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Article rédigé le 09 oct 2009, par Régis Mex
La campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) est lancée aux États-Unis.
Les premières personnes à recevoir le vaccin lundi seront des employés du secteur médical dans les États de l’Indiana et du Tennessee. Suivront les femmes enceintes et les personnes qui souffrent de problèmes de santé graves, comme le diabète ou des troubles cardiaques.
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) annonçaient la semaine dernière que les premières doses de vaccins seraient disponibles mardi, soit deux semaines plus tôt que la date prévue.
Le gouvernement américain a commandé 250 millions de doses du vaccin à cinq laboratoires, soit AstraZeneca, Sanofi-Aventis, Novartis et GlaxoSmithKline. Chaque semaine, environ 20 millions de doses devraient être livrées. Les premiers vaccins utilisés seront ceux d’AstraZeneca.
Les autorités sanitaires américaines misent sur le vaccin pour contrer l’intensification de la pandémie de grippe H1N1 sur leur territoire. « Nous constatons une étendue substantielle de la grippe H1N1 dans pratiquement tout le pays », expliquait jeudi dernier la Dre Anne Schuchat, responsable de l’immunisation aux CDC.
Chez nos voisins du sud, la pandémie de grippe A (H1N1) a commencé à la fin de mars. Selon le dernier bilan des CDC, elle a entraîné l’hospitalisation de 10 082 Américains et provoqué 936 décès, dont 36 enfants.
Selon un récent rapport du bureau des conseillers scientifiques de la Maison-Blanche, jusqu’à 1,8 million d’Américains pourraient avoir besoin d’une hospitalisation en raison de la grippe A (H1N1). Quelque 30 000 personnes risqueraient d’en mourir. Ce chiffre reste toutefois inférieur aux 36 000 Américains qui meurent chaque année de la grippe saisonnière.
Au Québec, la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) doit commencer le 15 novembre prochain. La direction de la Santé publique du Québec a annoncé à la fin de septembre qu’elle avait choisi d’inverser les campagnes de vaccination, reportant celle contre la grippe saisonnière à janvier 2010. La plupart des provinces canadiennes ont décidé d’étaler ou encore de retarder la période de vaccination contre la grippe saisonnière pour la mener après celle contre la grippe A (H1N1).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la grippe A (H1N1) a tué plus de 4100 personnes dans le monde. L’OMS faisait état, vendredi, d’une généralisation de l’épidémie au Mexique et dans la plupart des régions des États-Unis. Elle rapportait aussi que l’épidémie est en progression marquée en Europe, en Asie centrale, en Israël et au Japon.
Source: Radio Canada
Commentaire: À noter que si la vaccination a le « mérite » d’être gratuite, les laboratoires qui ont développé ce premier vaccin contre la grippe A n’en sont évidemment pas pour autant altruistes, puisqu’il est bien notifié que c’est le gouvernement qui a payé avec l’argent du contribuable.
Deux vaccins contre la grippe A autorisés dans l’Union européenne
L’Agence européenne des médicaments a recommandé vendredi 25 septembre à la Commission européenne d’autoriser la mise en vente de deux premiers vaccins contre la grippe A (H1N1). Le comité d’experts de l’European medicines agency (EMEA), agence européenne chargée d’évaluer l’efficacité et les risques des nouveaux médicaments, a approuvé l’utilisation du Focetria, du laboratoire suisse Novartis, et du Pandemrix, de son concurrent britannique GlaxoSmithKline (GSK).
Cet avis a été transmis à la Commission européenne, qui octroie, in fine, les autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments pour les 27 pays de l’Union européenne. Selon l’EMEA, la Commission devrait rendre sa décision « prochainement ». En principe, l’accord de la Commission n’est qu’une formalité, car elle se contente de suivre l’avis des experts de l’Agence.
Les Etats qui ont commandé ces deux vaccins devraient pouvoir démarrer leurs campagnes de vaccination dans les semaines à venir, à condition qu’ils aient reçu des doses en quantités suffisantes. Des vaccins avaient déjà été approuvés en Chine et aux Etats-Unis par les autorités sanitaires locales, mais aucun n’a jusqu’ici été approuvé dans l’UE.
L’Agence européenne des médicaments a expliqué avoir rendu son avis au terme d’un examen « accéléré » pour qu’ils soient disponibles avant la saison grippale. La rapidité de la procédure est due au fait que ces vaccins ont déjà obtenu une AMM dite « prototype » contre le virus H5N1 de la grippe aviaire. L’EMEA n’a eu à évaluer que la variation apportée au vaccin avec la nouvelle souche A (H1N1).
Deux injections à trois semaines d’intervalle
La France a quant à elle commandé 94 millions de doses. Parmi elles, 50 millions ont été demandées à GSK et 24 millions (dont un tiers en option) à Novartis, plus 56 millions (la moitié ferme et la moitié en option) au groupe français Sanofi-Aventis. L’EMEA continue d’étudier d’autres vaccins, dont ceux de Sanofi-Aventis, du britannique AstraZeneca, et de l’Américain Baxter, ce dernier disposant également d’une AMM prototype.
Par ailleurs, l’EMEA a recommandé que les vaccins approuvés soient administrés en deux doses, avec un intervalle de trois semaines entre chaque injection. Ils ont approuvé son utilisation pour les adultes – y compris les femmes enceintes – et les enfants de plus de six mois.
Mais le comité d’experts a reconnu que des données initiales « suggèrent qu’une vaccination en une seule dose pourrait suffire chez les adultes », ce qui permettrait de vacciner deux fois plus de monde avec le même nombre de doses. En cas de confirmation, le comité pourrait du coup modifier ses recommandations dans les mois qui viennent, en se basant notamment sur de nouveaux essais cliniques.
Source: Le Monde
Retour sur les critiques à l’encontre de la vaccination et des laboratoires concernés:
La grippe A fait des miracles. Des dizaines de milliards de dollars de commandes annoncées, les labos rivalisent d’ingéniosité pour battre les records de vitesse de mise au point des vaccins. D’autant que les Etats-Unis ont accordé l’immunité juridique totale aux industries pharmaceutiques en cas de problème sanitaire…
A l’assaut du Graal…
Les vaccins contre la grippe A seront bientôt prêts. Parole de Big Pharma. Les tests sur les humains ont déjà commencé dans cinq pays et la vaccination de masse pourra débuter courant septembre. Record absolu. Jusqu’à la semaine dernière, pourtant, les seringues n’étaient pas attendues avant la fin du mois d’octobre. Mais les firmes pharmaceutiques ne manquent pas d’imagination, surtout quand des dizaines de milliards sont à la clé. Baxter, GlaxoSmithKline (GSK) et Novartis se contentent d’ »adapter » des vaccins pré-pandémiques déjà validés. Les nouvelles moutures ne nécessiteront donc pas de repasser par la case d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Exit les tests de sécurité. Aussi simple…
Vaccination mal préparée
The Lancet a récemment mis en garde les responsables sanitaires mondiaux contre l’allègement des procédures réglementaires qui exposerait les populations à des risques réels de complications post-vaccinales. Au contraire, l’hebdomadaire médical britannique a plaidé pour une élaboration méticuleuse et une surveillance accrue des possibles effets secondaires. Bref, tout le contraire de ce qui est en train de se produire. The Lancet a aussi lancé un pavé dans la marre en rappelant le triste épisode d’une campagne de vaccination accélérée contre une souche virulente de grippe porcine aux Etats-Unis, en 1976, qui avait causé la mort de plusieurs personnes, et qui avait vu des milliers d’autres réclamer des indemnités suite à des complications liées à la vaccination.
Immunité juridique des labos
Mais les laboratoires peuvent se rassurer. Cette fois-ci, l’administration américaine leur a octroyé une immunité juridique totale. La secrétaire d’Etat américaine à la santé, Kathleen Sebelius, a signé en juin un décret les libérant de toute responsabilité en cas de complications judiciaires. Comme cela se fait souvent Outre-Atlantique, c’est un fonds public d’urgence sanitaire qui prendra en charge les éventuelles contreparties financières.
Antiviraux inefficaces voire dangereux
Selon les données actuelles de l’OMS, la virulence de la grippe A est très légèrement supérieure à celle de la grippe saisonnière. Si le virus mutait dans une forme plus dangereuse, les vaccins seraient inefficaces. Autant que les antiviraux ? Car The Lancet a publié samedi dernier une étude menée par le National Institute for Health and Clinical Excellence (Nice) de Grande-Bretagne, qui établit que les antiviraux Tamiflu et Relenza – jusqu’à présent décrits comme la panacée anti-grippe A – réduisent la durée des symptômes chez les personnes atteintes par le virus… d’environ une demi-journée. Révolutionnaire ! Et une étude britannique vient aussi de montrer que ces médicaments ne devraient pas être prescrits aux enfants, les effets indésirables l’emportant sur les bénéfices.
Source: Les mots ont un sens
Le plan secret de vaccination contre la grippe porcine de Sarkozy
Selon un article sur des fuites dans un journal français, le gouvernement français est en train de mettre au point des plans secrets, pour imposer à l’ensemble de la population française une campagne de vaccination obligatoire, prétendument contre l’éventuelle maladie de grippe porcine. Ce plan, sans précédent, va même à l’encontre des recommandations des avis de la santé publique. Les géants pharmaceutiques bénéficient de cette mesure, tandis que la grippe porcine pousse la tendance à la militarisation de la santé publique et au recours inutile à la panique dans la population pour faire avancer l’ordre du jour.
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Selon un article de l’édition du 31 mai du quotidien français Le Journal du Dimanche, le régime Sarkozy a autorisé une dépense d’environ 1 milliard d’euros pour acheter des vaccins, destinés prétendument à lutter ou à protéger contre le virus H1N1 de la grippe porcine. Le seul problème, c’est que, à ce jour, ni l’OMS, ni le Center for Diseases Control (CDC) des États-Unis n’ont réussi à isoler, photographier au microscope électronique, ni à classer chimiquement le virus Influenza A H1N1. Rien de scientifique n’indique non plus que des virologistes français l’aient fait. Rendre obligatoire des médicaments contre une maladie supposée, qui n’est même pas caractérisée, est pour le moins douteux.
Encore plus étrange, il y a l’aveu de la Food & Drug Administration du régime étasunien, l’organisme chargé de la santé et la sécurité de ses citoyens, selon lequel, le « test » autorisé à sortie prématurée pour contrôler le H1N1 n’est même pas éprouvé. Plus précisément, dans tous les décès présentés à ce jour comme preuve scientifique de mort attribuable au virus H1N1 de la grippe porcine, il n’existe aucune preuve médico-légale qu’ils soient dus effectivement à ce genre de virus. Les épidémiologistes européens pensent que les décès rapportés à ce jour sont « le fruit du hasard » ou de ce qu’on dénomme infections opportunistes.
Ce que nous savons avec certitude, c’est que les gens qui sont morts ont souvent eu avant des complications respiratoires de nature non divulguée. Des gens meurent chaque jour de maladies respiratoires. Aux États-Unis seuls, quelques 36.000 décès liés à la grippe sont enregistrés chaque année, sans panique ni frayeur excessive. La plupart sont des personnes âgées ou des patients atteints de maladies pulmonaires. À ce jour, dans toute la France, 24 personnes ont été identifiées par les autorités de santé comme ayant les « symptômes » du H1N1. Il est intéressant de noter ce que citent l’OMS et le CDC comme symptômes du H1N1 : température, toux, maux de tête, écoulement nasal. Hmmmmm. Connaissez-vous quelqu’un avec les symptômes de la grippe porcine ? On notera aussi que, dans le dépouillement de plus de 15.000 cas de grippe porcine du H1N1 « confirmés » dans le monde, la grande majorité a guéri miraculeusement en trois à sept jours, tout comme dans le cas d’un mauvais rhume.
Objectif : Militariser la santé publique
Il devient de plus en plus évident qu’une arrière-pensée est derrière les vagues successives de panique de masse créées ces dernières années par la CDC, l’OMS et des organismes gouvernementaux. Nous avons été affolés de manger du bœuf quand le bétail, au Royaume-Uni et ailleurs, a développé une maladie mortelle appelée ESB ou « maladie de la vache folle. » Plus tard émergea la preuve du fait que l’ESB était la conséquence de la vaccination des vaches pour tuer des insectes inoffensifs qu’elles ont sous la peau. Plus récemment, après des rapports de cas de ce qu’on appelle la « fièvre catarrhale» chez la vache, le mouton et la chèvre en Belgique et en Hollande en 2006, les autorités vétérinaires d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche ont imposé une vaccination obligatoire ou un traitement avec des médicaments pour soi-disant protéger les animaux des morsures d’insectes prétendument porteurs de maladie habituellement inoffensives.
La vaccination des animaux des cheptels a été rendue obligatoire contre une maladie qui est en général si anodine qu’elle passe inaperçue, et qui dans de rares cas extrêmes pourrait être liée à la mort. Tous les animaux de plus de trois mois devaient être vaccinés. Les vaccins, selon un rapport de la publication suisse Aegis-Impuls de 2008, ont provoqué la mort en masse, une baisse de la natalité, une diminution de la production laitière, des crises cardiaques et d’autres graves effets. Les vaccins ont été utilisés en dépit du fait que personne apparemment n’avait certifié leur sûreté avant. Ils contenaient typiquement de l’hydroxyde d’aluminium et du Thiomersol ou mercure, en tant qu’adjuvants et/ou conservateurs, tous deux hautement toxiques et tous deux également utilisés dans la plupart des vaccins humains.
En dépit de la masse de protestations et de rapports auprès des autorités vétérinaires en Allemagne, en Suisse et en Autriche, il n’a pas été tenu compte des alertes et la vaccination de masse obligatoire a continué. Il n’est guère étonnant que les agriculteurs prennent leurs tracteurs pour protester dans la rue.
Le rapport d’un plan secret du gouvernement français, visant à vacciner tous les citoyens français de plus de trois mois, plus de 100 millions de doses, est plus que préoccupant. Selon Le Journal du Dimanche, anticipant un probable retour du virus en automne, le gouvernement français va dépenser près d’un milliard d’euros pour acheter des vaccins. Les autorités annonceront en automne si elles décident de rendre le vaccin obligatoire. « Nous serons prêts à attaquer dans un délai très court, » explique la ministre de la Santé. Selon les sources, l’État veut commander 100 millions de doses vaccinales contre la grippe auprès de trois laboratoires, GlaxoSmithKline, Novartis et Sanofi. Les deux derniers sont des compagnies françaises.
Le rapport français vient juste après l’adoption par le Sénat de l’État du Massachusetts d’un projet de loi de vaccination obligatoire contre la prétendue grippe porcine du H1N1. Dans l’hôpital d’État de l’État de New York, le planning des autorités est de débattre de rendre obligatoire la vaccination annuelle contre la grippe pour tout employé de la santé publique, bien qu’il n’existe aucun vaccin approuvé contre le H1N1. De plus en plus, il commence à apparaître que la peur des pandémies d’oiseaux ou de porcs est un prétexte pour justifier les vaccins obligatoires avec des substances dont les effets secondaires néfastes sont manifestement plus graves que la grippe dont ils devraient nous prémunir.
Novavax, une compagnie pharmaceutique étasunienne de Rockville dans le Maryland, vient juste d’annoncer assez opportunément qu’elle développe un vaccin contre le H1N1, basé sur des « particules apparentées aux virus, » contenant trois protéines du virus de la grippe sans les gènes nécessaires à la réplication. Le vaccin est produit grâce à des techniques de modification génétique des organismes ou des OGM. L’annonce a été faite dans les jours où la compagnie a annoncé une perte d’exercice financier de 36 millions de dollars.
Le médicament Tamiflu, qui est officiellement recommandé par l’OMS comme traitement pour « atténuer » les symptômes d’une éventuelle grippe porcine ou Influenza A H1N1, telle qu’elle a été rebaptisée, est lui-même hautement toxique. Santé Canada a informé les Canadiens de rapports internationaux sur des hallucinations et des comportements anormaux, dont l’automutilation, chez des patients prenant le médicament antiviral Tamiflu. Dans certains cas, la mort a été le résultat, et de graves complications pulmonaires sont largement associées au Tamiflu, le médicament dont le principal bienfaiteur financier est considéré comme son plus grand actionnaire, l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
En 1976, aux États-Unis, le Président Gerald Ford, soucieux de remporter une élection serrée, face à une éventuelle pandémie, ordonna une vaccination de masse de la population, pour montrer aux électeurs qu’il était un Président « pratique. » La pandémie de 1976 n’arriva jamais, mais un grand nombre de gens souffrirent des graves effets neurologiques secondaires du vaccin, dont la production avait été précipitée, parmi lesquels furent signalés 25 décès du syndrome de Guillain-Barré.
La vaccination obligatoire avec des médicaments dont les effets secondaires sont inconnus, parce qu’ils n’ont pas été rigoureusement testés de façon indépendante, commença à frapper le genre humain aux États-Unis ou en Allemagne durant les années 30, lors d’expériences humaines de masse, effectuées avec des prisonniers handicapés mentaux et d’autres personnes défavorisées.
Source: Polemia