Concernent la contradiction, je faisais le rapprochement entre ce message du Rav :
Alors qu’il disait précédemment :
Et ici ont peut bien imaginé qu'il s'agit de version censuré du Talmud :
A mettre en parallèle avec le livre d’Israël Shahak :
HISTOIRE JUIVE – RELIGION JUIVE Le poids de trois millénaires » p58:
http://www.editions-anonymes.fr/shahakrel.htm#mecanisme
Je reviens encore a une petite contradiction que je viens de voir :
Mais ici le Rav Répond :
On est bien d'accord il parle bien de Jésus.
Donc ici on a bien la preuve (même s'il ne s'agit pas du même paragraphe) que dans le Talmud il est écrit que Jésus se prosternait devant une brique.
La réponse du Rav
25 Juillet 2012
Chalom Arié,
Cet homme n’a pas été tué parce qu’il se prenait pour un Machia’h, et d’après nos sources (Sanhédrin page 43a, dans les versions non-censurées du Talmud) il a fait de la sorcellerie, il était méssid oumédia’h, c'est-à-dire qu’il a voulu pousser les juifs à quitter la Torah et à pratiquer l’idolâtrie.
Alors qu’il disait précédemment :
Sanhedrin 43a : « Jésus était coupable de la sorcellerie et de l’apostasie, il a mérité l’exécution et les disciples de Jésus méritent d’être tués ». Tout cela est faux. On parle de Jésus dans la page 43b et pas dans la 43a, et là-bas il est mentionné la chose suivante : Jésus le nazaréen a été condamné à mort par lapidation parce qu’il a pratiqué la sorcellerie et tenté le peuple d’Israël à aller dans le mauvais chemin. Quant à la phrase
« les disciples de Jésus méritent d’être tués », c’est une pure invention.
Et ici ont peut bien imaginé qu'il s'agit de version censuré du Talmud :
Yébamot 49b : « Jésus était un bâtard, né dans l’adultère ». Cela est archi faux, il est écrit là-bas la chose suivante : « Rabbi Chimon Ben Azaï dit : ‘J’ai trouvé un rouleau généalogique à Jérusalem dans lequel il est écrit que untel est un bâtard d’une femme adultère’. » Donc il n’est absolument pas mentionné qu’on y parle de Jésus.
Sanhedrin 106a et b : « Marie est une prostituée, Jésus est un méchant homme ». On ne parle ni de Marie, ni de Jésus, ni de prostituée, ni de méchant homme. Une invention de A à Z.
Sota 47a : On y parle d’un homme qui est excommunié, qui se prosterne à une brique… mais nulle part il n’est mentionné qu’on parle de Jésus.
Chabat 104b : On n’y parle pas de Jésus, on parle d’un homme qui est appelé Bensidéta, qui était magicien et qui était considéré comme un sot. Bensidéta, que je sache, n’est pas Jésus, donc encore un mensonge.
A propos de tout le reste des citations où apparaîssent les termes
« chrétien », « évangile », ou « nouveau testament », se sont des inventions. Comme je te l’ai dit dans mon mail précédent, le seul endroit où apparaît le mot « chrétien » dans le Talmud est dans le traité Taanit page 26, où il est écrit que les rabbins n’ont pas institué un jeûne public le dimanche parce que c’est le jour de fête des chrétiens. Les termes
« évangile » ou « nouveau testament » n’apparaissent jamais dans tout le Talmud.
A mettre en parallèle avec le livre d’Israël Shahak :
HISTOIRE JUIVE – RELIGION JUIVE Le poids de trois millénaires » p58:
Les mécanismes de défense
À quels mécanismes précis (autres que le graissage de pattes), les communautés juives, appuyées par des forces extérieures, ont-elles recouru pour parer les attaques dirigées contre le Talmud et les autres textes religieux ? On peut en distinguer plusieurs, et tous ont eu d’importantes conséquences qui se reflètent dans la politique israélienne actuelle. Il serait fastidieux d’exposer tous les cas de parallélisme avec le sionisme de droite à la Begin et le sionisme travailliste ; mais les lecteurs quelque peu au fait des particularités de la politique moyen-orientale ne manqueront pas, j’en suis sûr, de noter les ressemblances.
Le premier mécanisme que j’examinerai est celui du défi sournois, associé à une apparence de soumission. Comme nous l’avons vu, la pression extérieure étant devenue trop forte, il fallut supprimer ou modifier les passages talmudiques hostiles au christianisme ou aux non-Juifs (21). L’on procéda ainsi : dans toutes les éditions publiées en Europe à partir des années 1550, on « sucra » carrément quelques-uns des passages les plus injurieux ; partout ailleurs, on remplaça les « gentils », les « non-Juifs », les « étrangers » (goy, eino yehudi, nokhri) — qui figurent dans tous les manuscrits et livres imprimés jusqu’à cette date, ainsi que dans toutes les éditions publiées en terre d’Islam — par : les « idolâtres », les « païens », voire les « Cananéens » ou les « Samaritains », termes dont on pouvait fournir une explication rassurante, mais où le lecteur juif reconnaissait des euphémismes substitués aux expressions traditionnelles.
21. À la fin, il fallut censurer également quelques passages d’une autre veine : ceux qui semblent théologiquement absurdes (qui, par exemple, montrent Dieu s’adressant des prières à lui-même, ou accomplissant physiquement certaines des pratiques ordonnées à chaque Juif), ou encore qui célèbrent trop lestement les frasques sexuelles des rabbins des anciens temps.
Face à des attaques plus résolues, la défense adopta des moyens plus raffinés mais aux conséquences tragiques durables, dans certains cas. Ainsi la censure tsariste, dans ses périodes de rigueur, comprenant le sens des euphémismes susmentionnés, les interdit. Les autorités rabbiniques les remplacèrent alors par les termes « arabe » ou « musulman » (un seul mot en hébreu : yishma’eli) ou même « égyptien », en supposant, à raison, que la police russe ne s’opposerait pas à ce genre d’abus. Parallèlement, l’on faisait circuler, sous forme manuscrite, des listes d’Omissions talmudiques, qui expliquaient les nouveaux termes et signalaient tous les passages supprimés. À certains moments, on alla jusqu’à imprimer, avant la page de titre de chaque volume de littérature talmudique, un démenti général, faisant savoir solennellement, parfois sous la foi du serment, que toutes les formulations hostiles du volume en question visaient uniquement les idolâtres de l’antiquité — voire les Cananéens éteints depuis belle lurette — mais non pas « les peuples chez lesquels nous vivons ». Après la conquête de l’Inde par les Britanniques, certains rabbins trouvèrent un nouveau subterfuge : toutes les expressions particulièrement désobligeantes ou outrageantes qu’il leur arrivait d’employer ne s’appliquaient, prétendaient-il, qu’aux Indiens. À l’occasion, il est vrai, on intégrait aussi les Aborigènes d’Australie dans le vaste troupeau des boucs émissaires.
Inutile de dire que tout cela fut un mensonge délibéré, du début jusqu’à la fin ; d’ailleurs, depuis la fondation de l’État d’Israël, les rabbins se sentant en sécurité, toutes les formules et tous les passages injurieux ont été rétablis sans hésitation dans toutes les nouvelles éditions. (Étant donné le coût énorme qu’implique une nouvelle édition, une très grande partie de la littérature talmudique, y compris le Talmud, continue d’être réimprimée d’après les anciennes éditions. Aussi les Omissions talmudiques signalée plus haut ont-elles été publiées en Israël en édition populaire, sous le titre Hesronot Shas.) Désormais, l’on peut donc lire tout à fait librement — et, de plus, on enseigne aux enfants juifs — des passages comme celui (22) qui enjoint à tout Juif passant près d’un cimetière de dire une bénédiction si le cimetière est juif, mais de maudire les mères des morts (23) si c’est un cimetière de gentils. Dans les anciennes éditions la deuxième partie de ce précepte était omise, ou bien le terme « gentils » avait été remplacé par un euphémisme. Mais la nouvelle édition israélienne du rabbin Adin Steinsaltz (pourvue de notes explicatives et de la traduction interlinéaire en hébreu des passages araméens de l’original, afin que les enfants des écoles n’aient aucun doute sur ce qu’ils doivent dire) lève toute ambiguïté en rétablissant les termes « gentils » et « étrangers ».
22. Traité « Berakhot », p. 58b.
23. « Votre mère rougira de confusion ; elle sera toute couverte de honte, celle qui vous enfanta (…) » Jérémie, 50-12.
Sous la pression de circonstances extérieures, les rabbins avaient donc été amenés à éliminer ou modifier trompeusement certains passages — mais pas les pratiques réelles qui y sont prescrites. Pendant des siècles — et ceci est un fait qui doit être rappelé, notamment aux Juifs eux-mêmes — notre société totalitaire a ainsi entretenu des coutumes barbares et inhumaines pour empoisonner l’esprit de ses membres, et elle continue de le faire. (Ces coutumes ne peuvent être expliquées comme de simples réactions à l’antisémitisme et aux persécutions ; elles relèvent d’une hostilité barbare gratuite à l’égard de tout être humain. Supposons que, fraîchement débarqué en Australie, vous vous trouviez à passer devant un cimetière aborigène : eh bien, si vous êtes un Juif pieux et pratiquant, vous serez tenus, pour honorer « Dieu », de maudire les mères de tous ceux qui sont enterrés là…)
Il y a là un fait social bien réel, que nous devons regarder en face, si nous ne voulons pas participer à la tromperie et devenir complices de l’œuvre d’empoisonnement des générations actuelles et futures, avec toutes les conséquences que ce processus peut entraîner.
http://www.editions-anonymes.fr/shahakrel.htm#mecanisme
Je reviens encore a une petite contradiction que je viens de voir :
Sota 47a : On y parle d’un homme qui est excommunié, qui se prosterne à une brique… mais nulle part il n’est mentionné qu’on parle de Jésus.
Mais ici le Rav Répond :
25 Juillet 2012
Chalom Arié,
Cet homme n’a pas été tué parce qu’il se prenait pour un Machia’h, et d’après nos sources (Sanhédrin page 43a, dans les versions non-censurées du Talmud) il a fait de la sorcellerie, il était méssid oumédia’h, c'est-à-dire qu’il a voulu pousser les juifs à quitter la Torah et à pratiquer l’idolâtrie. Encore d’après nos sources (Sanhédrin page 107b), il regardait les femmes et a pratiqué l’idolâtrie en se prosternant devant une brique en la considérant comme représentation d’une divinité. Donc ne prenez pas en compte ce que racontent les historiens occidentaux sur cet homme, car ce sont certainement des inventions tardives, mieux vaut compter sur nos sources historiques. Dans cette mesure, cet homme n’était certainement pas un grand tsadik, ni un Machia’h, mais un mécréant, c’est tout.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
On est bien d'accord il parle bien de Jésus.
Donc ici on a bien la preuve (même s'il ne s'agit pas du même paragraphe) que dans le Talmud il est écrit que Jésus se prosternait devant une brique.