Anti Nouvel Ordre Mondial

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    la Stratégie par le choc collectif et individuel

    Solstice
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    la Stratégie par le choc collectif et individuel Empty la Stratégie par le choc collectif et individuel

    Message  Solstice 16/1/2010, 07:24

    Qu'y-a-t-il de commun entre le coup d'état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, le naufrage de l'épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l'Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l'année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraib, Guantanamo, ou le séisme dévastateur en Haïti aujourd'hui ?

    Bardamu
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    la Stratégie par le choc collectif et individuel Empty Re: la Stratégie par le choc collectif et individuel

    Message  Bardamu 16/1/2010, 14:41

    A mon avis ce qu’il faut comprendre, c’est que l’aboutissement des projets intermondialistes passe par la soumission des peuples et cette soumission est voulue et obtenue par la peur.

    La peur paralyse le raisonnement, réduit le champ de la pensée consciente et empêche le raisonnement profond. Quand tu vis dans la peur, les choix que tu fais te sont dictés, tu n’as pas le recul nécessaire pour te déterminer à travers une saine réflexion ou dans l’échange constructif avec les autres.

    Les pouvoirs en place le savent parfaitement et c’est pour cela que les médias (infos et divertissement) leurs sont entièrement soumis et dédiés et qu’ils nous formatent petit à petit à l’idée que le danger est partout et surtout que le danger c’est toujours l’autre…

    Nous vivons dans une société hyper violente parce que la violence est instrumentalisée, que nous baignons tous les jours dans un flot d’informations qui dénaturent la perception que nous devrions avoir du monde qui nous entoure.

    Un petit exemple d’actualité : le meurtre de Hakim pour lequel hier des milliers de dupes ont cru bon de défiler dans la rue. Pourquoi cette histoire est-elle à la Une et exposée de façon obscène et obsessionnelle ? Pourquoi a-t’on décidé « au ministère du formatage national » d’imposer dans tous les établissements publics d’enseignement une minute de silence ?

    Tout simplement pour ancrer dans nos cerveaux l’image du jeune de banlieue délinquant, une bête fauve qui tue pour rien, pour un rien, pour aiguiser en nous un sentiment d’insécurité, nous présenter à l’écran et nous conforter dans l’idée que nos villes sont envahies par des hordes d’immigrés ignorants, violents, adhérents aux idées islamistes les plus radicales, des gens d’une autre culture incapables de s’intégrer dans les pays qui les accueillent…
    La vérité malheureusement est que ce genre de personne existe, que la disparition progressive du civisme et le flou grandissant des barrières morales contribuent à fausser notre appréhension de la réalité, mais encore une fois, j’en suis intimement persuadé, l’écart qui se creuse entre les différentes couches de la société est voulu et orchestré par ceux qui tiennent les rênes du pouvoir.

    Pour en revenir au sujet (catastrophes, guerres, violences et autres calamités…), je conseille la lecture du livre de Naomie Klein, La stratégie du choc ou la montée d’un capitalisme du désastre.

    Une analyse relevée ici : La stratégie du choc

    Avec la "Guerre contre la Terreur", les dépenses d’argent public à destination des sociétés privées spécialisées dans la sécurité explosent (rien qu’en 2003, l’administration Bush a dépensé 327 milliards de dollars en contrat avec des compagnies privées [5]). Ces développements vont de pair avec la mise en place d’une société de surveillance (caméras, programmes de data-mining pour mieux fliquer la population, etc.) désastreuse pour les libertés individuelles. La "Guerre contre la Terreur" est une "guerre totalement privatisée" construite pour ne pas avoir de fin.

    Naomi Klein estime que pendant longtemps, les guerres menées par les Etats-Unis étaient autant de moyens d’arriver à créer un environnement propice à la création de profits. La nouveauté aujourd’hui, c’est que la guerre et les désastres sont devenus des fins en soi. Les capitalistes du désastre font leurs choux gras avant, pendant et après les catastrophes (par exemple, ils préparent les guerres, les conduisent et s’occupent aussi de la reconstruction, s’assurant des profits pharamineux à tous les stades). Cette situation est rendue possible grâce aux liens très étroits qui unissent les membres du gouvernement et les multinationales (les gouvernants de l’administration Bush étaient souvent des hommes clefs au sein de ces sociétés). Au final, en plaçant la recherche du profit au-dessus de tout, le néolibéralisme conduit inévitablement à un corporatisme. Pourquoi les élites politiques ne chercheraient-elles pas elles aussi à s’enrichir ?

    Tout comme il a conduit à diviser Bagdad en une zone verte ultra-sécurisée pour les élites et une zone rouge ultra-dangereuse pour le reste de la population, le complexe du capitalisme du désastre contribue à construire un monde d’apartheid accroissant toujours plus le fossé entre les riches et les pauvres. Par exemple, le tsunami en Asie du Sud-Est lui a permis de "nettoyer" les plages du Sri Lanka de ses campements de pêcheurs pour les réserver aux professionnels du tourisme qui ont pu y implanter leurs hôtels. Ce qui était impossible du fait de la résistance des pêcheurs a été réalisable grâce au tsunami et à "l’aide" internationale. Des expériences similaires d’instrumentalisation de la catastrophe pour déplacer des populations considérées comme gênantes ont également eu lieu en Thaïlande, aux Maldives et en Indonésie, avec des conséquences sociales et politiques désastreuses.

    Même chose à la Nouvelles Orléans après les ravages de l’ouragan Katrina. Grâce à un programme clef en main, les néolibéraux ont pu imposer leur agenda face à une population traumatisée : licenciement des fonctionnaires, destruction des logements sociaux, mise à mort des structures publiques pour remplir les caisses de sociétés privées recourant largement à la sous-traitance. A terme, le sabotage des services publics va conduire de plus en plus de riches à vouloir s’isoler dans des zones vertes totalement administrées par des compagnies privées, laissant leurs compatriotes plus pauvres souffrir dans les zones rouges (de fait, Naomi Klein signale que c’est déjà le cas dans les banlieues fortunées d’Atlanta par exemple).

    Si de plus en plus de riches sont prêts à envisager un monde de zones vertes et de zones rouges, c’est parce qu’il n’y à plus de contradiction entre la prospérité des affaires d’une part et la violence et l’instabilité d’autre part. Pour preuve, les guerres sont accueillies positivement par les multinationales, qui voient en elles des sources de profits immenses. Les désastres militaires, économiques ou financiers n’ont même pas à être volontairement déclenchés : le système économique et politique y conduit naturellement. Pour une part croissante du monde économique, la recherche de solutions empêchant les désastres de se produire n’est donc pas favorable aux affaires. C’est par exemple le cas en Israël, où le marché de la sécurité est devenu un pilier de la croissance économique. Si la peur et la violence créent sans cesse de nouveaux marchés juteux, on aurait tort de s’en priver.



    Quelle place après tout ça réellement dans notre vie de tous les jours pour l’innocence, la simplicité, le partage, l’entraide, l’évolution, la spiritualité, le voyage intérieur, la belle musique, la culture, l’amour vrai, le pardon, l’amour des animaux, la santé physique et morale ?

    Pour laisser une chance à ces valeurs de résister aux assauts de notre élite corrompue, il faut se démarquer de façon claire et radicale du moule dans lequel ces monstres veulent tous nous couler…

    Jetons nos TV !

    Refusons les gratuits dans les transports en commun !

    Ouvrons-nous à un changement radical dans nos rapports aux autres que ce soit dans le cercle familial, au travail, dans la rue, sur nos paliers…

    Soyons acteurs du changement chacun à notre échelle, simplement, calmement et l’esprit dégagé de cette peur insidieuse voulue par d’autres.


    _________________
    Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.

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