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    Actualités - Nigeria

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    Actualités - Nigeria Empty Actualités - Nigeria

    Message  Invité 4/3/2010, 16:47

    Attention vidéo extrêmement dur !


    Al jazeera : reportage effrayant d'exécutions de civils par la police Nigérienne .


    La police et l'armée commettent des crimes effroyables à l'égard des civils.


    Soulignons le silence honteux des médias en France concernant ce massacre de plus de 1000 personnes


    Pour en savoir plus: Cliquez ici


    Dernière édition par Tonino le 10/2/2012, 21:30, édité 2 fois
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    Actualités - Nigeria Empty Re: Actualités - Nigeria

    Message  Invité 10/2/2012, 13:41

    Depuis le début de l'année, des attentats attribués à la secte islamiste Boko Haram ont fait plus de 250 morts.

    Actualités - Nigeria 148a7310
    Arrêté le 30 juillet 2009, Mohammed Yusuf, le fondateur de Boko Haram, a été tué durant sa garde à vue.


    «Dans les années 1970, quand le communisme était à la mode comme mode de révolution, on était des centaines de musulmans à se rebeller à notre façon. Dans les années 1980, on était des milliers, puis des centaines de milliers…», raconte Sheikh Ibrahim Zakzaky. Le leader des «Frères musulmans», l'une des figures de la résistance islamique au Nigeria, a été emprisonné pendant neuf ans dans neuf prisons différentes pour avoir réclamé sans répit l'instauration d'un État islamique au Nigeria.

    S'il affirme ne jamais rien en avoir su, beaucoup disent que Sheikh Ibrahim Zakzaky, grand admirateur de la révolution iranienne, a inspiré à ses débuts Mohammed Yusuf, le fondateur de Boko Haram. À l'époque où l'université Ahmadu Bello de Zaria (près de Kaduna) était le centre intellectuel de la résistance, beaucoup venaient dans la petite ville universitaire pour s'abreuver de paroles révolutionnaires. «Il n'y a pas d'autre gouvernement que celui de l'islam», déclarait-il alors.

    Quand, dans les années 1990, les musulmans du Nigeria se sont scindés entre tendances chiites et sunnites, Yusuf a alors suivi à Kano la filière sunnite du mouvement d'Abubakar Mujahid («mouvement pour un renouveau islamique»).

    Recrutement au-delà des frontières

    Excellent orateur, Yusuf a été envoyé comme représentant du groupe à Maiduguri, non loin de son village natal. Il a alors fait la connaissance des «talibans», des étudiants qui n'avaient en commun avec leurs homonymes afghans que la barbe et la longue robe. On raconte que ces jeunes au chômage déchiraient leurs diplômes universitaires pour se rebeller contre le Nigeria moderne qui n'améliorait pas leurs conditions de vie. Ils s'en prenaient aussi régulièrement au gouvernement qui n'appliquait pas la charia à la lettre.

    Personne ne sait quand le groupe a choisi le terme «Boko Haram» (le livre est un péché). Certains les connaissaient sous le terme de «Yusufiyya» (secte de Yusuf). Le nom qui figure encore aujourd'hui sur tous leurs communiqués est «Jamaatu Alhlissunnah Lidda'awatiwal Jihad» («Peuple dévoué aux enseignements du Prophète pour la propagation et la guerre sainte»).

    De 2002 à 2009, le groupe a recruté dans tout le nord du pays mais aussi au-delà des frontières (Tchad, Cameroun, Niger). Les premières armes qui ont servi à affronter les forces de l'ordre auraient été fournies par un membre tchadien du groupe.

    C'est sous un président musulman, Umaru Musa Yar'Adua, que la secte a été anéantie en 2009. En exécutant sommairement Mohammed Yusuf, les forces de sécurité ont fait de lui un martyr. Et pour écraser à jamais la rébellion, la répression à Maiduguri a été terrible. «Les militaires entraient dans les maisons et tuaient tous les hommes en âge de se battre», raconte une habitante de Maiduguri.

    Des assaillants dans des voitures de luxe

    L'histoire connue s'arrête là, car le groupe vit depuis en clandestinité. Postées sur Internet, les seules images que nous ayons aujourd'hui de Boko Haram sont les messages vidéo de l'imam Abubakar Shekau, une kalachnikov à la main. L'ex-adjoint de Yusuf, que les forces de l'ordre du Nigeria affirmaient avoir tué, se présente comme le chef du groupe.

    Mais plus Boko Haram frappe, plus le mystère s'épaissit. Ou était Abubakar Shekau alors que tout le monde le croyait mort? D'ou viennent les uniformes de police et les voitures de luxe dans lesquels certains témoins ont vu les assaillants? Qui a tué le beau-frère de Mohammed Yusuf, en septembre dernier, après que l'ex-président Obasanjo fut venu faire la paix avec la famille?

    «Boko Haram n'existe pas.
    C'est une mise en scène des services de sécurité du Nigeria ou de forces extérieures qui veulent nous diviser», affirme aujourd'hui le Sheikh Ibrahim Zakzaky.


    Le chef musulman se fait ainsi l'écho de millions de Nigérians qui ne comprennent toujours pas ce qu'il se passe. Inquiet, Sheikh Zakzaky est aujourd'hui le premier à s'afficher publiquement avec les chrétiens pour consolider l'unité du pays.


    http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/09/01003-20120209ARTFIG00794-nigeria-aux-sources-de-l-islamisme-radical.php

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