Wali Karzai assassiné, un coup dur pour les Etats-Unis (pour le trafique US et la CIA donc) 13.07.2011
Le demi-frère du président Hamid Karzai, président du Conseil provincial de Kandahar (sud), a été abattu le 12 juillet. La nouvelle tombe mal pour Barack Obama, qui, le 22 juin, a annoncé le retrait d'ici à l'été 2012 des troupes américaines de l'Afghanistan. Ces derniers mois, "Wali Karzai avait tranquillement reconstruit sa relation avec les Etats-Unis", s'imposant peu à peu comme "un leader régional disposé à partager le pouvoir avec ses rivaux politiques et tribaux", analyse le quotidien de Washington.
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/07/13/wali-karzai-assassine-un-coup-dur-pour-les-etats-unis
Afghanistan : un proche conseiller de Karzaï assassiné
Mise à jour le dimanche 17 juillet 2011
Peu après que l'OTAN eût entamé le transfert de ses responsabilités aux forces afghanes, un conseiller du président Hamid Karzaï, Jan Mohammad Khan, a été tué, dimanche, dans une attaque contre son domicile à Kaboul, selon la police.
Le député Mohammad Hashem Watanwal a également péri dans l'assaut qui survient une semaine après l'assassinat du demi-frère du président, Ahmed Wali Karzaï.
Ex-gouverneur de la province d'Ourouzgan, Jan Mohammad Khan « était très proche de Karzaï », a déclaré un haut responsable gouvernemental. « Il était aussi important [pour lui] qu'Ahmed Wali Karzaï », abattu le 12 juillet par un proche et responsable de sa sécurité.
Les mobiles de l'assassin, qui a été tué, restent inconnus, mais les talibans ont revendiqué l'attaque.
D'ethnie pachtoune, Jan Mohammad Khan appartenait à la puissante tribu des Popalzaï, comme Hamid Karzaï. En août 2010, il avait échappé à un attentat à la moto piégée qui avait explosée dans l'Ourouzgan, au passage de sa voiture.
D'autres membres de l'entourage présidentiel avaient par ailleurs été tués le 14 juillet, lors d'une explosion dans une mosquée de Kandahar à l'issue d'une cérémonie à la mémoire d'Ahmed Wali Karzai. L'attentat a fait trois morts, dont le chef du Conseil des oulémas de Kandahar.
Les ministres de la Défense, de la Justice et des Travaux publics avaient quitté les lieux peu avant la déflagration.
L'OTAN commence à passer le flambeau
Ces meurtres interviennent à un moment crucial pour l'avenir du pays. La coalition a lancé officiellement, dimanche, le processus de délégation de ses pouvoirs en matière de sécurité aux forces afghanes, qui devrait prendre fin en 2014.
Les troupes néo-zélandaises déployées dans la province de Bamyan ont remis aux forces policières et militaires locales le contrôle de la province. Le transfert a eu lieu lors d'une cérémonie à laquelle participaient des membres du gouvernement afghan et de nombreux ambassadeurs.
L'événement, qui a été annoncé à la dernière minute, n'a pas été télédiffusé en direct pour des raisons de sécurité même si Bamyan est l'une des régions les plus paisibles du pays.
Les forces néo-zélandaises demeureront sur place en soutien, sous commandement afghan.
Deux autres provinces ainsi que quatre villes passeront aussi, d'ici la fin du mois, sous la responsabilité des forces afghanes. Il s'agit des provinces de Kaboul (à l'exception d'un district) et du Panchir, ainsi que des villes de Mazar-i-Sharif, Hérat, Mehtarlam et Lashkar Gah.
La mort samedi d'un soldat de l'OTAN dans cette dernière ville illustre la difficulté de mener à bien ce processus. Il a été abattu par un homme portant l'uniforme de l'armée afghane lors d'une patrouille conjointe.
Le 27 avril dernier, huit militaires, dont sept officiers, tous américains, ont été tués dans une fusillade déclenchée par un militaire afghan, ex-pilote de l'armée, au centre de formation de l'aviation afghane, situé à l'intérieur de la base aérienne de Kaboul.
La dévolution de pouvoirs aux forces afghanes à travers le pays devrait prendre entre 12 et 24 mois, selon les régions. Elle se fera parallèlement au retrait des troupes combattantes de l'OTAN.
Washington a déjà fait savoir à la mi-juin son intention de retirer le tiers de son contingent, soit 33 000 hommes, d'Afghanistan d'ici à septembre 2012. L'OTAN compte environ 130 000 militaires déployés en Afghanistan, pour les deux tiers américains.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et BBC
Orozgân ou Oruzgan est une province du centre de l'Afghanistan. Sa capitale est Tarin Kôt.
Les hommes forts des régions du sud se font abattre bref il y a du nettoyage en cours en Afghanistan.
Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.
http://www.voltairenet.org/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-a
________
Afghanistan, pavot et CIA
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t1784-afghanistan-pavot-et-cia?highlight=Afghanistan________
Un bon point pour Le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), Viktor Ivanov. 25/05/2011
Le retrait des troupes internationales d'Afghanistan n'augmentera pas de manière significative le trafic de drogue vers la Russie et l'Europe, a déclaré mercredi le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), Viktor Ivanov.
"Non, ça ne mènera pas à une hausse du trafic de drogue", a-t-il indiqué, inaugurant un centre de réhabilitation pour toxicomanes dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie.
Cette opinion prend le contre-pied de nombreux experts russes. Lundi dernier, l'ex-chef du bureau d'Interpol en Russie, Vladimir Ovtchinski, a estimé que suite au début du retrait de l'Afghanistan des troupes de la coalition internationale et de l'Otan, prévu pour juillet 2011, les talibans ne mèneraient pas une lutte ardente contre le régime de Hamid Karzai, mais concentreraient leurs efforts sur l'intensification du trafic de stupéfiants.
Chaque année, la drogue afghane fait 100.000 morts dans le monde, dont plus de 30.000 Russes. Moscou a fait entendre à plusieurs reprises que le trafic des stupéfiants afghans en Russie était le résultat de l'inaction de l'Otan en Afghanistan.
http://fr.rian.ru
source
http://www.alterinfo.net/notes/Drogue-Afghanistan-pas-de-hausse-du-trafic-suite-au-retrait-de-l-Otan-expert-russe_b3003545.html
Interpol quel bande de désinformateurs ceux là. Un commentaire de chez Alterinfo qui suit l'article;
Sont très forts ces dégénérés mentaux avec leur jeu du mirroir...
"...les talibans ne mèneraient pas une lutte ardente contre le régime de Hamid Karzai, mais concentreraient leurs efforts sur l'intensification du trafic de stupéfiants.
Chaque année, la drogue afghane fait 100.000 morts dans le monde, dont plus de 30.000 Russes. Moscou a fait entendre à plusieurs reprises que le trafic des stupéfiants afghans en Russie était le résultat de l'inaction de l'Otan en Afghanistan."
Pour résumé : les talibans sont des traficant de drogues et la klic à Karzai et ses amis de l'otan (et de la cia) jouent le rôle de brigades anti-stup.
Ce n'est absouluments pas ce qui est dit dans un autre article tres bien référencé...et pas des allégations calomnieuses et trompeuses à l'encontre des talibans...
Karzai, la CIA et le trafic de la drogue
Tous en chœur, les médias américains accusent le défunt régime islamique, sans même mentionner que les Talibans – en collaboration avec les Nations unies – avaient imposé avec succès l’interdiction de la culture du pavot en 2000. La production d’opium avait ensuite décliné de 90 % en 2001. En fait, l’augmentation de la culture d’opium a coïncidé avec le déclenchement des opérations militaires sous commandement américain et la chute du régime taliban. Entre les mois d’octobre et décembre 2001, les fermiers ont recommencé à planter du pavot à grande échelle. Le succès du programme d’éradication de la drogue en Afghanistan en l’an 2000 sous les Talibans avait été souligné à la session d’octobre 2001 de l’Assemblée générale des Nations unies. Aucun autre pays membre de l’ONU n’avait pu mettre en oeuvre un programme semblable.
Sous les Talibans, la prohibition avait en effet causé « le début d’une pénurie d’héroïne en Europe vers la fin de 2001 », comme l’admet l’ONU.
L’héroïne est un commerce de plusieurs milliards de dollars supporté par des intérêts puissants, qui requiert un flux régulier et sécuritaire de la marchandise. Un des objectifs « cachés » de la guerre était justement de restaurer le trafic de la drogue, parrainé par la CIA, à ses niveaux historiques et d’exercer un contrôle direct sur les routes de la drogue.
En 2001, sous les Talibans, la production d’opiacés s’élevait à 185 tonnes, pour ensuite grimper à 3400 tonnes en 2002 sous le régime du président Hamid Karzai, marionnette des États-Unis.
Les Talibans avaient éliminé la culture du pavot
Tout en soulignant la lutte patriotique de Karzai contre les Talibans, les médias omettent de mentionner qu’il a déjà collaboré avec ces derniers. Il a aussi déjà été à l’emploi d’une pétrolière des États-Unis, UNOCAL. En fait, depuis le milieu des années 1990, Hamid Karzai agissait comme consultant et lobbyiste pour UNOCAL dans ses négociations avec les Talibans.
Selon le journal saoudien Al-Watan, « Karzai était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980. Il collaborait avec la CIA en acheminant de l’aide américaine aux Talibans à partir de 1994, quand les Américains, secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans. »
Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.
L’histoire du trafic de la drogue dans le Croissant d’or
Avant la guerre soviético-afghane (1979-1989), la production d’opium en Afghanistan et au Pakistan était pratiquement inexistante. Selon Alfred McCoy, il n’y avait aucune production locale d’héroïne.
L’économie afghane de la drogue fut un projet minutieusement conçu par la CIA, avec l’assistance de la politique étrangère américaine.
Comme il a été révélé par les scandales Iran-Contras et de la Banque de Commerce et de Crédit international (BCCI), les opérations clandestines de la CIA en support aux moujahidins avaient été financées à travers le blanchiment de l’argent de la drogue.
L’hebdomadaire Time révélait en 1991 que « parce que les États-Unis voulaient fournir aux rebelles moujaheddins en Afghanistan des missiles Stinger et d’autres équipements militaires, ils avaient besoin de l’entière coopération du Pakistan. » À partir du milieu des années 1980, la présence de la CIA à Islamabad était une des plus importantes dans le monde. Un officier du renseignement américain avait confié au Time que les États-Unis fermaient alors volontairement les yeux sur le trafic de l’héroïne en Afghanistan.
L’étude d’Alfred McCoy confirme qu’en l’espace de deux ans après le déclenchement des opérations clandestines de la CIA en Afghanistan, en 1979, « les régions frontalières entre le Pakistan et l’Afghanistan devinrent la première source mondiale d’héroïne, fournissant 60 % de la demande américaine. »
Selon McCoy, ce trafic de drogue était contrôlé en sous-main par la CIA. Au fur et à mesure que les moujahidins gagnaient du terrain en Afghanistan, ils ordonnaient aux paysans de planter de l’opium comme une taxe révolutionnaire.
À cette époque, les autorités américaines refusèrent d’enquêter sur plusieurs cas de trafic de drogue par leurs alliés afghans. En 1995, l’ancien directeur des opérations de la CIA en Afghanistan, Charles Cogan, a admis que la CIA avait en effet sacrifié la guerre à la drogue à la Guerre froide.
En troisième position après le pétrole et la vente d’armes
Le recyclage de l’argent de la drogue par la CIA était utilisé pour financer les insurrections post-Guerre froide en Asie centrale et dans les Balkans, y compris Al Qaeda.
Les revenus générés par le trafic de la drogue afghane commandité par la CIA sont considérables. Le commerce afghan des opiacés constitue une grande part des revenus annuels à l’échelle mondiale des narcotiques, estimés par les Nations unies à un montant de l’ordre de 400 ou 500 milliards.
Au moment où ces chiffres de l’ONU furent rendus publics (1994), le commerce mondial estimé de la drogue était dans le même ordre de grosseur que celui du pétrole.
Selon des chiffres de 2003 publiés par The Independent, le trafic de la drogue constitue le troisième commerce le plus important en argent après le pétrole et la vente d’armes.
Il existe de puissants intérêts commerciaux et financiers derrière la drogue. De ce point de vue, le contrôle géopolitique et militaire des routes de la drogue est aussi stratégique que celui du pétrole et des oléoducs.
Cependant, ce qui distingue la drogue des commerces légaux est que les narcotiques constituent une source majeure de richesse non seulement pour le crime organisé, mais aussi pour l’appareil de renseignement américain, qui constitue de plus en plus un acteur puissant dans les sphères bancaires et de la finance.
En d’autres mots, les agences de renseignements et de puissants groupes d’affaires alliés au crime organisé se livrent une concurrence pour le contrôle stratégique des routes de l’héroïne. Les revenus de plusieurs dizaines de milliards de dollars provenant du commerce de la drogue sont déposés dans le système bancaire occidental.
Le commerce de la drogue fait partie des plans de guerre
Ce commerce peut seulement prospérer si les principaux acteurs impliqués dans la drogue ont des « amis politiques aux plus hauts niveaux ». Les entreprises légales et illégales sont de plus en plus imbriquées, la ligne de démarcation entre « gens d’affaires » et criminels est de plus en plus floue. En retour, les relations entre les criminels, les politiciens et des acteurs du milieu du renseignement ont teinté les structures de l’État et le rôle de ses institutions.
L’économie de la drogue en Afghanistan est « protégée ». Le commerce de l’héroïne faisait partie des plans de guerre. Ce que cette guerre aura accompli, c’est le rétablissement d’un narco-régime dirigé par un gouvernement fantoche soutenu par des États-Unis.
A t-on avis lorelianeGTQ cela va t-il accéléré certaines opérations au Pakistan ce genre de liquidation ? Pour Wali je me demande si les "Taliban " qui sont loin d'être organisés sont les tueurs ou si Karzai a fait lui même éliminé son demi frère. De toute façon de tueur de Wali c'est fait tuer après on n'aura pas la chance de l'entendre devant un tribunal.
______
https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6085-actualites-du-moyen-orient#66974Un article sur l'Afghanistan est à ce lien histoire de ce remettre dans le bain Afghan.
Extrait conclusion remarquable et évidente.
La sombre vision présentée par Obama d’un renversement du gouvernement afghan par des talibans liés à Al-Qaida ou du « meurtre » du Pakistan par de petits groupes tribaux est assez peu différente des avertissement apocalyptiques et tout aussi peu plausibles qui étaient lancés par John McCain et de Dick Cheney au sujet d’une victoire d’ « al-Qaida » en Irak. Il est significatif que les vues développées par le président soient contredites par celles de son secrétaire à la Défense. Les tribus pachtounes du nord-ouest du Pakistan et du sud de l’Afghanistan ont une longue histoire de dissidence, de querelles et de rébellion, caractéristiques aujourd’hui attribuées au talibanisme et présentées comme une menace inquiétante pour le mode de vie occidental. Obama vient d’ajouter une nouvelle théorie des dominos à la longue histoire des raisons avancées à Washington pour justifier des interventions militaires massives en Asie. Lorsqu’un responsable politique se trompe sur les motifs de son action, il risque fort d’étendre la mission au delà du nécessaire et de faire preuve d’un engagement obstiné dans une entreprise inutile et condamnée.
Juan Cole est historien, enseignant à l’université du Michigan, spécialiste du Moyen Orient et de l’Asie du Sud. Il anime le site Informed Comment, qui traite des questions géopolitiques.