Les « grandes oreilles » de la France s'allongent. Dans une étude que s'est procuré Le Figaro, on apprend que les écoutes judiciaires en France ont été multipliées par quatre entre 2001 et 2008.
Mais la France ne ferait que rattraper son « retard », puisque les interceptions resteraient moins courantes que dans les pays voisins.
L'étude, publiée cette année par Claudine Guerrier, enseignante et chercheuse à l'école Télécom et management Sud-Paris, démontre que les magistrats français ont de plus en plus recours aux interceptions judiciaires. En sept ans, les écoutes sur demande des magistrats sont passées de 5 845 à 26 000. Une surveillance qui coûte chère : 497 euros hors taxes pour chaque écoute sur un téléphone fixe et 88 euros hors taxes pour un téléphone mobile.
Le Figaro explique également que les différents sites d'écoutes judiciaires disséminés sur tout le territoire sont en cours de centralisation dans un endroit tenu secret en région parisienne, afin de dégager des économies.
A ces 26 000 écoutes judiciaires, il faut ajouter 5906 interceptions administratives réalisées à la demande des services de renseignement français et 100 000 interceptions de mails et de SMS, notamment rendues possibles grâce au développement d'un réseau de satellites espions.
Source:le parisien (?)
Mais la France ne ferait que rattraper son « retard », puisque les interceptions resteraient moins courantes que dans les pays voisins.
L'étude, publiée cette année par Claudine Guerrier, enseignante et chercheuse à l'école Télécom et management Sud-Paris, démontre que les magistrats français ont de plus en plus recours aux interceptions judiciaires. En sept ans, les écoutes sur demande des magistrats sont passées de 5 845 à 26 000. Une surveillance qui coûte chère : 497 euros hors taxes pour chaque écoute sur un téléphone fixe et 88 euros hors taxes pour un téléphone mobile.
Le Figaro explique également que les différents sites d'écoutes judiciaires disséminés sur tout le territoire sont en cours de centralisation dans un endroit tenu secret en région parisienne, afin de dégager des économies.
A ces 26 000 écoutes judiciaires, il faut ajouter 5906 interceptions administratives réalisées à la demande des services de renseignement français et 100 000 interceptions de mails et de SMS, notamment rendues possibles grâce au développement d'un réseau de satellites espions.
Source:le parisien (?)