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    Turquie et Cryptarchie Dönmeh

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    nonwo


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    Turquie et Cryptarchie Dönmeh   Empty Turquie et Cryptarchie Dönmeh

    Message  nonwo 3/11/2012, 16:12

    Cryptarchie Dönmeh et Turquie moderne


    Sabbataï Zevi, Nathan of Gaza & Yakov Leib Frank dit “Jacob Frank“.

    Après avoir évoqué la crypto-communauté turque des Donmeh1 - musulmans le jour, israélites la nuit - un curieux texte de Wayne Madsen2 initialement publié par la très sérieuse « Strategic Culture Foundation3 » en oct. 2011, a été récemment remis en ligne sur le site dissident CounterPunch4. Un texte éclairant qui retrace la filiation souterraine existant entre la Turquie kémaliste et la dynastie des Séoud… celle-ci apparaissant curieusement comme une sorte de reflet oriental de l’Amérique contemporaine, tout à la fois rigidement puritaine et moralement corrompue.

    Si l’hypothèse de cette filiation se confirmait– ce que nous n’avons pas les moyens personnels de vérifier – cela expliquerait finalement bien des choses. Notons que la majorité des musulmans sunnites de par le vaste monde ne se reconnaissent ordinairement pas dans le zèle religieux du wahhabisme… religion officielle de l’Arabie saoudite et du Qatar grands alliés de l’Occident et de la France en particulier en ce qui concerne Doha. Un puritanisme qui n’est pas sans rappeler disions-nous celui des Pères Pèlerins, les Pilgrim Fathers du Mayflower, fondateurs de l’Amérique, nouvelle Terre de Promission pour quelques-uns… et de malheur pour le reste de l’humanité exposé à ses guerres barbares et incessantes.

    Reprenant ici, pour l’essentiel, le fil conducteur de cette intéressante contribution made in America - utile à la compréhension du monde actuel et des désordres qui l’agitent - nous voyons qu’aujourd’hui dans une Turquie en voie de réislamisation, la cryptarchie Dönmeh est toujours et encore à la manœuvre. À ce titre cette société secrète forte – on ne sait précisément - de quelques centaines de milliers d’individu mais peut-être beaucoup plus - serait le facteur commun explicatif éclairant d’un jour nouveau la scène proche-orientale… parmi de nombreux faits, les récentes brouilles à répétition entre Israël et la Turquie, et parallèlement, le réchauffement croissant des relations entre Israël et l’Arabie Saoudite ou encore l’hostilité viscérale de l’Arabie Saoudite à l’égard de l’Iran actuel, révolutionnaire et islamique...

    À l’origine, les Dönmeh sont issus d’une communauté sépharade expulsée d’Espagne en 1492 et venue s’établir en Macédoine dans une Grèce alors ottomane où ils trouvèrent assez vite l’expédient de se convertir à l’islam, pratiquant là un “marranisme“ adapté aux conditions locales. Les Tziganes arrivés à peu près à la même époque furent de la même façon chrétiens en terre chrétienne et musulmans en terre d’islam. Le terme Dönmeh désignant tout autant des “convertis douteux“, soit des “travestis“ au sens propre ou figuré, autrement dit des individus n’étant pas ce qu’ils paraissent ou prétendent être !

    Sabbataï Zevi messie prolifique

    La secte cabaliste des Dönmeh est fondée proprement dit au XVIIe siècle, en 1665, par Sabbataï Zevi, lequel se présenta - ainsi que beaucoup d’autres ces deux derniers millénaires - comme étant le Messie attendu et annoncé. Nous n’entrerons pas dans les méandres d’une doctrine où bien et mal se confondent et s’inversent, ce qui confère un regrettable côté sataniste à l’enseignement du démiurge autoproclamé. Ses fidèles le suivirent motu proprio dans une conversion opportuniste à l’islam ce qui permit au rabbi caméléon de se glisser dans les bonnes grâce du Calife ottoman Mehmet IV.

    Pratiquant une sévère endogamie les Dönmeh en tant que communauté secrète - au grand jour immergée dans la Communauté des Croyants, l’Oumma, tout en lui restant intrinsèquement étrangère suivant sa nature de secte ethniquement homogène - finirent par constituer une société en soi au sein même de la société turque… Pouvoir invisible qui lui a conféré au fil des ans une véritable puissance laquelle s’est actualisée à l’aube du XXe siècle dans et par la Révolution des Jeunes Turcs le 24 juil. 1908.

    Que le “Comité Union et Progrès“ qui conduisit - sur le même modèle que les bolchéviques issus du Bund suivirent dans la Russie de l’automne 1917– ait été un alias de la cryptarchie néo-sabbatéenne ne fait maintenant plus aucun doute sauf pour le révisionnisme officiel… une évidence cependant rarement publiée ou documentée, et l’on comprendra aisément pourquoi ! La Révolution Jeunes Turcs n’est au demeurant pas sans rappeler - quoique selon des modalités différentes, même si le schéma général reste pour l’essentiel inchangé - l’actuel drame syrien où l’équivoque salafisme wahhabite joue un rôle déterminant par djihadistes fanatisés et mercenaires interposés… L’histoire se répète inlassablement sans pour autant bégayer.

    Que visaient donc les Jeunes Turcs ? En premier lieu l’abolition du Califat musulman… et ce n’est pas seulement les conséquences et l’aboutissement de la Révolution Jeunes Turcs qui nous l’apprennent : en 1909 la contre-révolution tente de s’organiser autour du Sultan, mais trop tard. Des prêtres et des hodjas sont partout dépêchés en Turquie pour informer des buts des Jeunes Turcs, faux nez de la cryptarchie sabbatéenne : la destruction du Califat, de l’islam et des chrétientés d’Orient. Rien n’y fait. La Révolution triomphe et inaugure son règne par le génocide des Arméniens catholiques et la fondation d’un État non confessionnel dans le cadre de l’État kémaliste. À la même époque, en France la séparation de l’Église et de l’État est consommée et le glissement vers l’abîme de la Grande Guerre parvient à son terme.

    Le Frankisme, sabbataïsme d’Europe centrale

    Notons qu’une branche séparée du sabbataïsme – et non des moindres - apparaîtra au milieu du XVIIe siècle sous l’inspiration de Jacob Frank, lequel se verra également pousser des ailes messianiques à la suite du Saint Maître, Sabbataï… cette fois non plus à Salonique mais à Francfort. Frank d’abord converti à la foi mahométane en Turquie, fut baptisé le 17 sept. 1759 à Lvov avant d’être confirmé le 18 novembre suivant avec pour parrain le souverain polonais Auguste III le Saxon en personne ! Puis, après avoir convaincu les autorités ecclésiales de Pologne que le Messie espéré et attendu était - selon la foi sabbatéenne - l'une des trois figures de la Sainte Trinité, omettant cependant de préciser que l’Envoyé en question n’était autre que le divin maître Sabbataï Zevi lui-même, il obtint de faire convertir en masse ses disciples au catholicisme. Les Frankistes, dont le rôle dans la Révolution française est définitivement établi5, n’en continuèrent pas moins à se marier entre eux et à pratiquer joyeusement leur gnose encourageant une sensualité licencieuse, transgressive notamment au regard du tabou de l’inceste. Apparemment les Rothschild, famille régnante de la plus grand place off shore de la Planète – la Cité de Londres – seraient ou auraient été adeptes du Frankisme. On ne prête qu’aux riches n’est-ce pas ?

    [Pour une évocation moins succincte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacob_...]
    source http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/cryptarchie-et-donmeh-et-turquie-122721

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