Des bidonvilles commencent à apparaître un peu partout aux USA
Désormais; les premières étapes de l'avènement du NOM (Nouvel Ordre Mondial) sont entrain de se réaliser.
La crise bancaire frappant au-delà de ses premières victimes, la société va plus vite que prévu verser dans la violence.
A ce jour, deux patrons ont déjà été pris en otage en France.
En Angleterre, la maison de sir Fred Goodwin, celui qui a coulé la Royal Bank of Scotland, a été attaquée...
Aux USA, des tournées en bus sont organisées pour visiter les maisons des cadres d'AIG : « Démissionnez ou suicidez vous », avait clamé le Sénateur Grassley !
Des bidonvilles sont en train d'apparaître aux USA un peu partout, annonce le International Herald Tribune de Vendredi dernier.
Tentes, cabanes, favelas à la brésilienne sont mis en place par la population la plus touchée... celle qui a dû quitter sa maison. Mais aussi d'autres parties de la classe « moyenne » en train de s'appauvrir : les Américains sont tous endettés de plusieurs cartes de crédit. Les salaires n'ayant pas suivis le coût de la vie, les ménages n'ont souvent plus qu'une semaine d'avance sur le loyer. Que ces salaires cessent d'être versés même pour une courte période, et ça sera la catastrophe.
La colère gronde et pas seulement en dessous de la surface.
Le sang va bientôt couler... mais plus tard.
Pourquoi ? Car nous ne sommes qu'au début des premières « corrections ».
Les ménages ont perdu leur maison, les travailleurs leurs emplois comme les huiles de Wall Street, les investisseurs ont perdu beaucoup, beaucoup d'argent.
La baisse des marchés à fait se volatiliser une grande part des valeurs engrangées dans les trois dernières années !
Si la violence n'a pas encore atteint son paroxysme, c'est parce que les assoiffés de brutalité attendent encore de recevoir quelque chose contre rien ! Comment ça ?
"Les renflouages vont fonctionner", pensent-ils. Le gouvernement interviendra et leur sauvera la mise. Ils n'ont pas encore compris que les renflouages gouvernementaux ne font qu'aggraver la situation.
En phase d'expansion, les emplois sont abondants et le crédit facile. Si on perd son emploi, on peut toujours en trouver un autre. S'il y a un trou dans le budget, on peut toujours le combler grâce aux cartes de crédit.
Rien de tout cela n'est plus vrai désormais.
Non seulement il est plus difficile d'obtenir un emploi... mais il est aussi plus difficile d'obtenir un crédit. Même les gens qui ont encore accès au crédit hésitent. Ils savent où ça mène ; bon nombre d'entre eux préféreraient vivre sous une autoroute plutôt que d'augmenter leurs dettes.
Le système « juste à temps » : les gens pensaient qu'ils pourraient toujours compter sur une épicerie ouverte ou un crédit à la consommation, ou un nouvel emploi, lorsque leur situations l'exigerait. Il pensait que le gouvernement mettait tout en oeuvre pour les protéger de la précarité.
Mais désormais, le gouvernement prend des mesures qui accélérera bientôt la précarité de tous en faisant semblant d'agir.
Pourquoi ?
Car la crise est une formidable opportunité pour les Maîtres du Marché de rafler la mise à peu de prix ! Exactement comme les banques avaient racheté pour presque rien les actions Eurotunnel une fois la société proche de la faillite et les petits porteurs dévalisés de leur mise de fond.
Quelque chose a mal tourné avec le système « juste à temps » : les distributeurs de billets et le marché de l'immobilier ne sont plus aussi accommodants qu'en 2008... Le marché de l'emploi refuse de bouger.
Les gens changent d'attitude : ils veulent avoir un peu d'argent de poche, juste au cas où...
Ils rechignent à augmenter leur endettement à l'infini... et ne vont plus vers les banques profiter de taux bas. En même temps celles-ci sélectionnent plus leur clientèle à risque...
Ce n'est plus le crédit qui porte l'économie US, c'est le renflouement : la première économie du monde est-elle entrain de s'enfoncer dans les eaux profondes de la récession : l'Atlantide US est-elle morte aujourd'hui ?
Sources
ici et ici