nex a écrit:Une question pour Ahmed Moualek:
Dans la vidéo sur LLP, il parle de zoophilie concernant Soral...
Bonjour, pour mon 1er message, je pense avoir un élément de réponse concernant l'accusation de zoophilie...
Dans "Misères du désir" , ROMAN de Soral, il évoque une relation sexuelle avec une femme, à laquelle vient s'ajouter un chien, sans préméditation heureusement...
Citation de "Misères du désir" :
"J’allais me retirer quand
une étrange sensation, humide et brûlante au bas des couilles, me fit perdre à nouveau toute notion de
distance de la Terre à la Lune. Abandonné inconscient au plaisir, je m’obligeai bientôt à porter une main
ferme à sa source pour me saisir, au milieu des peluches, d’une petite touffe de poils vivante. Ouaf, ouaf !
La honte rétrospective pourrait me faire taire mais je dois à mon lecteur. C’était son petit chien qui me
léchait l’arrière du scrotum de sa langue râpeuse et enfiévrée.
Que dire ? Que faire ?
La fille dont les fesses allaient et venaient devant moi comme du pudding anglais, était déjà partie trop
loin pour s’intéresser à autre chose qu’à son fuyant plaisir. Je remis donc l’innocente petite bête au sol qui
reprit aussitôt sa besogne.
Pétale de rose, concours canin. Oserai-je l’avouer ? Nous jouîmes en même temps, elle seule, moi avec
le chien. Un petit yorkshire mâle à poils long de trois ans, vierge, prénommé Poupeto. Poupeto mi corazon, à la langue rêche et aux yeux de velours !Je ne sus jamais si tu avais été dressé à cet exercice
par une paumée perverse, ou si cet élan d’amour t’était venu d’instinct. Quoi qu’il en fût, ce pur moment
de tendresse – resté jusqu’à ce jour secret – est le plus beau moment de communion charnelle dont je me
souvienne.
Ouaf, ouaf !
Imaginez, pour un garçon bien élevé et sensible, pétri de culture romantique et d’aspiration au sublime
comme on l’est à cet âge, le sentiment de gêne rétrospective qui m’habitait, revenu à moi, dans le métro
du retour. Si d’aventure je croisais un regard de fille à cette heure tardive, aussitôt j’avais l’impression
qu’elle savait et je baissais la tête jusqu’à changer de place, terrifié qu’elle ne lise dans mon regard et
qu’après l’esquisse d’un sourire plus moqueur qu’engageant, elle ne se mette à aboyer pour désigner ma
déviance passive à la vindicte de tout le wagon."
Bravo moualek !