Dès que ce gars a été poignardé et que la curée des déclarations a commencé, j'ai su que ça nous pendait au nez. Sarko n'attendait que ça.
Et bien voilà :
Renforcement de l'hospitalisation d'office (Qui décide qui doit être hospitalisé et SELON QUELS CRITERES ???)
SECURISATION des quartiers destinés aux malades qualifiés de dangereux.
Certains pourront porter des dispositifs de GEOLOCALISATION !
Choqué aussi,
Ca continue... et vite, très vite...
la suite là:
Reuters
Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 70 millions d'euros d'investissements pour les hôpitaux psychiatriques de France et une réforme de l'hospitalisation d'office.
70 MILLIONS D'EUROS SERONT INVESTIS POUR LES HÔPITAUX PSYCHIATRIQUES
Le chef de l'Etat entendait répondre à l'émotion suscitée par plusieurs faits divers impliquant des malades mentaux, dont l'assassinat d'un homme de 26 ans, le 12 novembre à Grenoble, par un schizophrène échappé de l'hôpital où il était soigné.
Lors de la visite d'un hôpital psychiatrique à Antony, près de Paris - la première d'un président de la République dans un tel établissement - il s'est efforcé de rassurer les personnels et médecins de ce secteur de la santé, qui redoutent une "criminalisation" de la psychiatrie et des patients.
Il a assuré qu'il entendait trouver "le bon équilibre" entre la réinsertion du patient et la protection de la société, "entre le tout angélique et le tout sécuritaire".
"Vous êtes là pour soigner, je suis là pour protéger. Il doit y avoir la rencontre entre ces deux soucis parfaitement légitimes", a-t-il dit à des infirmières de l'hôpital Erasme. "Je ne veux plus de malades mentaux ou comportementaux en prison, je ne veux pas que vous deveniez des prisons mais je ne veux pas non plus qu'il y ait des gens dangereux dans la rue."
"Il va falloir faire évoluer une partie de l'hôpital psychiatrique pour tenir compte de cette trilogie - la prison, la rue, l'hôpital", a-t-il ajouté dans un discours au personnel.
Nicolas Sarkozy a annoncé un plan de sécurisation des hôpitaux psychiatriques de 30 millions euros afin de mieux contrôler les entrées et les sorties et de prévenir les fugues.
Des patients hospitalisés sans leur consentement seront équipés d'un dispositif de géo-localisation.
Chaque établissement sera doté d'au moins une unité fermée, équipée en vidéosurveillance, a ajouté le chef de l'Etat, qui a annoncé la création de 200 chambres d'isolement à sécurité renforcée pour les patients susceptibles d'accès de violence.
HOSPITALISATION D'OFFICE
Pour les malades les plus difficiles, quatre unités supplémentaires de 40 lits chacune seront créées, soit un investissement de 40 millions d'euros, auxquels s'ajouteront 22 millions d'euros de crédits de fonctionnement annuels.
"S'il apparaît qu'il faut investir davantage, nous investirons davantage. S'il faut accélérer certains projets, nous les accélérerons", a promis le chef de l'Etat.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, est d'autre part chargée de préparer une loi sur le placement d'office, qui concerne aujourd'hui 13% des hospitalisations.
Ce texte instaurera une obligation de soins, a précisé Nicolas Sarkozy - "De même qu'il existe une hospitalisation sans consentement, il faut qu'il y ait des soins ambulatoires sans consentement", a-t-il expliqué.
Quant à la décision d'autoriser un patient hospitalisé d'office à sortir de l'établissement, elle ne peut pas être "prise à la légère" et laissée aux seuls "experts" que sont les professionnels de santé, a poursuivi le chef de l'Etat.
Le préfet décidera la sortie d'un tel patient, à l'essai ou définitive, sur la base d'un avis rendu par un collège de trois soignants : le psychiatre et le cadre infirmier qui suivent la personne et un psychiatre tiers, qui pourrait être libéral.
Nicolas Sarkozy a dit ne plus vouloir que le préfet décide "de façon aveugle" et automatique, mais celui-ci restera néanmoins libre de sa décision. "L'avis des experts est indispensable mais la décision, ce doit être l'Etat et, dans certain cas, la justice", a-t-il insisté.
Enfin, le gouvernement fera en sorte que les informations administratives sur les hospitalisations d'office soient partagées entre tous les départements, tout en respectant le secret médical "de la façon la plus stricte".
Emmanuel Jarry, édité par Gilles Trequesser
source : www.yahoo.fr
Et bien voilà :
Renforcement de l'hospitalisation d'office (Qui décide qui doit être hospitalisé et SELON QUELS CRITERES ???)
SECURISATION des quartiers destinés aux malades qualifiés de dangereux.
Certains pourront porter des dispositifs de GEOLOCALISATION !
Choqué aussi,
Ca continue... et vite, très vite...
la suite là:
Reuters
Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 70 millions d'euros d'investissements pour les hôpitaux psychiatriques de France et une réforme de l'hospitalisation d'office.
70 MILLIONS D'EUROS SERONT INVESTIS POUR LES HÔPITAUX PSYCHIATRIQUES
Le chef de l'Etat entendait répondre à l'émotion suscitée par plusieurs faits divers impliquant des malades mentaux, dont l'assassinat d'un homme de 26 ans, le 12 novembre à Grenoble, par un schizophrène échappé de l'hôpital où il était soigné.
Lors de la visite d'un hôpital psychiatrique à Antony, près de Paris - la première d'un président de la République dans un tel établissement - il s'est efforcé de rassurer les personnels et médecins de ce secteur de la santé, qui redoutent une "criminalisation" de la psychiatrie et des patients.
Il a assuré qu'il entendait trouver "le bon équilibre" entre la réinsertion du patient et la protection de la société, "entre le tout angélique et le tout sécuritaire".
"Vous êtes là pour soigner, je suis là pour protéger. Il doit y avoir la rencontre entre ces deux soucis parfaitement légitimes", a-t-il dit à des infirmières de l'hôpital Erasme. "Je ne veux plus de malades mentaux ou comportementaux en prison, je ne veux pas que vous deveniez des prisons mais je ne veux pas non plus qu'il y ait des gens dangereux dans la rue."
"Il va falloir faire évoluer une partie de l'hôpital psychiatrique pour tenir compte de cette trilogie - la prison, la rue, l'hôpital", a-t-il ajouté dans un discours au personnel.
Nicolas Sarkozy a annoncé un plan de sécurisation des hôpitaux psychiatriques de 30 millions euros afin de mieux contrôler les entrées et les sorties et de prévenir les fugues.
Des patients hospitalisés sans leur consentement seront équipés d'un dispositif de géo-localisation.
Chaque établissement sera doté d'au moins une unité fermée, équipée en vidéosurveillance, a ajouté le chef de l'Etat, qui a annoncé la création de 200 chambres d'isolement à sécurité renforcée pour les patients susceptibles d'accès de violence.
HOSPITALISATION D'OFFICE
Pour les malades les plus difficiles, quatre unités supplémentaires de 40 lits chacune seront créées, soit un investissement de 40 millions d'euros, auxquels s'ajouteront 22 millions d'euros de crédits de fonctionnement annuels.
"S'il apparaît qu'il faut investir davantage, nous investirons davantage. S'il faut accélérer certains projets, nous les accélérerons", a promis le chef de l'Etat.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, est d'autre part chargée de préparer une loi sur le placement d'office, qui concerne aujourd'hui 13% des hospitalisations.
Ce texte instaurera une obligation de soins, a précisé Nicolas Sarkozy - "De même qu'il existe une hospitalisation sans consentement, il faut qu'il y ait des soins ambulatoires sans consentement", a-t-il expliqué.
Quant à la décision d'autoriser un patient hospitalisé d'office à sortir de l'établissement, elle ne peut pas être "prise à la légère" et laissée aux seuls "experts" que sont les professionnels de santé, a poursuivi le chef de l'Etat.
Le préfet décidera la sortie d'un tel patient, à l'essai ou définitive, sur la base d'un avis rendu par un collège de trois soignants : le psychiatre et le cadre infirmier qui suivent la personne et un psychiatre tiers, qui pourrait être libéral.
Nicolas Sarkozy a dit ne plus vouloir que le préfet décide "de façon aveugle" et automatique, mais celui-ci restera néanmoins libre de sa décision. "L'avis des experts est indispensable mais la décision, ce doit être l'Etat et, dans certain cas, la justice", a-t-il insisté.
Enfin, le gouvernement fera en sorte que les informations administratives sur les hospitalisations d'office soient partagées entre tous les départements, tout en respectant le secret médical "de la façon la plus stricte".
Emmanuel Jarry, édité par Gilles Trequesser
source : www.yahoo.fr