La bataille du vocabulaireoctobre 13, 2014 par Florian Rouanet
« Les mots forgent la pensée et structurent l’esprit. On ne peut pas se revendiquer nationaliste tout en utilisant les mots de l’ennemi. Utiliser leurs expressions et références est déjà une forme de soumission, de défaite. »
Lorraine nationaliste
« Quand un peuple tombe en esclavage, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison »
Alphonse Daudet, La dernière leçon dans Les contes du lundi
Il est important d’imposer son vocabulaire, de même qu’il est important d’imposer ses analyses et ses symboles. Le fait d’imposer son langage, ses propres termes, accompagne forcément une filiation dans les idées ; c’est ce que nous allons voir avec différents mots. Cette thématique fait pleinement partie de notre combat, car « les mots sont les drapeaux des idées. » (formule de Ph. Ploncard d’Assac), ils affichent nos principes, notre dialectique.
Il nous faut combattre sur tous les terrains, par exemple sur le terrain judiciaire, et pour cela nous avons le CLAN. Pourquoi ne pas aussi combattre sur le terrain démocratique, rien ne nous en empêche même si ce n’est pas une priorité ; cela a d’ailleurs déjà été fait avec la récente campagne Gabriac-Benedetti de Vénissieux. La dialectique est un terrain de combat comme un autre. Ce qui est primordial dans ce domaine c’est qu’il nous faut refuser le vocabulaire de l’ennemi, celui de leur République subversive.
Pour commencer, voyons ce mot de « Résistance » : un mot très employé dans les milieux de « dissidence » en général, qui nous rappelle cet inénarrable fuyard de Charles de Gaulle (abandon du combat militaire en 1917, désertion militaire en 1940 et fuite politique dans la tourmente de mai 68 ; alliance avec les Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale et rétablissement de la Franc-Maçonnerie lors de la fondation de la Ve République…), en plus d’être un mot marxisant. Ce terme de « Résistance » me fait penser à un mauvais boxeur qui, en plein combat, ne penserait qu’a « résister », qu’a esquiver, en gros à essayer de ne pas prendre trop coups, alors il résiste, il résiste, il résiste…or, pour gagner un moment donné il faut taper, il faut envoyer les poings !
Le terme le plus exact est donc celui de « Reconquête », puisque nous voulons abattre ce Système ; avec ce mot de reconquête au moins, on envoie les poings, on ne les prend plus !
Un autre terme tout aussi marxisant est celui de « Libération ». Il rappelle le FLN (Front de Libération National algérien) qui était au départ une révolution marxiste. Le terme juste est celui de « Délivrance », lorsque Jeanne d’Arc boute les Anglais hors de France par patriotisme, cela signifie qu’elle a délivrée le territoire français d’une présence militaire étrangère ; ladite Libération symbolise pour nous bien plus un carcan qu’une délivrance…
Dans la même optique, l’expression de « Régime de Vichy » est à bannir, elle accompagne la thèse de René Cassin membre de « la communauté des innommables » (formule de Mgr Williamson), lui qui était le président de l’Alliance israélite universelle en 1943. Sa thèse qualifie le régime du Maréchal Pétain comme étant illégal, illégitime et qu’il usurperait donc le gouvernement français par la force des choses depuis son installation dans la commune de Vichy.
La formule qui doit être employée par les nationalistes doit être celle du gouvernement officiel de cette époque : « L’État français du Maréchal Pétain ». Par ailleurs, un état qui a été reconnu officiellement par tout les états du monde, aussi bien par le Vatican et par la Confédération helvétique, que par les États-Unis d’Amérique ou l’URSS.
De même, il y a les termes dévoyés qui ont perdu leur sens initial :
« Inter-national » par exemple, étymologiquement ce mot devrait signifier « Entre-Nation ». Lors de la dernière guerre mondiale, lorsque l’axe forme une alliance : Italie, Allemagne et Japon, il s’agissait d’une alliance inter-nationale, soit entre ces trois nations ; seulement, les mondialistes emploient aujourd’hui ce terme afin d’évoquer un monde sans frontière, de destruction des nations. Un terme donc à éviter ou a redéfinir clairement.
Idem pour le mot « Fascisme » que nos détracteurs prononcent mal en français : « Fachisme »… Ce terme dénué de son sens engloberait tout ce qu’il ne faudrait pas être : haineux, violent, raciste, de droite…etc. Ici, il nous faut répondre dialectiquement et redéfinir les choses : le fascisme fait référence dans l’histoire, en premier lieu, à la réaction nationaliste italienne de Benito Mussolini (son mouvement, son régime) ; mais fais aussi référence à l’impact que cela a eu à l’échelle de la civilisation européenne, où différentes nations s’en retrouvaient influencées, notamment en France avec le Francisme de Marcel Bucard, puis plus tard avec « l’écrivain fasciste » Maurice Bardèche.
Aussi, le terme de « Racisme » est complètement galvaudé, il est devenu creux et irrationnel : « c’est le rejet de l’autre quel qu’il soit ! » (couleur, sexe, orientation…etc.) diront certains, « c’est le simple rejet de l’immigration ou c’est une exclusion », d’autres encore le définiront autrement. On ne sait plus ce que ça veut dire, ça ne veut rien dire…
En réalité le racisme, sans chercher à le réhabiliter, est une théorie qui se veut philosophique, biologique et/ou scientifique prônant une hiérarchisation des races. Autant dire que quand on le redéfinit ainsi, il est facile de se rendre compte qu’en France, il n’y a pas beaucoup d’écrivains racistes, sinon carrément aucun intellectuel qui l’est franchement… Par le passé, les premiers républicains ont été très imprégnés de ces thèses, notamment sous la IIIe République des Jules Ferry et autres… Il est à différencier du « Racialisme » qui pour le coup, défend naturellement sa race, son héritage et son sang sans impliquer d’hostilité contre un autre groupe humain.
Un terme creux encore, celui de « Diversité ». Le gauchiste qui l’emploie dira toujours ça pour revendiquer sa défense du cosmopolitisme, de la « France » multi-raciale (dite multi-culturelle alors que composée de déracinés hors-sol !), pour lui : il faut absolument qu’il y ait des gris, des verts et des violets dans toute la France, car « les blancs auraient été méchants pas gentils par le passé », c’est la politique de culpabilisation qui en est la première responsable, mais passons.
Nous nationalistes sommes évidemment pour la diversité, mais celle-ci : la diversité française, faite de toutes les régions de France et de leurs particularités (Limoges et sa porcelaine, la Normandie et ses vaches normandes où que sais-je…), toujours dans le cadre de la nation française. Voilà notre véritable « diversité » régionale française.
De plus, notons à nouveau que le racialisme qui est aussi pour la diversité, la diversité des races entendons, tandis que la politique de métissage conduit logiquement à la mort de la diversité raciale en détruisant les différences ethniques par le mélange.
Maintenant voyons le terme de « Extrême-droite », sans avoir peur du qualificatif, cette expression doit être contrecarrée. Avec cette expression nous restons dans le cadre démocratique, or un nationaliste sort du cadre démocratique, il lui est foncièrement hostile. L’expression amalgame de plus tous les « nationaux » quels qu’ils soient alors que les nationalistes n’ont pas grand-chose à voir avec eux, ce qui donne un véritable micmac or il y a tout et rien à la fois…
La plus exacte et la plus belle des réponses données a était celle de Pierre Sidos qui, en répondant à Dechavanne durant son émission de télé a déclaré : « Je suis d’Extrême-France ». Là au moins, les choses sont claires, nous montrons que nous sommes pour la fondation d’un Parti unique.
Il y aussi l’expression très médiatique de « Euro-sceptique », elle n’a aucune crédibilité : tous ceux qui s’opposent à l’euro et à l’Union européenne, avec plus ou moins de véhémences, sont qualifiés de la sorte. Le second mot de « sceptique » fait croire au malheureux téléspectateur que tous les opposants à l’euro « doutent » de cette politique, alors qu’ils refusent clairement une monnaie transnationale affiliée aux cartels financiers, destructrice économiquement ; et qui ne contient sur ses billets comme sur ses pièces, aucune référence patrimoniale tant ses symboles sont inventés…
La monnaie doit reposer sur des bases réelles : une nation, un peuple, sa production et son identité ; en contenant des références aux grands hommes qui ont fait la France, ainsi que la marque « Dieu sauve la France » (formule présente avant la loi de 1905…).
Dans une tout autre thématique, il y a ce terme de « Pédophilie » qui sonne faux ; il est même repris dans les documentaires télévisuels qui dénoncent ce fléau. Le problème est que ces mots contenant les suffixes de « -philie » (aimer) ou de « -phobie » (une peur irrationnelle) relève du plus vil psychologisme, ce qui dénature le politique. Avec ce mot de pédophilie, on pourrait croire étymologiquement parlant, que ce mot signifie « celui qui aime les enfants » ; seulement un père de famille lui, aime parfaitement ses enfants, mais comme un père seulement…
Le terme le plus approprié est celui de « Pédocriminel », il comprend la « pédocriminalité de réseau » et a le mérite d’annoncer la couleur ; nous dénonçons la chose comme un crime hautement condamnable et nous montrons par là que l’on ne rigole pas avec ceux qui s’adonnent à ce genre de chose.
Parfois il faut abandonner ou éviter l’utilisation de certains mots compromettants, car ils maintiennent une certaine ambiguïté.
-L’expression rare, mais existante de « Nationaliste républicain »… Si un nationaliste n’est pas concrètement un militant royaliste et qu’il est possible de se contenter d’une République, au moins dans un premier temps, employer ce terme porte franchement à confusion, car il sent la putréfaction de 1789 à plein nez.
-Le « Socialisme » qui était revendiqué par Maurice Barrès a était abandonné par Charles Maurras qui inventa celui de « Corporatisme » (corps intermédiaires, compagnonnage). Pour notre époque le « corporatisme » est devenu un mot péjoratif, il fait référence aux grosses corporations mondialistes de productions comme Monsanto.
Dans ce cadre l’expression d’Édouard Drumont de « national-socialisme » est, en revanche, beaucoup plus saine, car elle s’affranchit de la démocratie entre autres choses.
-Autre exemple avec l’Action familiale et scolaire (AFS) qui rétorque face au « Capitalisme » le mot d’ordre de « Capitalisme familial », déclarant par ce biais que le seul moyen de production qui vaille est de se baser sur le travail des familles, des PME (un moindre exemple est celui des entreprises familiales persistantes, encore aujourd’hui, en Italie). Tout comme l’AFS parle de « Démocratie organique » symbolisée une fois de plus par le « corporatisme » et qui constitue une opposition frontale à cette démocratie (élective) inorganique.
Un point important du combat du vocabulaire est la francophonie, il nous faut rejeter tout anglicisme.
D’autant plus que la langue anglaise est utilisée aujourd’hui comme une sorte d’impérialisme linguistique,
« l’esperanto » du juif Ludwik Lejzer Zamenhof ayant lamentablement échoué. Toute la technologie moderne, le monde commercial et informatique en sont très imprégnés au point même qu’il est parfois difficile, voire impossible, de ne pas en utiliser.
En revanche, il est parfois simple de les éviter, ne serait-ce que le mot de
« meeting » qui peut-être abandonner pour celui de
« réunion » ou de
« réunion publique ». Le terme de
« Lobby » peut aussi être abandonné pour le bon mot français de
« Coterie », parler de coterie juive convient parfaitement !
Nos amis les Québécois, eux qui doivent d’ailleurs faire face à un océan anglo-saxon hostile, sont en pointe dans le combat pour la francophonie, ils vont même jusqu’à franciser les termes anglais :
Blog > Blogue ; Walkman > Baladeur ; le Net > la Toile – Pin’s ; Épinglette ; Mail > Courriel…
Autre point : malgré la colonisation massive qu’incarne l’immigration-invasion, nous défendrons toujours la langue française, alors on ne dira pas le
« halouf » (porc en arabe) comme dans :
« Wallah le halouf il est bon mon frère ! »… Mais nous conserverons simplement le mot français de
« Jambon »… !
Enfin, les mots d’importations étrangers d’origine Allemande (
Putsch > Soulèvement militaire) ou Italienne sont beaucoup moins gênants, dans le sens où ils n’ont pas le même rôle de déstructuration de notre langue.
Puisse ce texte aider à rétablir, à imposer notre vocabulaire afin de se réapproprier le langage et les idées fondamentales.
Texte bâti sur base du discours donné au camp d’école de Jeune nation, le 12 juillet 2014.
source : https://florianrouanet.wordpress.com/2014/10/13/la-bataille-des-mots/