L'Eglise Catholique + L'église protestante
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Panisse
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lorelianeGTQ
Quentin01
Ahelya
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Les protestants
Invité- Invité
- Message n°52
Re: Les protestants
Luther + de qui vient la Bible ?
Apologétique contre les sectes protestantes :
http://islamajesus.forumactif.com/t70-apologetique-contre-les-sectes-protestantes
Invité- Invité
- Message n°53
Re: Les protestants
La F.-M., arme de guerre du protestantisme, par Mr Fay
Ecouter ce fichier audio (cliquez)
http://sedevacantisme.wordpress.com/2012/06/25/la-f-m-arme-de-guerre-du-protestantisme-par-mr-fay/
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Invité- Invité
- Message n°54
Re: Les protestants
Saint François de Sales; la conversion des protestants
Une notable partie de la Savoie, le Chablais, situé sur les bords du beau lac de Genève, avait été envahi, dès l'an 1536, par les protestants bernois, qui y avaient implanté la religion de Luther à coups de sabre. Genève y avait fait régner le calvinisme, et les nouvelles générations, élevées dans ces erreurs, étaient très attachées à la secte.
Le duc de Savoie, redevenu maître du Chablais, voulut y rétablir la religion catholique, et demanda des missionnaires à l'évêque de Genève. C'était une oeuvre difficile s'il en fut; il fallait chaque jour exposer sa vie aux fureurs des calvinistes.
François de Sales n'hésita pas à s'offrir. Sa pieuse mère versa beaucoup de larmes, mais estimant que son fils appartenait à Dieu avant d'être à elle, cette femme chrétienne ne dit pas un mot pour le détourner de son glorieux devoir.
Le marquis de Sales, son père, fut moins héroïque : espérant décourager son fils par le manque de ressources, il lui refusa tout argent. Mais François trouva un compagnon en la personne de son cousin, Louis de Sales. Les deux missionnaires (...) partirent n'emportant que le strict indispensable.
En mettant le pied sur le territoire du Chablais, François et Louis saluèrent l'ange gardien de la province. Plus tard, apercevant (...) toute la contrée avec ses églises et ses presbytères en ruines, les gibets à la place des croix, des villages brûlés, partout la désolation et le ravage, indices plus lamentable encore, celles des âmes, François ne put retenir ses larmes. Il exhala sa douleur, en rappelant les accents de Jérémie pleurant sur Jérusalem. « Cette terre autrefois si belle, s'écria-t-il a été désolée parce que ses habitants ont violé la loi de Dieu et rompu son alliance. (...) Ô Genève, convertis-toi au Seigneur ton Dieu (...). »
François allait chaque jour à Thonon, le siège de l'hérésie, (...) Ni la pluie, ni la glace, ni la neige, ni les orages les plus terribles ne pouvaient l'arrêter. Parfois le verglas rendait les chemins si impraticables qu'il devait s'aider des mains et des genoux, et les crevassent de ses talons rougissaient la neige de tâche de sang. (...)
Enfin, après de longs efforts, les âmes commencèrent à s'ébranler, la grâce de Dieu fut victorieuse et, peu à peu, le pays tout entier revint à la foi de ses pères. (...)
texte:
Vies des saints illustrées pour tous les jours de l'année
Janvier- février- mars
Maison de la Bonne Presse, Paris
Saint François de Sales, le 29 janvier
Une notable partie de la Savoie, le Chablais, situé sur les bords du beau lac de Genève, avait été envahi, dès l'an 1536, par les protestants bernois, qui y avaient implanté la religion de Luther à coups de sabre. Genève y avait fait régner le calvinisme, et les nouvelles générations, élevées dans ces erreurs, étaient très attachées à la secte.
Le duc de Savoie, redevenu maître du Chablais, voulut y rétablir la religion catholique, et demanda des missionnaires à l'évêque de Genève. C'était une oeuvre difficile s'il en fut; il fallait chaque jour exposer sa vie aux fureurs des calvinistes.
François de Sales n'hésita pas à s'offrir. Sa pieuse mère versa beaucoup de larmes, mais estimant que son fils appartenait à Dieu avant d'être à elle, cette femme chrétienne ne dit pas un mot pour le détourner de son glorieux devoir.
Le marquis de Sales, son père, fut moins héroïque : espérant décourager son fils par le manque de ressources, il lui refusa tout argent. Mais François trouva un compagnon en la personne de son cousin, Louis de Sales. Les deux missionnaires (...) partirent n'emportant que le strict indispensable.
En mettant le pied sur le territoire du Chablais, François et Louis saluèrent l'ange gardien de la province. Plus tard, apercevant (...) toute la contrée avec ses églises et ses presbytères en ruines, les gibets à la place des croix, des villages brûlés, partout la désolation et le ravage, indices plus lamentable encore, celles des âmes, François ne put retenir ses larmes. Il exhala sa douleur, en rappelant les accents de Jérémie pleurant sur Jérusalem. « Cette terre autrefois si belle, s'écria-t-il a été désolée parce que ses habitants ont violé la loi de Dieu et rompu son alliance. (...) Ô Genève, convertis-toi au Seigneur ton Dieu (...). »
François allait chaque jour à Thonon, le siège de l'hérésie, (...) Ni la pluie, ni la glace, ni la neige, ni les orages les plus terribles ne pouvaient l'arrêter. Parfois le verglas rendait les chemins si impraticables qu'il devait s'aider des mains et des genoux, et les crevassent de ses talons rougissaient la neige de tâche de sang. (...)
Enfin, après de longs efforts, les âmes commencèrent à s'ébranler, la grâce de Dieu fut victorieuse et, peu à peu, le pays tout entier revint à la foi de ses pères. (...)
texte:
Vies des saints illustrées pour tous les jours de l'année
Janvier- février- mars
Maison de la Bonne Presse, Paris
Saint François de Sales, le 29 janvier
Invité- Invité
- Message n°55
Re: Les protestants
Comment ridiculiser un protestant en trois leçons
Si l’on veut rendre manifeste l’égarement où se trouvent toutes les sectes séparées de l’Église romaine, il n’est pas nécessaire d’attaquer une à une toutes les erreurs dans lesquelles elles sont tombées, mais il suffira d’exposer une raison, qui militant également contre toutes, les convainc toutes de fausseté. Pour cela nous leur demanderons : quelle est la véritable Église ? il est clair qu’elles doivent convenir que c’est celle qui ayant été fondée par Jésus-Christ et les apôtres, s’est perpétuée jusqu’à nous.
Bien. Continuons : quelle est l’église qui réunit ces caractères ? Est-ce l’Eglise romaine, ou quelqu’une des autres ? Qu’elles se présentent toutes en. ligne de bataille, luthérienne, calviniste, protestantes de tout nom, nous les mettrons en déroute à l’aide d’une seule question. Et cette question sera : qui t’a fondée ? Moi, répondra l’une, Luther m’a fondée ; moi, Calvin, dira l’autre ; Socin, exclamera celle-ci ; Fox, dira celle-là ; et ainsi pourrons-nous nous adresser successivement à toutes. C’est-à-dire que leur ancienneté remonte à deux cents ans, ou à trois cents ans tout au plus, tandis que la fondation de l’Église romaine date de l’apôtre saint Pierre, et que la succession de ses pontifes s’étend par une chaîne non interrompue de saint Pierre au Pape actuel Pie IX.
C’est là un argument sans réplique, puisqu’il est fondé sur un fait que ne peuvent nier les protestants eux-mêmes, et qu’à dire vrai ils n’ont jamais osé nier non plus.
Que disent donc les protestants pour cacher leur apostasie ? ils disent que l’Église romaine s’est corrompue, est tombée dans l’erreur, et que partant il était nécessaire de la corriger et de la réformer ; tellement qu’ils s’appellent eux-mêmes réformés, et leurs églises, églises réformées. Dans de semblables disputes les hérétiques affectent d’habitude beaucoup de zèle pour la vérité et la vertu ; c’est pour cela qu’il faut être circonspect, et ne pas se laisser éblouir par des paroles qui ne signifient rien, par des raisonnements qui ne prouvent rien.
Il est nécessaire aussi de tenir pour suspects beaucoup de récits dans lesquels ils exagèrent les abus et les vices, parce que l’esprit de secte et la haine profonde qu’ils nourrissent contre l’Église catholique romaine, les entraînent souvent jusqu’à la calomnie, soit en inventant ce qui n’a jamais existé, soit en grossissant et en envenimant ce qui est vrai.
Le fidèle catholique, surtout s’il n’est pas suffisamment versé dans la connaissance de l’histoire, ne doit pas entrer dans les questions où il s’agit de savoir s’il y a eu ou non plus ou moins de corruption en tel ou tel temps, en tel ou tel lieu, si tel ou tel ecclésiastique ou évêque a rempli ses devoirs ou non. Le moyen le plus court et le plus judicieux de répondre à de pareilles difficultés est renfermé dans le dialogue suivant :
Le protestant dira : en tel siècle il y a eu tel et tel abus ; même à Rome on remarquait tel ou tel excès ; les ecclésiastiques n’accomplissaient pas leurs devoirs, s’abandonnaient au vice.
Le catholique. Je n’examinerai pas ce qu’il y a de vrai ou de faux dans ce que vous dites ; mais je veux bien supposer que tout cela soit ainsi. Jésus-Christ n’a point dit qu’Il fondait une Église, dans laquelle tous les papes seraient bons, dans laquelle tous les évêques et tous les ecclésiastiques rempliraient toujours leurs devoirs ; ce qu’il a dit c’est qu’il ne permettrait pas que cette Église tombât dans l’erreur, et qu’Il serait avec elle jusqu’à la consommation des siècles. Qu’ont de commun les vices soit des ecclésiastiques, soit des évêques, soit des papes, avec la doctrine qu’ils enseignent ? Ils sont chargés de me l’enseigner, je vois en eux des envoyés de Jésus-Christ ; s’ils sont vicieux, je m’en affligerai, j’en aurai pitié, cependant cela ne m’autorise pas à me séparer de leur doctrine. Jésus-Christ m’a dit d’écouter Ses ministres, et Il ne m’a pas averti que je ne devais point les écouter s’ils étaient mauvais.
Le protestant. Comment est-il possible que Jésus-Christ pour nous enseigner la vérité, ait jamais voulu se servir de ministres pervers ? Qu’a de commun la sainteté avec le vice, la lumière avec les ténèbres ?
Le catholique. Voyez comment chacun considère les choses à sa façon. Je suis si loin de m’étonner de ce qui vous parait étrange, que je trouverais très irrégulier au contraire que Jésus-Christ n’eût voulu se servir que de ministres vertueux seulement. Car ou bien il eût fallu en pareil cas qu’Il opérât continuellement un grand miracle, en ne permettant qu’en aucun temps et en aucune partie du monde aucun ministre de l’Église commit un seul péché, ou bien il eût été nécessaire qu’Il nous donnât une marque certaine pour reconnaître parmi Ses ministres ceux qui seraient pécheurs, afin de savoir que nous ne devions pas les écouter. Or vous savez, et tout le monde sait, qu’il y a beaucoup de péchés qui peuvent se commettre sans que personne d’autre le sache que celui qui les commet : en pareil cas quel remède aurions-nous ?
Dieu devrait nous envoyer continuellement des anges pour nous révéler de ne point écouter tel ecclésiastique, tel évêque, parce qu’il aurait commis à telle heure tel ou tel péché. Ne voyez-vous pas en quelle confusion nous nous trouverions tout de suite, si nous suivions une semblable doctrine ? Ne voyez-vous pas combien il est peu fondé de dire que l’Église romaine a erré, et que nous ne devons point l’écouter, en appuyant cette assertion sur les vices des ecclésiastiques, des évêques, et même des papes ; et cela même en supposant que ces vices ont été aussi nombreux et aussi graves que vous le dites, et même qu’ils l’ont été beaucoup plus ?
Le protestant. Mais n’est-ce pas une chose bien dure que vous soutenez et que vous pratiquez, vous autres catholiques, en assujettissant la raison en matière de foi au jugement de l’Église, c’est-à-dire, d’autres hommes ?
Le catholique. Nous assujettissons notre raison à l’autorité de l’Église, parce qu’elle est dépositaire de la vérité, dont Dieu même lui a confié le dépôt, en lui promettant Son assistance pour la garder et pour l’enseigner ; par conséquent en nous soumettant à l’autorité de l’Église, nous nous soumettons à l’autorité de Dieu même.
Le protestant. Mais est-ce que la sainte Écriture ne suffit pas pour savoir tout ce que Dieu a voulu nous révéler ?
Le catholique. Non, monsieur : et la meilleure preuve c’est vous-mêmes protestants. Depuis que vous vous êtes séparés de l’Église catholique, vous en avez toujours appelé à l’autorité de la sainte Écriture, et vous êtes parvenus à tirer si bien au clair la vérité, que vous avez fini par ne plus vous entendre entre vous ; vous avez formé des sectes si nombreuses et si variées, qu’il n’est pas facile de les classer, ni même de les compter. La vérité est une, et toujours la même : comment est-il possible que la vérité se trouve dans des sectes si peu d’accord entre elles, et dont la croyance va changeant chaque jour ? Il n’y a pas de preuve plus solide de la fausseté d’une règle que d’être conduit par la règle même à des résultats faux : or la règle d’interpréter la sainte Écriture, en s’attachant uniquement au jugement de chaque individu, et en refusant d’écouter la voix de l’Église catholique, a conduit les protestants dans un tel nombre d’erreurs, qu’au moment présent ce serait une tâche des plus ardues de vouloir, non pas les réfuter, mais seulement les compter.
Le protestant. Mais à quoi pouvons-nous recourir de meilleur que la parole même de Dieu ?
Le catholique. Si la parole de Dieu était tellement claire dans toutes ses parties, qu’elle n’offrit aucune difficulté, de façon que chacun pût la comprendre sans danger de se tromper, alors le système des protestants serait admissible ; mais j’entends dire que la sainte Écriture est un océan dans lequel se perdent les hommes les plus sages ; et vous-mêmes, qui vous opiniâtrez â la tenir pour si claire et si facile, vous nous donnez une preuve évidente qu’elle ne l’est pas, puisque chaque secte, pour ne pas dire chaque sectaire, a une façon particulière de l’entendre. Il me parait à moi que si Jésus-Christ n’avait pas institué sur la terre une autorité vivante pour nous enseigner la vérité, nous éloigner de l’erreur et éclaircir nos doutes, Il nous aurait abandonnés dans une confusion telle que la lumière de la vérité divine ne nous aurait pas beaucoup servi.
Depuis que Jésus-Christ est venu au monde, il est né continuellement sectes sur sectes, qui ont enseigné les erreurs les plus grossières et les plus monstrueuses, comme vous ne pouvez le nier : que serait-il donc advenu de la vérité, si nous n’avions à la main une règle fixe et sûre au moyen de laquelle nous pouvons distinguer la vérité de l’erreur ? Nous autres catholiques, nous disons que cette règle infaillible est l’autorité de l’Église ; nous le disons et nous pouvons le prouver par la même Écriture sainte à laquelle vous, protestants, en appelez ; et de plus, à ne considérer la chose qu’à la lumière naturelle seulement, on voit si évidemment qu’il est conforme à la raison que Jésus-Christ ait établi sur la terre un maître qui pût nous instruire sans péril d’erreur, que si cela n’était pas, on pourrait dire qu’Il nous a laissés dans l’incertitude sur ce qui est le plus nécessaire à notre salut, et qu’Il n’a pas réussi à fonder solidement Son Église, ce qui serait un blasphème contre Sa bonté et contre Sa sagesse.
Jacques Balmès – Preuves de la religion pour les enfants (1851)
http://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/04/25/ridiculiser-un-protestant/
Invité- Invité
- Message n°56
Re: Les protestants
Apologétique contre les sectes:
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