Y a un excellent documentaire traitant de ce sujet qui est "Terrostorm" de Alex Jones.
Il a été sous titré à moitié
https://www.dailymotion.com/relevance/search/terrorstorm/video/x710xl_terrorstorm-vostfr-les-falseflags-1_news
La version complète en VO
http://video.google.com/videoplay?docid=-8136133221213939183
Parmi les opérations sous fausse bannière
"VIET-NAM - 1964 : LE GOLFE DU TONKIN"http://membres.multimania.fr/wotraceafg/provocation.htm#tonkin
Après l'assassinat de Kennedy en novembre 1963, son successeur Lyndon B. Johnson va s'engager à fond dans une guerre qui avait commencé "en douceur" quelques années plus tôt, mais dont personne ne parlait encore, car Cuba monopolisait l'attention des médias.
Mais remontons un peu dans le temps...
De 1946 à 1954, Hô-Chi-Minh et ses partisans communistes luttent pour libérer le Viêt-Nam de la tutelle coloniale française. A la suite de leur victoire à la bataille de Diên-Biên-Phu, ils obtiennent l'indépendance. L'accord de cessez-le-feu prévoit cependant une coupure provisoire du pays. En attendant la tenue d'élections générales, les combattants d'Hô-Chi-Minh doivent se replier au nord du 17ème parallèle; les collaborateurs pro-français, au sud. Le résultat d'éventuelles élections ne faisant aucun doute, les Etats-Unis, venus relayer la France sur le terrain, vont tout faire pour éviter que le Viêt-Nam ne passe en totalité aux mains des "nordistes". Ils empêchent donc la tenue d'une consultation nationale, créent en 1956 un Etat séparé dans la zone sud, y organisent des élections sur mesure et installent à la présidence un dictateur corrompu, Ngô-Dinh-Diêm.
Le régime fantoche de Saïgon ne pouvant se maintenir par ses propres moyens, les USA lui envoient des "conseillers" militaires chargés de mater la "subversion communiste". Un mouvement clandestin s'organise en effet au Sud-Viêt-Nam et tente, avec l'aide du nord, de parachever la victoire de 1954. Les Américains accroissent toujours plus leur engagement militaire, et en 1964, ils entretiennent déjà sur place un corps expéditionnaire de 20.000 soldats.
Johnson juge le moment venu d'étendre la guerre au nord du pays. Il lui faut pour cela trouver une occasion propice. Aucune occasion ne se présentant, Johnson met en scène "l'incident" du golfe du Tonkin. Le 5 août, la presse américaine fait état "d'attaques répétées" de torpilleurs nord-vietnamiens contre des destroyers US (notamment le USS Maddox) en patrouille au large des côtes sud-vietnamiennes. Aussitôt, Johnson annonce des "représailles" américaines, c'est-à-dire des bombardements aériens contre Hanoï.
En réalité, le Maddox effectuait une mission de renseignements en vue d'opérations futures contre le nord. Et il n'y a eu aucune attaque de la part des Nord-Vietnamiens. Le capitaine John Herrick, commandant de la Task Force du golfe, le fera savoir à Washington: la nouvelle est fausse et repose sur un malentendu (l'homme responsable du sonar, trop zélé, a pris pour un bruit de torpille ce qui n'était que l'écho des hélices de son propre navire). Bien sûr, Johnson ne tient aucun compte de ce rapport, puisqu'il a lui-même arrangé la provocation.
Cet épisode ne sera que le prélude à une guerre de plus en plus féroce, mettant à feu et à sang non seulement le Viêt-Nam, mais aussi les pays voisins (Cambodge et Laos).
Opération himmler 1939http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Himmler
Au début de la Seconde Guerre mondiale, l'opération Himmler ou incident de Gleiwitz a servi de prétexte pour déclencher la guerre contre la Pologne le 31 août 1939. Il s'agit en réalité d'une opération montée de toutes pièces par les allemands.
Des détenus de droit commun déguisés en soldats polonais ont attaqué l'émetteur radio frontalier de Gliwice et ont diffusé un message appelant la minorité polonaise de Silésie à prendre les armes pour renverser le chancelier allemand Adolf Hitler. Ce prétexte, repris par la propagande nazie comme casus belli, permit à Hitler dès le jour suivant d'attaquer la Pologne, entraînant dans les jours suivants la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni, enclenchant ainsi le conflit mondial.
Cette action surnommée Opération Himmler fut dirigée par Alfred Helmut Naujocks sous les ordres de Reinhard Heydrich. Des détenus provenant de camps de concentration furent tués et habillés avec des uniformes de soldats Polonais comme « preuve » de l'attaque, dirigée par Heinrich Müller, chef de la Gestapo.
La guerre qui s'ensuit porte le nom de Campagne de Pologne.
ISRAEL - 1967 : L'AFFAIRE DE L'USS LIBERTYhttp://membres.multimania.fr/wotraceafg/provocation.htm#gleiwitz
Si l'attaque fictive d'un navire constitue un excellent acte de propagande, il peut arriver, au contraire, qu'une attaque réelle soit suffisamment gênante pour être passée sous silence.
Le 8 juin 1967, pendant la guerre des six jours, le navire espion américain USS Liberty se trouve dans les eaux internationales au large de Gaza. Israël a envahi cette ville jusqu'alors placée sous administration égyptienne, et conquis un bonne partie du Sinaï. Le Liberty observe ses alliés en se félicitant de leurs succès militaires, lorsque tout à coup, chose absolument incompréhensible, des chasseurs israéliens attaquent le navire.
Le Liberty ne dispose pas de l'armement adéquat et lance donc un appel de détresse à la VIème Flotte qui croise dans les parages. Des avions de chasse décollent aussitôt des porte-avions américains, mais l'amiral commandant ces navires reçoit l'ordre de rappeler les appareils. L'amiral n'en croit pas ses oreilles et se fait confirmer l'ordre par le ministre de la Défense McNamara, puis par le président Johnson lui-même. En bon soldat, il obéit et fait revenir les avions.
C'est alors que se produit une nouvelle attaque, lancée cette fois pas des bateaux israéliens ; les torpilles causent des dégâts considérables. Lorsque le capitaine donne l'ordre d'abandonner le navire, les agresseurs tirent sur les canots de sauvetage. Les secours américains n'arriveront que le lendemain, seize heures après l'attaque. Il y aura 34 morts et 170 blessés parmi les marins du Liberty.
Johnson s'empresse de minimiser l'affaire. Comme il en a l'habitude, il ment devant les caméras de télévision, parle de 10 victimes et d'attaque accidentelle. Il n'y aura aucune investigation, et on ignore encore aujourd'hui les tenants et les aboutissants de ce scandale entre alliés. L'explication la plus plausible est que la présence du navire US à cet endroit était gênante pour les Israéliens. Tout près de là, ils passaient par les armes des soldats égyptiens faits prisonniers et n'avaient nul besoin de témoins*. La Maison Blanche, de son côté, a voulu éviter de gâcher la belle victoire de son chouchou de Tel Aviv en intervenant de façon intempestive. Pour le boucher du Viêt-Nam (Hi, Mr. President, how many kids did you kill today ?), quelques morts de plus ou de moins dans les rangs américains sont vraiment un sujet secondaire.
* On sait qu'une unité "d'élite" de l'armée israélienne placée sous le commandement de Benjamin Ben Eliezer a assassiné 250 prisonniers égyptiens désarmés qui venaient de se rendre. On ignore si ce massacre fut le seul.
En 2002, un documentaire de Christopher Mitchell diffusé par la BBC révèle qu'il était prévu de couler le Liberty. Si l'opération avait réussi, on aurait accusé l'Egypte et son allié soviétique, ce qui aurait permis aux Etats-Unis de s'engager directement dans le conflit.
Le puissant lobby sioniste a toujours su empêcher l'ouverture d'une enquête ; les hommes politiques américains osant intervenir en ce sens - comme par exemple le sénateur Adlai Stevenson - ont été systématiquement réduits au silence.
Lire ici le témoignage d'un survivant.
Opération Gladiohttp://www.voltairenet.org/article8387.html
Introduction
Après la Seconde Guerre mondiale, la peur de l’expansionnisme soviétique et l’infériorité des forces de l’OTAN par rapport au Kominform conduisirent les nations d’Europe de l’Ouest à envisager de nouvelles formes de défense non conventionnelles, créant sur leur territoire un réseau occulte de résistance destiné à oeuvrer en cas d’occupation ennemie, à travers le recueil d’informations, le sabotage, la propagande et la guérilla.
Des réseaux de résistance furent organisés par la Grande-Bretagne, en France, en Hollande, en Belgique et vraisemblablement au Danemark et en Norvège. La France s’occupa des territoires allemands et autrichiens soumis à son contrôle et du territoire national jusqu’aux Pyrénées, tandis que la Yougoslavie centra sa préparation militaire essentiellement sur ce type d’opérations spéciales. Quant à notre pays, le Service Information des Forces Armées (SIFAR) étudia depuis 1951 la réalisation d’une organisation " clandestine " de résistance soit pour uniformiser dans un seul cadre opérationnel de défense les structures militaires italiennes avec celles des alliés, soit pour développer de telles initiatives de façon autonome portées en avant par un pays étranger en Italie septentrionale (les services italiens étaient chargés d’accueillir les organisations US homologues qui développeraient dans l’Italie du Nord des groupes clandestins. Notes du général Musco 8.12.51).