PREMIERE PARTIE
J'ai connu le père de mon fils en 2004 sur le net. Il habitait Compiègne. C'est un menteur. Son premier mensonge fut de me cacher son mariage. Nous avons eu une relation pendant deux ans durant lesquelles on se voyait quelque fois par semaine.
En 2006, je tombe enceinte. J'accouche à Dinan, chez mes parents. C'est mon défunt père qui m'emmène à l'hôpital, où on m'annonce une césarienne car Yoan est mal placé.
Apres la césarienne, j'ai reçu un coup fil d'une femme. Je crus que c'était l'administration de l'hôpital. Elle m'a demandé si je voulais bien appeler mon fils Yoan. Donc je lui ai répondu oui. Un peu plus tard, le père de Yoan arrive dans ma chambre avec des papiers. En effet, il s'était rendu à la Mairie de Dinan pour l'acte de naissance de Yoan.
J'étais très fâchée : sur l'acte, mon nom n'apparaissait pas, il y avait juste le sien. Yoan L… Il n'y avait pas le second prénom (celui de mon père) Graham que je voulais ajouter. La mairie de Lanrelas a refusé que je change quoi que ce soit, si ce n'est que j'ajoute mon nom à la fin. Yoan L. L.
Comble de tout et scandaleux : quand j'ai reçu le livret de Famille, je n'étais même pas mise comme mère (les pages ou c'est marqué nom de mère n'étaient pas remplies, mais le nom du père était bien là). Plus loin il était inscrit que je l'avais reconnu !?
Cela ressemble à de l'escroquerie. Est-ce que cela se passe comme ça en France ?
DEUXIEME PARTIE
Je suis d'origine britannique, née dans les îles anglo-normandes. Je suis allée vivre en France avec mes parents à l'âge de dix-sept ans. En 2006, j'ai donné naissance à un petit garçon pendant que je vivais avec mes parents en Bretagne. Le père et moi ne vivions pas ensemble.
En 2006, après la mort de mon père, j'ai décidé d'essayer de donner une chance à la relation avec le père de mon fils. Ma mère, veuve après la mort de mon père, est venue pour rester avec le père de mon enfant et moi-même mais n’aimait pas le père car il avait été violent envers moi un certain nombre de fois.
En 2008, j'ai décidé de quitter la maison où le père de mon petit garçon habitait et donc de louer un appartement avec mon fils et ma mère. Le père de mon fils voulait que je quitte son appartement dès que possible et il a décidé de payer le loyer de notre nouvel appartement. J'ai pensé que la meilleure chose pour mon fils était de voir régulièrement son père et je l'encourageais à venir rendre visite à notre fils chaque dimanche. Je l’autorisais également à sortir avec lui se promner.
Après un certain temps, le père a décidé de ne plus rendre visite à son fils et quand j'ai insisté pour que le père voie son fils, mon fils a refusé d'aller le voir. J'étais préoccupée par le comportement de mon fils et je suis donc allée voir mon médecin en expliquant que chaque fois que je parlais de son père, il était terrifié et il pleurait.
Mon médecin semblait préoccupé par ce problème et il a décidé qu'il était mieux de ne pas forcer mon fils à voir son père s'il ne voulait pas. Il a même pris rendez-vous avec un médecin légiste pour parler de son cas et examiner mon fils. J'avais quelques problèmes avec le propriétaire de la maison que je louais et je savais qu'il disait des choses qui étaient fausses me concernant, mais je ne savais pas exactement ce qu'il disait. J'ai un jour décidé de lui envoyer une lettre ainsi qu’une autre adressée à la Maire dans laquelle je déclarais que si j’apprenais qu’il disait des choses fausses sur moi, je porterais plainte contre lui devant la justice.
Sur ce point, j'avais déjà eu une assistante sociale chez moi qui était venue à la suite d'un rapport du propriétaire de ma maison. Elle avait même pratiqué un test de grossesse chez moi et m'a accompagné lors d'un examen gynécologique, alors que je ne voulais pas qu'elle soit présente. J'ai décidé de consulter un avocat concernant cette affaire et l'avocat a envoyé une lettre aux services sociaux disant qu'elle me conseillait de refuser leurs visites et c’est ce que j’ai fait.
Environ un an plus tard, j'ai fini par avoir la visite du maire. J’étais dans la salle de bain à ce moment-là mais ma mère l’a vu. Mon fils avait deux ans et le Maire m'a affirmé que mon enfant n'était pas encore scolarisé (l'âge légal de la scolarité en France est de six ans).
Environ une semaine plus tard, j'ai reçu encore une fois une lettre d'une assistante sociale qui me disait qu’elle allait venir chez moi pour voir mon fils à propos d'un signalement anonyme. Comme j’avais été conseillée par une avocate à ce sujet, j'ai refusé la visite. En fin de compte, l’assistante social est venue à ma porte, mais j'ai laissé une lettre en expliquant que je refusais sa visite.
Une semaine plus tard, pensant que finalement cela avait cessé, on a frappé violemment à la porte. Comme le propriétaire de mon appartement m'avait causé déjà beaucoup de problèmes, j'ai supposé que c'était lui et je n’ai donc pas répondu à la porte immédiatement. J'ai fini par prendre mon téléphone pour appeler la police. J'ai entendu quelqu'un dire: «Si vous n'ouvrez pas alors il va s'aggraver !». Comme j'étais en attente pour parler à la police, j'ai ouvert la porte et j'ai vu deux gendarmes.
J'ai été soulagé de voir que c'était eux. Ils m'ont dit qu'ils avaient reçu un appel au sujet de mon fils et qu'ils voulaient venir chez moi pour voir mon fils. Je les ai laissé entrer, puis ils ont demandé à voir Yoan. Je leur ai demandé si je pouvais appeler mon avocat ce qu’ils ont refusé, puis sont entrés dans la chambre de mon fils où il faisait la sieste comme il s’était levé très tôt ce matin-là. Ils ont regardé dans la chambre de mon fils et pris des photos. Ils ont alors dit qu'ils voulaient que j'aille avec eux au poste de police. J'ai demandé à nouveau si je pouvais appeler mon avocat et lui demander de me rejoindre là-bas mais encore une fois ils ont refusé.
J'étais donc au poste de police avec mon fils ; ils m'ont mis dans une pièce, puis placé mon fils dans une autre. Ils ont commencé à me poser des questions : « pourquoi votre fils n’est pas à l'école? Pourquoi votre fils porte des couches culottes? Pourquoi dormait-il dans un petit lit?
J'étais complètement choquée d’avoir été conduite au poste de police pour ces questions ridicules. Au poste de police, on a pris mes empreintes digitales et on m’a photographiée. On m'a alors dit qu'ils allaient me contacter ultérieurement pour m’expliquer ce qu’il allait se passer par la suite et qu’ils avaient juste besoin de contacter le procureur afin voir ce qui arriverait. J'ai été appelée plus tard ce jour-là et on m’a dit que tout était fini. J'étais tellement soulagée !!!
Plus tard, j'ai été malade et souffrante d'un terrible mal de tête et j’ai dû faire venir mon médecin généraliste. Quand ma mère sortit pour obtenir les médicaments prescrits par mon médecin généraliste, le propriétaire de notre appartement l’attendait à l'extérieur et il lui dit: «Je contacte les services sociaux chaque semaine au sujet de votre petit-fils ». J'ai dit à ma mère de ne pas s'inquiéter car la police avait vu que tout allait bien.
Une semaine plus tard, j'ai été convoquée à comparaître devant le tribunal pour enfants dans ma ville principale. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais convoquée alors que la police m'avait dit que tout était fini. J'ai emmené ma convocation au poste de police et l’ai montré à l'officier qui m'avait parlé. Il ne comprenait pas non plus et semblait surpris de voir ce qu’il se passait.
Un de mes amis a parlé à un agent de police au sujet de ce qu’il se passait et il lui a répondu qu’ « ils veulent lui faire peur et veulent contacter les medias. » Je suis donc allée à nouveau devant le tribunal mais sans avocat. Au tribunal, j'ai été choquée ! J'ai été informée par le juge que le propriétaire de ma maison et le maire avait dit que je prenais des drogues illicites et que je me prostituais chez moi. Je fus tellement stupéfaite d'entendre de tels mensonges et aussi de savoir que le maire était impliqué !!! Ces allégations étaient tellement fausses !!!
J'ai demandé au juge d'effectuer une prise de sang sur moi, mais cela n'a pas été ordonné. On m'a dit qu'une éducatrice allait me rendre visite à mon domicile pour voir mon fils. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait.
Plus tard, j'ai appris par un voisin qu'elle avait été convoquée au poste de police et qu’on lui avait demandé si elle pensait que je me prostituais et me droguais. Elle avait répondu que non et elle a également informé ma mère que le maire faisait du porte à porte pour demander aux gens de dire que c'était vrai !
Un jour, mon avocat est venu chez moi deux jours de suite et m'a dit de quitter la région car la situation s'empirait. J'étais dans le village de Canly à l'époque mais j’avais vécu en Bretagne auparavant. J'ai décidé de suivre les conseils de mon avocat et de ma mère et je suis partie un peu plus tard avec mon fils et nous sommes allés en Bretagne.
Nous avons séjourné dans un hôtel. Un jour, j'ai décidé d'aller voir mon médecin généraliste en Bretagne qui était en fait un ex-agent de police et je lui ai expliqué ce qu’il m’arrivait. Il m'a conseillé de garder mon fils loin de son père car il était «pervers». Je suis retournée à l'hôtel avec ma mère et mon fils, mais sur le chemin du retour, nous avons été arrêtés par des policiers.
Ce soir-là la police m’a retiré mon fils par la force. Yoan était dans un état de panique tout comme je l’étais. On m'a dit de ne pas faire toute une histoire de quitter mon fils qui a essaie de me suivre. Je ne me souviens pas des jours qui suivirent car je pense que j'étais dans un tel état de choc à cause qu’il s'était passé…
Une semaine plus tard, j'étais au tribunal pour essayer de récupérer mon fils. Nous avions dû retourner à Compiègne. Dans la matinée, mon médecin généraliste de Compiègne m'a donné une lettre à remettre au juge. Il avait reçu un appel téléphonique d'un psychologue qui avait travaillé pour les services sociaux et qui avait déclaré qu'elle ne pensait pas que ce n’était pas dans l'intérêt de mon fils que le père ait la garde car elle était inquiète pour la santé psychologique de mon fils.
J'ai donné ce document à mon avocat. Il était écrit les personnes qui avaient dit des choses contre moi et il y avait associé la carte d'identité du maire. Je n'avais jamais rencontré le maire, mais ma mère dit à l'avocat : « Ce n'est pas le maire, le maire est un vieil homme. ». La photo était celle d'un homme qui travaillait pour le maire mais ce n'était pas le maire. Cependant, la déclaration était pourtant signée de la main du maire. Cette personne avait donc usurpé l’identité du maire. Cela n'a jamais été évoqué au tribunal ; mon avocat n'a pas donné de certificats médicaux pour le juge ! Même les certificats qui ont été écrit précédemment en ma faveur, rien n'a été donné au tribunal comme pièce pouvant me disculper. La seule chose que mon avocat déclara, c'est que c'était lui qui m’avait conseillé de quitter la Picardie.
Je ne comprenais pas pourquoi l'avocat qui était supposé me défendre ne m’a pas aidé du tout ! Ce jour-là mon fils a été placé chez son père pour une période d'un an. Je disposais uniquement d’une visite par semaine. Mon fils avait l'air de plus en plus étrange et j'étais inquiet pour lui ; ses yeux étaient tout petits et son comportement n'était pas normal. La fois suivante, lorsque j’ai vu mon fils pendant les visites, il était en larmes et il me demandait pourquoi il ne pouvait pas vivre avec moi. Il m'a brisé le cœur…
A ce stade, ma mère et moi étions dans un hôtel depuis que nous avions quitté l'appartement dans lequel nous avions vécu et j'ai refusé de retourner à notre ancien appartement après ce que le propriétaire avait manigancé. Ils avaient détruit ma vie et pris la seule chose qui me donnait encore envie de vivre. J'ai décidé de faire appel de la décision du tribunal et je suis resté dans la ville de Compiègne (où mon fils vivait) pour que je puisse le voir chaque semaine. Il me supplie de revenir vivre avec moi ! Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait dire alors je lui répondis juste que maman était à la recherche d'un endroit agréable à vivre.
Un peu plus tard, un endroit qui aide les gens quand ils n'ont nulle part où aller m’a informé qu’ils pouvaient m’aider. Ils ont dit que la travailleuse sociale qui avait fait partie de tout cela avait pris contact avec eux et leur avait dit de ne pas m'aider. Ils avaient dit que mon histoire était incohérente et qu’il était évident que cette personne avait quelque chose de très personnel contre moi. J'étais tellement en colère qu'ils aient détruit ma vie mais je me suis sentie soulagée de voir que certaines personnes me croyaient encore ! Je n’étais donc pas folle !!!
Un journal a raconté mon histoire et l'a publiée il y a une semaine. J’ai dû dormir dans la camionnette de ma mère car nous n'avions nulle part où aller. Personne ne savait cela mais je voulais à tout prix être près de mon fils chaque jour. Un jour, je suis tombée très malade et transportée à l'hôpital car j'ai attrapé une septicémie et ma vésicule biliaire a dû être enlevée car elle faisait deux fois la taille normale. Quand j'étais à l'hôpital, il m'est arrivé de dire que nous n’avions nulle part où aller.
Soudain, toutes mes visites avec mon fils ont été arrêtées. C'était en Juillet 2011. Je ne pouvais plus voir mon fils et cela me déchirait le cœur. Un jour, ma mère a eu un peu d'argent et nous avons essayé d'entrer dans un hôtel pour que je puisse me reposer. La dame de l'hôtel m'a dit que nous ne pouvions pas rester ici. Il n'était pas complet du tout et ma mère ne comprit pas. Elle a ensuite déclaré que les services sociaux leur avait dit qu'ils n'avaient pas le droit de nous laisser rester. Je ne comprenais pas ce qui se passait à nouveau. Elle a montré une carte des services sociaux à ma mère. Ils faisaient vraiment tout pour me détruire !!!!
En septembre 2011, le fait est que nous étions sans-abri et que c'était dangereux. Nous avons décidé de revenir à Jersey et j'ai décidé de me battre pour mon fils ici. Ma vie est détruite car je veux mon fils et je veux que ces personnes soient envoyées face la justice et soient punis pour ce qu'elles ont fait. Ils ont tout détruit dans ma vie et celle de mon fils. Je n'ai pas vu mon fils depuis Juillet dernier à cause de cela !
Je viens de perde en appel de cette affaire... Je ne peux même pas inviter mon fils à Jersey comme ils ont marqué sur son passeport que je ne suis pas autorisée à quitter la France avec lui. Je suis britannique aussi, donc, mon fils a également la nationalité britannique, mais tous les documents légaux donnent l'impression que je suis seulement française.
Ce qu’il se passe en France est choquant mais ils essaient de le couvrir avec leurs mensonges. Je n'ai jamais connu de tels mensonges horribles à l’encontre de quelqu'u, ni qu’un enfant soit pris à la charge des services sociaux sans que rien ne soit déclaré.
Je ne sais plus quoi faire !!!
Mes conversations avec mon fils sont limitées au téléphone. La dernière fois que j'ai parlé avec mon fils, il a dit qu'il avait attendu longtemps que je vienne le chercher. Le père dit à mon fils que la raison pour laquelle il n'est plus avec moi est que je me suis mal occupée de lui ce qui est absolument FAUX !!!
Je suis dans un besoin total et désespéré d'une aide et je ne sais plus quoi faireMa vérité doit être entendue, vue, lue et partagée pour que je puisse obtenir la possibilité de voir mon fils et d’arranger cette situation ! Je me bats contre des personnes de «pouvoir» et je ne sais pas quoi faire. Je pense que ce qui s'est passé peut être qualifié de « criminel » car le maire est concerné par l’affaire ainsi que l’avocate qui n’est autre que la fille de mon ancien propriétaire.
La police est maintenant en train de dire que le maire n'a jamais dit cela alors comment un juge peut-il affirmer que cette histoire est juste et que je mérite cette peine alors qu’il n’a aucune preuve ?
J'ai connu le père de mon fils en 2004 sur le net. Il habitait Compiègne. C'est un menteur. Son premier mensonge fut de me cacher son mariage. Nous avons eu une relation pendant deux ans durant lesquelles on se voyait quelque fois par semaine.
En 2006, je tombe enceinte. J'accouche à Dinan, chez mes parents. C'est mon défunt père qui m'emmène à l'hôpital, où on m'annonce une césarienne car Yoan est mal placé.
Apres la césarienne, j'ai reçu un coup fil d'une femme. Je crus que c'était l'administration de l'hôpital. Elle m'a demandé si je voulais bien appeler mon fils Yoan. Donc je lui ai répondu oui. Un peu plus tard, le père de Yoan arrive dans ma chambre avec des papiers. En effet, il s'était rendu à la Mairie de Dinan pour l'acte de naissance de Yoan.
J'étais très fâchée : sur l'acte, mon nom n'apparaissait pas, il y avait juste le sien. Yoan L… Il n'y avait pas le second prénom (celui de mon père) Graham que je voulais ajouter. La mairie de Lanrelas a refusé que je change quoi que ce soit, si ce n'est que j'ajoute mon nom à la fin. Yoan L. L.
Comble de tout et scandaleux : quand j'ai reçu le livret de Famille, je n'étais même pas mise comme mère (les pages ou c'est marqué nom de mère n'étaient pas remplies, mais le nom du père était bien là). Plus loin il était inscrit que je l'avais reconnu !?
Cela ressemble à de l'escroquerie. Est-ce que cela se passe comme ça en France ?
DEUXIEME PARTIE
Je suis d'origine britannique, née dans les îles anglo-normandes. Je suis allée vivre en France avec mes parents à l'âge de dix-sept ans. En 2006, j'ai donné naissance à un petit garçon pendant que je vivais avec mes parents en Bretagne. Le père et moi ne vivions pas ensemble.
En 2006, après la mort de mon père, j'ai décidé d'essayer de donner une chance à la relation avec le père de mon fils. Ma mère, veuve après la mort de mon père, est venue pour rester avec le père de mon enfant et moi-même mais n’aimait pas le père car il avait été violent envers moi un certain nombre de fois.
En 2008, j'ai décidé de quitter la maison où le père de mon petit garçon habitait et donc de louer un appartement avec mon fils et ma mère. Le père de mon fils voulait que je quitte son appartement dès que possible et il a décidé de payer le loyer de notre nouvel appartement. J'ai pensé que la meilleure chose pour mon fils était de voir régulièrement son père et je l'encourageais à venir rendre visite à notre fils chaque dimanche. Je l’autorisais également à sortir avec lui se promner.
Après un certain temps, le père a décidé de ne plus rendre visite à son fils et quand j'ai insisté pour que le père voie son fils, mon fils a refusé d'aller le voir. J'étais préoccupée par le comportement de mon fils et je suis donc allée voir mon médecin en expliquant que chaque fois que je parlais de son père, il était terrifié et il pleurait.
Mon médecin semblait préoccupé par ce problème et il a décidé qu'il était mieux de ne pas forcer mon fils à voir son père s'il ne voulait pas. Il a même pris rendez-vous avec un médecin légiste pour parler de son cas et examiner mon fils. J'avais quelques problèmes avec le propriétaire de la maison que je louais et je savais qu'il disait des choses qui étaient fausses me concernant, mais je ne savais pas exactement ce qu'il disait. J'ai un jour décidé de lui envoyer une lettre ainsi qu’une autre adressée à la Maire dans laquelle je déclarais que si j’apprenais qu’il disait des choses fausses sur moi, je porterais plainte contre lui devant la justice.
Sur ce point, j'avais déjà eu une assistante sociale chez moi qui était venue à la suite d'un rapport du propriétaire de ma maison. Elle avait même pratiqué un test de grossesse chez moi et m'a accompagné lors d'un examen gynécologique, alors que je ne voulais pas qu'elle soit présente. J'ai décidé de consulter un avocat concernant cette affaire et l'avocat a envoyé une lettre aux services sociaux disant qu'elle me conseillait de refuser leurs visites et c’est ce que j’ai fait.
Environ un an plus tard, j'ai fini par avoir la visite du maire. J’étais dans la salle de bain à ce moment-là mais ma mère l’a vu. Mon fils avait deux ans et le Maire m'a affirmé que mon enfant n'était pas encore scolarisé (l'âge légal de la scolarité en France est de six ans).
Environ une semaine plus tard, j'ai reçu encore une fois une lettre d'une assistante sociale qui me disait qu’elle allait venir chez moi pour voir mon fils à propos d'un signalement anonyme. Comme j’avais été conseillée par une avocate à ce sujet, j'ai refusé la visite. En fin de compte, l’assistante social est venue à ma porte, mais j'ai laissé une lettre en expliquant que je refusais sa visite.
Une semaine plus tard, pensant que finalement cela avait cessé, on a frappé violemment à la porte. Comme le propriétaire de mon appartement m'avait causé déjà beaucoup de problèmes, j'ai supposé que c'était lui et je n’ai donc pas répondu à la porte immédiatement. J'ai fini par prendre mon téléphone pour appeler la police. J'ai entendu quelqu'un dire: «Si vous n'ouvrez pas alors il va s'aggraver !». Comme j'étais en attente pour parler à la police, j'ai ouvert la porte et j'ai vu deux gendarmes.
J'ai été soulagé de voir que c'était eux. Ils m'ont dit qu'ils avaient reçu un appel au sujet de mon fils et qu'ils voulaient venir chez moi pour voir mon fils. Je les ai laissé entrer, puis ils ont demandé à voir Yoan. Je leur ai demandé si je pouvais appeler mon avocat ce qu’ils ont refusé, puis sont entrés dans la chambre de mon fils où il faisait la sieste comme il s’était levé très tôt ce matin-là. Ils ont regardé dans la chambre de mon fils et pris des photos. Ils ont alors dit qu'ils voulaient que j'aille avec eux au poste de police. J'ai demandé à nouveau si je pouvais appeler mon avocat et lui demander de me rejoindre là-bas mais encore une fois ils ont refusé.
J'étais donc au poste de police avec mon fils ; ils m'ont mis dans une pièce, puis placé mon fils dans une autre. Ils ont commencé à me poser des questions : « pourquoi votre fils n’est pas à l'école? Pourquoi votre fils porte des couches culottes? Pourquoi dormait-il dans un petit lit?
J'étais complètement choquée d’avoir été conduite au poste de police pour ces questions ridicules. Au poste de police, on a pris mes empreintes digitales et on m’a photographiée. On m'a alors dit qu'ils allaient me contacter ultérieurement pour m’expliquer ce qu’il allait se passer par la suite et qu’ils avaient juste besoin de contacter le procureur afin voir ce qui arriverait. J'ai été appelée plus tard ce jour-là et on m’a dit que tout était fini. J'étais tellement soulagée !!!
Plus tard, j'ai été malade et souffrante d'un terrible mal de tête et j’ai dû faire venir mon médecin généraliste. Quand ma mère sortit pour obtenir les médicaments prescrits par mon médecin généraliste, le propriétaire de notre appartement l’attendait à l'extérieur et il lui dit: «Je contacte les services sociaux chaque semaine au sujet de votre petit-fils ». J'ai dit à ma mère de ne pas s'inquiéter car la police avait vu que tout allait bien.
Une semaine plus tard, j'ai été convoquée à comparaître devant le tribunal pour enfants dans ma ville principale. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais convoquée alors que la police m'avait dit que tout était fini. J'ai emmené ma convocation au poste de police et l’ai montré à l'officier qui m'avait parlé. Il ne comprenait pas non plus et semblait surpris de voir ce qu’il se passait.
Un de mes amis a parlé à un agent de police au sujet de ce qu’il se passait et il lui a répondu qu’ « ils veulent lui faire peur et veulent contacter les medias. » Je suis donc allée à nouveau devant le tribunal mais sans avocat. Au tribunal, j'ai été choquée ! J'ai été informée par le juge que le propriétaire de ma maison et le maire avait dit que je prenais des drogues illicites et que je me prostituais chez moi. Je fus tellement stupéfaite d'entendre de tels mensonges et aussi de savoir que le maire était impliqué !!! Ces allégations étaient tellement fausses !!!
J'ai demandé au juge d'effectuer une prise de sang sur moi, mais cela n'a pas été ordonné. On m'a dit qu'une éducatrice allait me rendre visite à mon domicile pour voir mon fils. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait.
Plus tard, j'ai appris par un voisin qu'elle avait été convoquée au poste de police et qu’on lui avait demandé si elle pensait que je me prostituais et me droguais. Elle avait répondu que non et elle a également informé ma mère que le maire faisait du porte à porte pour demander aux gens de dire que c'était vrai !
Un jour, mon avocat est venu chez moi deux jours de suite et m'a dit de quitter la région car la situation s'empirait. J'étais dans le village de Canly à l'époque mais j’avais vécu en Bretagne auparavant. J'ai décidé de suivre les conseils de mon avocat et de ma mère et je suis partie un peu plus tard avec mon fils et nous sommes allés en Bretagne.
Nous avons séjourné dans un hôtel. Un jour, j'ai décidé d'aller voir mon médecin généraliste en Bretagne qui était en fait un ex-agent de police et je lui ai expliqué ce qu’il m’arrivait. Il m'a conseillé de garder mon fils loin de son père car il était «pervers». Je suis retournée à l'hôtel avec ma mère et mon fils, mais sur le chemin du retour, nous avons été arrêtés par des policiers.
Ce soir-là la police m’a retiré mon fils par la force. Yoan était dans un état de panique tout comme je l’étais. On m'a dit de ne pas faire toute une histoire de quitter mon fils qui a essaie de me suivre. Je ne me souviens pas des jours qui suivirent car je pense que j'étais dans un tel état de choc à cause qu’il s'était passé…
Une semaine plus tard, j'étais au tribunal pour essayer de récupérer mon fils. Nous avions dû retourner à Compiègne. Dans la matinée, mon médecin généraliste de Compiègne m'a donné une lettre à remettre au juge. Il avait reçu un appel téléphonique d'un psychologue qui avait travaillé pour les services sociaux et qui avait déclaré qu'elle ne pensait pas que ce n’était pas dans l'intérêt de mon fils que le père ait la garde car elle était inquiète pour la santé psychologique de mon fils.
J'ai donné ce document à mon avocat. Il était écrit les personnes qui avaient dit des choses contre moi et il y avait associé la carte d'identité du maire. Je n'avais jamais rencontré le maire, mais ma mère dit à l'avocat : « Ce n'est pas le maire, le maire est un vieil homme. ». La photo était celle d'un homme qui travaillait pour le maire mais ce n'était pas le maire. Cependant, la déclaration était pourtant signée de la main du maire. Cette personne avait donc usurpé l’identité du maire. Cela n'a jamais été évoqué au tribunal ; mon avocat n'a pas donné de certificats médicaux pour le juge ! Même les certificats qui ont été écrit précédemment en ma faveur, rien n'a été donné au tribunal comme pièce pouvant me disculper. La seule chose que mon avocat déclara, c'est que c'était lui qui m’avait conseillé de quitter la Picardie.
Je ne comprenais pas pourquoi l'avocat qui était supposé me défendre ne m’a pas aidé du tout ! Ce jour-là mon fils a été placé chez son père pour une période d'un an. Je disposais uniquement d’une visite par semaine. Mon fils avait l'air de plus en plus étrange et j'étais inquiet pour lui ; ses yeux étaient tout petits et son comportement n'était pas normal. La fois suivante, lorsque j’ai vu mon fils pendant les visites, il était en larmes et il me demandait pourquoi il ne pouvait pas vivre avec moi. Il m'a brisé le cœur…
A ce stade, ma mère et moi étions dans un hôtel depuis que nous avions quitté l'appartement dans lequel nous avions vécu et j'ai refusé de retourner à notre ancien appartement après ce que le propriétaire avait manigancé. Ils avaient détruit ma vie et pris la seule chose qui me donnait encore envie de vivre. J'ai décidé de faire appel de la décision du tribunal et je suis resté dans la ville de Compiègne (où mon fils vivait) pour que je puisse le voir chaque semaine. Il me supplie de revenir vivre avec moi ! Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait dire alors je lui répondis juste que maman était à la recherche d'un endroit agréable à vivre.
Un peu plus tard, un endroit qui aide les gens quand ils n'ont nulle part où aller m’a informé qu’ils pouvaient m’aider. Ils ont dit que la travailleuse sociale qui avait fait partie de tout cela avait pris contact avec eux et leur avait dit de ne pas m'aider. Ils avaient dit que mon histoire était incohérente et qu’il était évident que cette personne avait quelque chose de très personnel contre moi. J'étais tellement en colère qu'ils aient détruit ma vie mais je me suis sentie soulagée de voir que certaines personnes me croyaient encore ! Je n’étais donc pas folle !!!
Un journal a raconté mon histoire et l'a publiée il y a une semaine. J’ai dû dormir dans la camionnette de ma mère car nous n'avions nulle part où aller. Personne ne savait cela mais je voulais à tout prix être près de mon fils chaque jour. Un jour, je suis tombée très malade et transportée à l'hôpital car j'ai attrapé une septicémie et ma vésicule biliaire a dû être enlevée car elle faisait deux fois la taille normale. Quand j'étais à l'hôpital, il m'est arrivé de dire que nous n’avions nulle part où aller.
Soudain, toutes mes visites avec mon fils ont été arrêtées. C'était en Juillet 2011. Je ne pouvais plus voir mon fils et cela me déchirait le cœur. Un jour, ma mère a eu un peu d'argent et nous avons essayé d'entrer dans un hôtel pour que je puisse me reposer. La dame de l'hôtel m'a dit que nous ne pouvions pas rester ici. Il n'était pas complet du tout et ma mère ne comprit pas. Elle a ensuite déclaré que les services sociaux leur avait dit qu'ils n'avaient pas le droit de nous laisser rester. Je ne comprenais pas ce qui se passait à nouveau. Elle a montré une carte des services sociaux à ma mère. Ils faisaient vraiment tout pour me détruire !!!!
En septembre 2011, le fait est que nous étions sans-abri et que c'était dangereux. Nous avons décidé de revenir à Jersey et j'ai décidé de me battre pour mon fils ici. Ma vie est détruite car je veux mon fils et je veux que ces personnes soient envoyées face la justice et soient punis pour ce qu'elles ont fait. Ils ont tout détruit dans ma vie et celle de mon fils. Je n'ai pas vu mon fils depuis Juillet dernier à cause de cela !
Je viens de perde en appel de cette affaire... Je ne peux même pas inviter mon fils à Jersey comme ils ont marqué sur son passeport que je ne suis pas autorisée à quitter la France avec lui. Je suis britannique aussi, donc, mon fils a également la nationalité britannique, mais tous les documents légaux donnent l'impression que je suis seulement française.
Ce qu’il se passe en France est choquant mais ils essaient de le couvrir avec leurs mensonges. Je n'ai jamais connu de tels mensonges horribles à l’encontre de quelqu'u, ni qu’un enfant soit pris à la charge des services sociaux sans que rien ne soit déclaré.
Je ne sais plus quoi faire !!!
Mes conversations avec mon fils sont limitées au téléphone. La dernière fois que j'ai parlé avec mon fils, il a dit qu'il avait attendu longtemps que je vienne le chercher. Le père dit à mon fils que la raison pour laquelle il n'est plus avec moi est que je me suis mal occupée de lui ce qui est absolument FAUX !!!
Je suis dans un besoin total et désespéré d'une aide et je ne sais plus quoi faireMa vérité doit être entendue, vue, lue et partagée pour que je puisse obtenir la possibilité de voir mon fils et d’arranger cette situation ! Je me bats contre des personnes de «pouvoir» et je ne sais pas quoi faire. Je pense que ce qui s'est passé peut être qualifié de « criminel » car le maire est concerné par l’affaire ainsi que l’avocate qui n’est autre que la fille de mon ancien propriétaire.
La police est maintenant en train de dire que le maire n'a jamais dit cela alors comment un juge peut-il affirmer que cette histoire est juste et que je mérite cette peine alors qu’il n’a aucune preuve ?