Comme vous les savez sommes sommes en démocratie. Enfin, il paraît. La démocratie est une très belle idéologie, mais est-ce que cela correspond à la réalité ?
https://www.dailymotion.com/video/xbbmj0_democratie-virtuelle_news
Quand quelqu'un est élu, il n'a pas d'obligation légale de faire ce qu'il a promis. Les candidats promettent alors plein de choses et ne les respectent pas. Il est relativement évident qu'un tel système favorise les menteurs, ceux qui promettent le mieux et qui qui titillent le mieux les aspirations populaires. Pourtant, l'élection donne le sentiment de légitimité. On ne peut pas s'opposer au président parce qu'il a été élu. Cela transfère psychologiquement la responsabilité des choix des politiques sur les électeurs. Mais en réalité, les décisions ne sont pas prises par le peuple. Si l'on voulait que les élections aient un sens quelconque, il faudrait destituer les élus qui ne remplissent pas leurs promesses.
Il y a d'autres nombreux points, moins visibles, qui font que les élections ne sont pas démocratiques. Tout cela sans truquer le résultat du vote. Par exemple, les financements permettent de se faire connaitre et le contrôle des média dominants permet de filtrer les apparitions des hommes et femmes politiques qui disent trop de vérités. Tout le monde connaît Nicolas Sarkozy, beaucoup moins connaissent Jacques Cheminade. C'est juste un exemple, je ne soutiens pas particulièrement Jacques Cheminade. C'est pour dire qu'il y a une inégalité de base rien que pour proposer ses idées. Avoir le soutien de personnes riches est donc décisif.
Les riches se font passer pour des philanthropes, mais ne donnent généralement qu'une minuscule partie de ce qu'ils ont. Sinon, ils ne seraient pas riche. Les partis politiques et la classe politique s'est enrichie avec divers détournements d'argents, le blanchiment d'argent, et le plus immoral je trouve avec l'argent de la Françafrique. Cela concerne autant les partis majoritaires que le Front National. Les richesses matérielles de l'Afrique sont ainsi exploitées pour le compte des multinationales et des partis politiques, une partie de cet argent servant à corrompre les dirigeants africains et fournir des armes pour y semer le chaos ou bien renforcer des dictatures. Le peuple n'est pas consulté pour cette politique étrangère, tout ce que le contribuable voit, c'est la partie émergée de l'iceberg, c'est-à-dire l'aide publique au développement versée pour soi-disant aider l'Afrique, et dont il a du mal à concevoir que seulement 2% de cet argent bénéficie finalement aux peuples africains. Il y a bien entendu une collusion entre les dirigeants politiques et les dirigeants des multinationales. Ce sont des intérêts bien compris, avec le versement de commissions occultes et de rétrocommissions.
On le voit l'aspect démocratique du gouvernement français est virtuel, et on peut sans doute appliquer une partie de ces analyses aux autres gouvernements des pays dits "développés". Mais il ne faudrait pas pour autant oublier les multinationales qui en soi constituent des bulles économiques à l'intérieur de l'économie mondiale. Le fonctionnement des grandes entreprises est bien entendu hiérarchique, il n'y a aucune élection ou presque. La seule représentation syndicale ne permet pas aux travailleurs de participer aux décisions, ni de choisir les décideurs. En clair, le fonctionnement d'une entreprise est en fin de compte très proche d'une dictature. Alors même si le gouvernement était démocratique, nous ne serions pas en démocratie puisque nous passons l'essentiel de notre temps dans une dépendance vis-à-vis des multinationales, que ce soit parce que nous y travaillons et alors nous sommes subordonnés, ou alors parce que nous achetons et par là soutenons leur existence. La propriété intellectuelle des organismes génétiquement modifiés permet d'aller encore plus loin en imposant une dépendance des agriculteurs qui sont par contrat obligés de racheter les semences.
Afin de rendre tout cela démocratique, il faudrait que l'on puisse choisir les coordinateurs qui travaillent dans l'entreprise, et non pas que les coordinateurs choisissent les gens les plus serviles pour travailler dans l'entreprise. On pourrait même organiser des référendums régulier à l'intérieur des entreprises. Mais il faudrait y inclure les sujets stratégiques, pas limiter à des consultations pour des détails. En fait, la problématique démocratique est la même au sein de l'entreprise que au niveau du gouvernement. L'analogie entre pays et entreprise peut aller très loin, étant donné que d'une certaine façon, une entreprise est un régime bolchévique, puisque les échanges ne suivent pas une loi du marché, mais une économie planifiée.
Le fonctionnement de l'Etat n'est pas démocratique étant donné le biais des élections, le fonctionnement des multinationales n'est pas démocratique non plus, et les autres agents sont mis à genoux par les deux premiers. La démocratie est donc virtuelle. Personne n'a envie de penser à cette réalité insupportable, alors nous acceptons assez facilement les chimères qu'on nous proposent, même si les gens se rendent compte qu'on leur raconte des mensonges. Bien sûr, on ne peut pas parler de cette bulle de propagande sans parler des média qui jouent un rôle essentiel de filtrage. La télévision est commune fenêtre sur la réalité, mais une fenêtre qui parle et qui nous dit comment nous devons interpréter ce que l'on voit. Notre liberté de penser est donc aussi remise en question.
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Quand quelqu'un est élu, il n'a pas d'obligation légale de faire ce qu'il a promis. Les candidats promettent alors plein de choses et ne les respectent pas. Il est relativement évident qu'un tel système favorise les menteurs, ceux qui promettent le mieux et qui qui titillent le mieux les aspirations populaires. Pourtant, l'élection donne le sentiment de légitimité. On ne peut pas s'opposer au président parce qu'il a été élu. Cela transfère psychologiquement la responsabilité des choix des politiques sur les électeurs. Mais en réalité, les décisions ne sont pas prises par le peuple. Si l'on voulait que les élections aient un sens quelconque, il faudrait destituer les élus qui ne remplissent pas leurs promesses.
Il y a d'autres nombreux points, moins visibles, qui font que les élections ne sont pas démocratiques. Tout cela sans truquer le résultat du vote. Par exemple, les financements permettent de se faire connaitre et le contrôle des média dominants permet de filtrer les apparitions des hommes et femmes politiques qui disent trop de vérités. Tout le monde connaît Nicolas Sarkozy, beaucoup moins connaissent Jacques Cheminade. C'est juste un exemple, je ne soutiens pas particulièrement Jacques Cheminade. C'est pour dire qu'il y a une inégalité de base rien que pour proposer ses idées. Avoir le soutien de personnes riches est donc décisif.
Les riches se font passer pour des philanthropes, mais ne donnent généralement qu'une minuscule partie de ce qu'ils ont. Sinon, ils ne seraient pas riche. Les partis politiques et la classe politique s'est enrichie avec divers détournements d'argents, le blanchiment d'argent, et le plus immoral je trouve avec l'argent de la Françafrique. Cela concerne autant les partis majoritaires que le Front National. Les richesses matérielles de l'Afrique sont ainsi exploitées pour le compte des multinationales et des partis politiques, une partie de cet argent servant à corrompre les dirigeants africains et fournir des armes pour y semer le chaos ou bien renforcer des dictatures. Le peuple n'est pas consulté pour cette politique étrangère, tout ce que le contribuable voit, c'est la partie émergée de l'iceberg, c'est-à-dire l'aide publique au développement versée pour soi-disant aider l'Afrique, et dont il a du mal à concevoir que seulement 2% de cet argent bénéficie finalement aux peuples africains. Il y a bien entendu une collusion entre les dirigeants politiques et les dirigeants des multinationales. Ce sont des intérêts bien compris, avec le versement de commissions occultes et de rétrocommissions.
On le voit l'aspect démocratique du gouvernement français est virtuel, et on peut sans doute appliquer une partie de ces analyses aux autres gouvernements des pays dits "développés". Mais il ne faudrait pas pour autant oublier les multinationales qui en soi constituent des bulles économiques à l'intérieur de l'économie mondiale. Le fonctionnement des grandes entreprises est bien entendu hiérarchique, il n'y a aucune élection ou presque. La seule représentation syndicale ne permet pas aux travailleurs de participer aux décisions, ni de choisir les décideurs. En clair, le fonctionnement d'une entreprise est en fin de compte très proche d'une dictature. Alors même si le gouvernement était démocratique, nous ne serions pas en démocratie puisque nous passons l'essentiel de notre temps dans une dépendance vis-à-vis des multinationales, que ce soit parce que nous y travaillons et alors nous sommes subordonnés, ou alors parce que nous achetons et par là soutenons leur existence. La propriété intellectuelle des organismes génétiquement modifiés permet d'aller encore plus loin en imposant une dépendance des agriculteurs qui sont par contrat obligés de racheter les semences.
Afin de rendre tout cela démocratique, il faudrait que l'on puisse choisir les coordinateurs qui travaillent dans l'entreprise, et non pas que les coordinateurs choisissent les gens les plus serviles pour travailler dans l'entreprise. On pourrait même organiser des référendums régulier à l'intérieur des entreprises. Mais il faudrait y inclure les sujets stratégiques, pas limiter à des consultations pour des détails. En fait, la problématique démocratique est la même au sein de l'entreprise que au niveau du gouvernement. L'analogie entre pays et entreprise peut aller très loin, étant donné que d'une certaine façon, une entreprise est un régime bolchévique, puisque les échanges ne suivent pas une loi du marché, mais une économie planifiée.
Le fonctionnement de l'Etat n'est pas démocratique étant donné le biais des élections, le fonctionnement des multinationales n'est pas démocratique non plus, et les autres agents sont mis à genoux par les deux premiers. La démocratie est donc virtuelle. Personne n'a envie de penser à cette réalité insupportable, alors nous acceptons assez facilement les chimères qu'on nous proposent, même si les gens se rendent compte qu'on leur raconte des mensonges. Bien sûr, on ne peut pas parler de cette bulle de propagande sans parler des média qui jouent un rôle essentiel de filtrage. La télévision est commune fenêtre sur la réalité, mais une fenêtre qui parle et qui nous dit comment nous devons interpréter ce que l'on voit. Notre liberté de penser est donc aussi remise en question.