Napoléon est l'homme qui tombe à pique, la franc maçonnerie n'a de cesse de combler de petites soubrettes l'entourage du général, cet entourage est intéressant à étudier.
Napoléon parvient au pouvoir par le coup d'état du 18 brumaire qui est organisé chez son épouse Joséphine de Beauharnais, futur impératrice elle même soubrette issu d'une famille de soubrette :
BEAUHARNAIS Marie Josèphe RoseJoséphine de Tascher de la Pagerie (Trois-Ilets, Martinique, 23 juin 1763 – Malmaison, 29 mai 1814). Elle est issue d’une famille créole de la Martinique. Elle épouse à Noisy-le-Grand le 13 décembre 1779, un officier, Alexandre de Beauharnais. Celui-ci est membre, ainsi que son frère ainé François, marquis de Beauharnais, des loges Sainte Sophie et La Fidélité. Joséphine fut vraisemblablement initiée à Strasbourg, lorsque le général de Beauharnais tenait garnison à l’armée du Rhin. Joséphine prend l’habitude, suivant l’identité de son destinataire, d’ajouter un signe maçonnique : il s’agit de deux ou trois barres parallèles ou bien de trois points disposés soit en ligne, soit en triangle, soit entre deux barres. Dans une lettre du 17 janvier 1782, adressée à Bacon de la Chevalerie, elle lui écrit : « Cher Frère ». Sous l’Empire, c’est d’ailleurs en ces termes qu’elle écrit encore au « Très Illustre Frère » Cambacérès. Elle est issue d’une famille créole de la Martinique. Elle épouse à Noisy-le-Grand le 13 décembre 1779, un officier, Alexandre de Beauharnais.
Celui-ci est membre, ainsi que son frère ainé François, marquis de Beauharnais, des loges Sainte Sophie et La Fidélité. Joséphine fut vraisemblablement initiée à Strasbourg, lorsque le général de Beauharnais tenait garnison à l’armée du Rhin.Un fils, Eugène, est venu au monde en 1781, puis en 1783, une fille, Hortense. Elle se sépare en 1783 de son mari, puis devient veuve en 1794 après l’exécution de son époux pendant la Terreur. Elle devient une des égéries du Directoire et la maîtresse de Barras. Elle rencontre alors Bonaparte qui la nomme Joséphine. A la consternation du clan Bonaparte, le jeune général l’épouse le 9 mars 1796.
Franc-Maçonne, elle s'emploie à raviver la Maçonnerie d'Adoption dont elle est la Grande Maîtresse. Son fils fut également un maçon de qualité : vénérable d’honneur de la loge Saint-Eugène, qui a pris pour titre distinctif son prénom, il devient Grand Maître du Grand Orient d’Italie et Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil d’Italie. Couronnée impératrice le 2 décembre 1804, elle joue son rôle dans la prise de contrôle de la maçonnerie par le régime. Après avoir assisté à Strasbourg à une tenue mixte, le 15 septembre 1805, Joséphine s’emploie, avec plus ou moins de succès, à raviver la maçonnerie d’adoption dont elle est la Grande Maîtresse, ainsi que de l’atelier Sainte Caroline, dont le vénérable d’honneur est son beau-frère Murat. Son divorce avec l’empereur est prononcé le 15 décembre 1809 ; elle conserve toutefois son titre d’impératrice.
BEAUHARNAIS EugèneIl est le fils du vicomte Alexandre de Beauharnais, un officier de l'armée royale, et de la créole Marie-Josèphe de Tascher de la Pagerie, que l'Histoire connaît plus volontiers sous le prénom que lui donnera son second époux : Joséphine. Membre de la famille impériale française, fils adoptif de l'Empereur, avec prédicat d'Altesse impériale, vice-roi d'Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt.
Initié à la Franc-maçonnerie, Eugène de Beauharnais était également Grand maître du Grand Orient d'Italie et du Suprême conseil italien, après avoir été Vénérable d'honneur de la loge Saint-Eugène, qui a pris pour titre distinctif son prénom, à l'Orient de Paris.
Eugène de Beauharnais meurt le 21 février 1824 à Munich, d'une attaque d'apoplexie, à l'âge de quarante-deux ans. Ses funérailles sont grandioses, le deuil étant conduit par son beau-père le roi de Bavière en personne. Il est sincèrement pleuré dans sa belle-famille et par le peuple de Bavière qu'il avait su séduire par son intelligence et la droiture de son caractère. Le couple ayant particulièrement bien marié ses enfants, Eugène de Beauharnais est ainsi l'ancêtre de la plupart des dynasties régnantes d'Europe (actuels roi de Norvège, Suède, Danemark et Grèce).
Le beau frère de Joséphine de Beauharnais, MURAT Joachim qui épouse la soeur de Napoléon, Caroline Bonaparte :
MURAT Joachim Fils d’un aubergiste, Joachim Murat se distingue lors de la campagne d’Italie en 1796 : il est promu général de brigade le 10 mai 1796, puis sert en Egypte. En 1800, il épouse Caroline Bonaparte et accompagnera Napoléon tout au long de sa carrière. Le 20 avril 1800, il est nommé commandant de la cavalerie en Italie.
Il se fait initier le 26 décembre 1801, à Milan, à la loge « L’Heureuse Rencontre ».
Maréchal d’Empire en 1804, il s’empare de Vienne l’année suivante.
Sa carrière maçonnique se poursuit brillamment : le 5 avril 1805, il devient Grand Maître Adjoint du Grand Orient de France et, le 30 septembre il est élu Premier Grand Surveillant. Nommé Grand Amiral et prince de l’Empire, Grand Aigle de la Légion d’Honneur, il reçoit les duchés de Berg et de Clèves en 1806.L’année 1808 voit Murat continuer son ascension aussi bien dans le corps maçonnique que dans la société profane : il est vénérable de « La Colombe », une loge qui change bientôt son titre contre celui de « Sainte-Caroline » en l’honneur de son épouse, la sœur de l’Empereur.
Le 15 juillet de la même année, il devient Joachim 1er roi de Naples et de Sicile.
Le 27 octobre 1809, il fonde le Grand Orient du royaume de Naples dont il devient le Grand Maître. Il est Très Puissant Souverain Grand Commandeur et Grand Maître du Conseil Suprême des Puissants et Souverains Grands Inspecteurs Généraux pour le royaume des Deux-Siciles.
Et pour finir une petite dernière soubrette au cv croustillant, j'ai nommé Caroline
Fourest Marie Annonciade NAPOLEON, femme du zigoto du dessus et soeur de l'idiot utile :
Caroline Marie Annonciade NAPOLEON Troisième sœur de l’empereur, elle est devenue une princesse française en 1804, grande duchesse de Clèves et de Berg en 1806, puis reines de Naples et des Deux-Siciles le 15 juillet 1808. Elle reste comtesse de Lipona après 1815.
Epouse, depuis le 20 juillet 1800, de Joachim Murat, elle exerce le rôle de Grande Maîtresse des loges d’adoption du royaume des Deux-Siciles.Jeunesse
Maria-Annunziata Bonaparte fut baptisée à Ajaccio le 25 mars 1782. Elle était la troisième et dernière fille de Charles Bonaparte et de Maria Letizia Ramolino, et leur avant-dernier enfant, le dernier étant Jérôme Bonaparte.
Pendant son enfance, sa famille ayant peu d'argent, elle reçut une éducation rudimentaire dans un couvent de religieuses, et dut probablement travailler comme couturière. En juin 1797, Napoléon Bonaparte fit venir sa famille à Mombello, où Caroline assista le 14 juin au mariage de ses sœurs Élisa et Pauline. Lors de leur voyage de noces dans les lacs italiens, Caroline fit la connaissance de Joachim Murat, aide de camp de Napoléon, dont elle tomba amoureuse. Grand séducteur, soupçonné d'avoir eu une liaison avec Joséphine de Beauharnais, Murat ne fut d'abord pas accepté par Napoléon comme prétendant pour sa sœur. Napoléon estimait également que l'éducation de Caroline était insuffisante, c'est pourquoi il l'envoya en 1798 au pensionnat de jeunes filles de Madame Campan à Saint-Germain-en-Laye. Caroline y eut pour camarades, notamment, Hortense et Stéphanie de Beauharnais ; Hortense, en particulier, devint son amie. Après la fin de la campagne d'Égypte, Napoléon invita Caroline et Hortense chez lui pour participer aux réceptions qu'il donnait ; Caroline y rencontra à nouveau Murat. À l'approche de Brumaire, Caroline fut renvoyée au pensionnat. Après le coup d'État du 18 brumaire, Murat se rendit en personne chez Madame Campan pour annoncer la nouvelle à Caroline. Cependant, Napoléon était toujours réticent à l'idée de marier sa sœur à Murat ; il envisagea de la donner au général Jean-Victor Moreau. Mais celui étant déjà fiancé à Mademoiselle Hulot, Napoléon finit par donner son consentement à Murat. ....
Site internet intéressant de la loge maçonnique
Fidélité et Prudence (
)
Le site de la loge rebaptisé abjuration et égarement
Léxique maçonnique