je viens de publier cet article sur SPFC ; je le poste ici, par la même occasion, pour ceux qui s'intéresseraient au sujet =
Le sens de la radioactivité
Il ne se passe pas une journée désormais sans que les problèmes nucléaires, l’atome et la compétition autour de son utilisation, civile ou non, soit mise au devant de la scène internationale. On peut même sans se tromper constater qu’elle prime aujourd’hui l’ensemble de la diplomatie mondiale.
Cette question n’a pourtant qu’un peu plus d’un siècle d’âge lorsque Henri Becquerel et Marie Curie découvrirent la radioactivité qui réduisait à néant la vieille croyance en la permanence de la matière et l’immuabilité des éléments chimiques. S’ensuivit de facto la mise en lumière des isotopes du plomb par comparaison des masses atomiques de ce métal naturel et du même issu du radium : l’un et l’autre respectivement 207 et 206, auxquels s’ajoutait encore celui dérivé du thorium (208) ; mises en évidence que la spectrométrie étendit rapidement à tout une série d’autres corps, notamment à l'oxygène dont la masse sert, comme on le sait, d’étalon à l’ensemble, et dont on découvrit aussitôt trois isotopes O16 O17 et O18 , ce qui revenait à dire que la masse isotopique du seul oxygène oscillait en fonction de sa minière ou de ce qu’on lui faisait subir.
Toutes choses que Rudolf Steiner avait explicitées lorsqu’il avait considéré comme « une absurdité de donner une valeur fixe aux poids atomiques », soulignant que ceux-ci relevaient d’une oscillation pendulaire autour d’un point moyen, énonçant ainsi cette loi fondamentale que tout, dans la nature, ne vit que par oscillation rythmique. C’était remettre en évidence le vieil adage occulte de la nature éthérique du monde : mobilis in mobile, mobile au sein du substantiel mobile, ou, pour reprendre le mot d'Anaxagore : rien ne naît ni ne meurt en ce monde et tout n’est que métamorphose et transformation.
Lorsqu'on saura que c'est aujourd'hui l'ensemble de notre physique ainsi que notre biologie génétique qui se réfère à cette conception abstraite de l'atome et de l'atomisme, on comprendra dès lors sur quel flou et quelle incertitude repose, en réalité, notre connaissance de l'univers et de l'homme.
Qu'en est-il, en effet, de la radioactivité et d'où sort-elle ? Plus précisément : en quel lieu la relève-t-on dans ses éléments les plus immédiats que sont l'uranium et le thorium ? Dans un minerai fort curieux : la pechblende dont le nom même porte en lui déjà la caractéristique essentielle : une structure extérieure incontestablement cristalline, mais intérieurement de nature colloïdale analogue à la poix, d'où son nom allemand (pech-). On a donc tout lieu d'y voir un stade intermédiaire où une formation minérale perd progressivement sa nature cristalline sous l'effet de son rayonnement en évoluant vers un état gélatineux amorphe. Ce qui revient à dire qu'une formation cristalline rocheuse issue d'un état gélatineux primitif de l'uranium retournera progressivement ensuite à son état originel amorphe sous l'effet de son propre rayonnement.
C'est évidemment là une constatation fondamentale dont les milieux scientifiques ne semblent pas avoir tiré toutes les conséquences. Tout se passe, au fond, comme si les corpuscules radioactifs n'étaient présents dans le corps de la terre que pour servir de ferment à sa désagrégation structurelle – et partant à sa destruction. En d'autres termes : la terre porte en elle, en son sein, les germes de mort naturelle qui la conduiront à sa fin.
Ce fait est inévitablement à rapprocher de l'énigmatique confidence suivante de Rudolf Steiner : « De même qu'à partir du germe, qui occupe une place si insignifiante, se reconstitue intégralement une grande plante lorsque la précédente a succombé ; de même de ce grain de poussière qu'est la terre naîtra un nouveau macrocosme tandis que le précédent succombera. C'est avoir une juste vision du globe terrestre que de voir en lui partout un monde en gestation. On ne commence à comprendre les règnes de la nature que lorsqu'on ressent tout ce qui, en eux, est en cours de germination. »
« Si le grain de blé ne meurt en terre, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Evangile de Jean, XII, 24-25 )
Mais il y a plus : on sait, depuis le biologiste russe Alexander Gurwitsch en 1920, que toute germination élaborée selon le processus de division cellulaire (mitose) s'accompagne en même temps d'une radiation dite de croissance ou mitogénétique : il se produit alors dans la substance de la graine, ce qui se retrouve dans l'histolyse du papillon lorsqu'il s'enferme dans son cocon : une déstructuration totale avec retour à l'état gélatineux amorphe sur lequel seulement pourront agir les forces éthériques (ou morphogénétiques) divines en vue de la création d'un nouveau rejeton, d'un embryon nouveau, ou d'un nouveau papillon...
Steiner a donc raison de dire que la germination de la graine renouvelle en petit tout le processus de minéralisation de la terre dans sa structure cristalline, ainsi qu'en un deuxième temps sa décomposition par isotropisation radioactive. C'est en quelque sorte le Solve & Coagula alchimique à l'échelle de la terre entière. En termes simplifiés : la radioactivité naturelle est le signe que la destruction de la terre est en cours en vue d'un monde nouveau.
Ni plus ni moins ce que la Science Spirituelle enseigne en faisant procéder la Terre d'un état planétaire antérieur avant d'en annoncer la future métamorphose en ce que nous désignons comme le futur éon Jupiter. Toutes choses que l'ésotérisme oriental enseigne comme la succession des manvantaras entrecoupés de ces état de dissolution cosmique générale désignés sous le nom de pralayas.
« Si le grain de blé ne meurt... »
Voici donc ce qu'on pouvait dire ici de la radioactivité naturelle. Que devrait-on maintenant penser de la radioactivité artificielle et des manipulations technologiques dont elle fait l'objet. On sait ce qu'il est advenu de ce genre de chose au Japon, en Serbie et en Iraq (utilisation sans scrupule de la bombe thermonucléaire et des munitions à base d'uranium appauvri par les Américains). On n'ignore pas non plus quels furent les conséquences des accidents qui survinrent, ici et là, dans telle ou telle centrale. Est-ce à dire qu'il faille proscrire désormais toute recherche ou toute application industrielle utilisant ces connaissances ? Est-ce même seulement possible ?
Poser la question est avant tout, je crois, se placer, non plus sur le terrain scientifique, mais sur le terrain moral. Que l'utilisation de l'atome soit admissible de manière militaire ne se justifierait, de prime abord, ni plus ni moins que l'usage du marteau pour fracasser le crâne de son voisin. D'un point de vu chrétien c'est, je crois, sans appel. L'usage industriel soulève d'autres questions plus épineuses, en particulier celle de la dangerosité environnementale des déchets, et incidemment de la fameuse question de la demi-vie des produits radioactifs. Sans entrer dans les détails techniques, celle du seul isotope 235 oscillerait autour de quelques 700 millions d'années. Faudrait-il encore ajouter « suppose-t-on », car rien ne le prouve. Ces estimations, qu'elles soient de quelques poussières de seconde pour le radium C' ou de 2 millions six cents mille ans pour l'U 234, ne reposant que sur le seul empirisme des calculs intégral et différentiel, rien ne prouve, en fait, qu'elles correspondent vraiment à une réalité. Il en va de même évidemment des datations au carbone 14.
Un autre point remarquable serait celui fondant précisément l'usage militaire potentiel de la bombe atomique basée, comme on le sait, sur le phénomène de la masse critique de l'U235 dont l'isotope se désintègre en explosion dévastatrice par réaction nucléaire en chaîne dès lors qu'on en rassemble une quantité donnée (soit quelques 8 kg de plutonium ou 25 kg d'U235 hautement enrichi). D'où l'on peut conclure que c'est de la seule concentration substantielle de matière radioactive que dépend l'intensité de la désagrégation atomique.
Ce qui nous ramène au détail que je soulignais plus haut, à savoir que lorsque la nature s'abstient de concentrer, mais diffuse en légère semence la substance radioactive dans le corps de la Terre à toute fin d'en amener progressivement la mort physique – l'homme, lui, tout à l'inverse, la concentre massivement en masses critiques suicidaires sans autres considérations que de puissance économique ou destructrice, égoïste et aveugle.
On doit alors rappeler ici enfin que c'est par suite de catastrophes volcaniques induites par mésusage des forces astrales que la Lémurie fut détruite, de même que par suite de cataclysmes aquatiques engendrés par mésusage des forces éthériques de germination des plantes que l'Atlantide vit son engloutissement – de même devrions-nous prendre conscience que c'est par suite d'un mésusage des forces germinatrices du minéral que notre civilisation se trouve aujourd'hui au bord de sa destruction.
Le sens de la radioactivité
Il ne se passe pas une journée désormais sans que les problèmes nucléaires, l’atome et la compétition autour de son utilisation, civile ou non, soit mise au devant de la scène internationale. On peut même sans se tromper constater qu’elle prime aujourd’hui l’ensemble de la diplomatie mondiale.
Cette question n’a pourtant qu’un peu plus d’un siècle d’âge lorsque Henri Becquerel et Marie Curie découvrirent la radioactivité qui réduisait à néant la vieille croyance en la permanence de la matière et l’immuabilité des éléments chimiques. S’ensuivit de facto la mise en lumière des isotopes du plomb par comparaison des masses atomiques de ce métal naturel et du même issu du radium : l’un et l’autre respectivement 207 et 206, auxquels s’ajoutait encore celui dérivé du thorium (208) ; mises en évidence que la spectrométrie étendit rapidement à tout une série d’autres corps, notamment à l'oxygène dont la masse sert, comme on le sait, d’étalon à l’ensemble, et dont on découvrit aussitôt trois isotopes O16 O17 et O18 , ce qui revenait à dire que la masse isotopique du seul oxygène oscillait en fonction de sa minière ou de ce qu’on lui faisait subir.
Toutes choses que Rudolf Steiner avait explicitées lorsqu’il avait considéré comme « une absurdité de donner une valeur fixe aux poids atomiques », soulignant que ceux-ci relevaient d’une oscillation pendulaire autour d’un point moyen, énonçant ainsi cette loi fondamentale que tout, dans la nature, ne vit que par oscillation rythmique. C’était remettre en évidence le vieil adage occulte de la nature éthérique du monde : mobilis in mobile, mobile au sein du substantiel mobile, ou, pour reprendre le mot d'Anaxagore : rien ne naît ni ne meurt en ce monde et tout n’est que métamorphose et transformation.
Lorsqu'on saura que c'est aujourd'hui l'ensemble de notre physique ainsi que notre biologie génétique qui se réfère à cette conception abstraite de l'atome et de l'atomisme, on comprendra dès lors sur quel flou et quelle incertitude repose, en réalité, notre connaissance de l'univers et de l'homme.
Qu'en est-il, en effet, de la radioactivité et d'où sort-elle ? Plus précisément : en quel lieu la relève-t-on dans ses éléments les plus immédiats que sont l'uranium et le thorium ? Dans un minerai fort curieux : la pechblende dont le nom même porte en lui déjà la caractéristique essentielle : une structure extérieure incontestablement cristalline, mais intérieurement de nature colloïdale analogue à la poix, d'où son nom allemand (pech-). On a donc tout lieu d'y voir un stade intermédiaire où une formation minérale perd progressivement sa nature cristalline sous l'effet de son rayonnement en évoluant vers un état gélatineux amorphe. Ce qui revient à dire qu'une formation cristalline rocheuse issue d'un état gélatineux primitif de l'uranium retournera progressivement ensuite à son état originel amorphe sous l'effet de son propre rayonnement.
C'est évidemment là une constatation fondamentale dont les milieux scientifiques ne semblent pas avoir tiré toutes les conséquences. Tout se passe, au fond, comme si les corpuscules radioactifs n'étaient présents dans le corps de la terre que pour servir de ferment à sa désagrégation structurelle – et partant à sa destruction. En d'autres termes : la terre porte en elle, en son sein, les germes de mort naturelle qui la conduiront à sa fin.
Ce fait est inévitablement à rapprocher de l'énigmatique confidence suivante de Rudolf Steiner : « De même qu'à partir du germe, qui occupe une place si insignifiante, se reconstitue intégralement une grande plante lorsque la précédente a succombé ; de même de ce grain de poussière qu'est la terre naîtra un nouveau macrocosme tandis que le précédent succombera. C'est avoir une juste vision du globe terrestre que de voir en lui partout un monde en gestation. On ne commence à comprendre les règnes de la nature que lorsqu'on ressent tout ce qui, en eux, est en cours de germination. »
« Si le grain de blé ne meurt en terre, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Evangile de Jean, XII, 24-25 )
Mais il y a plus : on sait, depuis le biologiste russe Alexander Gurwitsch en 1920, que toute germination élaborée selon le processus de division cellulaire (mitose) s'accompagne en même temps d'une radiation dite de croissance ou mitogénétique : il se produit alors dans la substance de la graine, ce qui se retrouve dans l'histolyse du papillon lorsqu'il s'enferme dans son cocon : une déstructuration totale avec retour à l'état gélatineux amorphe sur lequel seulement pourront agir les forces éthériques (ou morphogénétiques) divines en vue de la création d'un nouveau rejeton, d'un embryon nouveau, ou d'un nouveau papillon...
Steiner a donc raison de dire que la germination de la graine renouvelle en petit tout le processus de minéralisation de la terre dans sa structure cristalline, ainsi qu'en un deuxième temps sa décomposition par isotropisation radioactive. C'est en quelque sorte le Solve & Coagula alchimique à l'échelle de la terre entière. En termes simplifiés : la radioactivité naturelle est le signe que la destruction de la terre est en cours en vue d'un monde nouveau.
Ni plus ni moins ce que la Science Spirituelle enseigne en faisant procéder la Terre d'un état planétaire antérieur avant d'en annoncer la future métamorphose en ce que nous désignons comme le futur éon Jupiter. Toutes choses que l'ésotérisme oriental enseigne comme la succession des manvantaras entrecoupés de ces état de dissolution cosmique générale désignés sous le nom de pralayas.
« Si le grain de blé ne meurt... »
Voici donc ce qu'on pouvait dire ici de la radioactivité naturelle. Que devrait-on maintenant penser de la radioactivité artificielle et des manipulations technologiques dont elle fait l'objet. On sait ce qu'il est advenu de ce genre de chose au Japon, en Serbie et en Iraq (utilisation sans scrupule de la bombe thermonucléaire et des munitions à base d'uranium appauvri par les Américains). On n'ignore pas non plus quels furent les conséquences des accidents qui survinrent, ici et là, dans telle ou telle centrale. Est-ce à dire qu'il faille proscrire désormais toute recherche ou toute application industrielle utilisant ces connaissances ? Est-ce même seulement possible ?
Poser la question est avant tout, je crois, se placer, non plus sur le terrain scientifique, mais sur le terrain moral. Que l'utilisation de l'atome soit admissible de manière militaire ne se justifierait, de prime abord, ni plus ni moins que l'usage du marteau pour fracasser le crâne de son voisin. D'un point de vu chrétien c'est, je crois, sans appel. L'usage industriel soulève d'autres questions plus épineuses, en particulier celle de la dangerosité environnementale des déchets, et incidemment de la fameuse question de la demi-vie des produits radioactifs. Sans entrer dans les détails techniques, celle du seul isotope 235 oscillerait autour de quelques 700 millions d'années. Faudrait-il encore ajouter « suppose-t-on », car rien ne le prouve. Ces estimations, qu'elles soient de quelques poussières de seconde pour le radium C' ou de 2 millions six cents mille ans pour l'U 234, ne reposant que sur le seul empirisme des calculs intégral et différentiel, rien ne prouve, en fait, qu'elles correspondent vraiment à une réalité. Il en va de même évidemment des datations au carbone 14.
Un autre point remarquable serait celui fondant précisément l'usage militaire potentiel de la bombe atomique basée, comme on le sait, sur le phénomène de la masse critique de l'U235 dont l'isotope se désintègre en explosion dévastatrice par réaction nucléaire en chaîne dès lors qu'on en rassemble une quantité donnée (soit quelques 8 kg de plutonium ou 25 kg d'U235 hautement enrichi). D'où l'on peut conclure que c'est de la seule concentration substantielle de matière radioactive que dépend l'intensité de la désagrégation atomique.
Ce qui nous ramène au détail que je soulignais plus haut, à savoir que lorsque la nature s'abstient de concentrer, mais diffuse en légère semence la substance radioactive dans le corps de la Terre à toute fin d'en amener progressivement la mort physique – l'homme, lui, tout à l'inverse, la concentre massivement en masses critiques suicidaires sans autres considérations que de puissance économique ou destructrice, égoïste et aveugle.
On doit alors rappeler ici enfin que c'est par suite de catastrophes volcaniques induites par mésusage des forces astrales que la Lémurie fut détruite, de même que par suite de cataclysmes aquatiques engendrés par mésusage des forces éthériques de germination des plantes que l'Atlantide vit son engloutissement – de même devrions-nous prendre conscience que c'est par suite d'un mésusage des forces germinatrices du minéral que notre civilisation se trouve aujourd'hui au bord de sa destruction.