Anti Nouvel Ordre Mondial

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    saladain ou salah edine???nous l'attendons

    saladain
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    Nombre de messages : 111
    Date d'inscription : 16/11/2008

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    Message  saladain 19/1/2009, 01:21

    La chute de Jérusalem
    Le 16 de la lune de Redjeb, l'an 583 de l'hégire, c'est-à-dire le 20 septembre 1187, deux mois-et-demi après Hattin, Saladin parut devant Jérusalem et la sainte cité fut bientôt investie. Ce fut une date inoubliable pour l'Islam.

    Balian II d'Ibelin commandait la citadelle. Avant de s'emparer de la ville par les armes, Saladin proposa aux assiégés d'en négocier la reddition et le sort des communautés chrétiennes. Avec beaucoup de tact, il promit d'avantager Jérusalem, de ne point l'accabler d'impôts comme tant de villes infidèles qu'il venait de conquérir pour ajouter à la gloire d'Allah; il offrit de se contenter d'une somme dérisoire de trente mille pièces d'or et de ne point méconnaître les droits des chrétiens qui choisiraient, après l'entrée des troupes musulmanes, de rester à Jérusalem. Les barons et les chefs des ordres religieux n'acceptèrent point de transiger. Ils voulaient gagner un peu de temps, ruser avec le Kurde, dans l'espoir que quelque flotte génoise ne tarderait pas à apparaître sur les côtes du Liban, porteuse de bombardes et de vaillants Croisés. "Nous ne pouvons vous céder une ville en laquelle notre Dieu est mort, firent-ils dire. Nous pouvons encore moins vous la vendre". Ils jouèrent les offensés et Saladin s'offusqua :
    Vous maudirez votre obstination. Vous implorerez bientôt ma clémence, mais les jours seront comptés. J'entrerai d'ici peu dans Jérusalem et je ne saurais alors comment empêcher mes compagnons victorieux de traiter par l'épée les chrétiens survivants comme vous avez traité vous-mêmes les musulmans lorsque vous êtes entrés dans Jérusalem l'an 492 de l'hégire. Souvenez-vous que vous avez égorgé soixante-dix mille musulmans dans le Mesjid el Aqsâ. Et souvenez-vous qu'en l'année 398 de l'hégire le calife fatimide d'Egypte El Hakem ordonna de détruire le Saint-Sépulcre et autorisa le pillage par la populace de tout ce qu'elle renfermait de richesses, de meubles et autres objets. Souvenez-vous du samedi de la lumière et des choses odieuses qui se passent sous les yeux des musulmans, des choses qu'il n'est pas licite d'entendre ni de voir". Les chroniqueurs de l'époque ont raconté qu'il y avait alors dans Jérusalem soixante mille hommes capables de combattre. Le secrétaire de Saladin, Beha ed-Dîn, avance le chiffre de six mille défenseurs. Quoi qu'il en soit, Balian II d'Ibelin sut inspirer à chacun, malgré le souvenir récent de tant de revers et l'incapacité notoire des grands de la chrétienté d'Orient, le courage dont tous avaient besoin en ces jours difficiles. Il promut chevaliers de nombreux bourgeois, des marchands devant défendre leurs souks et leur foi, vaincre ou périr dans cette gigantesque mêlée dont la ville sainte était l'enjeu, et peut-être aussi l'avenir de l'Islam et celui de la chrétienté. On fondit les plaques d'argent recouvrant la chapelle du Saint-Sépulcre pour payer la solde des recrues et le gouverneur de Jérusalem sut faire de l'antique cité de David une forteresse fort bien défendue. Aussi les musulmans furent-ils surpris d'apercevoir tant de soldats et de cavaliers s'affairant sur les remparts que détruisait peu à peu la pierraille de leurs machines de bois. Une première attaque au nord-ouest, entre l'ancienne Porte de Damas et la Tour de David, échoua. Les assiégés faisaient preuve d'un mordant inattendu. Ils repoussaient les musulmans, brûlaient leurs machines de siège et d'assaut, se battaient avec fureur avec des pelles quand ils n'avaient point d'autres armes, aveuglant leurs ennemis avec du sable, ou encore les engluant avec leur poix bitumineuse, les faisant brûler vifs au pied de leurs échelles avec les feux grégeois.

    N'ayant pu faire passer le gros de ses forces par la Porte de Damas, Saladin chercha un point plus faible, du côté du nord de la ville, près de la Porte de Josaphat, où il espérait ouvrir plus facilement une brèche dans l'un des angles des fortifications donnant sur la vallée du Cédron. Il réunit de ce côté toutes les pièces disponibles et le bombardement commença tandis qu'un patient travail de sape minait les assises de cette partie de l'enceinte fortifiée de Jérusalem. En deux jours, quinze toises de fortifications furent minées, étançonnées, incendiées. Les assiégés tentèrent en vain une sortie par la Porte de Josaphat. Ils s'acharnèrent, perdirent beaucoup des leurs et durent faire retraite. Leur cause semblait perdue; le peuple courut s'agenouiller devant les autels; les religieuses processionnèrent autour des murailles, pieds nus, chantant les psaumes.

    Des femmes, mêlant des pratiques superstitieuses à ces actes de dévotion, trempèrent devant le Saint-Sépulcre, dans des cuves pleines d'eau froide, "leurs filles jusqu'au col", et elles leur coupèrent les cheveux, croyant ainsi apaiser la colère de Dieu, dont la sainte cité avait été si longtemps profanée par des fidèles impurs. Des orateurs rappelaient à leurs ouailles ce qui les attendait si Jérusalem tombait entre les mains des musulmans. Qu'ils se souviennent des termes de la capitulation que le commandeur des croyants Omar avait accordée aux chrétiens habitant la Syrie, termes repris dans la correspondance qui fut à l'époque échangée entre les différentes communautés chrétiennes d'Orient et les autorités musulmanes :
    "Nous, chrétiens, nous nous sommes engagés de n'entreprendre dans nos villes aucune nouvelle construction telle que couvent, église, chapelle ou cellule de moine; de ne restaurer aucun de ces édifices se trouvant dans les quartiers habités par les musulmans; de n'interdire à aucun musulman de faire halte dans nos églises, soit de nuit, soit de jour; d'héberger et nourrir pendant trois nuits les musulmans de passage; de manifester ostensiblement le respect que nous devons aux musulmans, soit en nous levant pour eux de nos sièges dans nos réunions lorsqu'ils désirent s'asseoir, soit en ne portant point, dans le but de leur ressembler, le bonnet des nomades, le turban, la double chaussure et en ne séparant point vos cheveux comme ils le font. Nous ne monterons pas sur des selles, nous ne parlerons point leur langue, nous ne ceindrons pas le sabre; nous ne graverons pas sur nos cachets des caractères arabes; nous ne vendrons pas de vin. Nous ne décorerons pas nos églises de la croix à l'extérieur; nous n'exhiberons ni nos croix, ni nos livres sur les chemins ou dans les souks; nous éviterons de faire du bruit avec nos crécelles dans nos églises. Nous n'élèverons pas la voix en accompagnant nos morts; nous ne les escorterons pas avec des lumières sur aucune des routes fréquentées par les musulmans, ni dans leurs marchés, et nous ne les enterrerons pas à côté de leurs cimetières. Nous ne regarderons pas les musulmans dans leurs habitations". Telle était la condition des chrétiens sous les califes orthodoxes; c'est-à-dire les quatre premiers califes qui succédèrent à Mahomet, et les docteurs de l'islamisme s'appuyèrent constamment sur ces conventions jusqu'à l'époque des Croisades. Les chrétiens d'Orient allaient-ils redevenir des parias dans la sainte cité de Jérusalem ?
    Tandis que vers le ciel s'élevait l'ardente prière et que les défenseurs se préparaient pour le suprême assaut, Saladin ouvrait partout des, brèches dans les murs d'enceinte. Jérusalem était en grand péril et pour éviter sa destruction Balian II d'Ibelin voulut renouer les négociations. D'autant plus que la communauté grecque orthodoxe complotait contre la sûreté des chrétiens latins. Tandis que l'ennemi était aux portes, les Grecs, ou meikites, qui avaient toujours entretenu des relations cordiales avec Saladin, et qui "portaient une haine mortelle aux latins", lit-on dans l'Histoire des Patriarches d'Alexandrie, se désolidarisaient ouvertement de la cause commune. Ils avaient même formé le dessein d'égorger les Francs pour faciliter la tâche de Saladin. Balian II d'Ibelin se rendit à l'ost du sultan, avec Rénier de Naplouse et des délégués des ordres des Templiers et des Hospitaliers. Le Kurde les accueillit avec humeur, leur reprocha de n'avoir point voulu s'entendre avec lui afin d'épargner le sang des combattants et il les menaça :
    "Regardez les murs de Jérusalem qui s'écroulent! Voyez mes soldats qui vont entrer par toutes les portes de la ville! Je pénétrerai dans Jérusalem l'épée à la main et je purifierai par le sang des chrétiens ces lieux sacrés que vous avez souillés en y massacrant inutilement tant de musulmans, lorsque vous y êtes entrés pour la première fois, l'an 491 de l'hégire". Balian proposa cent mille dinars au nom des habitants. Beha ed-Dîn raconte que Saladin fit alors remarquer à son interlocuteur que ses étendards flottaient déjà près de la Tour de David et que ce n'était nulle part la coutume d'offrir des conditions de capitulation honorables à une ville presque prise. Le gouverneur de Jérusalem, avant de prendre congé, eut cette fière réponse :
    "Ne croyez pas que Jérusalem manque de défenseurs! Nous nous retrancherons dans chaque quartier de la ville. Nous avons cinq mille otages. Ils périront de notre main en même temps que nos femmes et nos enfants. Ne soyez pas inexorable; en nous acculant au désespoir vous fortifierez notre détermination et les graves excès engendrent les pires cruautés. Nous ne désirons pas que Jérusalem disparaisse dans les flammes, ni que les mosquées les plus belles de l'Islam soient à jamais détruites en des combats malheureux. Que feriez-vous devant des ruines ?
    Où retrouveriez-vous la Qubbat al Sakhra, le Mesjid el Aqsâ et tant d'autres lieux saints de Jérusalem que vous vénérez et que nous respectons ?
    Croyez-vous qu'il ne soit point malséant de marchander de la sorte le sort d'une ville qui nous est chère à tous ?
    Si Dieu nous refuse présentement la victoire, nous savons cependant que Dieu nous accordera une mort glorieuse et le pardon de tant de fureurs sacrilèges en ces lieux". Les chroniques rapportent que Saladin, bouleversé par ce tableau d'horreurs, pria les plénipotentiaires chrétiens de revenir le lendemain afin qu'il pût consulter les docteurs de la Loi.

    Ceux-ci décrétèrent que la foi du serment fait par Saladin "de pénétrer dans Jérusalem l'épée à la main" ne pourrait point être considérée comme étant violée si les chrétiens se rendaient à discrétion. Et comme il n'était point dans son naturel d'être violent, et afin d'épargner à Jérusalem les horreurs de la guerre — ce qui satisfaisait son désir secret — Saladin convint avec le gouverneur de Jérusalem que les communautés religieuses pourraient acheter leur liberté aux conditions suivantes :
    Les hommes paieraient dix dinars tyriens, les femmes cinq, les enfants deux.

    Pour les vingt mille pauvres qui ne pouvaient payer leur rançon, un prix forfaitaire de trente mille écus fut convenu. Ces articles furent signés le vendredi 27 de la lune de Redjeb, 583 de l'hégire. Les musulmans ne manquèrent pas de se souvenir de la prédiction faite autrefois par un poète à Saladin :
    "Vous avez soumis Alep. Mais vous ferez une conquête plus brillante dans la lune de Redjeb, celle de Jérusalem". Cet événement glorieux dans les annales de l'islamisme fut d'autant plus considéré comme une preuve de la protection d'Allah qu'il coïncidait exactement avec l'anniversaire d'une fête célébrée le même jour, celle du voyage miraculeux que Mahomet fit dans une nuit de La Mecque à Jérusalem, et pendant lequel il vit les sept cieux de l'enfer et du paradis, et Allah derrière soixante-dix mille rideaux de lumière séparés chacun par cinq cents ans de distance.

    http://www.templiers.net/saladin/index.php?page=16-la-chute-de-jerusalem
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    neofeel


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    Message  neofeel 19/1/2009, 02:23

    Euh franchement je vois pas le but de ce type de post.
    Désolé Suspect
    gauchenationale
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    Message  gauchenationale 19/1/2009, 06:22

    Saladain je t'apprécies comme un croisé apprécie un un musulman fidèle à sa foi. Cela dit je ne vois pas l'intérêt d'avoir posté ce texte.

    Amitiés et vive le Christ-roy Wink

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