommation mondiale, réduits à 64 lorsque le printemps sera là.

    « Nous sommes entrés sur un terrain dangereux. Le prix mondial combiné des céréales, des graisses végétales, des produits laitiers, de la viande, et du sucre… ne cesse de monter depuis six mois, sans discontinuer, et il a dépassé les niveaux atteints lors de la dernière panique alimentaire. Et il reste encore de la marge pour qu’il continue de monter beaucoup plus si la vague de chaleur en Argentine se transforme en sécheresse ou si l’Ukraine et la Russie connaissent à nouveau de mauvaises récoltes » nous explique Abdolreza Abassian, économiste en chef de la FAO. La Banque Mondiale prévoit que les prix resteront élevés au moins jusqu’en 2015. D’autres vont plus loin et considèrent que le changement climatique constitue un autre facteur d’inflation. Certains experts calculent que pour chaque degré d’élévation de la température, on perdra dix pour cent de la production agricole. « Le temps des denrées alimentaires bon marché est terminé », conclut Gonzalo Fanjul, d’Intermón Oxfam. En Amérique Latine, le prix du panier de la ménagère a augmenté de 45 % depuis l’été. Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit alimentaire, qualifie de « génocide silencieux » le fait de brûler des centaines de millions de tonnes de céréales en biocarburants.

    Dans ces conditions, la mise à sac par les spéculateurs du marché des matières premières et le fait que la Bourse de Chicago — parquet de référence pour les matières premières — soit devenue ce casino où les jetons sont des fèves, des grains et des haricots rouges, était courue d’avance. C’est ce qui se passe depuis qu’a éclaté la crise financière de 2007. La bulle immobilière et créditrice est aujourd’hui remplacée par une bulle alimentaire. Selon la défunte société de consulting Lehman Brothers, environ 270 milliards de dollars auraient migré de Wall Street vers la chasse aux gros coups sur les contrats à terme à la bourse de Chicago dont les profits ont fait un bond de 65 % en un an. Des banques d’investissements, des fonds de pension et à haut risque (hedge funds) s’y livrent à un véritable festin sur le dos de millions de gens condamnés à la famine. Ils ont recours à des mécanismes d’une sophistication extrême qui leur permettent des effets « levier » sur des opérations d’achat/vente portant sur des sommes faramineuses en ne déboursant qu’un pourcentage infime de la valeur du contrat. « Comment est-il possible qu’un spéculateur puisse acquérir 15 % de la production mondiale de cacao sans payer un centime et la revendre ensuite ? » s’interroge, scandalisé (faussement, n.d.t.) le président français Nicolas Sarkozy.

    Mais ces nouveaux venus n’en sont pas moins des seconds couteaux dans un négoce toujours contrôlé, depuis plus d’un siècle, par les mêmes : les compagnies céréalières surgies à la faveur de la révolution industrielle du XIXº siècle, lorsque des millions de paysans émigrèrent vers les villes, cessèrent de consommer ce qu’ils produisaient et devinrent dépendants du pain acheté chez le boulanger. En Europe, les dynasties du blé sont nées le long du Rhin : les Fribourg (Continental), les Louis Dreyfus et les Bunge. D’humble origine, elles surent gagner l’amitié des rois et connurent leur temps de gloire. En 1870, elles ont sauvé de la famine les Parisiens cernés par l’armée prussienne et réduits à manger leurs propres mascottes. En 1917, elles ont su déjouer le blocus des sous-marins allemands qui étranglaient les routes d’approvisionnement des nations alliées. Après la Seconde Guerre mondiale, le Plan Marshall a servi pour placer les excédents nord-américains et nourrir la moitié de la planète, y compris l’Espagne. Ce furent des efforts héroïques, et non moins grassement rétribués.

    Aujourd’hui, le monde leur demande d’être à la hauteur de la situation. Mais les affaires sont les affaires. Nous avons un dicton, en Argentine : « Bunge accorde au paysan un crédit, lui vend les semences et lui achète son grain d’avance. Et une fois finie la moisson, il lui vend la corde pour qu’il se pende ». C’est pourquoi certains organismes demandent que soit créée une réserve mondiale de céréales dans laquelle les gouvernements pourraient puiser en cas de disette et qui, en outre, servirait à stabiliser les prix. Parce que cette fois, nous prévient l’ONU, en plus de condamner des millions d’êtres humains des pays défavorisés à ne pas pouvoir se remplir le ventre, nous allons tous pâtir, plus ou moins, des conséquences de la bulle alimentaire.

    Carlos Manuel Sánchez

    http://xlsemanal.finanzas.com/web/a...

    Traduit par Manuel Colinas Balbona pour Le Grand Soir



    source: http://www.legrandsoir.info/Greg-Page-l-homme-qui-controle-l-alimentation-de-la-planete-Xlsemanal.html
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    Message  ratman 20/3/2011, 21:41

    Taux d’inflation du Royaume-Uni

    L’inflation annuelle du Zimbabwe est de 3% actuellement tandis qu’au royaume de sa Majesté — même en utilisant la mesure la plus faible, l’indice des prix à la consommation est de 4%


    http://www.zerohedge.com/article/uk-surpasses-zimbabwe-annual-inflation

    En réalité bien sûr, le chiffre britannique est bien plus élevé : l’indice des prix de détails (R.P.I.) est à 5,7%, et l’effet de l’augmentation des taxes, le pousserait encore plus haut ? En effet, comme l’excellent Allister Heath l’indiquait le mois dernier[2], le CPI lui-même a été systématiquement sous-évalué à cause d’une bévue de l’Office National des Statistiques.
    http://www.cityam.com/news-and-analysis/allister-heath/why-the-devil-always-the-detail-0

    Vous pouvez comprimer ces chiffres comme vous voulez, mais les faits demeurent : les Zimbabwéens, malgré leur tyran à la Caligula, leurs saisies de terrains et un embargo international, ont fait un meilleur boulot que le Comité de politique monétaire britannique, dont la raison d’être est de conserver l’inflation sous la barre des 2%.
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    Message  ratman 21/3/2011, 16:57

    Actualité de l'inflation. Hyperinflation
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    Message  ratman 22/3/2011, 08:28

    Eurostat confirme la poussée de l'inflation dans la zone euro

    La poussée de l'inflation annuelle en zone euro au mois de février a été confirmée à +2,4% après +2,3% en janvier, montrent les chiffres publiés par Eurostat. Pour l'ensemble de l'UE 27, l'inflation demeure stable à 2,8%. Sur le seul mois de février, elle ressort à +0,4% dans les deux régions.

    "Les principales composantes présentant les taux annuels les plus élevés en février 2011 ont été les transports (5,7%), le logement (4,9%) ainsi que les boissons alcoolisées et le tabac (3,5%), tandis que les taux annuels les plus faibles ont été observés pour les articles d'habillement (-2,6%), les communications (-0,4%) ainsi que les loisirs et la culture (0,0%)", précise Eurostat dans un communiqué.

    L'institut européen de la statistique note par ailleurs que les carburants pour le transport, les combustibles liquides, l'électricité et le gaz sont les composantes qui ont le plus pesé sur la hausse des prix.

    Rappelons que l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) est de maintenir l'inflation au sein de la zone euro sous les 2%...

    http://www.boursier.com/actualites/economie/eurostat-confirme-la-poussee-de-l-inflation-dans-la-zone-euro-7405.html?sitemap
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    Message  ratman 24/3/2011, 07:28


    Comparaison des prix du carburant à travers le monde


    http://flowingdata.com/2011/03/22/are-gas-prices-really-that-high
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    Message  yhato 24/3/2011, 13:12

    j'ai trouve ce site sur l'inflation en france , je trouves qu'il est plutot bien fait..

    france-inflation
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    Message  ziril 1/4/2011, 11:10

    Coupures et hausses du gaz et de l'électricité






    PS: Grâce au travail acharné des suppôts de la finance, (les politiques corrompus) les privatisations se sont faites et les conséquences se font jour. Augmentation des tarifs pour le plus grand plaisir des déjà plus que repus!...
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    Message  yhato 1/4/2011, 13:08

    c'est bizarre quand même que quand le pétrole augmente les tarifs de l'électricité et du gaz augmentent , mais quand le prix du pétrole chute ben ces mêmes tarifs ne bougent pas....et ne parlons pas de l'essence a la pompe c'est exactement la même chose a valeur du baril de brut égale (variation euros/dollars incluse)on paye grosso merdo 10 a 12% de plus aujourd'hui ...

    sinon les echos titrait ca aujourd'hui:
    Le gouvernement envisage de geler les tarifs du gaz
    les echos
    alors poudre aux yeux ou non?...
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    Message  ratman 1/4/2011, 13:29

    ils parlent de gèle jusqu'à l'élection de 2012 Suspect

    afin d'évité que les gens pètent les plombs et élisent leur guignol de service

    ils sont entrain de nous tarauder le fion pour mieux nous ramoner avec une chignole de chantier Exclamation
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    Message  ratman 11/4/2011, 21:39



    il est important d’observer que l’inflation alimentaire à laquelle nous assistons actuellement se fait à travers l’augmentation des prix de plusieurs produits agricoles.

    «Les stocks ont été regarnis en 2008 et en 2009, mais l’écart entre la réalité de ces stocks et l’évolution des prix sur les marchés est parfois considérable. En ce sens, nous vivons aujourd’hui le début d’une crise alimentaire similaire à celle de 2008».

    La plupart des hausses de prix concernent des produits de base qui étaient pour la plupart déflationnistes en 2010, et avaient fortement contribué à la stabilité générale des prix l’an dernier

    Incendie en Russie, maladie du bétail en Corée, inondation en Australie, canicule en Ukraine, sécheresse en Argentine, tremblement de terre en nouvel Zélande, tsunami et émanations radioactives et finalement marée noire dans le golf du Mexique; la liste est malheureusement non exhaustive et récente. Ces évènements (non prévisibles) ont un effet direct sur l’évolution des surfaces agraires dans le monde, de leur prix d’exploitation

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    Message  nemandi 11/4/2011, 22:05

    ratman a écrit:Incendie en Russie, maladie du bétail en Corée, inondation en Australie, canicule en Ukraine, sécheresse en Argentine, tremblement de terre en nouvel Zélande, tsunami et émanations radioactives et finalement marée noire dans le golf du Mexique; la liste est malheureusement non exhaustive et récente. Ces évènements (non prévisibles) ont un effet direct sur l’évolution des surfaces agraires dans le monde, de leur prix d’exploitation

    Ah bon ?!?!?... et pas la spéculation boursière de la J.P.Morgan, ou autres banques, sur les matières premières... peut-être!!!

    Ils nous prennent vraiment pour des cons!
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    Message  ziril 18/4/2011, 10:31

    Vous avez encore du papier?(3)






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    Message  ratman 22/4/2011, 19:33

    La Banque d'Angleterre voit l'inflation dépasser sa prévision 20/04/2011 12:24


    LONDRES (Dow Jones)--La Banque d'Angleterre s'attend à ce que le taux annuel d'inflation au Royaume-Uni dépasse ses prévisions et se hisse rapidement au-dessus des 5%, selon les délibérations de la dernière réunion de son comité de politique monétaire.

    A cette occasion, le comité a voté à 6 voix contre 3 en faveur d'un maintien à 0,5% du taux directeur de la Banque d'Angleterre. Andrew Sentance, Martin Weale et Spencer Dale se sont prononcés pour un relèvement des taux. A. Sentance a de nouveau plaidé en faveur d'une augmentation de 50 points de base, tandis que les deux autres responsables ont voté pour un relèvement des taux de 25 points de base.
    L'inflation a décéléré à 4% sur un an en mars, après 4,4% en février, mais reste le double de l'objectif à moyen terme de 2% fixé par la Banque d'Angleterre.

    Selon le comité monétaire, la progression des prix de l'énergie, des matières premières et des biens importés devrait conduire l'inflation à dépasser les prévisions communiquées en février par la Banque d'Angleterre.
    -Jason Douglas et Alex Brittain, Dow Jones Newswires
    (Version française Anne Montanaro)
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    Message  ratman 22/4/2011, 21:27

    Dévaluation de l’euro

    Selon une note confidentielle publiée le 15 février dernier dans une publication allemande (2) plusieurs hauts responsables de l’UE auraient recommandé à leurs proches collaborateurs de transformer une part de leurs économies en métaux précieux. Le fait que des responsables de l’UE se préoccupent des investissements et de la prévoyance de leurs subordonnés est plutôt rare. Mais le document de l’UE explique la raison pour laquelle le vice-président fit une exception. Citation : « Nous nous attendons à une forte poussée d’inflation pour 2011, à une augmentation des taux d’intérêts directeurs et à un renchérissement massif des principales matières premières. Nous devons nous attendre à de nouvelles ondes de chocs sur les marchés financiers et l’euro va être pris dans une spirale de dévaluation. » Sur la plan de la crise sociale, le document est encore plus alarmant : « La conjonction dans les pays membres d’un chômage accru et d’un démontage de l’Etat social renforcera les dangers de violences. A moyen terme, nous devrons réduire la sécurité sociale à son minimum, même si cela devait provoquer des révoltes et de la violence.»

    suite la Arrow http://www.mecanopolis.org/?p=23060

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