Les radios associatives sont amenées à disparaître du au passage au numérique. En effet, une directive européenne stipule l’arrêt de la bande FM en 2012. Cette dernière sera laissée aux industriels de la téléphonie portable.
Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.
Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).
La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayant choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).
Cela ressemble a de l'isolationisme, en pleine "union" Européenne.
ca rappelle le choix par la France, au début de la TV couleur, du SECAM, alors que le reste de l'Europe avait choisi le standard PAL.
Encore mieux, la diffusion en numérique T-DMB présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).
Perte d’autonomie : plus de possibilité de s’auto-émettre en FM, dépendance totale envers les opérateurs de diffusion qui voient là de nouveaux marchés s’ouvrir. Le passage au numérique signifie clairement la fin des radios libres car être une radio libre signifie une indépendance totale dans la diffusion.
-une barrière financière très forte : coût de diffusion doublée numérique et FM, obligation d’adhérer à des SARL de multiplexage, seules structures à signer des contrats de diffusion avec les opérateurs (quels poids auront les radios associatives face à des radios commerciales dans ces structures).
Avec le passage au numérique, les radios devront nécessairement passer par un nouveau prestataire technique appelé « multiplexeur », chargé de coordonner la diffusion de neuf programmes sur une même fréquence. Le multiplexage signe donc la fin de l’autodiffusion, et inaugure une double obligation : celle de transiter par un prestataire, et celle de s'allier avec huit autres radios pour être diffusées. Les tarifs des multiplexeurs seront fonction de la qualité d’écoute et de la nature des « données associées » - il existe donc un risque certain que ces prestataires privés jouent un rôle dans l’attribution des places des radios (ce qui était en FM du ressort du seul CSA).
(extrait du site : http://radiosenlutte.free.fr/[2]) Il est dommage que la France ait choisi un format propriétaire et non ouvert comme les autres pays d'Europe comme le préconise le Syndicat National des Radios Libres (cf. ci-dessous).
Selon un représentant de la radio associative Canal Sud, le passage au numérique correspond à 17222 € supplémentaires par an. [3]
Au niveau de l'usager, la transition s'accompagne également de coûts relativement importants. Un foyer français moyen a 6 postes de radio, qui devront tous être remplacés avant l'arrêt de la diffusion AM/FM, qui interviendra quelques années. Le coût d'un récepteur de radio numérique va pour l'instant de 90 à quelques centaines d'euros, même si ces coûts devraient décroître avec le développement de la distribution.
Pour les industriels :
-téléphonie : libération de la bande FM pour créer de nouveaux gadgets de téléphonie.
-diffuseurs radiophoniques (TDF, VDL et Towercast) : situation de monopole pour la nouvelle diffusion en numérique.
voir :
http://www.canalsud.net/spip.php?article429
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_num%C3%A9rique
et
http://radiosenlutte.free.fr/
Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.
Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).
La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayant choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).
Cela ressemble a de l'isolationisme, en pleine "union" Européenne.
ca rappelle le choix par la France, au début de la TV couleur, du SECAM, alors que le reste de l'Europe avait choisi le standard PAL.
Encore mieux, la diffusion en numérique T-DMB présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).
Perte d’autonomie : plus de possibilité de s’auto-émettre en FM, dépendance totale envers les opérateurs de diffusion qui voient là de nouveaux marchés s’ouvrir. Le passage au numérique signifie clairement la fin des radios libres car être une radio libre signifie une indépendance totale dans la diffusion.
-une barrière financière très forte : coût de diffusion doublée numérique et FM, obligation d’adhérer à des SARL de multiplexage, seules structures à signer des contrats de diffusion avec les opérateurs (quels poids auront les radios associatives face à des radios commerciales dans ces structures).
Avec le passage au numérique, les radios devront nécessairement passer par un nouveau prestataire technique appelé « multiplexeur », chargé de coordonner la diffusion de neuf programmes sur une même fréquence. Le multiplexage signe donc la fin de l’autodiffusion, et inaugure une double obligation : celle de transiter par un prestataire, et celle de s'allier avec huit autres radios pour être diffusées. Les tarifs des multiplexeurs seront fonction de la qualité d’écoute et de la nature des « données associées » - il existe donc un risque certain que ces prestataires privés jouent un rôle dans l’attribution des places des radios (ce qui était en FM du ressort du seul CSA).
(extrait du site : http://radiosenlutte.free.fr/[2]) Il est dommage que la France ait choisi un format propriétaire et non ouvert comme les autres pays d'Europe comme le préconise le Syndicat National des Radios Libres (cf. ci-dessous).
Selon un représentant de la radio associative Canal Sud, le passage au numérique correspond à 17222 € supplémentaires par an. [3]
Au niveau de l'usager, la transition s'accompagne également de coûts relativement importants. Un foyer français moyen a 6 postes de radio, qui devront tous être remplacés avant l'arrêt de la diffusion AM/FM, qui interviendra quelques années. Le coût d'un récepteur de radio numérique va pour l'instant de 90 à quelques centaines d'euros, même si ces coûts devraient décroître avec le développement de la distribution.
Pour les industriels :
-téléphonie : libération de la bande FM pour créer de nouveaux gadgets de téléphonie.
-diffuseurs radiophoniques (TDF, VDL et Towercast) : situation de monopole pour la nouvelle diffusion en numérique.
voir :
http://www.canalsud.net/spip.php?article429
et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_num%C3%A9rique
et
http://radiosenlutte.free.fr/
Dernière édition par MOBY37 le 4/2/2011, 13:11, édité 3 fois