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42 participants
Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Invité- Invité
- Message n°26
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Et voici une interview ou il présente son livre(si vous arrivez a entendre quelque chose!) :
Invité- Invité
- Message n°27
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Nul n'est prophète en Attali
Dixit marianne:
"Invité ce matin de RTL,
Jacques Attali a livré ses prédictions pour l'année 2009. Un
déferlement de chiffres et autres pourcentages, marges d'erreurs
comprises: récession de 2 à 3% en Europe, 20 à 30 millions de chômeurs
de plus dans le monde. Notre Nostradamus de la mondialisation
financière n'a pu s'empêcher de placer son refrain sur l'indispensable
mise en place d'une démocratie planétaire. Un monde sans Etats. On ne
saurait mieux dire. Un monde sans cadres..."
Source ici
Invité- Invité
- Message n°28
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Jacques Attali : «En 2009, il faut un état de droit planétaire»
(sympa la photo )A la suite de la parution de son dernier livre « La crise, et après ? »,
Jacques Attali explique ce que sera, selon lui, l'année 2009. Entre
craintes et espoirs.
LA DÉPÊCHE DU DIMANCHE : L'année 2009 rimera-t-elle avec 1929 ?
JACQUES ATTALI : Non. On ne peut pas craindre une situation aussi
grave. Il faut se souvenir qu'en 1929 le nombre de chômeurs avait été
gigantesque, 5 000 banques avaient fait faillite et la récession était
de 25 % à 30 % selon les pays. Actuellement, on a un risque d'une
récession qui variera entre -1 et -3 %, ce qui représentera tout de
même 20 à 30 millions de chômeurs de plus dans les pays développés.
DDD : Quelle est l'ampleur de cette crise par rapport à celles, de tous ordres, que l'on a connues au cours de l'Histoire ?
J.A. : C'est une crise majeure mais si on en reste à ces palliatifs
que sont les plans de relance, on aura une crise beaucoup plus grande
plus tard. Car une globalisation des marchés sans globalisation de
l'état de droit aboutit à ce que le système financier fait tout et
n'importe quoi. Si les palliatifs fonctionnent - et on peut l'espérer
-, si les plans de relance européen, américain et chinois font
redémarrer la machine sans qu'on mette en place de l'ordre, cela créera
une euphorie avec de nouvelles bulles qui seront encore plus
dangereuses que celles qu'on vient de connaître.
DDD : Faudra-t-il d'autres plans de relance comme certains le demandent ?
J.A. : Il faudra faire une relance sur l'investissement humain par
des plans sur le chômage et la formation des gens à la recherche
d'emploi.
DDD : La France peut-elle mieux s'en sortir que les autres ?
J.A. : La France est mieux placée que d'autres parce qu'elle a un
système social plus protecteur, comme on le voit avec le désastre
anglais ou espagnol. C'est aussi un pays qui a les avantages de ses
inconvénients, notamment qui n'a pas de spécialisation industrielle
très forte ; la France n'est donc pas victime comme l'Allemagne d'une
crise des exportations massive. Tout cela fait que la crise est moins
forte mais que la reprise sera moins puissante en France qu'ailleurs.
DDD : Vous préconisez un état de droit planétaire. N'est-ce pas utopique ?
J.A. : Oui, bien sûr, c'est utopique. Mais en 1929, personne ne
pensait qu'on pourrait créer un Fonds monétaire et une banque mondiale,
et quiconque le disait à l'époque était traité d'utopiste. Pourtant on
l'a fait. Aujourd'hui un état de droit planétaire apparaît utopique,
mais tout le monde se rend compte que c'est nécessaire puisque c'est le
programme de travail qui a été donné au G20 et qui doit se traduire par
des résultats au G20 de Londres au début du mois d'avril. Mais je suis
assez inquiet quand je vois l'impréparation de cette réunion.
DDD : Que peut changer cette crise dans les mentalités ?
J.A : Elle nous fait prendre conscience que notre planète est
fragile, que les hommes ne savent pas la conduire et que ce qui est
arrivé d'épouvantable sur les marchés financiers pourra se produire
sans doute demain sur le climat, c'est-à-dire que le ciel peut vraiment
se dérégler.
DDD : Y a-t-il un message d'espoir à délivrer en ce début d'année ?
J.A : Oui. Il faut être conscient que nous sommes une société qui a
de formidables potentialités techniques, technolgiques, humaines, avec
un altruisme dont témoignent les ONG, et que nous sommes un petit
village qui a besoin d'être uni et solidaire.
DDD : Que faites-vous le dimanche ?
J.A : J'écoute de la musique, je regarde des films et j'écris. Mais j'écris sept jours sur sept, 365 jours par an…
Source ici
Invité- Invité
- Message n°29
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Attali passe à la caisse
Jacques Attali fait son verbatim.
L'économiste a été au centre hier du procès de l'Angolagate où il est
accusé d'avoir usé de son influence, contre rémunération, pour
torpiller un contrôle fiscal. Le tribunal s'est penché sur le rôle de
l'ex-conseiller.
Jacques Attali fait son verbatim. L'économiste a été au centre hier
du procès de l'Angolagate où il est accusé d'avoir usé de son
influence, contre rémunération, pour torpiller un contrôle fiscal. Le
tribunal s'est penché sur le rôle de l'ex-conseiller de François
Mitterrand dans cette affaire de commerce d'armes, vendues entre 1993
et 1998 pour 790 millions de dollars à l'Angola par les hommes
d'affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.
Pour l'accusation, Falcone aurait fait appel à Attali en novembre
1997, via son avocat fiscaliste, parce que la société slovaque, qui
vendait les armes, faisait l'objet d'un redressement fiscal de deux
milliards de francs (environ 300 millions d'euros). Attali aurait
touché 160 000 dollars, tandis que son cabinet conseil signait en
juillet 1998 un contrat de 200 000 dollars pour instaurer du
micro-crédit en Angola, « un habillage pour justifier la rémunération
», selon les enquêteurs.
Hier, Jacques Attali a nié en bloc. « Pierre Falcone est venu me
voir pour me parler des réformes qu'il était nécessaire de faire en
Angola », a-t-il affirmé, assurant que Falcone, déjà accusé de trafic
d'armes à l'époque, lui avait dit être « intermédiaire sur le marché
pétrolier ». Quant à l'avocat fiscaliste, c'est un « ami » qui «
habitait à côté et passait tous les dimanches matins » chez lui.
Source ici
Invité- Invité
- Message n°30
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
La répétition générale
le 9 janvier 2009 17h54 par Jacques Attali
La bataille qui se joue à Gaza en ce moment ne concerne pas que les Israéliens et les Palestiniens ; elle est annonciatrice d’une évolution considérable des formes du combat entre nations, et entre nations et entités non étatiques : L’arme balistique n’est plus réservée aux grandes puissances ; elle devient à la portée de tous.
Désormais,
tout pays, ou entité non étatique contrôlant un territoire assez vaste
pour y cacher des rampes de lancement, mêmes sommaires, peut projeter des bombes à quelques dizaines de kilomètres. Demain à quelques centaines. Puis à quelques milliers. Avec une précision aujourd’hui réservées aux fusées balistiques dont disposent les seules grandes puissances.
Quand tout cela sera compris, la bataille de Gaza apparaitra comme la simple répétition générale d’un conflit d’une toute autre portée.
D’abord, face aux armes, nucléaires ou classiques, transportées par des fusées balistiques à longue portée, aucune nation ne sera à l’abri d’une attaque surprise pouvant
surgir de n’importe où. A moins d’une protection antimissile tout
azimut, que ne pourra assurer qu’une couverture satellite planétaire,
qui permettrait de
déceler le départ d’une fusée hostile et d’envoyer contre elle des
missiles antimissiles, comme ceux expérimentées sous le nom de Patriot
pendant la première guerre du Golfe. Aujourd’hui, se protéger de la
menace venue de pays dit "voyous" comme l’Iran, les Etats-Unis sont en train d’installer, sous couvert de l’OTAN, dix lance-missiles intercepteurs en Pologne et un radar très sophistiqué en République tchèque. Tout sera en place en 2012. . En agissant ainsi, ils définiront leurs alliés par ceux qu’ils incluront dans leur aire de protection, donnant à ceux qui en sont exclus le sentiment qu’ils sont menacés et qu’ils devront se doter d’un même système En particulier, si la Pologne et l’Ukraine sont couvertes et si la Russie ne l’est pas, elle se sentira menacée. Et s’en dotera. La course aux armements reprendra.
Ensuite, pour qu’un tel réseau de missiles antimissiles à longue portée fonctionne efficacement, il faudra résoudre mille questions : qui contrôlera le réseau de satellites de surveillance ? Qui décidera de lancer les missiles antimissiles ? Quels pays accepteront de prendre le risque de recevoir sur leur sol les débris de missiles destinés à un autre ? Qui peut garantir qu’une arme antimissile ne pourra pas etre reconvertie en arme offensive ?
Enfin, face aux armes balistiques à
courte portée, le temps de réaction ne pourra pas etre assez rapide
pour qu’un réseau de satellites permette d’intercepter une fusée après
son lancement. Chaque pays devra donc etre assuré que de telles armes
n’existent ni dans son voisinage, ni même sur son territoire. Et si elle les repère, il devra lancer une attaque terrestre préventive.
Sur tous ces sujets, l’avance technologique américaine est incommensurable. Personne (et en particulier pas l’Union Européenne) n’a le moyen de mener seul la mise en place d’un tel réseau défensif. Ni à courte ni à longue portée.
Etrange monde, dans lequel les épargnants chinois et les maitres du golfe persique financent l’industrie américaine pour qu’elle mette au point des technologies assurant à Washington le pouvoir de surveiller les marchés et les gens ; et de choisir à qui accorder sa protection.
j@attali.com Source ici
le 9 janvier 2009 17h54 par Jacques Attali
La bataille qui se joue à Gaza en ce moment ne concerne pas que les Israéliens et les Palestiniens ; elle est annonciatrice d’une évolution considérable des formes du combat entre nations, et entre nations et entités non étatiques : L’arme balistique n’est plus réservée aux grandes puissances ; elle devient à la portée de tous.
Désormais,
tout pays, ou entité non étatique contrôlant un territoire assez vaste
pour y cacher des rampes de lancement, mêmes sommaires, peut projeter des bombes à quelques dizaines de kilomètres. Demain à quelques centaines. Puis à quelques milliers. Avec une précision aujourd’hui réservées aux fusées balistiques dont disposent les seules grandes puissances.
Quand tout cela sera compris, la bataille de Gaza apparaitra comme la simple répétition générale d’un conflit d’une toute autre portée.
D’abord, face aux armes, nucléaires ou classiques, transportées par des fusées balistiques à longue portée, aucune nation ne sera à l’abri d’une attaque surprise pouvant
surgir de n’importe où. A moins d’une protection antimissile tout
azimut, que ne pourra assurer qu’une couverture satellite planétaire,
qui permettrait de
déceler le départ d’une fusée hostile et d’envoyer contre elle des
missiles antimissiles, comme ceux expérimentées sous le nom de Patriot
pendant la première guerre du Golfe. Aujourd’hui, se protéger de la
menace venue de pays dit "voyous" comme l’Iran, les Etats-Unis sont en train d’installer, sous couvert de l’OTAN, dix lance-missiles intercepteurs en Pologne et un radar très sophistiqué en République tchèque. Tout sera en place en 2012. . En agissant ainsi, ils définiront leurs alliés par ceux qu’ils incluront dans leur aire de protection, donnant à ceux qui en sont exclus le sentiment qu’ils sont menacés et qu’ils devront se doter d’un même système En particulier, si la Pologne et l’Ukraine sont couvertes et si la Russie ne l’est pas, elle se sentira menacée. Et s’en dotera. La course aux armements reprendra.
Ensuite, pour qu’un tel réseau de missiles antimissiles à longue portée fonctionne efficacement, il faudra résoudre mille questions : qui contrôlera le réseau de satellites de surveillance ? Qui décidera de lancer les missiles antimissiles ? Quels pays accepteront de prendre le risque de recevoir sur leur sol les débris de missiles destinés à un autre ? Qui peut garantir qu’une arme antimissile ne pourra pas etre reconvertie en arme offensive ?
Enfin, face aux armes balistiques à
courte portée, le temps de réaction ne pourra pas etre assez rapide
pour qu’un réseau de satellites permette d’intercepter une fusée après
son lancement. Chaque pays devra donc etre assuré que de telles armes
n’existent ni dans son voisinage, ni même sur son territoire. Et si elle les repère, il devra lancer une attaque terrestre préventive.
Sur tous ces sujets, l’avance technologique américaine est incommensurable. Personne (et en particulier pas l’Union Européenne) n’a le moyen de mener seul la mise en place d’un tel réseau défensif. Ni à courte ni à longue portée.
Etrange monde, dans lequel les épargnants chinois et les maitres du golfe persique financent l’industrie américaine pour qu’elle mette au point des technologies assurant à Washington le pouvoir de surveiller les marchés et les gens ; et de choisir à qui accorder sa protection.
j@attali.com Source ici
Invité- Invité
- Message n°31
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Unionisation des banques
le 22 janvier 2009
Parmi les nombreux écueils que recèle encore la crise, il en est un d’ampleur tout à fait considérable, encore soigneusement dissimulé, malgré son imminence : Dans quelques semaines, les banques vont devoir annoncer leurs résultats de 2008 ; elles devront alors reconnaitre que leurs fonds propres (c'est-à-dire l’argent dont elles disposent, ou les entreprises dont elles possèdent au moins 20% du capital, ce qu’on nomme dans le langage technique le « tier one ») ont diminué, en raison de la baisse de la valeur de ces actifs et du caractère toxique de beaucoup d’entre eux.
Selon certaines estimations, ces fonds propres, évalués de la façon la plus généreuse possible, ont en effet fondu d’au moins 1000 milliards de $. Or, selon la réglementation imposée par les accords entre banques centrales, dite de « Bale II », ce tier one doit représenter au moins 7% du montant des crédits des banques ; c'est-à-dire que celles-ci, doivent prêter moins de 15 fois ce qu’elles ont en caisse. Si ce ratio est dépassé, les banques devront se procurer de nouveaux fonds propres ou réduire leurs prêts, ce qui approfondira leur récession.
De plus, les banques centrales, ne souhaitant pas etre accusées d’avoir été trop laxistes, voudront sans doute, dans les semaines qui viennent, augmenter ce ratio de 7% à 9%, c'est-à-dire que les banques ne pourront plus prêter que 12 fois leurs ressources.
Or, selon certaines estimations, le total des prêts bancaires du monde (85 trillions de $) est 18 fois le total des fonds propres des institutions financières ; et même, pour certaines d’entres elles, parmi les plus respectées, ce ratio est de plus de 50, au lieu de 15 autorisé ! Pour satisfaire les exigences des régulateurs, il faudrait augmenter les fonds propres des banques françaises d’au moins 100 milliards d’euros, et de 3000 milliards ceux des banques du monde.
Seuls les gouvernements seraient assez fous pour investir aujourd’hui dans des banques. Ils auront donc le choix entre une nationalisation, au moins partielle, ou la réduction massive des crédits. Nationalisation ou dépression, tel est le choix. Il est fait d’avance, pour tout gouvernement, de gauche comme de droite. Et ces nationalisations ont déjà commencé en Grande Bretagne et en Irlande.
Pour éviter qu’elles ne mettent à bas tout le processus de la construction européenne, en mettant les institutions financières au service des intérêts nationaux de leurs actionnaires publics, il faudrait que la Commission européenne dispose d’un outil de nationalisation à son niveau, qu’on pourrait appeler un outil d’ »Unionisation ». Et qu’elle puisse aussi isoler les actifs toxiques, qui réduisent la valeur des actifs, dans une structure ad hoc, comme le fit, avec grand succès, la Suède en 1992.
Aujourd’hui, rien ne permet juridiquement à la Commission de devenir actionnaire d’entreprise, ni même de s’opposer aux changements des normes de tier one par les Banques Centrales. Rien ne lui permettrait non plus, de financer une telle dépense, par son budget exsangue, et limité à 1, 28% du PIB européen.
Si on ne veut pas que l’inquiétude sur la solidité du système bancaire européen vienne s’ajouter à celle qui s’annonce sur la solvabilité de certains gouvernements, sans doute faudra- t-il en venir là. Personne n’y est préparé.
Source
ici
Invité- Invité
- Message n°32
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Davos est "un café du commerce"
Le Forum économique mondial, qui ouvre mercredi ses portes à Davos dans l'est de la Suisse, n'est qu'un "café du commerce" et une "opération commerciale", les véritables décisions étant prises ailleurs, a affirmé dans la presse helvétique Jacques Attali.
Interrogé sur ses attentes concernant l'édition 2009 du Forum, particulièrement tendu en raison de l'actuelle crise financière et économique, M. Attali a répondu "rien, absolument rien", dans un entretien au quotidien suisse La Liberté.
"Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont", a estimé l'écrivain.
Selon l'ancien conseiller de François Mitterrand, "les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage".
"Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères", a-t-il ajouté, précisant cependant saluer "le génie" de son fondateur Klaus Schwab.
Pour M. Attali, les dirigeants politiques -- attendus en masse cette année avec notamment la venue du Premier ministre russe Vladimir Poutine et de son homologue chinois Wen Jiabao -- dévoilent leurs décisions en d'autres circonstances, notamment lors du prochain sommet du G20 en avril à Londres.
La station alpine ne peut pas être un lieu de décision "parce que seul un dixième de l'humanité y est représenté", a souligné M. Attali, qui ne participe pas à l'édition 2009 du Forum.
Source
ici
Invité- Invité
- Message n°33
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Attali le sauveur de l'humanitée
liberty- Nombre de messages : 360
Date d'inscription : 18/01/2009
- Message n°34
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
j'aime pas beaucoup ce type, il a une tete de piaf, on dirait un rapace genre vautour...
Béres- Nombre de messages : 199
Age : 38
Date d'inscription : 04/01/2009
- Message n°35
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Non j'ai toujours dit qu'il ressemblait a une chouette lol !
j'ai vu une vidéo au moment ou il était le conseiller de Mitterrand , mon dieu la tête d'intello avec ses grosses lunettes qu'il avait j'ai bien rigoler ...
Au fait j'y pensai il disait que la Démocratie trouvera son accomplissement qu'a l'échelle planétaire et sur une autre vidéo il dit justement que la Démocratie ne pourra être a l'échelle mondial ...
Faut savoir ce qu'on dit monsieur la chouette
j'ai vu une vidéo au moment ou il était le conseiller de Mitterrand , mon dieu la tête d'intello avec ses grosses lunettes qu'il avait j'ai bien rigoler ...
Au fait j'y pensai il disait que la Démocratie trouvera son accomplissement qu'a l'échelle planétaire et sur une autre vidéo il dit justement que la Démocratie ne pourra être a l'échelle mondial ...
Faut savoir ce qu'on dit monsieur la chouette
liberty- Nombre de messages : 360
Date d'inscription : 18/01/2009
- Message n°36
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
de toutes façons il n'est pas humain
je me demade s'il n'est pas l'anti-jacques ou lui même...
je me demade s'il n'est pas l'anti-jacques ou lui même...
Invité- Invité
- Message n°37
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
liberty a écrit:de toutes façons il n'est pas humain
.
Peut etre que le soir il se mute en réptilien comme les autres?
Béres- Nombre de messages : 199
Age : 38
Date d'inscription : 04/01/2009
- Message n°38
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Suffit de voir son visage quand il parle et ce qui m'a choqué c'est le fait qu'il parle avec une aisance en parlant de chose sérieuses comme la puce RFID sous-cutané il te sort ca comme ca, comme si c'était que ça va se dérouler comme si c'était écrit ..
C'est l'élite qui lui ont transplanté un symbiote dans sa tête mdr
C'est l'élite qui lui ont transplanté un symbiote dans sa tête mdr
Invité- Invité
- Message n°39
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Enfin bon,je ne sait pas avec sa tete si il a vraiment besoin de muter!
liberty- Nombre de messages : 360
Date d'inscription : 18/01/2009
- Message n°40
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
on devrait arreter ça se fait pas...il est peut etre inhumain mais...ça reste un homme !
antipropagande- Nombre de messages : 1682
Date d'inscription : 30/10/2008
- Message n°41
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Non mais il est de partout lui:
http://www.programme-tv.net/culture-infos/1344458-les-globes-de-cristal-2009/
http://www.programme-tv.net/culture-infos/1344458-les-globes-de-cristal-2009/
Invité- Invité
- Message n°42
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
"Le jury de l'édition 2009 est présidé par Jacques Attali, qui succède à Bernard-Henri Lévy"
Invité- Invité
- Message n°43
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Angolagate: relaxe requise pour Jacques Attali
11 févr. 2009Le procureur a requis mercredi la relaxe en faveur de Jacques Attali dans le procès de l'Angolagate, une affaire de vente d'armes de guerre en Angola dans les années 1990.
Jacques Attali, 65 ans, ancien conseiller du président François Mitterrand, est accusé d'avoir reçu 160.000 dollars pour avoir, de 1997 à 1999, usé de son influence auprès de Bercy et du ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine afin de résoudre les ennuis fiscaux de la société ZTS Osos de Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.
Mais le procureur a estimé que s'il était bien intervenu auprès de Hubert Védrine, ce qui pourrait "nourrir la critique sur un terrain éthique", M. Attali n'avait reçu aucune contrepartie, les sommes que lui a versées Pierre Falcone étant liées à "un travail effectif".
Jacques Attali avait expliqué que ces versements constituaient des honoraires versés au titre de paiement d'une étude sur le microcrédit en Angola.
Entamées à 09H15, les réquisitions se poursuivaient à 18H15.
Invité- Invité
- Message n°44
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
J. Attali. «On va vers le pire»
Jacques Attali publie un «Dictionnaire amoureux du judaïsme» (Plon-Fayard). L'occasion pour cet économiste d'analyser la situation de la France et du monde face à la crise.
Vous décrivez le judaïsme comme une «transmission». Qu'entendez-vous par là?
Le devoir principal de tout être humain est de transmettre ce qu'il a reçu. Chacun a reçu une tradition, une histoire, une culture, et, la moindre des choses, c'est de la connaître et de la transmettre, même si les générations futures en feront un autre usage. Le judaïsme, c'est d'abord une culture fondée sur l'altruisme et l'importance de créer le bonheur des autres avant le sien.
Vous parlez du judaïsme à travers les portraits de personnalités. Comment avez-vous choisi ceux qui sont, à vos yeux, les figures emblématiques du judaïsme?
J'ai choisi ceux que je considère essentiels. Je parle des Warburg parce que ce sont des banquiers plus anciens que les Rothschild (deux siècles de plus); j'ai choisi Shimon Pérès parce qu'il est présent et parce que son action est considérable. J'ai choisi ceux qui me paraissent pédagogiquement essentiels et, naturellement, ceux qui me sont proches. Quelqu'un d'autre aurait sans doute choisi d'autres figures du judaïsme.
Le monde traverse une crise sans précédent. Est-il raisonnable d'espérer une sortie de crise? Et à quelle échéance?
En réalité, le monde est en crise depuis 1973. Il ne faut donc pas espérer une sortie de crise particulièrement rapide. On vit de crise en crise. Si on avait une connaissance parfaite de l'avenir, on ne serait pas dans cette situation. Pour ce qui concerne la récession actuelle, je pense qu'il faudra au moins deux ans pour en sortir.
On assiste partout à un retour de l'État, même aux États-Unis. Est-ce à vos yeux une évolution souhaitable?
L'absence de l'État a été une grave erreur dans un grand nombre de domaines. Le besoin actuel n'est pas celui d'un retour de l'État, mais bien celui de la mise en place d'un État de droit mondial, car on ne peut avoir un marché mondial sans État de droit mondial. Cela peut paraître une utopie, mais cela existe déjà. Il y a un État mondial pour contrôler la sécurité aérienne, pour gouverner le football ou internet. Pourquoi ce qui est vrai pour le football ne le serait-il pas pour les banques?
Chaque gouvernement met en oeuvre son propre plan national pour combattre les effets de la crise. N'aurait-il pas été préférable de les coordonner?
C'est absolument nécessaire. Il faut non seulement les coordonner, mais aussi mettre en place une réglementation pour éviter que des spéculations du type que nous venons de connaître se reproduisent. Cette organisation ne peut être que planétaire. C'est en principe ce que devrait faire le G20 de Londres. Il faut aujourd'hui regarder en détail ce qui se prépare.
Avez-vous bon espoir?
Non, absolument pas. Aujourd'hui, tout le monde joue chacun pour soi, et on va plutôt vers le pire tant que l'on n'aura pas pris conscience du fait que cette crise mondiale appelle une réponse globale.
Source ici
gauchenationale- Nombre de messages : 448
Date d'inscription : 22/10/2008
“Pour Marx, écrit Attali, le Juif est la matrice du capitalisme”... Donc si l’on veut faire disparaître le “capitalisme”, que faut-il faire ?
Jacques Attali, les Juifs et l'argent
Le déboulonneur de mythes
Caroline Montpetit
Édition du mardi 18 juin 2002
Jacques Attali n'aime pas les tabous. En tant qu'intellectuel, il considère même que son rôle est de les abolir, de faire la lumière sur les sujets dont personne n'ose parler. C'est sans doute l'une des raisons qui l'ont poussé à écrire son dernier livre au titre explosif: Les Juifs, le monde et l'argent, publié chez Fayard.
«Les relations entre les Juifs et l'argent sont vécues depuis des siècles comme une sorte de boîte noire, dans laquelle tout le monde pense qu'il y a un serpent et que personne ne veut ouvrir. Parce qu'on sait que ces relations ont été l'occasion et le prétexte d'un antisémitisme source de malheur. Donc, on a tendance à penser qu'il vaut mieux ne pas en parler», dit Attali, de passage à Montréal ces jours-ci, puisqu'il a été invité par la Quinzaine séfarade à prononcer une conférence sur l'équilibre mondial après le 11 septembre.
Juif lui-même, banquier de surcroît, en plus d'avoir été conseiller spécial de François Mitterrand, l'homme avait déjà plusieurs cartes en main pour s'attaquer à un tel thème. Habitué des ouvrages ambitieux, il a écrit un livre de plus de 600 pages, une somme d'informations qui retrace l'histoire économique et la phénoménale contribution du peuple juif à l'histoire de l'humanité, en enjambant allègrement quatre millénaires.
L'idée de départ du livre était de tracer un lien entre la religion et l'argent, deux valeurs qui dominent le monde actuel et qui le déchirent en même temps.
«Je suis parti du fait que, dans le monde d'aujourd'hui, il est important de comprendre les relations entre deux forces majeures qui sont l'économique et le religieux. L'attentat du 11 septembre, sur le World Trade Center, c'est une métaphore tragique d'une rencontre entre l'économique et le religieux.»
Dans l'histoire, les relations des Juifs avec l'argent s'est démarquée de celle des autres religions monothéistes. D'abord, parce que «du point de vue des fondateurs du monothéisme, la création de richesse est une bonne nouvelle», dit-il. Cette richesse est bienvenue chez les Juifs, et doit servir à réparer le monde. Pendant ce temps, inversement, dans l'Islam et le christianisme, la richesse est considérée comme une malédiction, et c'est la pauvreté qui est une bénédiction.
Plus précisément, la religion juive permettait que ses membres s'accordent des prêts sans intérêt entre eux, et qu'ils accordent des prêts avec intérêts aux non-juifs, alors que chez les chrétiens et les musulmans, le prêt, avec ou sans intérêt, est interdit [totalement faux : dans le monde musulman, le prêt n’est absolument pas interdit, l’intérêt (ribâ), en revanche, l’est !].
Durant des siècles, donc, les Juifs sont seuls à pouvoir prêter de l'argent. Ils prêtent alors un argent dont tout le monde a besoin, et chacun d'entre eux, du plus pauvre au plus riche, est forcé de le faire sous peine d'être chassé du pays où il vit.
Confinés à ce rôle imposé de prêteur, les Juifs inventent des éléments de base du capitalisme: on leur attribue l'invention du chèque, du billet de banque, de la lettre de change. Fondamentalement nomade, circulant dans différents pays, souvent chassé des terres qu'il habite, le peuple juif a tout intérêt à investir dans les valeurs mobilières, partage ce qu'il fait fructifier et participe du coup à la circulation de l'argent et à la circulation des idées.
Plus tard, c'est un Juif lui-même, Karl Marx, qui deviendra malgré lui l'inspiration d'une certaine forme d'antisémitisme, en associant le judaïsme au capitalisme, dans un essai publié quatre ans avant Le Manifeste, et intitulé Sur la question juive.
«Pour Marx, écrit Attali, le Juif est la matrice du capitalisme; l'assimiler ne changerait donc rien à son statut. Il ne peut s'émanciper qu'avec la disparition conjointe du capitalisme et du judaïsme..»
Les Juifs seront donc à la fine pointe du socialisme, sous les traits de Karl Marx ou de Léon Trotski.
«Les Juifs eux-mêmes ont été pris dans ce schéma, ont eu ce qu'on appelle la haine de soi, la haine de l'argent et la haine de l'image d'eux-mêmes. On retrouve cela chez Marx, qui dénonce le judaïsme comme source du capitalisme, chez Freud, qui dénonce l'argent», dit Attali en entrevue.
S'il reconnaît donc que les Juifs ont eu, durant une longue période, un rapport unique avec l'argent, Attali s'attarde tout de même, dans son livre, à déboulonner certains mythes. Dans un sous-chapitre intitulé Pour en finir avec l'argent juif, Attali écrit: «qu'après la Shoah , il est devenu impossible de parler de la place du peuple juif dans l'économie mondiale. Très rares sont les entreprises restées proprement juives. La plupart de celles dont on a parlé jusqu'ici, qui l'étaient à cause de leurs fondateurs, ne le sont plus ou ont même disparu». Il y a aussi, bien sûr, partout des Juifs pauvres.
Aujourd'hui, alors que le prêt usuraire et le nomadisme, par l'immigration et le déplacement des individus, sont des pratiques universelles, la distinction juive est moins marquée qu'elle ne l'était autrefois.
«L'identité juive a perdu beaucoup de sa spécificité.» [Nous voilà rassurés…]
L'ouvrage de cet intellectuel se clôt par ailleurs sur la guerre qui a suivi la création d'Israël, après la Deuxième Guerre mondiale, et qui se poursuit encore aujourd'hui. Cette guerre, constate-t-il, va à l'encontre de l'éthique juive de non-violence. Elle contredit aussi la règle juive qui favorise l'indemnisation plutôt que les représailles. «Je pense qu'Israël est une nécessité historique, mais qu'Israël ne pourra pas survivre sans une diaspora forte», dit-il, avant d'ajouter que «dans cette violence d'aujourd'hui, tout le monde perd son âme».
En visite éclair, Attali présentait hier une conférence sur l'équilibre mondial après le 11 septembre, au centre communautaire juif de Montréal.
Les Juifs, le monde et l'argent
Jacques Attali
Fayard, Paris, 2002
640 pages
Jacques Attali, les Juifs et l'argent
Le déboulonneur de mythes
Caroline Montpetit
Édition du mardi 18 juin 2002
Jacques Attali n'aime pas les tabous. En tant qu'intellectuel, il considère même que son rôle est de les abolir, de faire la lumière sur les sujets dont personne n'ose parler. C'est sans doute l'une des raisons qui l'ont poussé à écrire son dernier livre au titre explosif: Les Juifs, le monde et l'argent, publié chez Fayard.
«Les relations entre les Juifs et l'argent sont vécues depuis des siècles comme une sorte de boîte noire, dans laquelle tout le monde pense qu'il y a un serpent et que personne ne veut ouvrir. Parce qu'on sait que ces relations ont été l'occasion et le prétexte d'un antisémitisme source de malheur. Donc, on a tendance à penser qu'il vaut mieux ne pas en parler», dit Attali, de passage à Montréal ces jours-ci, puisqu'il a été invité par la Quinzaine séfarade à prononcer une conférence sur l'équilibre mondial après le 11 septembre.
Juif lui-même, banquier de surcroît, en plus d'avoir été conseiller spécial de François Mitterrand, l'homme avait déjà plusieurs cartes en main pour s'attaquer à un tel thème. Habitué des ouvrages ambitieux, il a écrit un livre de plus de 600 pages, une somme d'informations qui retrace l'histoire économique et la phénoménale contribution du peuple juif à l'histoire de l'humanité, en enjambant allègrement quatre millénaires.
L'idée de départ du livre était de tracer un lien entre la religion et l'argent, deux valeurs qui dominent le monde actuel et qui le déchirent en même temps.
«Je suis parti du fait que, dans le monde d'aujourd'hui, il est important de comprendre les relations entre deux forces majeures qui sont l'économique et le religieux. L'attentat du 11 septembre, sur le World Trade Center, c'est une métaphore tragique d'une rencontre entre l'économique et le religieux.»
Dans l'histoire, les relations des Juifs avec l'argent s'est démarquée de celle des autres religions monothéistes. D'abord, parce que «du point de vue des fondateurs du monothéisme, la création de richesse est une bonne nouvelle», dit-il. Cette richesse est bienvenue chez les Juifs, et doit servir à réparer le monde. Pendant ce temps, inversement, dans l'Islam et le christianisme, la richesse est considérée comme une malédiction, et c'est la pauvreté qui est une bénédiction.
Plus précisément, la religion juive permettait que ses membres s'accordent des prêts sans intérêt entre eux, et qu'ils accordent des prêts avec intérêts aux non-juifs, alors que chez les chrétiens et les musulmans, le prêt, avec ou sans intérêt, est interdit [totalement faux : dans le monde musulman, le prêt n’est absolument pas interdit, l’intérêt (ribâ), en revanche, l’est !].
Durant des siècles, donc, les Juifs sont seuls à pouvoir prêter de l'argent. Ils prêtent alors un argent dont tout le monde a besoin, et chacun d'entre eux, du plus pauvre au plus riche, est forcé de le faire sous peine d'être chassé du pays où il vit.
Confinés à ce rôle imposé de prêteur, les Juifs inventent des éléments de base du capitalisme: on leur attribue l'invention du chèque, du billet de banque, de la lettre de change. Fondamentalement nomade, circulant dans différents pays, souvent chassé des terres qu'il habite, le peuple juif a tout intérêt à investir dans les valeurs mobilières, partage ce qu'il fait fructifier et participe du coup à la circulation de l'argent et à la circulation des idées.
Plus tard, c'est un Juif lui-même, Karl Marx, qui deviendra malgré lui l'inspiration d'une certaine forme d'antisémitisme, en associant le judaïsme au capitalisme, dans un essai publié quatre ans avant Le Manifeste, et intitulé Sur la question juive.
«Pour Marx, écrit Attali, le Juif est la matrice du capitalisme; l'assimiler ne changerait donc rien à son statut. Il ne peut s'émanciper qu'avec la disparition conjointe du capitalisme et du judaïsme..»
Les Juifs seront donc à la fine pointe du socialisme, sous les traits de Karl Marx ou de Léon Trotski.
«Les Juifs eux-mêmes ont été pris dans ce schéma, ont eu ce qu'on appelle la haine de soi, la haine de l'argent et la haine de l'image d'eux-mêmes. On retrouve cela chez Marx, qui dénonce le judaïsme comme source du capitalisme, chez Freud, qui dénonce l'argent», dit Attali en entrevue.
S'il reconnaît donc que les Juifs ont eu, durant une longue période, un rapport unique avec l'argent, Attali s'attarde tout de même, dans son livre, à déboulonner certains mythes. Dans un sous-chapitre intitulé Pour en finir avec l'argent juif, Attali écrit: «qu'après la Shoah , il est devenu impossible de parler de la place du peuple juif dans l'économie mondiale. Très rares sont les entreprises restées proprement juives. La plupart de celles dont on a parlé jusqu'ici, qui l'étaient à cause de leurs fondateurs, ne le sont plus ou ont même disparu». Il y a aussi, bien sûr, partout des Juifs pauvres.
Aujourd'hui, alors que le prêt usuraire et le nomadisme, par l'immigration et le déplacement des individus, sont des pratiques universelles, la distinction juive est moins marquée qu'elle ne l'était autrefois.
«L'identité juive a perdu beaucoup de sa spécificité.» [Nous voilà rassurés…]
L'ouvrage de cet intellectuel se clôt par ailleurs sur la guerre qui a suivi la création d'Israël, après la Deuxième Guerre mondiale, et qui se poursuit encore aujourd'hui. Cette guerre, constate-t-il, va à l'encontre de l'éthique juive de non-violence. Elle contredit aussi la règle juive qui favorise l'indemnisation plutôt que les représailles. «Je pense qu'Israël est une nécessité historique, mais qu'Israël ne pourra pas survivre sans une diaspora forte», dit-il, avant d'ajouter que «dans cette violence d'aujourd'hui, tout le monde perd son âme».
En visite éclair, Attali présentait hier une conférence sur l'équilibre mondial après le 11 septembre, au centre communautaire juif de Montréal.
Les Juifs, le monde et l'argent
Jacques Attali
Fayard, Paris, 2002
640 pages
Invité- Invité
- Message n°46
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Y'en a marrrrrrre !!!
On l'a intercepté avec mon mouvement We Are Change Paris et confronté sur son hyperdémocratie.
Il a refusé de répondre 3 fois et les organisateurs m'ont entouré pour m'isoler sans agression.
La vidéo sera en ligne dans une semaine environ.
On l'a intercepté avec mon mouvement We Are Change Paris et confronté sur son hyperdémocratie.
Il a refusé de répondre 3 fois et les organisateurs m'ont entouré pour m'isoler sans agression.
La vidéo sera en ligne dans une semaine environ.
ziril- Nombre de messages : 3702
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Date d'inscription : 20/01/2008
- Message n°47
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Causes premières de l'antisémitisme selon Jacques Attali
PS: Les premieres minutes sont hilarantes! Au degré que vous choisirez...
Invité- Invité
- Message n°48
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
Hadopi-Une loi absurde et scandaleuse
Comme en agriculture, où les riches céréaliers de la Beauce se sont depuis longtemps cachés derrière les pauvres agriculteurs de montagne pour obtenir des subventions, les industries du cinéma et de la musique mettent en avant quelques créateurs et chanteurs, bien vus des puissants, afin de maintenir d'indéfendables rentes de situation. Qu'on puisse, dans la France de 2009, présenter et faire voter au Parlement, avec les voix de toute la droite et d'une partie de la gauche, une loi aussi indigne que celle qui est en débat cette semaine à l'Assemblée nationale, sur le téléchargement Internet, est un signe de plus que les élites politiques et économiques de notre pays ne comprennent plus rien à la jeunesse, à la technologie, à la culture. Un pays où les mots divertissement, art, spectacle, commerce et chiffre d'affaires sont employés de façon indifférenciée.
Surveillance générale
Cette loi vise à surveiller ceux qui téléchargent gratuitement de la musique ou des films, à leur envoyer une semonce puis une amende, ou à leur interdire l'accès à Internet. Cette loi est absurde et scandaleuse. Absurde, parce que plus personne ne télécharge : on regarde ou écoute en streaming, c'est-à-dire en flux. Absurde, parce que toute volonté de crypter est sans cesse contournée par de nouvelles technologies. Absurde, parce qu'on prétend interdire d'Internet toute une famille, dont certains membres en ont besoin pour leur travail, parce qu'un enfant utilise l'ordinateur commun pour écouter de la musique. Absurde, parce que les vrais artistes n'ont rien à perdre à faire connaître leurs oeuvres, ce qui leur attire de nouveaux spectateurs et les protège, à terme, contre l'oubli. Scandaleuse, parce que cette loi ouvre la voie à une surveillance générale des internautes.
Le texte en débat cette semaine à l'Assemblée nationale, sur le téléchargement Internet, est indigne
Scandaleuse, parce qu'elle protège les rentes de situation des entreprises des médias, qui ne sont pas incitées à apporter de nouveaux services à leurs clients (paroles des chansons, oeuvres d'artistes inconnus, films en 3 D ou autres innovations), et les privilèges des fournisseurs d'accès, qui devraient, en finançant une licence globale, assurer la rémunération des droits d'auteur, des interprètes, des maisons de disques inventives et des agents artistiques. Scandaleuse, surtout, parce que, pour une fois qu'on peut fournir quelque chose gratuitement à la jeunesse, première victime de la crise, on préfère engraisser les majors de la musique et du cinéma, devenues aujourd'hui cyniquement, consciemment, les premiers parasites de la culture. Comment la gauche, dont la mission est de défendre la gratuité contre le marché, peut-elle se prêter à une telle hypocrisie ?
A la fin du XVIIIe siècle, les lois sur les droits d'auteur ont été écrites pour protéger les créateurs contre les marchands. Au milieu du XIXe siècle, telle fut aussi la raison d'être des premières sociétés d'auteurs. Voilà qu'on prétend les utiliser pour protéger les marchands contre les créateurs ! Pire même : voilà qu'on prétend transformer les artistes en avant-garde d'une police de l'Internet où sombrerait la démocratie. Cette loi sera sans doute votée, parce qu'elle est le pitoyable résultat d'une connivence passagère entre des hommes politiques, de gauche comme de droite, toujours soucieux de s'attirer les bonnes grâces d'artistes vieillissants, et des chefs d'entreprise bien contents de protéger leurs profits sans rien changer à leurs habitudes.
Cela échouera, naturellement. Pour le plus grand ridicule de tous.
Source ici
Sacré jacquot,ils nous surprendra toujours!
Invité- Invité
- Message n°49
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
[size=18]
Jacques Attali est interpellé sur son rapport à la mondialisation le 14 mars 2009 au salon du livre de Paris. Les arguments qui lui sont opposés paraissent tout à fait cohérents, mais Jacques Attali garde obstinément le silence. François de Closets se lance dans une harangue désastreuse. Une femme gifle quelqu'un.Jacques attali est livide. Mais pourquoi se tait-il ?
Réalisation : Dominique-Emmanuel Blanchard
www.deb33.com
PS tiens il m'a semblé reconnaitre quelqu'un dans la foule...
Jacques Attali interpellé,le 14 mars 2009
Jacques Attali est interpellé sur son rapport à la mondialisation le 14 mars 2009 au salon du livre de Paris. Les arguments qui lui sont opposés paraissent tout à fait cohérents, mais Jacques Attali garde obstinément le silence. François de Closets se lance dans une harangue désastreuse. Une femme gifle quelqu'un.Jacques attali est livide. Mais pourquoi se tait-il ?
Réalisation : Dominique-Emmanuel Blanchard
www.deb33.com
PS tiens il m'a semblé reconnaitre quelqu'un dans la foule...
Invité- Invité
- Message n°50
Re: Actualités Jacques Attali (Fichier collabo).
LOL !
Nous We Are Change Paris,on y était et on a croisé les gens de E&R
Ce fut énorme !
Un tribunal populaire de 10mn.
La vidéo arrive dans 2 jours environ.
Nous We Are Change Paris,on y était et on a croisé les gens de E&R
Ce fut énorme !
Un tribunal populaire de 10mn.
La vidéo arrive dans 2 jours environ.