Anti Nouvel Ordre Mondial

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4 participants

    L'histoire vue par les vaincus

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    mano972


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    Message  mano972 19/3/2012, 01:30

    Bonjours je recherche des livres ou documents, d'histoire vue par les vaincus et non les vainqueurs. Merçi.
    Bardamu
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    Message  Bardamu 19/3/2012, 12:07

    Un exemple sur le forum :

    Guy Sajer - Le soldat oublié
    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t5011-le-soldat-oublie

    Une autre piste :

    toute les publications à caractère révisionniste.

    Liste des publications interdites en vertu du décret du 6 mai 1939
    (article 14 de la loi du 29 juillet 1881)
    sur les périodiques et ouvrages de provenance étrangère

    Nous donnons ci-dessous dans l’ordre chronologique la liste quasi exhaustive des ouvrages ou revues « de provenance étrangère » interdits depuis 1950 de circulation, de diffusion et de mise en vente sur le territoire français en vertu du décret du 6 mai 1939 (article 14 de la loi du 29 juillet 1881 « sur la liberté de la presse »). Ont été fournies, année après année, la date des arrêtés, la date de leur publication au Journal officiel ou JO (Lois et décrets), la page où ils ont été publiés. Il semblerait que les arrêtés d’interdiction n’aient pas été publiés au Journal officiel avant 1950. C’est un point qui mériterait d’être vérifié. Dans certains cas récents où des ouvrages de nature historique ou politique étaient concernés, il nous a paru intéressant de reproduire la partie du texte de l’arrêté relative aux motifs allégués de l’interdiction. Les noms des éditeurs des différents ouvrages et revues (notamment des innombrables revues pornographiques interdites à partir des années 1970) n’ont pas été mentionnés dans la plupart des cas, même quand le Journal officiel les publiait. Les arrêtés, peu nombreux, abrogeant les interdictions touchant des publications données ont été mentionnés aux dates initiales auxquelles avaient été prononcés les arrêtés d’interdiction et non aux dates, parfois très postérieures, auxquelles ces arrêtés d’abrogation ont été pris. Le nombre de titres interdits en vertu du décret du 6 mai 1939 est d’environ 1 750. Il convient de préciser toutefois que, les recherches ayant été effectuées à partir des tables du Journal officiel (Lois et décrets), il est probable sinon certain que des titres n’ont pas été répertoriés. Appel est lancé aux lecteurs qui pourraient nous aider à compléter cette liste déjà longue.

    Voir ce lien : http://www.vho.org/F/j/Akribeia/5/Akribeia50-69.html (possibilité d'être obligé de passer par anonymous.com pour visionner cette page)


    La meilleure source de livres qui répondent à tes attentes en termes d'Histoire :

    http://www.akribeia.fr/index.php/cPath/23?osCsid=1165389a13c87767f25c477d1a54fd7e

    Dans l'Histoire très récente, j'imagine que des livres écrits par des yougoslaves, des afghans, des palestiniens, des irakiens des grecs ou d'autres ressortissants de pays ayant subis ou subissant encore le joug de l'Empire doivent exister mais nos médias étant soumis à la censure de ce même Empire............. scratch



    _________________
    Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
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    mano972


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    Message  mano972 20/3/2012, 02:08

    Merci, il y a l'air, d'avoir pas mal de pépite niveau littérature!
    Tristan
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    Message  Tristan 20/3/2012, 12:56

    mano972 a écrit:Bonjours je recherche des livres ou documents, d'histoire vue par les vaincus et non les vainqueurs. Merçi.

    Tu t'attaques à une grosse pelote de laine... tu vas tirer un fil qui n'en finit pas !
    Pour ce qui est de l'histoire antique, on peut dire qu'elle fut réécrite en partie par les romains. Ils se sont tout réappropriés après avoir tout saccagé. Je te renvoie donc à ce qu'on peut lire sur le destin de Syracuse et son maître illuminé, Archimède (sans doute un initié de l'occulte), de la riche Dacie, de la grande civilisation celte, des perses, des peuples germains... etc. Des civilisations riches et évoluées qui furent toutes spoliées, effacées de l'histoire par la veulerie romaine... On en a que de minces fragments aujourd'hui.

    L'histoire des Goths, barbares qui auraient sois-disant envahis puis saccagés Rome, est édifiante. C'était un peuple extrêmement pieu (chrétien) en exil (fuyant les Huns) qui fut recueillit puis mis en esclavage par l'Empire. L'aristocratie germaine était à ce propos éduquée par Rome qui formait les chefs de ces peuplades. Les goths se sont révoltés et ont marché sur Rome sans rien détruire. Ce qu'ils voulaient, c'est un retour vers la chrétienté, la fin de la décadence romaine en quelque sorte. Ils ne furent pas entendus et repartirent en exil vers le sud puis disparurent. (mélanges avec berbères, kabyles ?)

    Je te conseil la playlist d'Agent_001 pour commencer... on y trouve quelques reportages de vulgarisation historique intéressants et bien d'autres choses :

    https://www.dailymotion.com/user/Agent__001/6
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    Message  c.isme 21/5/2012, 22:41


    Léon Degrelle, le fils préfèré d'Hitler (Belgique.2011)_Fr3.2011-09-05
    P2P - clo2



    http://www.ubest1.com/?page=video/38539

    Je recherche aussi Auto-portrait D'un Fasciste - Le ''Volksführer'' Léon Degrelle en bonne qualité. On verra si ça se trouve.
    c.isme
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    Message  c.isme 22/5/2012, 20:00

    Voilà 2 vaincus de plus pour les curieux

    Rebatet Lucien Romain - Cousteau Pierre-Antoine - Dialogue de "vaincus"
    1950



    Robert Belot. A LA RECHERCHE DE L'IMAGINAIRE DES ÉPURÉS : Révélations et enjeux d'un document inédit Sur l'imaginaire de ceux que la Libération a sanctionnés en raison de leur engagement au service de la cause de la Collaboration, et qui se sont eux-mêmes proclamés « vaincus », nous sommes un peu condamnés à imaginer. Jusqu'à une date assez récente, ils n'ont guère eu la possibilité de s'exprimer publiquement et leur tardive reprise de parole n'a pris généralement la forme que d'un plaidoyer pro domo, leurs livres celle d'un mémoire en défense politique. Parole suspecte, car rétroactive et tactique, généralement en vue d'un dédouanement et d'un procès en réhabilitation. En ce sens, elle ne permet pas de saisir intimement les sentiments qui ont été ceux des « vaincus » au moment où ils purgeaient leur peine ou subissaient leur ostracisme, c'est-à-dire juste après le verdict de l'Histoire. Que pensent-ils d'eux-mêmes ? Comment perçoivent-ils leur engagement passé et sa sanction ? Quel avenir s'imaginent-ils ? Comment regardent-ils le monde qui semble se faire sans eux ? Le rejet massif et sans appel que les « vaincus » ont subi à cette époque a naturellement fait qu'ils ont été ignorés, néantisés par la mythologie « résistantialiste » triomphante de la Libération. Mais l'historien ne peut pas faire l'impasse sur ces questions. Nous sommes en présence d'une réelle méconnaissance, supposant un déni de réalité, tout ce qui fait la faiblesse générale des histoires de l'extrême droite tentées jusqu'ici. Les vaincus eux-mêmes, du moins tant qu'ils sont en prison ou en exil, sont aussi condamnés à imaginer la nouvelle société qui se met en place autour d'eux, sans eux, contre eux : ils vivent un rapport imaginaire au monde, centré sur le ressassement de leur passé. C'est de ce rapport et de ce moment dont il est question ici. Un document inédit, rédigé en prison, nous permet d'en savoir plus sur le paysage intérieur de deux figures emblématiques des écrivains qui se sont inconditionnellement engagés au service de la Collaboration : Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet. Les deux hommes, hérauts de l'hebdomadaire collaborationniste Je suis Partout (40 000 exemplaires en 1941 à 300 000 exemplaires 1944), qui ont tenu le haut du pavé pendant l'Occupation, se retrouvent à la centrale de Clairvaux, purgeant une peine de perpétuité après l'Epuration qui les avait condamnés à mort. Ensemble, ils écrivent un dialogue où ils se mettent à nu, librement, sincèrement, avec une complicité amicale. La publication de ce document est donc un événement. ...

    pour la suite c'est ici que ça ce passe Arrow
    http://www.balderexlibris.com/index.php?post/2012/02/26/Rebatet-Lucien-Romain-Cousteau-Pierre-Antoine-Dialogue-de-vaincus

    C'est un livre comme un autre vous en avez un paquet sur ce site spécialisé dans les livres plutôt inconnus.
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    Message  Bardamu 23/5/2012, 19:05

    PDF passionnant c.isme ! Merci Smile

    En lien avec le sujet et pour comprendre à quel point les carottes sont cuites !!!

    L'histoire vue par les vaincus Dsc06904b


    N'hésitez pas à reproduire ce texte, il n'enfreint aucune loi ! A faire tourner sur vos blogs Wink





    Compte rendu du procès en appel de Jürgen Graf


    président de Vérité&Justice, devant le Tribunal cantonal du canton d’Argovie, en date du 23 juin 1999.

    (notes d’audience de Xaver März)

    Comme on pouvait s’y attendre, la sentence exemplairement et volontairement inique rendue en première instance est confirmée en appel. Rappelons que l’écrivain révisionniste avait été condamné le 16 juillet 1998 par le Tribunal de district de Baden à 15 mois d’emprisonnement sans sursis et à Frs 8'000,-- d’amende, pour avoir publié plusieurs ouvrages et articles qui, selon le Tribunal, auraient violés la norme pénale dite antiraciste (art. 261 bis CPS), autrement dit, la loi muselière. L’éditeur de Jürgen Graf, Gerhard Förster, alors âgé de 78 ans, domicilié à Würenlos (AG), déjà très gravement atteint dans sa santé, avait été condamné à 12 mois d’emprisonnement sans sursis et, également, à Frs 8'000,-- d’amende ; toutefois, la « Justice » suisse n’est plus en mesure de le harceler, Gerhard Förster étant parti pour un monde meilleur le 23 septembre 1998.

    Ce nouveau jugement n’a surpris ni l’accusé, ni son défenseur d’office, le Dr Urs Oswald. Tous deux étaient partis du principe que, lors de procès politiques, la sentence est déjà fixée d’entrée de cause :
    le déroulement de l’audience d’appel n’a fait que confirmer ce point de vue. Après une suspension d’audience d’une durée d’une heure, la Cour devant se concerter pour la bonne forme, le président lut à haute voix une sentence qui, du fait de sa longueur, ne pouvait avoir été rédigée pendant ce laps de temps. Un telle constatation confirme que la longue plaidoirie du défenseur, concise et engagée, de même que l’interrogatoire de l’accusé par le Président et par le Procureur n’ont pas eu la moindre influence sur le verdict.

    L’avocat Oswald aurait ainsi déployé toute sa force de persuasion, sans influencer le moins du monde un Tribunal ayant de toute évidence suivi à la lettre des consignes venues d’en haut.

    Environ 45 personnes ont pu assister aux débats, d’une durée de 2h 30, dont plus d’une trentaine était des amis et sympathisants de l’accusé, les autres, des représentants des médias et quelques Juifs. Le président, Ruedi Bürgi, assisté de deux juges et d’un greffier (au contraire de l’an dernier, le quarteron ne comprenait cette fois que des hommes) interrogea brièvement Jürgen Graf. Nous restituons ici ces propos, non pas au mot près, mais en substance.

    Le Président : vos livres continuent-ils de représenter vos opinions, et les diffusez-vous toujours ?

    Jürgen Graf : je m’en tiens toujours au contenu de mes livres, car ils n’ont jamais été réfutés. Comme vous le savez, il y a déjà longtemps que je ne vends plus mes livres seul ; ils sont diffusés depuis la Belgique et l’Angleterre.

    Le Président : vous avez souvent souligné que, selon vous, trois points étaient essentiels :

    1. La non-existence des chambres à gaz homicides.
    2. La non-existence d’un plan d’extermination des Juifs.
    3. Le chiffre erroné quant au nombre de victimes juives (5 à 6 millions).

    Vous ne contestez pas, en revanche, la persécution des Juifs. Est-ce bien là votre point de vue correctement exprimé ?

    Jürgen Graf : absolument

    Le Président : n’y avait-il pas de chambres à gaz, selon vous, dans les camps de concentration ?

    Jürgen Graf : si, mais utilisées seulement pour l’épouillage des vêtements.

    Le Président : la politique allemande à l’égard des Juifs s’est-elle limitée, selon vous, à exploiter leur force de travail ?

    Jürgen Graf : il y eut sur le front de l’Est des exécutions de Juifs dans un contexte de lutte contre les partisans. On ne connaît pas le nombre de victimes en raison du manque de documents fiables.

    Le Président : mais dans les camps de concentration, s’agissait-il, de la part des Allemands, de n’exploiter que la force de travail des Juifs ?

    Jürgen Graf : je puis vous citer, de tête, dix documents de guerre qui vous le confirmeront.

    Le Président : pour quelles raisons alors les gens moururent à Auschwitz ?

    Jürgen Graf : principalement de maladies. A la fin de l’été 1942, le typhus exanthématique faisait presque chaque jour plus de 300 victimes. Une autre cause de mortalité est due à une mauvaise alimentation. Il y eut aussi des exécutions, et une exécution, où qu’elle se passe, est toujours terrifiante, Mais il faut dire que les exécutions sommaires, sans jugement, étaient interdites.

    Le Président : maintenez-vous aussi qu’il n’y avait pas de plan pour l’extermination des Juifs ?

    Jürgen Graf : en France, actuellement, vivent deux fois plus de Juifs qu’avant l’Holocauste, ce qui, en pratique, ne correspond pas aux effets qu’auraient dû avoir une extermination massive.

    Le Président : continuerez-vous d’écrire sur l’Holocauste ?

    Jürgen Graf : vous savez certainement que, depuis septembre dernier déjà, a paru un ouvrage écrit par Carlo Mattogno et moi-même sur le camp de concentration de Maidanek. Ce livre n’a pas fait l’objet d’une dénonciation. J’en déduis que les études relatives à des aspects particuliers du soi-disant Holocauste ne sont pas considérées comme punissables. Fin avril, encore avec Mattogno, j’ai terminé la rédaction d’un livre sur le camp de concentration de Stutthof qui devrait paraître à la fin de cet été.

    Le Président : vous avez travaillé sur des archives. Sont-elles ouvertes au public ?

    Jürgen Graf : A Auschwitz, Mattogno et moi ne fûmes pas admis, au motif, il est vrai, que les révisionnistes sont indésirables. Ailleurs, nous n’avons rencontré aucune difficulté. En 1995 déjà, à Moscou, nous avons visionné tous les documents concernant la conduite des travaux de construction du camp d’Auschwitz. Aucun historien officiel ne se rend sur place ; nous sommes les seuls à le faire.

    Le Président : qu’avez-vous à déclarer quant à ce procès ?


    Jürgen Graf : je constate que votre attitude ne manque pas de courtoisie ; ceci n’empêche pas qu’il s’agit en fait d’un procès-spectacle de nature politique.

    Après cet interrogatoire, l’avocat de Jürgen Graf, Me Oswald, posa quelques questions à son client, que nous reproduisons de même, en substance.

    Me Oswald : contestez-vous dans vos ouvrages le génocide des Juifs ?

    Jürgen Graf : comment définissez-vous le terme « génocide » ?

    Me Oswald : la définition qu’en donne l’ONU sert de référence obligée.

    Jürgen Graf : selon cette définition, qui commet un génocide tue des membres d’un groupe ethnique.
    Comme les nationaux-socialistes ont incontestablement tué des Juifs, le génocide, selon la définition de l’ONU, est établi. Mais que l’on me montre, dans mes livres, un seul paragraphe où j’aurais contesté un génocide ainsi défini !

    Me Oswald : vous n’êtes pas historien. Comment se fait-il que vous manifestez tant d’intérêt pour l’Holocauste ?

    Jürgen Graf : il est intéressant de relever que la plupart de ceux qui traitent de l’Holocauste ne sont pas des historiens professionnels. Ceci est valable pour nous autres révisionnistes comme pour nos adversaires. Les deux figures de proue des historiens partisans de l’Holocauste, Raul Hilberg et Jean- Claude Pressac, n’ont pas non plus fait des études en Histoire.

    Me Oswald : vous abordez aussi, dans vos écrits, les aspects techniques de l’Holocauste ; en tant que non technicien, certaines compétences ne vous font-elles pas défaut ?

    Jürgen Graf : je me suis renseigné auprès de spécialistes. Avant la parution de mon premier ouvrage, je suis allé consulter un spécialiste de l ‘EPFZ, compétent pour les moteurs Diesel, ainsi que le responsable du crématoire de Bâle. Ces deux personnes ignoraient la finalité de mes questions. Le spécialiste en moteurs Diesel déclara que les gaz d’échappement issus d’un tel moteur ne conviennent pas à des buts homicides. J’avais déjà eu connaissance de cet avis dans des écrits révisionnistes ; maintenant, j’en ai la confirmation. Le responsable du crématoire m’a dit, qu’en moyenne, il faut compter au moins une heure pour incinérer un corps. Or, les « témoins » d’Auschwitz font mention de durées 12, 17, voire 25 fois inférieures à la réalité.

    Me Oswald : combien d’archives avez-vous consultées ?

    Jürgen Graf : une à Amsterdam, deux à Moscou, une à Prague, une à Bratislava, une à Budapest, une en Biélorussie, deux en Lithuanie et six en Pologne, à savoir : Lublin, Stutthof, Varsovie, Waldenburg, Wroclaw (Breslau) et Katowice. Bien sûr, nous n’avons pas trouvé partout des documents susceptibles de nous intéresser.

    Me Oswald : il existe pourtant de nombreux livres sur l’Holocauste. Peut-on tous les ignorer ?

    Jürgen Graf : je n’ignore nullement l’existence de ces livres, et j’ai lu tous les ouvrages classiques des historiens orthodoxes. J’ai réalisé une analyse critique globale de plus de 120 pages de l’ouvrage de Raul Hilberg. J’ai pu constater que cet auteur, qui fait autorité en la matière, se réfère à d’autres auteurs qui évoquent des témoins oculaires, toujours les mêmes ; ainsi ces auteurs se servent des mêmes références depuis des dizaines d’années en se copiant les uns les autres.

    Me Oswald : éviterez-vous, à l’avenir, d’exprimer des opinions que la Justice considère comme punissables ?

    Jürgen Graf : je ne me prêterai pas au moindre compromis quant au contenu de mes ouvrages ; j’éviterai cependant des formulations considérées comme pénalement répréhensibles.


    Après cet interrogatoire, la plaidoirie de Me Oswald dura presque une heure : le défenseur de Jürgen Graf reprit plusieurs arguments développés dans son mémoire de recours et en produisit de nouveaux.

    Tout d’abord, Me Oswald se référa de manière détaillée à un article paru dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) du 12 juin 1999, sous la plume du Prof. Claus Nordbruch, dans lequel celui-ci fustige la mode du « politiquement correct », et rompt une lance en faveur du révisionnisme, considéré au sens le plus large. Nordbruch cite l’écrivain Martin Walser, selon lequel celui qui touche aux thèmes tabous, Troisième Reich, les étrangers, les femmes, dans une optique non souhaitée par le système dominant, se trouve accusé d’hérésie. Nordbruch ajoute que la révision de l’Histoire est une chose normale et raisonnable (Nordbruch, dans son texte, fait des citations de « L’Holocauste au scanner », un des livres pour lequel Jürgen Graf se trouve condamné, sans toutefois nommer ni le livre, ni son auteur). Il est évident que ni la NZZ, ni Nordbruch ne peuvent être soupçonnés de nourrir des idées racistes. On ne peut nier que les textes publiés par un journal de la qualité de la NZZ sont à prendre en considération. Cet article confirme le caractère politique du procès de Jürgen Graf, et les procès politiques sont indignes d’un Etat de droit.

    Me Oswald tient encore à préciser qu’il ne s’exprime pas sur le contenu des livres de Jürgen Graf, par manque de compétences, et qu’il n’est, par ailleurs, nullement tenu de le faire. Me Oswald releva cependant que Jürgen Graf est un chercheur sincère et sérieux, pleinement convaincu de la justesse du point de vue révisionniste. Le révisionnisme, poursuit Me Oswald, n’est pas une idéologie : c’est une méthode. C’est la raison pour laquelle la condamnation de Jürgen Graf, fondée sur la propagande
    d’idéologies racistes, n’est pas justifiée. Me Oswald déplore que le procureur Aufdenblatten, dans sa duplique, n’ait pas crû bon de répondre à cet argument de poids : visiblement, il ne disposait plus de contre-arguments pour le faire.

    La loi antiraciste interdit la négation d’un génocide. Mais Jürgen Graf ne nie pas le génocide des Juifs : il ne fait que contester le nombre des victimes, ainsi que les gazages, si bien que de tels considérations ne sauraient tomber sous le coup de la loi antiraciste.

    L’attitude critique de Jürgen Graf face aux dires des témoins oculaires est justifiée par l’affaire Wilkomirski. Dans un article de la Weltwoche, le Juif Daniel Ganzfried a démasqué l’imposteur Wilkormiski et l’histoire de son enfance soi-disant passée à Maidanek et à Auschwitz, inventée de A à Z. Il ne serait venu à l’idée de personne de poursuivre Daniel Ganzfried devant la Justice à cause de cette révélation, bien que son article soit aussi révisionniste.

    Se basant sur le principe de la non-rétroactivité des lois, Me Oswald critique le fait que Jürgen Graf a également été condamné pour des livres publiés avant l’entrée en vigueur de la loi antiraciste. La raison invoquée selon laquelle Jürgen Graf n’aurait pas interdit à son éditeur Gerhard Förster de diffuser ses livres est lamentable, car il n’y était nullement tenu.

    Me Oswald met fin à sa brillante plaidoirie en exigeant un acquittement pur et simple : mais il reste réaliste, et sait que le Tribunal est sous l’empire de fortes pressions politiques. Dans ces conditions, un acquittement est impossible pour des raisons politiques, et il demande une peine assortie du sursis. Son client évitera alors, dans ses prochaines publications révisionnistes, des formulations incompatibles avec la loi, et veillera à ne plus faire l’objet d’une plainte pénale.

    Dans un bref réquisitoire prononcé en bégayant, le procureur Aufdenblatten ne fit que répéter ce qu’il avait déjà raconté il y a un an, en première instance : Jürgen Graf, intelligent et doué pour la réthorique, est un « esprit incendiaire » qui porte une responsabilité dans l’expansion de l’antisémitisme en Suisse. Il est le porte-parole des extrémistes, qui ne peuvent s’exprimer comme il sait si bien le faire, et l’on tremble en songeant aux conséquences ravageuses d’une telle influence.

    Précisons que, outre sa condamnation pour « discrimination raciale », Jürgen Graf fut encore condamné à Frs 1'000,-- d’amende pour « offense », c’est-à-dire pour avoir envoyé au professeur de théologie Stegemann, un livre avec la dédicace suivante : « au Prof. Stegemann, afin qu’il serve le Christ plutôt que ses adversaires ». Il est vrai que ce théologien protestant a fait carrière grâce à ses efforts visant à soumettre l’Eglise évangélique à la juiverie. Lors du procès de première instance, Jürgen Graf avait admis qu’il s’agissait-là d’un enfantillage regrettable. Lorsqu’on lui posa la question de savoir s’il voulait s’excuser auprès de Stegemann, Jürgen Graf répliqua lors du procès de première instance : « Un professeur de théologie devrait avoir honte de jouer une telle comédie pour un pareil enfantillage ».

    Le Juif Liatowitsch, avocat de Stegemann, partie civile, déclara que le procès intenté à Jürgen Graf devait avoir un caractère exemplaire. Pour lui, la discrimination des minorités ne doit plus exister, et la récente guerre au Kosovo a démontré combien la tolérance et le respect des Droits de l’homme sont importants. Jürgen Graf est un ennemi de la tolérance et des Droits de l’homme, ce qui constitue une des raisons pour lesquelles il a écrit ses livres.

    En conclusion, Jürgen Graf a fait la déclaration suivante :



    « D’abord, un mot à l’attention de Me Liatowitsch : si les Droits de l’homme vous tiennent tant à cœur, je souhaite que vous puissiez vous engager en faveur des droits des Arabes et des Palestiniens dans l’Etat terroriste et raciste d’Israël ! Ce pays est le seul Etat au monde où la torture est autorisée par la Justice !

    Il y a toujours eu dans l’Histoire des tentatives répétées de réprimer par la force une vérité scientifique contraire aux intérêts des puissants ; l’exemple le plus connu est la persécution des astronomes coperniciens à la fin du Moyen Age. Aujourd’hui, dans nombre d’Etats soi-disant « démocratiques », des hommes sont persécutés parce qu’ils mettent en question l’image convenue du sort des Juifs pendant la Deuxième guerre mondiale. Les révisionnistes ont amassé une somme d’arguments, qui contredisent la version officielle et obligée de l’Holocauste. Comme on ne peut rien opposer à ces arguments, on a utilisé l’instrument de la persécution pénale pour museler tout débat à ce sujet. C’est une preuve évidente de faiblesse, car celui qui veut réprimer un débat par la force doit avoir quelque chose à cacher. Je réitère ici et maintenant ma proposition à MM. Stegemann et Liatowitsch de participer à un débat sur l’Holocauste, ouvertement et en toute objectivité, à la télévision, à la radio ou sur un podium public. On verra alors bien qui a les meilleurs arguments !

    Quant à vous, Messieurs les juristes, vous savez bien que la preuve matérielle et la preuve documentaire prévalent de loin sur la preuve testimoniale. Seuls les révisionnistes ont rédigé des études scientifiques, techniques et chimiques sur les prétendues chambres à gaz homicides. Les conclusions de ces recherches sont en contradiction totale avec la version officielle de l’Holocauste. Cette version se base exclusivement sur les déclarations des témoins. J’ai fait l’inventaire de ces témoignages dans mon livre sur Auschwitz. Lisez ce que ces témoins ont déclaré, c’est catastrophique !

    Dans « Blick » du 11 mars de l’an dernier, on pouvait lire qu’un satyre, qui avait violé une fillette de 5 ans, avait été condamné à 9 mois de prison avec sursis. Contre moi, 15 mois sans sursis ont été prononcés. Un système qui punit des opinions qui divergent sur certains aspects controversés de l’Histoire contemporaine plus sévèrement que le viol d’une fillette de 5 ans se discrédite lui-même et ne mérite plus la confiance du justiciable !



    La grande majorité de l’assistance gratifia ces propos d’applaudissements nourris, pendant qu’un Juif allemand, persifleur, lançait à Jürgen Graf : « Vous avez oublié d’ajouter : Heil Hitler ! » Une telle pique illustre parfaitement la mentalité de son auteur, la même que celle du procureur Aufdenblatten et de la Cour.

    Jürgen Graf fera recours auprès du Tribunal fédéral à Lausanne. A un journaliste, Jürgen Graf déclara après l’audience que cette procédure lui permettrait de gagner un peu de temps, et qu’il mettrait à profit ce gain pour travailler.





    Commentaire (extrait) de René-Louis Berclaz, Vérité & Justice




    ... Il est maintenant établi que la loi muselière sert à réprimer toute opposition politique non complaisante avec l’omnipotent et omniprésent « lobby qui n’existe pas », preuves en sont les incroyables pressions subies par les Chambres fédérales en vue d'obtenir la levée de l'immunité parlementaire du Conseiller national Rudolf Keller. Qu’est donc devenue cette liberté
    d’opinion, si bien « enracinée dans la tête de nos magistrats » : en fait, des racines bien faibles pour des baudruches bien grosses, prêtes à s’envoler au moindre souffle du vent dominant. N’hésitons pas à le dire, la Justice argovienne a été prise en flagrant délit de forfaiture. Ces magistrats n’ont rien respecté : ni la justice, ni la vérité, encore moins leur serment et leur conscience. Ils ont mis volontairement en bière l’Etat de droit, avec la complicité active des médiamenteurs.

    Avec pertinence, Jürgen Graf a commenté son procès en le qualifiant de « terroriste ». Il ne s’agit là nullement d’une réaction suscitée sous le coup de l’émotion du moment, mais bien d’une constatation réaliste concernant le caractère arbitraire des débats. Le public fut visiblement impressionné par le déni de justice qu’a été le procès de Jürgen Graf. Ceux, trop peu nombreux, qui ont assisté à ces débats, n’ont pu qu’éprouver un malaise certain, car l’injustice ainsi mise en œuvre ne se pare même pas des sophismes utilisés le plus souvent par la Justice quand elle veut masquer certaines carences de procédure. Il y avait là, au contraire, une volonté manifeste de proclamer au grand jour le triomphe de l’arbitraire, de la déraison et de l’iniquité, autrement dit de faire valoir ostensiblement le droit du plus fort, dans le sens où la raison du plus fort est toujours la meilleure. Cela étant dit, n’oublions pas que la force, sous sa forme répressive, est déjà un symptôme de déclin et de faiblesse, car elle ne peut plus qu’inquiéter, diviser et réprimer pour se maintenir, au contraire des forces positives, qui rassurent, rassemblent et permettent d’envisager l’avenir avec confiance.

    Comme le disait Stendhal dans une lettre adressée au baron de Mareste le 21 décembre 1819 : « Une collection de baïonnettes ou de guillotines ne peut pas plus arrêter une opinion qu’une collection de louis d’or ne peut arrêter la goutte ».

    Ces forces positives et constructives resurgiront des décombres du mur des mensonges, ces mensonges que Jürgen Graf a dénoncés sans haine et sans crainte, avec courage, détermination et talent.

    René-Louis Berclaz


    Source : Texte extrait du Bulletin d’information de l’Association Vérité et Justice d'Avril 1999 – novembre 2004


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