Le grand secret de l’Histoire : le terrorisme des opérations sous fausse bannière.Ce vieil adage est bien vrai: si l’on ne retient pas l’Histoire, on est condamné à la répéter. Le plus grand secret de l’Histoire que les gens n’ont donc pas encore intégré, puisque c’est un secret, est le terrorisme sous fausse bannière.
Il existe de nombreuses attaques sous fausse bannière bien documentées dans lesquelles un gouvernement est l’instigateur et qui, pour des raisons politiques, en reporte la faute sur son ennemi. Les opérations sous fausse bannière ont, sans arrêt, changé le cours de l’Histoire, dans le monde entier. Sauf si le peuple prend conscience de ce style d’opération, les gouvernements continueront à les utiliser pour provoquer de plus en plus de guerres désastreuses.
Dans les exemples suivants, les officiels gouvernementaux qui ont participé à ces attaques (ou en ont sérieusement proposé) l’ont avoué, oralement ou par écrit :
1. – En 1931, les troupes japonaises ont déclenché une petite explosion dans un train et ont accusé la Chine pour justifier l’invasion de la Mandchourie. C’est une histoire connue sous le nom de l’incident de Munken ou l’incident de Mandchourie. Le tribunal militaire international de Tokyo a trouvé que «plusieurs des participants à ce plan, dont Hashimoto (un officier supérieur de l’armée japonaise) ont plusieurs fois admis leur participation à ce complot et ont déclaré que le but de cet incident était de donner une excuse à l’occupation de la Mandchourie par l’armée du Kwantun ». Voyez ici.
2. – Un haut officier de la SS nazi a avoué au tribunal de Nuremberg que, sous les ordres du chef de la Gestapo, lui et d’autres militaires nazis ont attaqué leur propre peuple et des infrastructures pour en rejeter la faute sur les Polonais afin de justifier l’invasion de la Pologne.
3. – Le général nazi Franz Halder a aussi témoigné au tribunal de Nuremberg que le dirigeant nazi Goering avait admis avoir donné l’ordre de mettre le feu au parlement allemand (le Reichstag) en 1933 et avait accusé à tort les communistes de cet acte criminel.
4. – Le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev a admis par écrit que l’Armée rouge soviétique avait bombardé le village russe de Mainila en 1939, tout en accusant la Finlande de cette attaque, et s’en est servi comme prétexte pour lancer la guerre d’hiver contre la Finlande. Le président russe Boris Eltsine a admis que la Russie avait été l’agresseur dans la guerre d’hiver.
5. – Le parlement russe, l’actuel président russe Poutine et l’ancien dirigeant soviétique Gorbatchev ont tous reconnu que Joseph Staline avait ordonné à sa police secrète d’exécuter 22 000 officiers de l’armée polonaise à Katyn, en 1940, et en a fait porter la faute aux nazis.
6. – Le gouvernement britannique a admis avoir bombardé, entre 1946 et 1948, cinq bateaux transportant des juifs cherchant à fuir l’holocauste pour se réfugier en Israël et avoir créé un faux groupe appelé Défenseurs de la Palestine arabe, qu’il a accusé d’avoir bombardé ces bateaux. (Voir ici, ici et ici)
7. – Israël a reconnu qu’en 1954 une cellule terroriste israélienne opérant en Égypte avait placé des bombes dans plusieurs bâtiments, dont des bureaux diplomatiques américains, et avait laissé des preuves impliquant les Arabes. (Une des bombes s’est déclenchée prématurément, permettant aux Égyptiens d’identifier les coupables et plusieurs Israéliens impliqués ont avoué.) (Voir ici et ici)
8. – La CIA a admis qu’elle avait employé des Iraniens dans les années 1950 pour se faire passer pour des communistes cherchant à commettre des attentats, tout cela pour essayer de retourner la population contre le premier ministre élu démocratiquement.
9. – Le premier ministre turc a reconnu que le gouvernement turc avait organisé les attentats de 1955 contre le consulat turc en Grèce, endommageant par la même occasion le lieu de naissance, situé a proximité, du fondateur de la Turquie moderne, tout en faisant porter la responsabilité à la Grèce et justifier les violences anti-grecques.
10. – Le premier ministre britannique a avoué à son secrétaire de la défense que le président américain Dwight Eisenhower et lui avaient approuvé un plan en 1957 pour lancer des attaques sur la Syrie et en reporter la faute sur le gouvernement syrien comme moyen de parvenir à un changement de régime
11. – Un ancien premier ministre italien, un juge italien et un ancien chef du contre-espionnage italien ont admis que l’OTAN, avec l’aide du Pentagone et de la CIA, ont organisé des attentats en Italie et d’autres pays européens pour que la population se joigne aux gouvernements dans leur lutte contre le communisme. Comme l’a fait remarquer un participant à ce programme secret: «Vous devez attaquer des civils, des gens, des femmes et des enfants, des innocents et des inconnus totalement éloignés de la sphère politique. La raison en est très simple. Tout cela pour pousser les gens, le peuple italien, à se tourner vers l’État pour demander plus de sécurité.» (Voir aussi ici) (L’Italie et d’autres pays européens avaient déjà rejoint l’OTAN avant que ces attentats ne soient perpétrés.) Et regardez cette émission spéciale de la BBC. Ils ont aussi exécuté des attentats en France, en Belgique, au Danemark, en Allemagne, en Grèce, en Hollande, en Norvège, au Portugal, au Royaume Uni et encore dans d’autres pays. Les attentats sous fausse bannière exécutés sous ce programme OTAN/CIA comportent entre autres :
L’assassinat du premier ministre turc (1960)
Des attentats à la bombe au Portugal (1966)
Le massacre de la Piazza Fontana en Italie (1969)
Des attaques terroristes en Turquie (1971)
Les attentats à la bombe de Peteano (1972)
Les fusillades de Brescia en Italie et un attentat à la bombe dans un train (1974)
Des fusillades à Istanbul (1977)
Le massacre d’Atocha à Madrid (1977)
L’enlèvement et le meurtre d’un Premier ministre italien (1978)
Les attentats de la gare de Bologne en Italie (1980)
La fusillade et l’assassinat de 28 passants à Brabant en Belgique (1985)
12. – En 1960, le sénateur américain George Smathers propose que les États Unis lancent «une fausse attaque sur la baie de Guantanamo qui nous donnerait l’excuse pour déclencher une bataille puis d’aller renverser Castro.»
13. – Des documents du département d’État montrent que, en 1961, le chef de l’armée et d’autres fonctionnaires de haut niveau discutaient de l’opportunité de faire exploser un consulat en République dominicaine pour avoir le prétexte d’envahir le pays. Le plan ne fut jamais exécuté mais tout ce beau monde l’envisageait comme une sérieuse possibilité.
14. – Comme le gouvernement américain l’a reconnu, des documents de 1962 récemment déclassifiés montrent que le chef des armées a donné son accord à un plan pour faire exploser des avions AMÉRICAINS (sous un plan très élaboré d’échange d’avions) et pour commettre aussi des actes terroristes sur le sol américain, en accuser des Cubains et justifier ainsi une invasion de Cuba. Regardez l’article de ABC, les documents officiels et l’interview par Peter Jennings de l’ancien journaliste d’investigation d’ABC world news.
15. – En 1963, le département de la Défense américain a écrit un mémo poussant à des attaques à l’intérieur de l’Organisation des États d’Amérique, dans des pays comme la Jamaïque ou Trinité et Tobago, pour ensuite en accuser le gouvernement cubain.
16. – Le département de la Défense américain a même été jusqu’à proposer de secrètement payer quelqu’un dans le gouvernement Castro pour attaquer les États-Unis: «La seule solution restante à envisager serait alors de corrompre un des subordonnés militaire de Castro pour qu’il lance une attaque sur Guantanamo.»
17. – La NSA a avoué qu’elle avait menti à propos de ce qu’il s’était réellement passé dans le golfe du Tonkin en 1964, manipulant les données pour qu’elles montrent des bateaux vietnamiens tirer sur un navire américain, justifiant ainsi le déclenchement de la guerre du Vietnam.
18. – Un comité d’enquête du Congrès américain a montré que, dans le cours de sa campagne «Cointelpro», le FBI avait utilisé de nombreux provocateurs, des années 1950 jusqu’aux années 1970, pour perpétrer des violences et les utiliser pour faussement accuser des activistes politiques.
19. – Un haut général turc a admis que les forces turques avaient incendié une mosquée à Chypre dans les années 1970 pour en faire porter la responsabilité sur leurs ennemis. Il expliqua: «Au cours de certaines guerres on accuse l’ennemi d’actes de sabotage pour augmenter la résistance populaire. On l’a fait à Chypre, on a même brûlé une mosquée.» En réponse à l’air incrédule de son interlocuteur, le général a ajouté «C’est juste un exemple.»
20. – Un document déclassifié de la CIA, datant de 1973, a révélé un programme pour entraîner des forces de police et militaires étrangères à la manière de fabriquer des dispositifs piégés, en faisant croire qu’ils les entraînaient seulement à la façon d’enquêter sur les actes terroristes: Voici le programme:
a. Enseigner aux stagiaires les techniques de base pour utiliser des explosifs de démolition, commerciaux ou militaires, et la manière de les utiliser dans des opérations de terrorisme ou de sabotage industriel.
b. Présenter aux stagiaires le matériel et l’équipement disponibles sur le marché, ceux qui sont susceptible d’être utilisés par des terroristes ou des saboteurs pour fabriquer des explosifs.
c. Familiariser les stagiaires avec les concepts d’analyse de la cible et de planification des opérations utiles à un terroriste ou un saboteur.
d. Présenter aux stagiaires les moyens et techniques concernant les dispositifs piégés avec des travaux pratiques sur des dispositifs déjà fabriqués ou à fabriquer eux même.
Le programme fournit aux stagiaires de bonnes opportunités de familiarisation et d’entrainement en manipulant, préparant et utilisant les diverses charges explosives, agents incendiaires, outils de terrorisme et techniques de sabotage.
21. – Le gouvernement a admis (et ici) qu’en 1978 les services secrets allemands ont fait exploser une bombe contre le mur extérieur d’une prison et placé des outils d’évasion pour qu’un prisonnier, un membre de la Faction armée rouge, puisse s’évader et qu’on lui fasse porter la responsabilité d’un attentat.
22. – Un agent du Mossad a reconnu qu’en 1984 le Mossad avait placé un émetteur radio dans la résidence de Kadhafi à Tripoli pour transmettre de fausses émissions enregistrées par le Mossad, dans le but de faire croire que Kadhafi soutenait le terrorisme.
23. – Le Conseil sud-africain pour la vérité et la réconciliation a trouvé qu’en 1989, le Bureau de coopération civile (une branche secrète des forces de défense sud-africaines) avait proposé à un expert en explosifs de «participer à une opération destinée à discréditer l’ANC en faisant exploser le véhicule de police de l’officier chargé de l’enquête sur le meurtre», faisant ainsi croire que l’ANC était responsable de l’opération.
24. – Un diplomate algérien ainsi que plusieurs officiers de l’armée algérienne ont reconnu que, dans les années 1990, l’armée algérienne massacrait fréquemment des civils et en accusait les militants islamiques. (Voir la vidéo)
25. – Une publication de 1994 de l’armée américaine, les Tactiques techniques et procédures de défense internes pour les Forces spéciales, rééditée en 2004,recommande ouvertement d’employer des terroristes et d’utiliser des opérations sous fausses bannières pour déstabiliser les régimes de gauche en Amérique latine. Des attaques sous fausse bannière ont donc été exécutées en Amérique du sud et d’autres régions du monde dans le cadre de la guerre sale de la CIA. (Voir ici)
26. – Dans le même genre, un manuel d’opérations psychologiques rédigé par un contractant de la CIA pour le compte des rebelles contras du Nicaragua fait remarquer l’intérêt d’assassiner quelqu’un de son bord pour créer un martyr pour la cause. Le manuel a été authentifié par le gouvernement américain. LeWashington Post, l’AP et d’autre médias ont fait un tel remue-ménage autour de cette affaire que, durant la campagne présidentielle de 1984, le président Reagan, a été confronté à cette question à la télévision nationale: «En ce moment, nous faisons face à cette extraordinaire histoire de manuel de guérilla de la CIA distribué aux anti-sandinistes que nous soutenons, manuel qui professe non seulement le meurtres de sandinistes, mais aussi l’utilisation de criminels pour tuer des membres de la guérilla que nous soutenons, afin d’en faire des martyrs.»
27. – Une équipe indonésienne enquêtant sur les violents pillages qui se sont déroulés en 1998 a déterminé que «des membres de l’armée ont été impliqués dans les pillages, certains dans le but délibéré de les provoquer.»
28. – Des officiers supérieurs du renseignement et de l’armée russe ont reconnu que le KGB avait, en 1999, fait exploser des appartements occupés par des Russes pour en accuser les Tchétchènes et justifier l’invasion de la Tchétchénie. (Voir ce rapport et cette discussion)
29. – Comme le rapportent la BBC, le New York Times, et l’AP, des officiels de Macédoine ont admis que le gouvernement avait tué de sang-froid sept immigrants innocents et prétendu que c’étaient des soldats d’al-Qaïda qui tentaient de tuer des policiers macédoniens, ceci pour essayer de se joindre à la guerre contre la terreur
30. – Des officiers supérieurs de la police de Gènes, en Italie, ont avoué que, en juillet 2001, au G8 de Gènes, la police avait placé des cocktails Molotov et simulé le poignardage d’un officier de police pour justifier une violente répression contre les manifestants.
31. – Les États-Unis ont lancé de fausses accusations contre l’Irak en disant qu’il avait joué un rôle dans les attaques du 11 septembre, comme le montre unmémo du secrétariat à la Défense, et ces accusations ont été la justification principale pour déclencher la guerre contre ce pays. Même après que la Commission sur le 11 septembre n’a reconnu aucune relation entre les deux, Dick Cheney a dit avoir des preuves accablantes de relations entre al-Qaida et le régime de Saddam Hussein, que Cheney avait probablement des informations inaccessibles à la commission du 11 septembre et que les médias ne faisaient pas leur devoir en rapportant de tels liens. Les hauts fonctionnaires américains reconnaissent maintenant que la guerre d’Irak a été lancée pour le pétrole, pas pour le 11 septembre ou les armes de destruction massive. A la suite des déclarations de quelques loups solitaires, de nombreux officiels américains disent maintenant que le 11 septembre a été du terrorisme d’état, mais que ce n’était pas l’Irak qui était derrière les terroristes. (De nombreux officiels ont aussi supposé que le 11 septembre était une opération sous fausse bannière organisée par quelques voyous dans le gouvernement américain, mais une telle affirmation sort du sujet de notre discussion. Le point actuel est que les États-Unis ont accusé l’Irak tout en sachant que l’Irak n’avait rien à voir la dedans.)
32. – Même si le FBI reconnait maintenant que les attaques à l’anthrax ont été lancées par un ou plusieurs scientifiques travaillant pour le gouvernement, un haut dirigeant du FBI a dit que des officiels de la Maison Blanche leur avaient ordonné d’accuser al-Qaida pour ces attaques à l’anthrax (rappelez vous à quoi les lettres ressemblaient). Des officiels du gouvernement confirment aussi que la Maison Blanche avait essayé de lier ces attaques à l’Irak pour justifier un changement de régime dans ce pays.
33. – Selon le Washington Post, la police indonésienne a reconnu que les militaires avaient tué des professeurs américains à Papua en 2002 et accusé le groupe séparatiste papou pour qu’il soit placé sur la liste des organisations terroristes.
34. – Le très respecté ancien président indonésien Gus Dur a aussi reconnu que le gouvernement avait probablement joué un rôle dans les attentats de Bali en 2002.
35. – La police gardant le sommet de l’Union européenne de 2003 en Grèce a été filmée en train de donner des cocktails Molotov à un manifestant pacifique.
36. – L’ancien avocat du département de la Justice, John Yoo a suggéré en 2005 que les Américains devraient lancer l’offensive contre al-Qaida en «créant une fausse organisation terroriste. Elle pourrait avoir ses propres sites web, centres de recrutement et d’entrainement et opérations de financement. Elle pourrait lancer de fausses opérations terroristes et se donner le crédit pour les vrais, semant la confusion dans les rangs d’al-Qaida, semant le doute entre ses rangs et remettant en question la validité de ces communications.»
37. – Dans le même genre, le professeur John Arquilla de la Naval Postgraduate School, un analyste stratégique réputé pour avoir développé le concept de guerre du net, a poussé les services de renseignement occidentaux à créer de nouveaux pseudo gangs de terroristes comme moyen de perturber les vrais réseaux terroristes. Selon Seymour Hersh, un journaliste ayant été honoré d’un prix Pulitzer, la stratégie des pseudo gangs est déjà utilisée par le Pentagone:
«Selon la nouvelle méthode de Rumsfeld, m’a-t-on-dit, les stratèges militaires américains auront l’autorisation, à l’étranger, de se faire passer pour des hommes d’affaires corrompus cherchant à acheter de la contrebande pouvant être utilisée à la fabrication de systèmes nucléaires. Selon des conseillers du Pentagone, des citoyens locaux pourront être recrutés et envoyés rejoindre des guérillas ou des terroristes…»
«Ces nouvelles règles permettront à la communauté des Forces spéciales de mettre en place ce qu’ils appellent des groupes d’action dans le pays cible et qui pourront être utilisés pour infiltrer et éliminer des organisations terroristes.
« Vous souvenez-vous de ces groupes paramilitaires d’extrême droite du Salvador?», me demanda l’ancien officiel du renseignement, en se référant à ces gangs ayant commis des atrocités au début des années 1990. «Nous les avons créés et financés. L’objectif maintenant est d’embaucher des gens locaux partout où nous en avons besoin. Et nous ne dirons rien au congrès à ce sujet.»
Un ancien officier militaire, au courant des actions commandos du Pentagone a dit: «Nous allons marcher côte à côte avec les voyous.»
38. – En juin 2005, United Press International a publié ce rapport : «Des officiers des renseignements américains nous ont fait savoir que quelques rebelles en Irak utilisent des pistolets Beretta 92, tous récents mais avec leurs numéros de série non visibles. Ces numéros ne semblent pas avoir été physiquement enlevés. On dirait plutôt qu’ils sont sortis de la chaine de production sans numéro de série. Ce qui indiquerait que ces armes étaient destinées à des groupes de terrain ou des cellules terroristes avec l’accord du gouvernement. Des analystes soupçonnent que ces armes ont été fournies par le Mossad ou la CIA et qu’elles sont utilisées par des agents provocateurs, car les autorités américaines montrent ces attaques de rebelles contres de civils pour délégitimer la résistance.»
39. – En 2005, des soldats israéliens déguisés ont avoué avoir jeté des cailloux sur d’autres soldats israéliens pour pouvoir accuser les Palestiniens et utiliser cette excuse pour réprimer les manifestations pacifiques palestiniennes.
40. – En 2007, la police du Québec a reconnu que les voyous qui portaient des cailloux au milieu d’une manifestation pacifique étaient en réalité des policiers déguisés (voir ca aussi).
41. – En 2008 un manuel sur les opérations spéciales de terrain recommande que l’armée américaine manipule à ses fins des organisations non étatiques telles que groupes paramilitaires, individus, chefs d’entreprises, organisations politiques étrangères, organisations de résistance, expatriés, terroristes transnationaux, terroristes désillusionnés, contrebandiers ou tout autre groupe d’indésirables. Le manuel indique ouvertement que les opérations spéciales américaines peuvent utiliser autant le terrorisme que le contre-terrorisme (mais aussi des activités criminelles transnationales comme le trafic de drogue, d’armes et des transactions financières illégales.)
42. – Aux manifestations du G20 de 2009, à Londres, un membre du parlement britannique a vu des policiers en civil en train d’inciter la foule à la violence.
43. – En 2011, des politiciens égyptiens ont reconnu (ici aussi) que des fonctionnaires avaient pillé les musées de leurs objets de grande valeur et mis cela sur le dos des manifestants pour les discréditer.
44. – Un colonel de l’armée colombienne a avoué que son unité avait tué 57 civils puis leur avait mis des uniformes pour faire croire qu’ils étaient des rebelles tués au combat. 45. – Embrose Evans-Pritchard, le très respecté journaliste du Telegraph, a dit que l’ancien chef des renseignements saoudien, le prince Bandar, avait récemmentreconnu que le gouvernement saoudien contrôlait les terroristes tchétchènes.
46. – Des sources américaines de haut niveau ont admis que le gouvernement turc, membre de l’OTAN, avait organisé l’attaque chimique dont on avait accusé le gouvernement syrien. Un membre haut placé du gouvernement turc a reconnu que des plans était prévus pour perpétrer des attaques et accuser le gouvernement syrien de celles-ci.
47. – Le chef de la sécurité ukrainienne a reconnu que les tirs de snipers qui ont déclenché le coup d’État ont été réalisés dans ce but. Des officiels ukrainiens ont précisé que les snipers ukrainiens avaient tiré sur les deux camps afin de provoquer le maximum de désordre.
48. – L’agence d’espionnage britannique a admis (voir ici) qu’elle exécute des cyber attaques sous fausse bannière sur des cibles, piégeant ces cibles en écrivant des propos offensifs ou illégaux… pour ensuite prétendre que ce sont elles qui les ont écrites.
49. – Des soldats américains ont avoué que s’ils tuaient des innocents en Irak ou en Afghanistan, alors ils abandonnaient des armes près des corps pour faire croire qu’ils étaient des militants.
50. – De la même manière, la police piège des innocents pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Cette pratique est si connue que le New York Times écrit en 1981: «Dans le jargon policier américain, un throwdown est une arme que l’on place intentionnellement près de la victime.»
En 1999, Newsweek rapporte: Perez, un ancien policier de Los Angeles, fut surpris en train de voler huit livres de cocaïne du casier à preuves de la police. Après avoir plaidé coupable, il demanda un allègement de sentence en racontant une étonnante histoire de tentative de meurtre et de throwdown, mot d’argot pour une arme déposée par des policiers pour justifier légalement une fusillade. Perez a dit que son partenaire, l’officier Nino Durden, et lui avaient tué un membre désarmé du Gang de la 18e Rue, puis placé un fusil semi automatique près du suspect inconscient pour déclarer que celui-ci avait essayé de leur tirer dessus. Wikipedia note: «Dans le cadre de son allègement de peine, Perez impliqua des dizaines d’officiers de la division antigang, en racontant qu’ils battaient régulièrement les membres des gangs, plaçait des preuves sur les suspects, falsifiaient les rapports et provoquaient eux mêmes des fusillades.» (En aparté, même si ce ne sont techniquement pas des attaques sous fausse bannière, la police a été prise piégeant des innocents par de nombreux autres moyens, aussi)
C’est tellement commun qu’il y a un nom pour cela. Un ancien officier des renseignements a récemment soutenu que: «La plupart des terroristes sont des terroristes sous fausse bannière ou sont créés par nos propres services de sécurité.» Cela pourrait être une exagération (et, comme on a vu dans les exemples ci-dessus, les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir employé cette méthode). Le fait est que c’est une stratégie largement utilisée. Cette forme de tromperie est si commune qu’on lui a donné un nom il y a des centaines d’années. Le terrorisme sous fausse bannière est défini comme un gouvernement qui attaque son propre peuple, pour reporter l’accusation sur d’autres et justifier la guerre qu’ils vont leur faire. Ou, comme le définit Wikipédia : «Une opération sous fausse bannière est une opération secrète conduite par des gouvernements, des corporations ou autres organisations, qui est planifiée pour faire croire qu’elle a été perpétrée par une autre entité. Le terme vient du concept militaire d’utiliser un faux drapeau, c’est à dire utiliser un drapeau d’un pays qui n’est pas le sien. Les opérations sous fausse bannière ne se limitent pas aux temps de guerre ou de contre-révolution et ont aussi été utilisée en temps de paix, par exemple durant la stratégie de la tension en Italie.» (NdT : Voir exemple N 11) Le mot vient de l’époque des bateaux en bois, lorsqu’un bateau hissait le pavillon de son ennemi avant de l’attaquer. De cette inversion de bannière vient le terme attaque sous fausse bannière. En fait, ce concept est si bien accepté que les règles d’engagement naval, aérien ou terrestre interdisent toutes les attaques sous fausse bannière. Plus précisément, les règles d’engagement statuent qu’une force militaire peut porter le drapeau de l’ennemi, imiter leurs insignes ou en porter les vêtements… mais que la ruse doit être révélée avant l’attaque. Pourquoi les règles d’engagement sont elles si spécifiques? Surement parce que les nations ont utilisé les attaques sous fausse bannière depuis des siècles. Et les règles de guerre ont au moins essayé que les attaques sous fausses bannière ne soient pas utilisées comme justificatif au déclenchement d’une guerre. En d’autres mots, ces règles d’engagement montrent que les attaques sous fausse bannière sont des tactiques récurrentes. Tout au long de l’histoire les dirigeants ont reconnu le danger d’une attaque sous fausse bannière: «Le terrorisme est la meilleure arme politique car rien ne permet de mieux diriger les gens que la peur d’une mort soudaine.» – Adolf Hitler «Bien sur que le peuple ne veut pas la guerre… Mais, après tout, c’est aux dirigeants d’un pays d’en choisir la politique, et c’est assez simple d’y rattacher les gens, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, une régime parlementaire ou une dictature communiste… Avec ou sans voix, le peuple peut toujours être amené à suivre la volonté des dirigeants, C’est facile. Tout ce qu’il y a à faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués, dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et exposer le pays à un danger. Cela marche de la même façon dans tous les pays.» – Hermann Goering «La manière la plus simple de contrôler le peuple est de perpétuer des actes de terreur. Le peuple réclamera de telles lois si sa sécurité est mise en jeu.» – Joseph Staline Allez-vous rester silencieux alors que votre gouvernement utilise les méthodes d’Hitler, de Goering ou de Staline? Ou allez-vous répandre le message et montrer aux autres cette pièce manquante cruciale du puzzle de l’histoire… Le terrorisme sous fausse bannière. Tyler Durden. Note du traducteur A la lecture de ce florilège d’attaque sous fausse bannière, même de la part de nos États démocratiques modernes, on peut se demander: qui est le plus naïf? Celui qui pense que nos États démocratiques ne feraient jamais une telle chose que de comploter contre son propre peuple ou celui qui pense qu’ils en sont encore tout a fait capable? Les exemples 11, 12, 13 montrent que les complots sont encore largement fomentés par des groupes étatiques (CIA, OTAN, MOSSAD, MI6) à l’intérieur de nos États démocratiques et modernes. Il apparait de plus en plus clairement que notre système démocratique ne nous met pas à l’abri de ce genre de crapuleries d’État. L’exemple 14 nous évoque immédiatement le 11 septembre 2001. Quant aux exemples 36, 37,38 et 39, ils nous évoquent eux le marketing internet d’al-Qaida, à l’époque de Ben Laden et celui de l’EI maintenant. Marketing dont le but de détruire l’image de l’islam aux yeux de la population est si évident que l’on se demande à qui profite le crime. Sûrement pas aux musulmans, en tous cas. Mais plutôt à ceux qui veulent y déclencher des guerres pour s’accaparer du pétrole, à ceux qui voudraient valider le fait de pouvoir coloniser des terroristes, ou à ceux qui veulent y imposer leur puissance pour pouvoir mieux rester sur un trône que la majorité de la population de la région considère illégitime. Mais alors pourquoi notre presse soi-disant libre réfute-elle aussi vivement toute possibilité de complot étatique? Aurait-elle perdu sa mémoire historique? Ou ne serait-elle pas si libre qu’elle le prétend? En tous cas, cette attitude la discrédite grandement et explique en partie son rejet par un lectorat qui sent que, depuis un moment, on le mène en bateau. Mais alors pourquoi de nombreux intellectuels ferment-ils ainsi les yeux sur ce sujet? Parce que dans tout milieu universitaire, il existe une pensée dominante, plus ou moins totalitaire, et que ceux qui veulent s’en échapper risquent d’être rejetés par leurs pairs. Cela donne donc, par exemple, un article de sociologie où seule la thèse affirmant que les adeptes de la théorie du complot sont des crédules qui se veulent importants est présentée, l’antithèse n’est même pas envisagée. Dans un magazine intellectuel dont l’approche se prétend scientifique, cela en dit long sur la pression qu’ils subissent contre cette vision des choses. Un des moyens les plus sûrs de faire acte pacifique et d’éviter d’autres guerres est donc de prendre conscience que nos gouvernements continuent de comploter contre leurs peuples pour les pousser à accepter des guerres, à s’entretuer, tout cela sous la pression des profiteurs de la mort et autres marchands d’armes et reconstructeurs, parce qu’une bonne guerre rétablit la croissance. L’esprit de nos politiciens n’a donc pas évolué d’un iota depuis les précédentes guerres mondiales. Et l’esprit du peuple ?
Traduit par Wayan, relu par jj et Diane pou le Saker Francophone Pour approfondir le sujet et préparer son argumentaire de débats
http://www.911truth.org/ : Tous savoir sur le 11 septembre, site des plus sérieux, en anglais
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article104 : L’invention de la théorie du complot ou les aveux de la sociologie libérale.
Comprendre et démonter les arguments anti-complotistes. Source zerohedge Traduction: Lesakerfrancophone.net via Sott.net"