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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire

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    Message  MathiasS 15/6/2010, 17:20

    Il y a plusieurs sujet sur Goldman Sachs, je choisis de mettre mon message sur celui là car son titre est un bon résumé.
    Je viens d'entendre sur Radio Ici & Maintenant la lecture d'un article parut dans Rolling Stone magazine sur Goldman Sachs, voici sa traduction faites par Agoravox.fr:

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168
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    Message  MathiasS 25/6/2010, 10:57

    Dans sa dernière revue de presse Jovanovic ( http://videos.rim952.fr/ ) explique l'anticipation par Goldman Sachs de la chute des actions de BP par le fait qu'il y avait déjà une fuite sur la plateforme Deepwater depuis février et que c'est remonté jusqu'à Obama et donc n'a pas tardé à arriver aux oreilles de Goldman Sachs.
    Admettant que c'est la vérité, cela révèle l'incompétence totale de l'administration Obama et de BP pour anticiper cette catastrophe qui va ravager les Etats-unis et les mers du mondes pendant des années!! Leur seule action fut de faire de l'argent sur cette atrocité!
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    Message  ziril 25/6/2010, 11:38

    Ceci s'appel un délit d'initié et la peine encourue peut aller jusqu'à deux ans de prison et une amende pouvant atteindre 1,5 millions d'euros ou dix fois le profit réalisé...

    Ne rêvons pas, nous sommes dans le Kali Yuga! geek


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    Message  Alithos Anesti 26/6/2010, 21:17

    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 2174210-3030260

    Voici une copie d'écran du film "Prédictions". Dans ce film, le héros trouve les lieux des catastrophes grâce à leur latitude et leur longitude inscrites sur une lettre.
    Or, voici les coordonnées de la plate-forme Deepwater Horizon : 28°45′19.34″N et 88°23′15.65″O, c'est à dire 88° de longitude et 28° de latitude. Exactement comme sur la lettre (88° à l'ouest du 666), ces 2 chiffres encadrant le 666, juste avant de voir la plate-forme en feu à la télévision.
    Encore un hasard bien sûr...

    J'ai vérifié sur google maps, les coordonnées sont bien 28 88...

    source

    Ce qui veut dire : inside job
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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Goldman sachs l'épopée

    Message  ziril 22/9/2010, 13:39

    Goldman sachs l'épopée









    Emission de RIM sur l'épopée de la banque Goldman Sachs.
    L'émission n'est pas complète mais suffisante pour se faire une idée sur cette banque.
    En complément lire par exemple :
    http://french.peopledaily.com.cn/Economie/6931747.html


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    Message  ziril 24/3/2011, 20:27

    Marc Roche - La banque, comment Goldman Sachs dirige le monde








    PS: La banque qui spécule le plus sur les matières premières... Pour résumer, qui amasse des fortunes sur la misère d'êtres humains qui pour les plus pauvres en meurent.
    Je ne pense pas speculer en affirmant que ceux qui participent à ce business de l'horreur, vont dans l'au-delà amèrement le regretter!
    Qu'ils profitent de tout cet argent, ceci étant leur maigre consolation!
    (Voitures, maisons, piscines, prostituées, drogues etc... Pauvre d'eux)!
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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Re: Goldman Sachs : la tête de l'Empire

    Message  Bardamu 24/3/2011, 20:54

    Merci Ziril, excellentes ces vidéos !!
    Marc Roche, né le 5 avril 1951 à Bruxelles, est un journaliste et essayiste belge. on avait déjà Michel Collon et encore une fois la Belgique nous offre le meilleur d'elle même cheers
    Je commande son bouquin dès ce soir study
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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Re: Goldman Sachs : la tête de l'Empire

    Message  Bardamu 2/10/2011, 04:01

    Manipulations de Goldman Sachs. Encore et toujours !

    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Arton83110213b


    L’aluminium posait un sacré problème aux banksters de Wall Street Il n’était pas en situation de pénurie. Les cours ne flambaient pas et Goldman Sachs ne pouvait pas s’en mettre plein les poches en spéculant !

    Qu’à cela ne tienne !

    L’abondance n’étant pas bien vue dans le monde du trading des matières premières, Goldman Sachs a trouvé un moyen de créer une pénurie sur l’aluminium : en le stockant longtemps. Avec la complicité du London Metal Exchange, la plus grande bourse des métaux au monde.

    Combine en catimini

    Pour une fois, c’est loin de la frénésie de Wall Street que Goldman a monté sa dernière combine. A Détroit, l’ancienne Mecque de la bagnole made in Etats-Unis, devenue une quasi-ville fantôme, la banque d’affaires a transformé des entrepôts en véritables usines à fric.

    Comment ?

    En y entassant plus d’un million de tonnes d’aluminium industriel, soit près du quart des stocks mondiaux, qui ont atteint un record à cinq millions de tonnes en mai.

    Les loyers tombent tranquillement

    Goldman encaisse donc des revenus de location, comme tout propriétaire immobilier ; à 41 cents par tonne et par jour, c’est toujours près d’un demi-million de dollars par jour ou 165 millions par année dans la poche.

    Surtout que le loyer est encaissé même une fois que l’aluminium est vendu, donc plus la livraison prend du temps, plus Goldman encaisse de loyer.

    N’empêche que ces sommes demeurent des broutilles, pour les requins de Wall Street.

    Le vrai argent est produit autrement

    Les entrepôts de Détroit génèrent des montagnes de cash en faisant de la rétention d’aluminium. Les règles du London Metal Exchange, la bourse des métaux non précieux, permettent aux entrepôts de livrer une partie seulement de leurs stocks chaque jour, bien moins que ce qui entre dans ces bâtiments pour y être stocké. C’est un peu comme la combine des frères Hunt à la fin de l’année 1979, mais mise au goût du jour.

    Entre janvier et fin juin de cette année, les entrepôts de Goldman (qui appartiennent à sa filiale Metro International Trade Service) ont fait rentrer 364 175 tonnes d’aluminium, alors que 171 350 en sont sorties, selon les statistiques du LME, révélées par Reuters.

    Soit 42% des nouveaux stocks constitués dans le monde et 26% de l’aluminium livré sur la planète.

    Création d’un goulot d’étranglement artificiel = jackpot

    En conservant plus longtemps le métal, Goldman Sachs crée un goulet d’étranglement. Les fabricants de canettes pour boissons et les constructeurs aéronautiques doivent attendre plus longtemps avant de recevoir leur aluminium. Conséquence : les prix sont artificiellement gonflés depuis des mois.

    Manipulation des prix. Encore !

    “Cela pousse les prix vers le haut pour les clients nord-américains. Et pas à cause d’une véritable pénurie sur le marché, mais pour un problème d’accès au métal… dans des entrepôts de Détroit“, déclare à Reuters Nick Madden, responsable de l’approvisionnement en aluminium chez Novelis, qui appartient à l’Indien Hindalco Industries Limited, l’un des plus importants consommateurs d’aluminium dans le monde.

    Selon Madden, la dernière trouvaille de Goldman Sachs ajoute 20 à 40 dollars au prix de l’aluminium, qui valait début septembre encore 2 800 dollars la tonne ; cela représente donc un surcoût de 120 à 240 millions de dollars par an pour l’industrie américaine, qui consomme plus de six millions de tonnes chaque année.

    Bien sûr, Goldman nage en plein conflit d’intérêts…

    … en stockant d’énormes quantités de métal, tout en en faisant le commerce.

    “C’est une honte, un simulacre de marché, s’emporte Robin Bhar, analyste sur les métaux chez Crédit Agricole à Londres. Cette situation avantage certaines entreprises et pénalise clairement les autres. C’est un souci important et je pense que les autorités de régulation devraient intervenir”.

    Bien sûr, Goldman assure suivre scrupuleusement les règles du LME. Je leur fais confiance : leurs avocats sont les mieux payés du monde.

    Des intérêts bien compris

    Quant à une intervention du régulateur, personne n’y a intérêt, et surtout pas le London Metal Exchange lui-même !

    A partir d’avril 2012, le LME va doubler la quantité de métal qu’un opérateur devra livrer chaque jour, qui passera de 1 500 tonnes par jour et par ville à 3 000 tonnes ; cela ne changera rien, relèvent les analystes de Morgan Stanley dans une étude parue en juillet. Il suffira d’augmenter les quantités stockées à Détroit pour que le goulet d’étranglement se forme à nouveau.

    Une solution efficace consisterait à interdire aux propriétaires de hangars de facturer des frais de location une fois que le métal a été vendu, peu importe le temps qu’ils mettent à le livrer. Mais le LME prélève 1% des coûts de location encaissés par les opérateurs comme Goldman Sachs. Plus important encore, le LME appartient aux grandes banques comme Goldman. Deux raisons qui expliquent son manque d’empressement à sévir.

    Zinc : même combat. Et devinez qui détient les hangars pleins de zinc ?

    La même situation a déjà commencé à se reproduire sur le marché du zinc.

    Des entrepôts situés à La Nouvelle-Orléans abritent actuellement 61% des stocks mondiaux enregistrés par le LME.

    Devinez qui possède ces hangars. Goldman Sachs bien sûr (ainsi que Glencore, l’un des principaux traders de matières premières au monde) !

    En attendant, les métaux viennent de décrocher brutalement la semaine dernière. Mais cela ne changera pas la stratégie de Goldman, au contraire.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Manipulations-de-Goldman-Sachs-Encore-et-toujours-8311.html
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    Message  Bardamu 6/10/2011, 07:21

    Comment Goldman Sachs dirige le monde



    Julien Arnaud reçoit le correspondant du Monde à Londres, Marc Roche, pour la parution de son dernier ouvrage : "La Banque : comment Goldman Sachs dirige le monde"

    Goldman Sachs ? C'est aujourd'hui LA Banque.

    C'est aussi un vrai pouvoir dans le monde entier.

    Sa force ? Un goût obsessionnel du secret.

    Et aussi une certaine arrogance, puisqu'elle est sortie renforcée du krach de 2008 qui lui a également permis de se débarrasser de son principal concurrent : Lehman Brothers.

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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Re: Goldman Sachs : la tête de l'Empire

    Message  Makoto 4/11/2011, 10:22

    le géant MF Global Finance, dirigé par un ancien patron de la Goldman Sachs et ex gouverneur du New Jersey a déposé son bilan le 31 octobre en plein Halloween.

    MF fonctionnait avec un effet levier 40 (!!)
    Son bilan affichait donc 41 milliards pour seulement 1 milliard de liquidités réelles

    150.000 clients ont leurs comptes bloqués et une enquête pour escroquerie est ouverte car 1,5 milliards ont disparus des comptes des clients, détournés à d'autres fins.

    http://dealbook.nytimes.com/2011/10/31/regulators-investigating-mf-global/?ref=business

    http://www.zerohedge.com/news/mf-global-client-theft-estimate-doubled-15-billion

    merci à mon "méchant loup" Wink pour cette info que je ne fais que relayer ici pour vous.

    cette info est d’ailleurs peu être à mettre dans une rubrique "actu".
    si un modo passe par là ..... Amour

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    Message  c.isme 16/11/2011, 01:08

    Salut, un supplément de frite ça vous dit ?


    Jon Corzine : chute d'un spéculateur

    Publié le 12-11-11 à 14:32 Modifié à 16:46 par Natacha Tatu

    La nuit qui a précédé sa chute, Jon Corzine, 64 ans, paradait encore devant un parterre de banquiers dans un grand restaurant newyorkais. Le patron du fonds spéculatif MF Global y a même prononcé un discours "éblouissant", d'après un convive cité par Bloomberg, racontant ses plus belles expériences à la tête de Goldman Sachs, qu'il a dirigé pendant dix ans, ou sa vie de gouverneur puis de sénateur démocrate du New Jersey. Le lendemain matin, MF Global annonçait les plus grosses pertes de son histoire... Quelques jours plus tard, dégradée par Moody's, la firme, massacrée en Bourse, se plaçait sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites.

    Un petit Lehman Brothers

    Connu pour son goût du risque, Corzine a misé 6,3 milliards de dollars sur les dettes grecques, espagnoles ou irlandaises. Avec 40 milliards de dollars d'actifs engagés pour seulement 1,2 milliard de dollars de fonds propres, il a explosé tous les ratios de levier financier raisonnables. Pire : 630 millions de dollars du portefeuille des clients auraient été utilisés pour colmater les brèches... Après avoir tenté de minimiser les pertes, le financier, sous le coup d'une enquête du FBI, donnait sa démission.

    Arrivé à la tête de MF Global après avoir perdu son siège de gouverneur, il rêvait de créer un "petit Goldman Sachs". Le voilà responsable de la plus grosse faillite bancaire depuis la chute de Lehman Brothers, avec près de 3 000 salariés sur le carreau !

    2e affaire Goldman Sachs en quelques semaines

    Comble du cynisme, ce membre du Parti démocrate réclamait des règles financières plus strictes... tout en les transgressant sans vergogne. Son parcours illustre bien l'influence de Wall Street sur Washington. Proche d'Obama dont il est l'un des principaux fundraiser, ce banquier-politicien avait ses entrées à la Maison-Blanche. On le soupçonne aujourd'hui d'avoir pesé de tout son poids politique quand les autorités de régulation ont tiré la sonnette d'alarme sur le manque de fonds propres de MF Global... C'est la deuxième affaire qui rattrape des anciens de Goldman Sachs, en quelques semaines : fin octobre, Rajat Gupta, ex-membre du conseil d'administration de la célèbre banque d'affaires, était mis en examen dans une affaire de délit d'initié.

    Natacha Tatu - Le Nouvel Observateur

    (Article paru dans l'hebdomadaire le 10 novembre 2011.)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20111112.OBS4372/jon-corzine-chute-d-un-speculateur.html

    ----
    page wikipédia Jon Corzine http://en.wikipedia.org/wiki/Jon_Corzine
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    Message  Bardamu 17/11/2011, 10:35

    La putréfaction de Goldman Sachs mise à jour

    Merci à C.isme pour le lien Nemesis Wink


    http://brebisgalleuse.blogspot.com/2011/11/gs-bis.html


    Dernière édition par Bardamu le 21/11/2011, 23:41, édité 1 fois
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    Message  Panisse 17/11/2011, 23:53

    Goldman Sachs, la banque qui nous veut du bien
    16 novembre 2011
    Marc ROCHE, Le Monde
    Paris

    Mario Monti, Lucas Papademos et Mario Draghi ont un point commun : ils ont tous travaillé pour la banque d’affaire américaine. Cela ne relève pas du hasard, mais d’une stratégie d’influence qui a peut-être déjà trouvé ses limites.

    Ils sont sérieux et compétents, pesant le pour et le contre, étudiant les dossiers à fond avant de se prononcer. L'économie est leur péché mignon. Ils ne se découvrent que très rarement, ces fils de la Lumière entrés dans le Temple après un long et tatillon processus de recrutement. C'est à la fois un groupe de pression, une amicale de collecte d'informations, un réseau d'aide mutuelle. Ce sont les compagnons, maîtres et grands maîtres amenés à "répandre dans l'univers la vérité acquise en loge".

    Ses détracteurs accusent le réseau d'influence européen tissé par la banque américaine Goldman Sachs (GS) de fonctionner comme une franc-maçonnerie. A des degrés divers, le nouveau président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, le président désigné du conseil italien Mario Monti et le nouveau premier ministre grec Lucas Papademos sont les figures totémiques de ce maillage serré.

    La suite de l'article ici : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1175791-goldman-sachs-la-banque-qui-nous-veut-du-bien


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    Message  c.isme 21/11/2011, 23:19

    Les vidéos ont été enlevé par youtube je vous mets ce que j'ai trouvé vite fait;
    http://mega-streaming.info/video/M815AGMHO5NW/Goldman-Sachs-Les-nouveaux-ma%C3%AEtres-du-monde-





    PS: le streaming risque d'avoir des ennuies si j'en crois l'UMP.


    Dernière édition par c.isme le 1/8/2013, 13:50, édité 1 fois (Raison : lien mega-streaming défaillant)
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    Message  c.isme 23/11/2011, 12:52

    Extrait de cet article du bistro pour approfondir le problème MFGlobal ;

    lundi 21 novembre 2011
    Le futur super-État européen que l'Allemagne envisage de faire gober au reste de l’Europe.
    Un (long) article proposé par Chantalouette et traduit par Caralméra. Merci.

    http://bistrobarblog.blogspot.com/2011/11/le-futur-super-etat-europeen-que.html



    Ann Barnhardt de Barnhardt Capital Management a effectivement fermé son entreprise parce qu'elle ne pouvait plus garantir que l'argent investi par ses clients dans les contrats et les marchés à terme était en sécurité. Ci-dessous des extraits de la lettre qu'elle a récemment rendue public. En d’autres temps, je ne posterais pas de si longs extraits, mais là, je crois que c’est justifié. Ce qu'a écrit Barnhardt devrait être une sonnette d’alarme pour nous tous. C’est réconfortant (et un peu effrayant) d’avoir une évaluation honnête de la corruption dans le monde financier de la part de quelqu'un qui a bien profité de la vie dans ce monde. Voici comment elle commence sa lettre....


    C'est avec regret et une inébranlable certitude morale que j'annonce que Barnhardt Capital Management a cessé ses activités. Après six ans d'exploitation en tant que courtier indépendant et avant cela huit ans comme employée d'un courtier, je me suis retrouvée ce matin, pour la première fois depuis l’âge de 20 ans, à regarder les contrats à terme et les options markets s’ouvrir non pas en tant que participante, mais comme simple spectatrice.
    La raison de ma décision de décrocher est extrêmement simple : Je ne peux plus raconter à mes clients que leurs fonds et leurs positions sont en sécurité sur les marchés à terme et sur les options – parce qu'ils ne le sont pas. Et c’est valable non seulement pour mes clients, mais aussi pour tous les contrats à terme et les options de comptes aux États-Unis. L'ensemble du système a été totalement détruit par l'effondrement de MFGlobal (MFG voir wiki). Compte tenu de cette triste réalité, je ne pouvais pas, en toute bonne conscience, franchir l’étape de plus en tant que courtier en marchandise, en sollicitant des échanges que je savais être dangereux ou en sollicitant des fonds d’intérêts que je savais être en danger.

    Comment l'effondrement de MFG a-t-il détruit le système ? Barnhardt l’explique :


    Les marchés à terme sont très fortement endettées et ont donc besoin d'une base exceptionnellement solide pour fonctionner. Cette base a été la ségrégation du sacro-saint fonds de clientèle du capital ferme de compensation, avec un soutien financier d'urgence supplémentaire fourni par les échanges eux-mêmes. Jusqu'à il y a quelques semaines, cette base existait et avait parfaitement fonctionné. Les entreprises allaient et venaient, avec certaines implosions spectaculaires. Même s'il y avait une faillite d'entreprise, les fonds de la clientèle étaient intacts et les échanges pouvaient intervenir pour tout étayer et conserver 100 % des liquidités des clients – même si leur entreprise de compensation s'était effondrée et avait été rapidement remplacée par une autre entreprise au sein du système.

    Tout a changé il y a quelques semaines. Une entreprise, dirigée par un copain du régime Obama, a volé tout l'argent non-margé détenu par les clients de son entreprise. Ne faisons pas d’enrobage mielleux, ne noyons pas le poisson avec des termes "complexes" et "abstraits" à deux balles et n’utilisons pas un jargon hyper-technique. Jon Corzine a VOLÉ l’argent de la clientèle de MFG. Connaissant Jon Corzine et connaissant le désordre abject et le mépris pour l'humanité du régime marxiste d’Obama et de ses copains, ce n'est pas vraiment une surprise. Ce qui fut une surprise c’est la réaction des échanges et des régulateurs. Leur réaction a été de prendre une mauvaise situation et de l’aggraver considérablement. Plus exactement, ils ont gelé les comptes des clients PENDANT QUE LES MARCHÉS ONT CONTINUÉ À FAIRE DU COMMERCE, en leur refusant la permission de liquider. C'est incompréhensible. Le précédent d’une exposition au risque qui a été fixé est totalement intolérable et a détruit le paradigme de l'industrie entière. Aucune personne informée ne peut continuer à s'engager sur ces marchés, et aucune personne ayant une éthique ne peut continuer à faire du courtage ou à faciliter un engagement pour des clients dans ce qui est devenu aujourd'hui un immense jeu de roulette russe.

    Encore plus effrayant, Barnhardt dit que l'effondrement de MFG n'est que "la partie émergée de l'iceberg" et que d’autres effondrements comme celui-là sont sur le point d'arriver....


    Au cours de la semaine dernière, j'ai appris que MFG n'est certainement qu'une petite partie visible de l'iceberg. Il y a une exposition massive de toute l'industrie aux créances souveraines européennes douteuses. Alors que d'autres entreprises peuvent ne pas être aussi fortement impliquées dans l’effet de levier par rapport à ce que Corzine l’a été avec MFG, et on pense maintenant que l’effet de levier de MFG peut avoir été supérieur à 100:1,- elles sont toujours, de façon suicidaire, impliquées dans l’effet de levier et devront probablement massivement faire appel à des garanties dans les prochains jours et semaines alors que l'Europe s'effondre inévitablement. Maintenant, je soupçonne que la raison pour laquelle le Chicago Mercantile Exchange n’est pas immédiatement intervenu pour étayer l'implosion de MFG était parce qu'il savait et sait que s'il avait soutenu MFG, il devrait aussi soutenir toutes les autres sociétés du système alors que les faillites ont commencé en cascade – et il n’y a tout simplement pas beaucoup d'argent dans l'ensemble du système. En bref, le problème est un problème systémique, pas simplement isolé à une seule entreprise.
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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Re: Goldman Sachs : la tête de l'Empire

    Message  c.isme 16/12/2011, 22:57

    En espérant que tous les liens fonctionnent bien.

    La nomination bâclée de Mario Draghi et l’étouffement de la falsification de la dette grecque
    par Jarreth (son site) mercredi 7 décembre 2011


    Sharon Bowles (lien) est la présidente du comité des Affaires Economiques et Monétaires (ECON) du parlement de l'UE (lien). A ce titre, elle est responsable du rapport (lien), datée du 16 Juin 2011, évaluant la nomination de Mario Draghi. Ce rapport de 36 pages, qui a été transmis aux députés en préalable au vote, a conclu à « un avis favorable de nommer Mario Draghi en tant que président de la BCE », pour un mandat de 8 ans, mais sans seulement mentionner les fortes réserves de certains membres du comité. Ces réserves étaient les soupçons quant à la responsabilité du candidat dans le maquillage de la dette grecque, alors qu'il était directeur éxécutif (Managing Director) à Goldman Sachs pour l'Europe, de 2002 à 2005. Sa défense lors d'une audition précédant le vote a été jugée obstructive et peu plausible, et un nouvel élément est venu la discréditer. Ces défaillances nous ont amené à regarder ce que fait concrètement ce comité, au sujet de la falsification de la dette grecque.



    Première partie : La nomination du Président de la BCE

    Les réserves au sein du comité ECON

    Le soupçon sérieux de la connexion Mario Draghi à la controverse a été connu publiquement en Mars 2011. Il est venu de Simon Johnson, dans un blog intitulé Mario Draghi et Goldman Sachs, Again (lien) . Il est professeur au MIT, et l'ancien chef du département de recherche du FMI et cotoye le monde des banquiers centraux. Deux membres du comité ECON ont écrit conjointement un appel solennel, publié dans le journal Le Monde le 14 Juin 2011 (lien) , demandant à Mario Draghi de clarifier son rôle. Le premier était le prédécesseur de Sharon Bowles comme présidente du Comité, Pervenche Berès (lien) . La deuxième était Pascal Canfin (lien) , qui avait réitéré l'appel directement à Mario Draghi lors d'une audience tenue le 15 Juin 2011, en ​​présence de Sharon Bowles. La réponse de Mario Draghi était incohérente et dite sur un ton irrité (lien) [1]. Pascal Canfin a donné son impression le 15 Juin 2011 dans une webdiffusion du Parlement Européen (lien) . Il a averti de l'épée de Damoclès planant sur ​​la tête du président de la BCE (lien) .


    La communication du comité ECON au parlement

    Le rapport présenté par Sharon Bowles ne fait aucune référence à ce que l'audience contenait. Il est seulement mentionné de nom : "considérant que le comité a ensuite tenu une audience de deux-et-un-demi-heure avec le candidat, le 14 Juin 2011". Le reste du rapport contenait la biographie de Mario Draghi et un long questionnaire ayant trait à la politique monétaire mais aussi la gouvernance de la BCE. Dans cette deuxième catégorie, on peut citer, par exemple, la parité des sexes (il est contre) et la proposition de faire en sorte que le parlement ne soit pas seulement consulté mais confirme les nominations, comme aux Etats-Unis (il est contre). En outre, le comité ECON a publié un communiqué de presse (lien) , le 15 Juin 2011. C'est pour qui veut le lire, contrairement au rapport qui a été spécifiquement adressé au Parlement. Il reconnaît les réserves existant au sein du comité. Cependant, il l'exonère l'intéressé comme suit (traduit de l'anglais) : « Des eurodéputés ont demandé à M. Draghi de clarifier son implication passée avec Goldman Sachs. M. Draghi a défendu son intégrité avec véhémence. Il a dit qu'il n'était pas impliqué dans les relations de la banque avec les gouvernements et que son attitude [comme régulateur] depuis lors envers le secteur bancaire prouve qu'il ne serait pas dans la poche de l'industrie financière. ». D'abord, ce qui lui était reproché était beaucoup plus précis : son implication dans la falsification des comptes publics grecs. Ensuite, la déclaration traite Mario Draghi comme juge et partie. Enfin, le 23 Juin 2011, Sharon Bowles a publié un soutien personnel (lien) dans lequel elle a dit : « J'ai été impressionné par les réponses qu'il a données à mon comité [...] Beaucoup d'autres réponses ont également été intéressantes et stimulantes, il a le respect de la commission et du Parlement [...]. ». On pourrait arguer, au contraire, que le Parlement avait le respect de Mario Draghi, car les données gênantes en étaient absentes. Un député qui aurait voulu savoir plus que le rapport aurait probablement lu le communiqué de la commission économique et monétaire. Ce dernier présente la défense de Mario Draghi comme si elle avait fait évaporer les soupçons de ceux qui les avaient initialement. C'est le contraire qui s'est produit.


    Hypothèses sur le déroulement de l'opération

    L'exonération de Mario Draghi était probablement motivée par un intérêt que la nomination se déroule le mieux possible. Ça a fonctionné merveilleusement bien. Aucun journal influent ne s'est inquiété de son mensonge présumé, jusqu'à un temps très court avant qu'il ne prenne ses fonctions le 1er Novembre 2011. Le 29 Octobre, le NY Times a donné un compte rendu fidèle de l'audience (lien) . La preuve ultérieure du parjure a été rapportée par El Tiempo, le 16 Novembre 2011 (lien) . Cet article cite des documents émanant de la Banque Centrale d'Italie invalidant son affirmation selon laquelle il n'a pas eu de contacts avec les gouvernements. Cette révélation est commentée par Pascal Canfin dans une webdiffusion (lien) . Afin de mesurer la responsabilité de Sharon Bowles, voici la mission du comité ECON (lien)  : « le principale rôle de cette commission est une forme de contrôle de la BCE (lien) . Car si la BCE, de par le traité qui prévoit sa création, est indépendante, elle est tout de même responsable devant cette commission ». Elle est appuyée dans son rôle par quatre vice-présidents, José Manuel García-Margallo y Marfil (lien) , Arlene McCarthy (lien) , Theodor Dumitru Stolojan (lien) et Edward Scicluna (lien) .


    On peut se faire une idée de l'ambiance qui a prévalu au sujet de ce vote parmi les députés en lisant leurs explications (lien) sous la rubrique « Rapport Sharon Bowles (A7-0229/2011) ». Sachez que c'est seulement un échantillon des députés. Prenez, par exemple, Alfredo Pallone (lien) , qui est un membre du comité ECON. Son explication de vote est un éloge lyrique de Mario Draghi. Sharon Bowles a-t-elle donné le ton juste afin que le minimum d'impartialité que l'on attend de ce groupe d'eurodéputés dans l'exercice de cette mission particulière soit de mise ? Nous ne pouvons que spéculer sur les motifs de Sharon Bowles. Elle a suivi la recommendation du Conseil européen, c'est à dire, en réalité, les poids lourds, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, parce qu'elle n'est pas du genre à faire des vagues. Appelée à interagir avec Mario Draghi régulièrement, elle voulait éviter un précédent déplaisant. Enfin, Sharon Bowles a peut-être répondu à ce qu'elle voyait comme l'appel du devoir, dans un contexte de détérioration de la crise de l'euro.
     

    Deuxième partie : la falsification de la dette grecque


    Les audits de Eurostat

    La question qui dérange certains, au sujet de Mario Draghi, n'a pas surgi à la dernière minute. Nous avons déjà mentionné la grave accusation de Simon Johnson en Mars 2011. La question de la falsification de la dette grecque, avec la complicité active de Goldman Sachs était connue, au moins de ceux qui lisent la presse économique et financière. Pour être précis à ce sujet, et afin de comprendre le point de vue de Sharon Bowles, nous allons nous concentrer sur les audits de l'office statistique de la Commission, Eurostat ; un institut avec lequel elle a nécessairement des contacts. Dans le jargon d'Eurostat, « une visite méthodologique » est un audit qui est "entrepris dans les cas où Eurostat détecte des risques importants ou des problèmes potentiels avec la qualité des données ». Les visites méthodologiques des finances publiques de la Grèce ont commencé en 2009 et se sont poursuivies jusqu'en 2010. Trois importants rapports ont été produits, l'un le 29 Octobre 2009, la deuxième le 8 Janvier 2010 et le troisième en Novembre 2010 (lien) . Selon le dernier, une « série de manquements dans les arrangements institutionnels et la compilation des données concrètes du grec des finances publiques » ont été constatés. 
    Il semble que seul le rapport de Novembre 2010, dans cette série, traite des transactions de swaps grecs (nous avons lu le dernier et survolé celui de Janvier). Il a conclu comme suit : « Prenant en compte [les rectifications éffectuées], comme décrit dans le présent rapport, la dernière représentation de la dette et des données du déficit pour la Grèce est maintenant fiable, [y compris pour les ] les années 2006-2009 ». Il est, par conséquent, un rapport important car il représente un avis final et fiable sur le plan comptable. Le résumé d'Eurostat de ses relations avec la Grèce en rapport avec la transaction controversée des swaps grecs contredit l'affirmation allègrement rapportée qu'elles étaient légales. Goldman Sachs donné la version optimiste dans un communiqué publié en Février 2010 (lien)  : "Le gouvernement grec a déclaré (et nous sommes d'accord) que ces opérations étaient conformes avec les principes d'Eurostat qui régissent leur utilisation et leur application à l'époque [2000 et 2001]. ». Premièrement, Eurostat affirme que « Au début de l'année 2010, on a appris que la Grèce avait conclu en 2001 des accords de swap de devises hors marché avec Goldman Sachs, en utilisant un taux de change différent de l'endroit qui prévaut un. ». Chaque mot est important dans la détermination de la légalité, car il faut tout de même se souvenir que la controverse était connue dès 2003 grâce à une article de Risk.net intitulé face Méga Deal de Goldman Sachs avec la Grèce (lien) . Cet article a dit que la recherche d'une meilleure notation de la signature grecque était parmi les motifs. Cette année-là, sa cote est passée de A à A +. Deuxièmement, Eurostat indique que la Grèce l'a manifestement trompé en 2008 en affirmant que son agence du trésor n'était engagé ni dans des contrats de « swaps FOREX, ni dans les swaps hors marché ». Or, ce sont exactement le type de transactions convenues entre la Grèce et Goldman Sachs en 2001 et ultérieurement, FOREX signifiant taux de change.


    La communication de Goldman Sachs

    Le fossé entre les interprétations des différentes parties reste une question en suspend : il y a du tri et des recoupements qui restent à faire pour y voir clair. En attendant, on peut déjà relever les intriguantes tournures de language du Directeur Général de Goldman Sachs, Gerald Corrigan (lien) , dans son témoignage devant la Chambre des Communes en Février 2010. Incidemment, nous ne pouvons pas trouver la retranscription à parliament.uk alors que d'autres impliquant le même individu (qui a l'oreille du parlement britannique) sont retournées par les moteurs de recherche. De ce qui est rapporté dans le journal financier en ligne Finfacts Irland (lien) , il a essentiellement placé le blâme sur l'UE pour ne pas avoir des règles strictes, admettant ainsi que le contrôle faible. Il a également déclaré que l'activité de la banque était monnaie courante dans l'industrie, un cas de rationalisation. La transaction aurait généré des centaines de millions de dollars pour l'entreprise (lien) [2]. En passant, la commission d'enquête fédérale sur la crise, la FCIC (lien) , a révélé que Goldman Sachs fait entre 25% à 35% de ses revenus de l'activité de produits dérivés (lien) . Revenant à la falsification de la dette grecque, l'acteur clé, Antigone Loudiadis, a fait une fortune considérable grâce à ces transactions. Et elle a connu ensuite une progression de carrière fulgurante (lien) . Elle a fait à nouveau l'actualité, controversée, il n'y a pas longtemps, en tant que PDG de Rothesay Life, avec les "produits dérivés macabres" (lien) . Les critères que nous avons énumérés a) contrôle défaillant, b) rationalisation des errements, et c) le gain financier ou la promotion de carrière comme mobiles, définissent le Triangle des Fraudes (lien) . Ce sont les « trois facteurs qui sont présents dans toute situation de fraude », qui sont enseignées dans les cours d'introduction en juricomptabilité. Rappelons que Goldman Sachs a versé un demi-milliard de dollars pour régler des accusations de la SEC que Goldman a trompé les investisseurs dans un produit hypothécaire à risque, alors que le marché immobilier américain était en train de s'effondrer (lien) . Et il y a plus à déplorer (lien) . Une information que révèle l'audit d'Eurostat est que "en août 2005 une importante restructuration du contrat de swap a eu lieu". Sur la base de notre connaissance limitée de la déposition de Corrigan devant le parlement britannique, il a ommis ce fait très important. En effet, il en a résulté une augmentation du montant de la dette grecque non divulguée, de € 2,830 milliards en 2001 à € 5,125 milliards en 2006, soit un accroissement de 81%. Le second montant a persisté jusqu'en 2009, selon Eurostat, qui l'a régularisé dans les comptes nationaux de la Grèce en 2010 [3]. Or, Mario Draghi a été nommé à la tête de la Banque en Italie en 2006, marquant ainsi la fin de son mandat chez Goldman Sachs. Ce dernier avait commencé en 2002, lorsque Goldman Sachs était le chef de file, en jargon lead manager, du marché primaire de la dette de la Grèce. 


    Le degré d’alerte du comité ECON

    En tant que membre du Royaume-Uni du parti Libéral Démocrate, Sharon Bowles est de facto affiliée à l'Alliance des Libéraux Démocrates de l'Europe, abrégé ADLE (lien) . Guy Verhofstadt est un député européen et chef de groupe de l'ADLE. Ce parti politique a publié une déclaration le 14 avril 2010, intitulé "Grèce : le moment de vérité", dans lequel il appelle Sharon Bowles à demander : « au directeur général d'Eurostat d'expliquer comment les comptes de la Grèce auraient pu être légalement modifiés et quelles mesures ont été prises pour prévenir de tels actes. » (lien) . Ceci devait être discuté lors d'une audience le même jour, mais nous n'avons pas retrouvé la retranscription. En revanche nous avons trouvé la déposition (que nous avons seulement survolée pour l'instant), de Gerald Corrigan qui était invité au débat. On se souvient qu'il était dèjà le représentant de Goldman Sachs devant le parlement britannique. Le sujet a refait surface dans un débat au parlement de l'UE le 15 Juin 2010 (lien) . Pour le cadrer Sharon Bowles avait affiché le 4 Juin 2010 la question de savoir « si toute [Etats membres] ont soumis des falsifications ou des données fausses ou de statistiques soit intentionnellement ou par négligence ? » (lien) . Cette question paraît floue compte tenu des preuves disponibles à l'époque. Souvenons nous : ce débat faisait suite à celui du 14 avril 2010, intitulé « La Grèce : le moment de vérité ». De plus, Eurostat avait publié un audit en Janvier 2010, comme indiqué plus haut. Il déplorait « une representation frauduleuse (misreporting) généralisée du déficit et de la dette par les autorités grecques au cours de Novembre 2004, [...] et à cinq reprises entre 2005 et 2009 ». Incidemment, le Commissaire Olli Rehn Ilmari [url=http://en.wikipedia.org/wiki/Olli_Rehn a fait deux longues réponses lors de ce « débat de fond », mais nous n'avons pas trouvé de réponse claire et précise à la question. Il nous semble que le comité ECON était en retard par rapport aux progrès des audits réalisés par Eurostat. Quant à l'audit de Novembre, il aurait fallu en tirer la substance avant l'audition de Mario Draghi et la comparer aux déclarations des parties en présence, comme nous avons tenté de le faire. Le puzzle est encore très incomplet.


    L’obstruction de Jean Claude Trichet

    Bloomberg a déposé une demande d'accès aux archives détaillant ces transactions auprès de la BCE en Novembre 2010. Elle a été refusée (lien) . Bloomberg a contesté la décision au Tribunal de l'UE au Luxembourg (lien) en Décembre 2010 (lien) . La BCE a demandé à la Cour générale de rejeter la plainte, en mai 2011, un mois seulement avant la nomination de Mario Draghi, apparemment en utilisant une prérogative de veto (lien) . Bloomberg a réagi en Juin 2011 par ces mots : « La Banque centrale européenne n’a pas vu la crise grecque venir. Et maintenant, elle refuse de faire la lumière, au mépris des citoyens européens, sur les détails de ce montage frauduleux. Le secret et l’opacité ont été un facteur de la crise de l’Euro. Il faut maintenant faire preuve de transparence ». (lien) .


    Que fait la police ?

    Essayons de comprendre en regardant ce qui s'est passé dans un cas comparable, aux Etats-Unis, où le lobby financier est pourtant puissant. Les sénateurs américains de la commission d'enquête sur la grande crise financière, dirigée par Carl Levin (lien) , ont sollicité une enquête criminelle en avril 2010 (lien) . Cela a incité le ministère de la Justice et plusieurs agences gouvernementales, telles que la SEC, à prendre des mesures juridiques peu après (lien) . En d'autres termes, pour que l'application des lois prennent effet, s’agissant de fraude systémique (lien) , il doit être initié par l'exécutif ou le corps législatif. Est-ce que la chaîne des responsabilités est différente en Europe ? Non, ce n'est pas le cas. L'équivalent de la SEC, dans l'UE, est l'ESMA (lien) , anciennement le CESR. Bien que depuis peu, il est doté d'un pouvoir exécutif, connu comme le niveau 4 de ses prérogatives. Au besoin, il peut « émettre une recommandation à une autorité nationale [pour mener à bien une action légale]", comme l'AMF en France, ou Bafin Allemagne. Pour ce faire, l'ESMA doit d'abord mener une enquête sur l'opportunité d'une telle action. Selon la même disposition (niveau 4), le Parlement européen, par le biais de Sharon Bowles, ou la Commission, par l'intermédiaire de Olli Rehn (lien) , peuvent chacun demander à l'ESMA de faire une telle démarche. Tout est en place, et sur ce point, il est probable que Sharon Bowles ou son prédécesseur ait eu quelques mérites. La question c'est : est-ce que c'est utilisé ? 


    La falsification de la dette grecque, basée sur ce qui a été dit jusqu'ici, et le fait que Goldman Sachs l'a tenue secrète (lien) , constitueraient, de prime abord, une violation évidente de leur obligation fiduciaire d'intermédiare entre le marché et les gouvernements. Rappelons que ce statut, appellé spécialiste en valeur du trésor (SVT) en France, et dans le monde anglophone « primary dealer » est en général accordé par décret officiel. Il faut pour l'obtenir, en principe, satisfaire des obligations déontologiques et des conditions techniques. Quelqu'un est-il au courant si le comité ECON ou la Commission a mis en oeuvre la démarche présentée ci-dessus ? Essayons de le découvrir. En Octobre 2011, un nouveau directeur exécutif de l'ESMA, Verena Ross (lien) , a été nommé, avec l'approbation —qui vaut ce qu'elle vaut, comme on l'a vu avec Draghi— du comité ECON. Elle a prononcé un discours à cet effet dans lequel elle a donné sa vision de « l'orientation future du travail [de l'ESMA] » (lien) . Il y est principalement question de l'harmonisation des règles et des procédés à travers les États membres [4]. Rien de tout cela traite de la priorité flagrante de traduire en justice les auteurs présumés de crimes financiers. Toutefois, pour rendre compte de façon équilibrée de la situation, il était question d'une éventuelle démarche allant dans ce sens, de la part de certaines autorités nationales au sein de l'Europe, à savoir le FSA du Royaume-Uni (lien) et Bafin en Allemagne Bafin (lien) , dans la première moitié de 2010. Mais depuis, c'est le silence. Si les enquêtes étaient au point mort ou ont été discrètement remisées au tirior, les cyniques diraient que c'est tant mieux, sachant que le nom de Mario Draghi pourrait éventuellement en surgir.  
    Notons que, comme indiqué au début, nous nous sommes restreints aux données produites par la Commission européenne. Il y des analyses, par des experts financiers, alléguant une machination qui rappelle des pratiques déjà condamnés dans le cadre de la crise des subprimes. Ils peuvent être trouvés dans la note [5]. 


    Conclusion

    Nous savions déjà que le processus de nomination pour les postes importatns à la BCE était une entorse à la démocratie. Sous la pression de Jacques Chirac, le premier président, Wim Duisemberg, a démissionné à mi-parcours de son mandat, pour que Jean-Claude Trichet puisse le remplacer. Le plan, cependant, a été retardé à cause du procès pour fraude de l'intéressée, dans le cadre du scandale du Crédit Lyonnais (lien) . Sans que le comité ECON soit mis en cause, nous supposons, par défaut. Plus maintenant, avec cette nouvelle nomination. La ligne de conduite juste aurait été de fidèlement relayer les réserves, avant, et juste après l'audition, exprimées par certains eurodéputés au sein du comité ECON. A défaut, on sait que la fonction cruciale du comité économique et monétaire dans l'équilibre des pouvoirs, au niveau de l'UE, est compromise. Nous avons montré des indices, par ailleurs, que le comité ECON, dans sa configuration actuelle, n'avait pas pour priorité de se tenir à jour des audits de Eurostat. On peut déduire de cela et les priorités affichées de ESMA (la police des marchés financiers), que donner une impulsion politique à la mise en marche de la justice dans l'affaire de la falsification de la dette grecque n'est pas au RV. Sur la période étudiée, Jean Claude Trichet a pour sa part bloqué avec force l’accès aux documents internes de la BCE détaillant ces transactions. Or, l'utilité du travail législatif de Sharon Bowles, en étroite collaboration avec ses partenaires à la Commission et l'ESMA, est conditionné à une bonne gouvernance.
     
    Notes

    [1] Rappelons ce qu'a été la « défense véhémente » de Mario Draghi au cours de l'audience. Elle reposait sur deux arguments. La première était que, puisque la transaction litigieuse a été faite en 2001, l'année précédant son embauche par Goldman Sachs, il s'ensuit qu'il n'avait aucun lien avec elle. Premièrement, les contrats étaient encore en vigueur pendant son mandat, et continuaient donc de revêtir un caractère frauduleux. Plus précisemment, Goldman Sachs a été le gestionnaire principal de la dette grecque en 2002, l'année Mario Draghi a été embauché. Deuxièmement, une renégociation a eu lieu en 2005. En conséquence, le montant de la dette grecque non divulguée, est passé de € 2,830 milliards en 2001 à € 5,125 milliards en 2006, d'après les chiffres de Eurostat dans son rapport de Novembre 2010, soit un accroissement de 81%. Le second argument est qu'il n'avait aucun contact avec les gouvernements, parce que ça ne l'intéressait pas, et réservait son talent au négociations avec le secteur privé. Qui a pu croire que Goldman Sachs avait renoncé à mettre à profit le carnet d'adresse de Mario Draghi ? En fait, la banque a publié un communiqué invalidant cette version à son embauche (lien) . Un article de Bloomberg le 29 Décembre 2005 (lien) soit juste avant son entrée en fonction à la Banque d'Italie dit la même chose sur son profil au sein de la firme.
    [2] La commission (jusqu'à 200 millions d'euros) semble élevée. Son au montant de la dette ainsi camouflée (€ 2,830 milliards en 2001) est de 7.1%.
    [3] Pour être clair, Eurostat dit que ces montants doivent avoir été enregistrés comme des emprunts, avec Goldman Sachs en tant que prêteur. Le camouflage a consisté en deux types de swaps. La première transaction, un swap de devises, était censé neutraliser le risque de change résultant emprunts préexistants libellés en devises étrangère, ce qui est normal. Le hic, cependant, est que c'était en utilisant un taux de change différent de celui du marché, résultant en un paiement immédiat de Goldman Sachs à la Grèce. En verité il fallait considérer que c'était un prêt, alors que c'était comptabilisé comme un gain sur produits dérivés. Le second swap, également conclu avec des paramètres hors marché, équivalait à une promesse par la Grèce de faire une séries de paiements à Goldman Sachs—en réalité le remboursement du prêt, étalé sur une longue période. Cette période devait, d'après l'accord de 2001, se terminer en 2019. La renégociation en août 2005 a poussé cette échéance à 2037.
    [4] La première a trait à l'harmonisation des règles à travers les états membres de l'UE. La seconde, "liée à la première", traite d'un autre aspect de l'harmonisation législative. Le troisième, se rapporte à l'"analyse des tendances des marchés financiers et d'identifier les risques » pour protéger les investisseurs, avec « comme ultime bâton », le pouvoir d' « interdire certains produits financier, si nécessaire ». Le quatrième est la supervision des agences de notation (CRA en anglais). Le cinquième, c'est la promotion de la stabilité financière en « contribuant activement à la production de données et de l'analyse »
    [5] Articles à propos de la falsification de la dette grecque
    Les intitulés apparaissant entre [ et ] sont traduits de l’anglais.  
    * 17 Février 2010 : [Goldman Sachs, la Grèce n'a pas révélé les contrats de swap], Bloomberg (lien)
    * 22 Février 2010 : [La femme derrière accord sur la dette de la Grèce], le Wall Street Journal (lien)
    * 22 Février 2010 : [Auerback / Wray : Mémo pour la Grèce : faire la guerre, pas l'amour, avec Goldman Sachs], Nakedcapitalism, (lien)
    * 23 Février 2010 : [Dans la tête d'un banquier d'investissement : la Grèce, Goldman et dérivés], Creditwritedowns (lien)
    * 25 Février 2010 : [L'UE veut la divulgation des Swaps grecs], Bloomberg (lien)
    * 26 Février 2010 : [La Fed enquête sur les contrats grecs de Goldman Sachs], Bloomberg (lien)
    * Printemps 2010 : [Qu'est-ce qu'on sait sur la Grèce et Goldman Sachs], Diplomatic World Nº 26 (lien)

    * 5 Novembre 2010 : [La BCE rejette la demande pour les fichiers sur dérivés grecs - Cite des risques aigus], Bloomberg (lien)
    * 22 Décembre 2010 : [Bloomberg Sues BCE de forcer la divulgation des swaps grecs], Bloomberg (lien)
    * 3 Janvier 2011 : [Éclairer Goldman Sachs & la Grèce], Hellenesonline (lien)
    * 13 mai 2011 : [La BCE demande à la Cour de bloquer la divulgation de swap grec, Cites risque de marché], Bloomberg (lien)
    * 16 Juillet 2011 : [Goldman a parié contre toute l'Europe —ses propres clients— Comme elle avait fait dans la crise des subprimes], ​​Washington's blog (lien)

    source

    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/la-nomination-baclee-de-mario-105749

    Lien supplémentaire à Gerald Corrigan dans Le degré d’alerte du comité ECON je n'ai pu le mettre en boite. C'est un PDF de 6 pages en Anglais allez à l'article source pour la consultation.

    Edit Barda : pdf www.europarl.europa.eu/document/activities/cont/201004/20100415ATT72796/20100415ATT72796EN.pdf

    Pour ce genre de lien à rallonge qui résulte d'une recherche d'une traduction ou d'un référencement Google, garder seulement la première ligne qui se termine généralement mais pas forcément par .html ou par .pdf Wink
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    Message  Bardamu 8/2/2012, 07:28

    Le PDG de Goldman Sachs se fait l'avocat du mariage homosexuel


    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Blankfein
    Lloyd Blankfein


    NEW YORK - Le PDG de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs a apporté son soutien à l'association de défense des droits des homosexuels Human Rights Campaign et apparaît dans une vidéo en faveur du mariage entre personnes de même sexe sur son site internet.

    Je suis Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs et je soutiens l'égalité dans le mariage. Les entreprises américaines ont appris il y a longtemps que l'égalité est bonne pour les affaires et que c'est la bonne chose à faire. Rejoignez-moi ainsi que la majorité des Américains qui sont en faveur de l'égalité dans le mariage, déclare-t-il dans cette vidéo visionnée mardi.

    Human Rights Campaign a lancé dimanche la campagne publicitaire Americans for Marriage Equality (les Américains pour l'égalité dans le mariage). Elle donne la parole dans de courtes vidéos à des personnalités du monde du sport, de la culture ou de la politique, comme le sénateur Al Franken ou les acteurs John Leguizamp et Mo'Nique.

    GOLDMAN SACHS GROUP


    (©AFP / 07 février 2012 20h57)
    http://www.romandie.com/news/n/_Le_PDG_de_Goldman_Sachs_se_fait_l_avocat_du_mariage_homosexuel070220122002.asp
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    Message  Bardamu 16/3/2012, 09:20

    Nouvel Ordre Mondial: Goldman Sachs arme de destruction massive de l’oligarchie…

    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 20120302t221003z1btre82
    Greg Smith - Démissionnaire de Goldman Sachs

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

    Une des firmes les plus célèbres de Wall Street, qui est devenue un symbole de la veûlerie financière et du dédain de ses propres clients suite à la crise financière de 2008, est de nouveau sous les feux de la rampe. Cette fois-ci c’est suite à la démission par dégoût d’un de ses top exécutifs.

    Dans un éditorial explosif publié par le New York Times Mercredi, un exécutif démissionnaire de Goldman Sachs a fustigé la banque d’investissement comme étant une compagnie sans scrupules, qui fleurit dans une culture qu’il a qualifié à la fois de “toxique” et de “destructrice”, Greg Smith, qui fut récemment un cadre supérieur de la branche de Londres de Goldman Sachs écrit dans le Times de Mercredi que la corruption morale derrière le rideau de l’institution légendaire de Wall Street est arrivée à un tel point qu’elle a presque causée l’effondrement de la firme ce dernier siècle et demi.

    Après avoir lui-même travaillé pendant 12 ans pour la firme aux Etats-Unis et à l’étranger, Smith déclare que la détérioration du secteur financier fut facilement décelable dans le temps; il en tient pour responsables le mauvais management et la décomposition morale qui a continué de se nourrir sur ce que la firme contient.

    Smith met en garde que si Goldman Sachs continue sur la voie actuelle, leur future sera très certainement menacé.

    “Je pense avoir travaillé ici assez longtemps pour comprendre la trajectoire de sa culture interne, ses gens et son identité.” A écrit Smith, “et je peux honnêtement dire que cet environnement est maintenant le plus toxique et le plus destructeur que j’ai connu”.

    Sur deux pages, Smith plonge au cœur de la compagnie et comment il a vu la façon dont ceux d’en haut se sont dissociés des clients et ont placé le profit au dessus des gens. De l’intérieur, dit Smith, le bien-être des clients a été complètement ignoré et il apprît rapidement que tricher et escroquer les clients était la plus sûre manière de monter l’échelle interne de la firme.

    “Aujourd’hui, beaucoup de ces leaders démontrent un quotient culturel de Goldman Sachs d’exactement zéro pourcent”, écrit Smith. “J’assiste à des réunions de ventes de produits dérivatifs, où pas une seule minute n’est consacrée aux questions de comment aider nos clients. Il n’est question que du comment faire le plus de fric sur leur dos. Si vous étiez un extra-terrestre participant à ces réunions, vous croiriez que le succès ou les progrès d’un client ne sont pas du tout partie intégrante du processus de pensée.”

    Smith ajoute, “Ces 12 derniers mois, j’ai vu cinq directeurs de gestion référer de leur propres client comme étant des ‘muppets’, parfois à travers les courriels intranet.”

    Dans les heures qui ont suivies la publication du papier dans le journal et en ligne, le mot d’adieu de Smith est devenu viral. Nelson Schwartz du Times écrit sa réponse dans laquelle il félicite Smith pour son “flair” et dit que cet ex-top gun de Goldman Sachs “dit publiquement ce que bien d’autres murmures en privé, ce qui explique pourquoi ce ‘cri du cœur (en français dans le texte original), peut être vu de manière si provocative.”

    “Même à Wall Street, où faire de l’argent est bien, en faire plus bien mieux, il y a toujours quelques règles à respecter, incluant le fait que le client doit être la priorité, ou au moins être second et pas un lointain dernier,” répond Schwartz aux dires de Smith.

    Max Keiser, de l’émission de RT “Keiser Report” note que la déclaration cinglante de Smith “est une confession embarrassante des malversations de la firme” et demande: “Goldman Sachs va t’elle détruire un autre pays européen avec des credit default swaps comme elle l’a fait pour la Grèce ? Va t’elle mettre en banqueroute un autre municipalité aux Etats-Unis par une explosion des obligations de la dette ?”

    Goldman Sachs a nié les assertions après la publication de l’éditorial, disant au Times: “Nous ne sommes pas du tout d’accord avec les vues exprimées, qui ne reflètent pas la façon dont nous faisans des affaires. De notre point de vue, nous ne pouvons avoir du succès que si nos clients en ont. Cette vérité fondamentale est au cœur de notre ligne de conduite”, a expliqué un porte-parole de la firme.

    Smith semble penser différemment et Schwartz met en garde que sa franchise peut encore causer des ondes de choc à Wall Street.

    “La critique de Mr Smith, bien plus que les histoires de bonus ou la contestation du style d’occupy Wall Street, pourrait être plus douloureuse pour Wall Street maintenant”, écrit Schwartz. “Les souveneirs sont encore frais de l’affaire judiciaire impliquant la SEC en Avril 2010, accusant Goldman Sachs de fraude, après que la firme ait vendu à ses clients des produits financiers compliqués sécurisés qui se sont avérés pourris par la suite et qui n’a jamais mentionné qu’elle avait pris un pari contre eux.”

    Smith explique lui-même: “Si vos clients ne vous font pas confiance, ils arrêteront de faire des affaires avec vous. Il importe peu si vous êtes très malin, “ et suggère que d’autres pourraient apprendre beaucoup de son éditorial. “J’espère que ceci pourra sonner le réveil du comité directeur. Faire de nouveau des clients votre point de focalisation des affaires. Sans clients, vous ne ferez pas d’argent; en fait vous n’existerez même plus” a t’il suggéré. “Les gens qui ne se préoccuppent qu’à faire de l’argent ne vont plus garder la confiance de leurs clients et de la firme pour beaucoup plus de temps.”

    http://resistance71.wordpress.com/2012/03/15/nouvel-ordre-mondial-goldman-sachs-arme-de-destruction-massive-de-loligarchie/




    Trop tard ? Le "repenti" de Goldman Sachs claque la porte mais peine à passer pour un justicier


    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Rtxs6jm

    Directeur exécutif au sein de Goldman Sachs et responsable des produits dérivés pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, Greg Smith a démissionné avec fracas de la célèbre banque d'affaires, et l'a fait savoir à travers une lettre ouverte publiée sur le site internet du New York Times. Sud-Africain d'origine, diplômé d'économie à l'Université de Stanford, en Californie, l'homme a pourtant travaillé douze ans pour la compagnie, à New-York puis à Londres, passant de la gestion de patrimoine au conseil financier auprès de puissants hedge funds et de fonds souverains du Golfe. Au cours de ces années, il explique avoir cru, et participé, à la vocation de conseil de la banque. Un conseil désintéressé de la notion de profit, parfois prodigué au détriment de gains pour la société, mais toujours au bénéfice des clients.

    Greg Smith accuse, dans sa tribune, les dirigeants actuels de Goldman Sachs - Lloyd Blankfein et Gary Cohn - d'avoir perverti la notion de leadership au sein de la société. En d'autres termes, d'avoir conditionné la promotion de ses employés aux bénéfices qu'ils ont fait réaliser à la banque, fussent-ils réalisés au dépens des nombreux investisseurs qui forment la clientèle de Goldman Sachs. Une dérive qui, selon lui, s'ancre jusque dans les mentalités des plus jeunes cadres, et qui constituerait "la plus grande menace pour la pérennité" de cette institution financière, vieille de 143 ans. "Au cours des douze derniers mois, j'ai vu cinq directeurs généraux différents parler de leurs clients comme de marionnettes dans leurs e-mails internes", écrit-il, scandalisé. "Le succès d'une banque d'affaires, rappelle-t-il, réside dans la confiance de ses clients."

    Une lettre qui suscite Outre-Atlantique des réactions mitigées...

    Mais la lettre de l'ancien directeur exécutif, dénoncée par les deux patrons de la banque d'affaires dans un mémo adressé à leurs employés, a beau résonner auprès de l'opinion publique américaine, qui tient l'industrie financière comme responsable de la crise économique internationale, elle ne convainc pas bon nombre d'observateurs au sein des plus grands titres de presse anglo-saxons.

    Tunku Varadarajan, éditorialiste de Newsweek International et membre de la Hoover Institution, un think tank basé à Stanford, l'université d'origine de Greg Smith, juge même les "jérémiades" du Sud-Africain cyniques et insincères. Dans une tribune pour The Daily Beast, il fustige l'hypocrisie qui consiste à faire croire à une prise de conscience tardive, après douze ans de travail pour la société et des millions de dollars accumulés, en salaire et en bonus. "Goldman Sachs a connu des conflits d'intérêts depuis sa fondation, explique l'éditorialiste, et n'a jamais été une entreprise de gentils bienfaiteurs. Smith, poursuit-il, a rejoint la firme en 2000, au moment de l'éclatement de la bulle internet. Une période où, contrairement à ce qu'avance ce dernier, la banque n'était ni un modèle d'intégrité, ni de déférence envers ses clients."

    Les parodies de la lettre de Greg Smith ont très vite circulé, l'une d'elles s'intitulant même "Pourquoi je quitte l'Empire", par... Dark Vador. Si l'ex-directeur exécutif était loin d'être aussi important à Goldman Sachs que le seigneur Sith l'est à l'Empire galactique de la saga Star Wars, son volte-face n'en est pas moins ridicule, selon Damian Reece, éditorialiste au Daily Telegraph. D'une part, parce que la réputation de Goldman Sachs est déjà si ternie qu'une telle lettre ne peut réellement l'atteindre. D'autre part, parce que la réaction de Greg Smith est tout autant motivée par "des opportunités perdues, des bonus manqués et la jalousie du succès de ses pairs que par une soudaine révélation morale". "A-t-il réellement combattu la culture du profit qu'il méprise aujourd'hui ?", se demande Damian Reece.

    La raison du départ tonitruant de Greg Smith pourrait résider en fait dans son manque de résultats, d'après un article publié par Reuters. L'homme n'était que l'un des 12 000 vice-présidents et directeurs exécutifs que comptent la banque d'affaires. 36% des employés de Goldman Sachs partagent donc son statut. En comparaison, la société ne compte que 450 directeurs généraux. Un poste auquel Greg Smith n'a pas pu prétendre malgré douze ans de service.

    Si l'un de ses amis, interrogés par l'agence en tout anonymat, décrit le Sud-Africain comme un homme "intègre", "honnête et ouvert d'esprit", un trader qui l'a côtoyé à Londres affirme qu'il était mécontent de sa situation et de n'avoir pas pu atteindre la position de directeur général, car ses résultats commerciaux n'étaient pas à la hauteur de ceux désirés par Goldman Sachs. Une société à laquelle, en plus d'une décennie, Greg Smith n'aurait pas su véritablement se conformer.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/greg-smith-directeur-executif-goldman-sachs-banque-affaires-demission-lettre-ouverte-new-york-times-310214.html
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    Message  Aurelien 4/4/2012, 08:30

    Goldman Sachs finance la prostitution des mineures


    Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures.
    L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.


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    Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles
    mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste
    fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage »
    Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d’en connaitre les propriétaires. C’est sur cette question que Kristof a enquêté… et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais
    propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».


    Kristof raconte que, lorsque la banque a appris qu’il enquêtait sur le sujet, elle s’est activée pour vendre ses actions, et elle l’a appelé vendredi après midi pour lui dire qu'elle venait de signer la fin de sa participation à la direction du site.

    Andrea Raphael, porte-parole de Goldman Sachs,
    plaide comme un voyou de seconde zone : « Nous n’avons eu aucune influence sur la conduite de cette compagnie ».
    Donc, en gros, « on est planté jusque là, mais nous ne sommes que de misérables financiers,
    sans pouvoir de décision ».
    Mais Kristof précise que Scott L. Lebovitz, l’un des managing directors de Goldman, a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de Village Voice Media, jusqu’en 2010. Un repentir ? Tu parles !
    A cette époque, la situation leur est apparue intenable… car après des enquêtes judiciaires, le
    Congrès avait lancé les premières enquêtes sur cette société. Scott L. Lebovitz s’est cassé, mais le fric est resté !


    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 31569744

    Village Voice Médias annonce être vigilant pour écarter les annonces des trafiquants, mais c’est une juste une plaisanterie. L'État de Washington vient d’adopter une loi prévoyant des sanctions pénales qui seraient applicables si Backpage publie des annonces sans vérifier l’âge des femmes, loi qui s’annonce d’application délicate du fait de la protection de la vie privée.

    Kristof conclut : « Ainsi, depuis plus de six ans Goldman détient une participation importante dans une société connue pour ses liens avec le trafic sexuel, et a siégé parmi les dirigeants de l'entreprise pendant quatre ans. Il n'y a aucun indice pour dire que Goldman a utilisé sa participation au capital pour pousser Village Voice à abandonner annonces d'escort girl ou à vérifier l'âge des jeunes femmes ».

    Comme je suis moins modéré que Nicholas D. Kristof, je conclurai en disant que les dirigeants de cette banque sont des fumiers.

    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 2384549984


    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/04/03/goldman-sachs-finance-la-prostitution-des-mineures.html
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    Message  Bardamu 10/4/2012, 13:38

    Blythe Masters, interview exclusive sur CNBC



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    Message  Bardamu 19/5/2012, 11:19


    Goldman Sachs, enquête sur une société secrète


    L'histoire - et celle des entreprises n'y échappe pas - a souvent de mordantes ironies. En même temps que Goldman Sachs avait annoncé le 14 avril le doublement de ses bénéfices, au-delà de toute attente, on apprenait que 70 associés sur 400, les locomotives du business, avaient quitté l'établissement au cours des dix-huit derniers mois.


    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 00006d72medium


    A première vue, cette hémorragie de banquiers chevronnés aurait dû avoir un effet psychologique déplorable. Il n'en est rien. Car ces départs sont inhérents à laculture d'entreprise exceptionnelle de Goldman Sachs pour laquelle, à rester trop longtemps à leur poste, les banquiers s'engourdissent, se reposent sur leurs lauriers et commettent des erreurs.

    Financièrement indépendants après avoirtrimé dur et bénéficié pendant huit ans en moyenne de ce statut privilégié, les ex-associés de la firme pourront enfin réaliser leurs ambitions personnelles. La relève est assurée par la pléthore de nouveaux "partenaires" issus du rang tous les deux ans au terme d'une compétition implacable. Ce leitmotiv, le directeur financier, David Viniar, le répète à l'envi : "C'est une progression naturelle. Notre banc de réserve est plein à ras bord pour nous permettre de continuer à faire des affaires."

    Mais au fait, quelles affaires ? L'organisation américaine s'apparente à un supermarché de l'argent offrant toute la gamme des services financiers : des émissions d'actions ou d'obligations aux fusions-acquisitions, en passant par letrading sur les devises, matières premières ou taux ainsi que la gestion d'actifs ou de hedge funds. La matière grise de Goldman Sachs ne s'adresse pas aux particuliers mais au big business et aux gouvernements. La banque agit non seulement pour le compte de sa clientèle, mais également pour le sien en utilisant ses propres capitaux.

    Depuis la crise de 2008 dont il est sorti grand gagnant, le groupe n'a cessé d'engranger succès sur succès. Mais le monde a changé. Depuis 2010, Goldman Sachs travaille en permanence sous les projecteurs des médias. Si la banque continue de maintenir sa position de leader sur le front de la finance, son image s'est considérablement ternie. De la crise des crédits à risque subprimes au maquillage des comptes grecs, des paris contre les clients au réseau d'influencepolitique tentaculaire... elle ne sait plus où donner de la tête face aux attaques de la presse qui entachent sa réputation. Autrefois synonyme d'excellence, l'étiquette de Goldman est désormais parfois lourde à porter.

    Malgré ces aléas, la dévotion au secret reste intacte. Les anciens collègues de Yoël Zaoui ont été atterrés devant son autoglorification dans la presse après son départ. Ils attendaient que le démissionnaire quitte le 133 Fleet Street sur la pointe des pieds. Mais, s'il s'est fait mousser dans les médias, le Français n'a rien révélé de ce qui se passait vraiment à l'intérieur de la forteresse, au sein de l'état-major, protégé comme les délibérations de la Curie romaine. De la pure langue de bois sur l'essentiel, en particulier les sanglantes batailles de pouvoir pires que du temps des Borgia. La banque ne fut que rarement cette institution des palmarès et des médailles olympiques hors du tumulte. Cinq PDG se sont succédé en dix ans et nombreux furent les roitelets poignardés.


    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 16989643df97ausiegenewy


    Car, en dépit de sa cotation boursière, l'établissement new-yorkais fonctionne un peu comme une franc-maçonnerie. Les fils et filles de la Lumière, imprégnés de l'importance de leur mission, poursuivraient le même rêve motus et bouche cousue : s'enrichir en édifiant la cité financière idéale. Alors que, à Manhattan ou dans le West End londonien, le succès des banques s'affiche jusque dans les boyaux du métro sur des panneaux racoleurs, Goldman, elle, ne fait jamais de publicité. Son nom ne figure pas à l'entrée de son QG ou de ses filiales à l'étranger.

    En termes de transparence, le groupe se borne à vanter son rôle dans les grandes opérations financières, à publier ses résultats ou les études de ses analystes stars, mais ne dit jamais rien sur son coeur de métier, le trading. Or ces paris sur les matières premières, les devises, les obligations ou les actions rapportent le gros des bénéfices. Les hiérarques de Goldman préfèrent se taire, quitte à encourager la théorie du complot, le classique affrontement entre le Bien et le Mal, comme s'il existait un plan caché d'une puissance diabolique qui entenddominer le monde, ce qui n'est évidemment pas le cas.

    Aujourd'hui, cette enseigne orgueilleuse - vaniteuse, disent même ses détracteurs - est en train de connaître le sort qu'elle a jusqu'à présent toujours su éviter :rentrer dans le rang, en devenant une banque banale. Une perspective qui faittrembler la noble maison fondée en 1869 par un immigré allemand, Marcus Goldman. Si la relative déchéance de Goldman Sachs fait si mal, c'est parce que l'on y tombe de haut, et même de très haut.
    Embarquons dans un petit train fantôme, un peu à la manière des circuits organisés par les studios d'Hollywood dans leurs murs, pour parcourir cet univers aussi fantasmagorique que la face cachée de la Lune. L'excursion débute avec l'entretien de recrutement.

    En Europe, l'an dernier, la société a reçu 14 000 demandes d'embauche venues de partout dans le monde pour 300 postes offerts dans son programme d'initiation de deux ans à New York. C'est alors un véritable parcours du combattant qui commence pour la crème de la crème. Les candidats doivent en effet se plier au petit jeu d'une vingtaine d'entretiens rondement menés par la direction. Les diplômés venus de tous les horizons académiques sont interrogés sans relâche sur tout et n'importe quoi.
    "A l'inverse de ses rivales, l'entreprise ne débauche jamais des équipes entières pour renforcer sa puissance. Le recrutement individuel est la norme. Goldman aime prendre les gens quand ils sont jeunes, frais et malléables, et leur inculquerla manière de travailler maison", nous confie l'expert de Wall Street William Cohan, auteur du best-seller Money and Power, How Goldman Sachs Came to Rule the World. La banque se méfie de ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Elle préfère des rejetons des classes populaires ou moyennes pressés de se faire une place au soleil. Ceux qui sont motivés par la faim, comme le disait le légendaire Ivan Boesky, l'escroc de Wall Street au coeur d'un énorme scandale de délit d'initiés en 1986.

    Les nouveaux venus doivent se sentir tout de suite de plain-pied avec la culture du lieu. Les sélectionnés - la tête plutôt bien faite que bien pleine - ne sont pas seulement censés être les plus intelligents. L'employeur privilégie aussi la capacité à diriger, la concentration au travail et le goût du sport. Les disciplines collectives tels l'aviron, le rugby, le basket ou le foot américain sont très appréciées parce qu'elles allient entraînement acharné et esprit de clan. Les postulants ont tout pour eux : l'ambition, les diplômes, le style direct et surtout l'envie de devenir très riche. Les futurs Goldman boys and girls sont prêts à jaillirdes starting-blocks, foncer avec la ferme conviction de gagner et le sang-froid nécessaire pour y parvenir.


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    Recrutée en 2000 au terme de seize entretiens pendant neuf mois dans un département de création de produits financiers ultrasophistiqués appelés "dérivés de crédit", Nomi Prins se souvient de son premier jour au siège new-yorkais, austère tour de béton à l'architecture banale qui accueillait alors le siège de Goldman Sachs Inc. "La direction des relations humaines vous remet une littérature pesant une tonne concernant la firme et sa culture. On vous répète sans cesse que Goldman est exceptionnel, que vous avez une chance inouïe detravailler dans ce royaume de l'excellence." Les nouveaux venus éprouvent une sorte de vertige devant ces professionnels qui casent dans le moindre de leurs propos le mot "meilleur".

    Une autre surprise attendait Nomi Prins, qui avait travaillé dans une banque où les stars étaient légion : chez Goldman, le travail en équipe est la règle dans les salles de marché comme au cours des incessantes réunions. Il est mal vu de se mettreen évidence.

    L'égocentrisme est banni. Divas flamboyantes et golden boys cocaïnomanes, s'abstenir ! Dans les mémos, obligatoirement brefs, le "nous" est de rigueur, le "je" peut être utilisé uniquement pour expliquer une erreur ou faireson mea culpa, ce qui n'arrive pas souvent. Même au plus haut de l'état-major, il n'est jamais bien vu de jouer perso. "Il n'y a pas de place chez nous pour ceux qui font passer leurs intérêts avant ceux de l'entreprise et ceux des clients", proclame le septième des quatorze principes qui guident la firme.

    Pas de vedettes donc, mais en permanence des tas de gens priés deprendre la porte. Une fois par an, chacun est jugé "à 360 degrés" par une douzaine de personnes, pairs, supérieurs et subalternes. Et l'évalué est obligé de noter sa propre prestation, sorte d'autocritique semi-publique... teintée de stalinisme. Comme en statistique descriptive, les banquiers sont divisés en "quartiles" selon leurs performances. Seuls ceux qui sont versés dans le premier quartile - Q1 en jargon - peuvent espérer atteindre le statut d'associé. Les perdants sont licenciés sans vergogne lors des innombrables charrettes ou bien partiront de leur propre gré. Après Noël, Goldman remplace systématiquement 5 % de ses effectifs les moins performants.

    Autre atout de Goldman Sachs : là où l'organigramme des compétiteurs est un chef-d'œuvre de complexité, la firme se targue d'une structure assez horizontale facilitant la prise de décision par consensus. L'esprit est foncièrement égalitaire. Le mot "back-office" - les fantassins en charge du traitement administratif de toutes les opérations - est banni au profit de l'expression plus positive de "fédération". Les bureaux des chefs sont côte à côte et leur porte reste toujours ouverte. La tradition du binôme, au sommet comme à la base, est destinée à empêcher la création de baronnies.

    Cette mentalité est liée à la manière dont la banque fonctionnait jusqu'à son entrée en Bourse, en 1999. Le capital était alors réparti entre des associés-gérants, lespartners, responsables à hauteur de leurs avoirs personnels en cas de pertes, mais accaparant une partie des éventuels profits. Après l'introduction à la corbeille de New York, le modèle de partenariat a été conservé, non par nostalgie mais poursouder les sphères dirigeantes et créer une sorte d'élite "consanguine" à la tête de la société.

    Goldman Sachs a un autre point fort, le renseignement. Le partage de l'information est une vertu exigée. A l'instar des espions chers à John Le Carré, les banquiers de Goldman soutirent systématiquement à leurs clients - mais en toute légalité - l'information qui pourrait servir aux collègues d'autres départements, donc à la firme tout entière (et par ricochet à la prime de fin d'année). Après un déjeuner ou un dîner, le tuyau précieux est disséminé aux quatre coins de la banque. Le "chiffre" d'antan, décryptant les messages des espions, est devenu courriel et tweet.

    Plus que toute autre institution financière de renom, Goldman incarne la culture américaine du travail poussée à l'extrême. Ses banquiers sont corvéables à merci. Ils mangent, dorment et font l'amour le portable à portée de main. L'iPod ou le BlackBerry ne sont jamais éteints même lors des dîners intimes ou familiaux. L'employé doit constamment être à l'écoute, sur son répondeur, des incessants messages de motivation de la direction.

    "Très vite, vous découvrez la loi de la jungle, omniprésente : je prenais en fait le travail d'un des gars qui m'avait interviewée. Il ne se doutait pas qu'il m'avait recrutée pour le remplacer. L'objectif est d'encourager l'agressivité et d'exacerberles tensions", insiste l'ex-banquière Nomi Prins en évoquant un environnement foncièrement darwinien. "Kill or die", tue ou meurs... "Etre à la tête d'un département de Goldman est horrible car il faut sans cesse surveiller ses collaborateurs pour détecter les moins motivés, ceux qui ont des états d'âme et qui seront sacrifiés." La concurrence à couteaux tirés, l'absolue confiance en soi, le sentiment d'impunité et les longues heures de travail créent un environnement peu propice à la vraie camaraderie.


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    En outre, ce culte de la victoire à tout prix, cet univers de "mâles alpha», de loups dominants qui conduisent la meute, où tout est permis - sauf l'échec -, ce théâtre de la finance où les spectateurs comme les comédiens n'ont que faire des bons sentiments, créent une culture méprisant les autres, un sentiment de supériorité à peine dissimulé. Les croisés de Goldman sont restés cette armée de "banquiers-soldats" comme il y avait jadis des moines soldats, sérieux, austères, "clean" jusqu'au bout des ongles mais toujours vainqueurs. Aucune excentricité vestimentaire n'est autorisée. Le noeud papillon est le comble de l'audace.

    "Je ne suis qu'un banquier faisant le travail de Dieu" : même s'il s'agissait d'une plaisanterie, la remarque du PDG de Goldman Lloyd Blankfein en plein débat sur la moralité du capitalisme financier et sur l'avidité présumée des banquiers d'affaires confirme cette arrogance de premier de la classe.

    Car Goldman, ce n'est pas seulement une machine à produire des profits, c'est aussi une manière de vivre. Le système coupe les professionnels de la réalité, de la vie quotidienne recouverte d'une cloche de verre. Une batterie d'assistants est présente, jour et nuit, pour organiser l'agenda saturé et régler les petits et grands problèmes d'intendance. Les banquiers seniors ne prennent jamais le métro, mais les taxis, limousines de location, hélicoptères ou jets privés pour se déplacer, même quand il s'agit de sauts de puce.
    L'expression "Big Brother" chère au roman d'Orwell 1984 est appropriée. La policede la pensée, la nov-langue, la primauté du collectif sur les convenances personnelles : tout est là. Les employés sont surveillés dans leurs moindres faits et gestes. Un ex-directeur raconte que vous êtes encouragé à déjeuner à la cafétéria - sushi, salade, eau minérale - où les achats sont réglés par carte électronique, ce qui permet de contrôler l'équilibre diététique des repas. Si vous allez trop souvent dans l'une des nombreuses sandwicheries de Wall Street ou de Fleet Street, un diététicien vous offre son aide afin de retrouver le droit chemin.

    Par ailleurs, la banque ne badine pas avec les infidélités, au bureau ou à l'extérieur. Il est très mal vu de courir le jupon. Une vie personnelle stable est vivement recommandée puisque, c'est bien connu, un banquier heureux en ménage et au mode de vie équilibré travaille mieux. Les affaires doivent passeravant tout. La vie de famille est avalée par le travail, avec son lot de conférences vidéo, de déplacements et de week-ends de réunions. Les enfants semblent avoirété conçus entre deux coups financiers. Les pères qui ratent la naissance de leur dernier-né sont légion. Et quand ils sont présents, rien n'est simple : l'épouse d'un banquier raconte que son mari a assisté à la naissance de leur troisième enfant pendu à son téléphone, en train de conclure un deal, malgré les protestations des infirmières.

    Dîners d'anniversaire et fêtes familiales sont constamment annulés à la dernière minute. Un financier nous a confié comment il avait vu son bonus amputé de moitié pour avoir refusé de prendre un avion pour Moscou afin d'être présent à son anniversaire de mariage. Sa femme menaçait de le quitter. Héritage du puritanisme qui imprègne la culture financière américaine, les conquêtes se mènent en couple. Malgré l'évolution de la société, un Goldmanien doit être marié pour avoir de sérieuses chances d'arriver au sommet. La banque est citée en exemple pour sa politique de promotion active de la mixité. En pratique toutefois, la vie de ses femmes cadres n'est pas toujours rose. Le mari d'une associée est souvent contraint de rester au foyer, de pouponner, d'organiser les employés de maison.

    Comment expliquer le choix de cette vie d'enfer ? Les cadres ont passé un contrat faustien avec leur employeur : sacrifier dix ou vingt ans de sa vie dans l'espoir dedevenir millionnaire en dollars. L'argent est la clé du système Goldman. Journaliste financière à Vanity Fair, Bethany McLean a travaillé comme analyste en fusions-acquisitions au siège de New York entre 1992 et 1995 : "Chez Goldman, la phrase-clé est "êtes-vous commercial ?" En clair, savez-vous faire des profits pour alimenter les bonus ?" Money, money, money... Dans cette profession où les acteurs sont interchangeables, le bonus de fin d'année permet de se valoriser vis-à-vis de ses pairs.

    Chez Goldman Sachs, la rémunération annuelle d'un banquier d'affaires peut s'élever à 5 millions de dollars, un trader peut gagner le double. Résultat, la maison compte une nuée de super-riches mais "leur fortune est sous-évaluée car ce sont des maîtres de la dissimulation", affirme Philip Beresford, l'auteur du classement du Sunday Times des plus grosses fortunes britanniques. L'argent à profusion offre à l'épouse et aux enfants une vie facile et sans histoires compensant les absences constantes du chef de famille. Pour le banquier, il est réconfortant de savoir qu'en cas de licenciement, le train de vie de ses proches ne souffrira guère.

    "C'est le meilleur métier au monde. Je suis entouré des gens parmi les plus intelligents de l'univers. Je suis en contact avec des clients formidables pour lesaider à régler des problèmes importants", a déclaré le 25 avril le PDG Lloyd Blankfein. L'établissement se sent, à tort ou à raison, dans la position d'une compagnie extraordinaire ramenée provisoirement à un rang ordinaire, mais disposant toujours du meilleur atout pour rebondir : une culture d'entreprise unique au monde.

    Avis aux amateurs...

    http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/05/goldman-sachs-enquete-sur-une-societe.html#more

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/11/goldman-sachs-enquete-sur-une-societe-secrete_1698970_3234.html
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    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Empty Re: Goldman Sachs : la tête de l'Empire

    Message  c.isme 19/5/2012, 18:40

    Bisarde la photo, du site LeMonde, de Yoël Zaoui on dirait derrière lui une plateforme pétrolière en feu.

    Extrait d'un autre article du Monde

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 18.05.2012


    GOLDMAN SACHS MANDATÉ SPÉCIALEMENT POUR BANKIA (ça va rassurer les espagnols tout ça Wink)

    Le gouvernement de Mariano Rajoy a par ailleurs mandaté Goldman Sachs pour procéder à une évaluation indépendante de Bankia, qui présente la situation la plus urgente du secteur et dont l'Etat a pris le contrôle la semaine dernière, selon le quotidien Expansion.

    Goldman Sachs est chargée d'étudier les comptes de Bankia et de sa maison mère BFA, expliqueExpansion, pour déterminer d'ici un mois combien les pouvoirs publics devront injecter dans le groupe pour le remettre à flot, alors que le cabinet d'audit Deloitte a identifié plusieurs faiblesses dans les comptes 2011.

    Le quotidien ajoute, sans citer ses sources, que les besoins de Bankia pourraient atteindre 8 milliards d'euros de plus que les 10 milliards nécessaires pour couvrir ses pertes latentes sur ses actifs immobiliers, un montant déjà entériné par les deux réformes bancaires successives de février et de la semaine dernière.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/18/l-espagne-lance-un-vaste-audit-de-ses-banques_1703895_3234.html

    Traduction de l'article Expansion

    Goldman Sachs a reçu un ordre du Gouvernement pour évaluer le groupe BFA-Bankia et pour déterminer les nécessités additionnelles de capital public qui va avoir le quatrième organisme du pays, selon l'Expansion publique.
    L'élection de Goldman est un mauvais augure pour Bankia. Le banc nord-américaine s'est toujours montré très critique au sujet du groupe financier espagnol et croit qu'il perdra encore 8.000 millions par une exposition immobilière. L'organisme est l'un de peu de pesos lourds du secteur qui n'a pas participé à la sortie une bourse.
    Goldman Sachs a déjà une expérience dans la refonte financière en conseillant le Frob dans l'entrée dans Catalunya Bank et NovaGalicia et il travaille aussi d'habitude pour le Trésor en conseillant dans ses émissions de dette


    Dernière édition par c.isme le 1/8/2013, 14:12, édité 1 fois (Raison : ortho)
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    Comandirej


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    Message  Comandirej 16/5/2013, 13:43

    Endemol propriété de Goldman Sachs


    Mise en ligne par Nico Letaureau.



    Endemol France est la filiale française d’Endemol, elle-même filiale de Goldman Sachs Capital Partners, Mediaset, Telecinco et Cyrte Investments, leader mondial des programmes de télévision, présent dans vingt-six pays.

    Endemol France est le premier producteur français de programmes pour la télévision et les nouveaux médias (plus de huit-cents heures de programmes produites chaque année).

    Télé-réalité (Secret Story, L’Amour est aveugle, La Ferme Célébrités, Star Academy) ;
    Divertissement (Les Enfants de la Télé, Les 100 plus grands, Les 30 Histoires, Miss France, Wipe Out) ;
    Jeux (Les 12 Coups de Midi, Attention à la marche, La Roue de la fortune, À Prendre ou à laisser, Fasila Chanter) ;
    Emissions pour la TNT (Morandini !, L’École des Stars) ;
    Docus-réalité (On a échangé nos mamans, Les parents les plus stricts du monde, Maman cherche l’amour) ;
    Nouveaux médias (Les Dessous de Noëlle, Surfcamp, Jamais sans mon répertoire, Monique’s trip) ;
    Fictions (Victor Sauvage, Empreintes, Arbre de mai).

    Cette usine d’abrutissement des masses qui produit des programmes subversifs (comme l’émission On a échangé nos mamans, Secret Story, ou encore Star Academy) infantilise et prône des valeurs plus que contestables : défense de l’ego, dérive des mœurs, idolâtrie, etc. Endemol se trouve être la propriété de Goldman Sachs, la firme qui spécule sur la dette des États et ruine l’Europe, et qui impose ses hommes de mains dans les postes clés des pouvoirs étatiques. On ne pouvait rêver de mieux. Les banques ne s’occupent pas seulement de notre argent, mais en plus de notre cerveau.

    N’est-ce pas Patrick Le Lay, l’ancien président de TF1 qui déclarait : « (…) pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. »

    Une raison supplémentaire pour JETER VOTRE TÉLÉ !

    La télé tue le cerveau, et c’est Goldman Sachs qui presse la détente.

    « Toute cette gigantesque toile d’araignée a été patiemment tissée par les financiers
    et banksters afin de contrôler l’information ; ils ne s’en cachent même plus. Il est ainsi devenu
    très aisé de manipuler l’opinion et d’imposer n’importe quel concept ou idée.
    Il suffit de le répéter mille fois 24 h sur 24 et 7 jours sur 7.
    »

    Salim Laïbi, La Faillite du Monde Moderne
    (Éditions Fiat Lux, p. 146)

    http://joelecorbeau.com/2013/05/02/endemol-propriete-de-goldman-sachs/

    Sources Arrow http://fr.wikipedia.org/wiki/Endemol Arrow http://www.endemol.fr/activites
    c.isme
    c.isme


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    Message  c.isme 1/8/2013, 14:07

    Bon j'ai réactualisé le lien sur le reportage sur Goldman Sachs, le seul lien mort restant est dans le premier message de rfid le lien dailymotion est hs.

    Comme je n'ai pas vu de petite image je vous en mets une pour agrémenter le billet

    Goldman Sachs : la tête de l'Empire - Page 2 Goldman-europe-new

    http://lejournaldusiecle.com/2012/11/27/goldman-sachs-finalise-sa-prise-de-controle-economique-sur-leurope

    Aussi je ne me rappelais plus que "Le PDG de Goldman Sachs se fait l'avocat du mariage homosexuel" (page 3) en toute logique il aurait été en réalité très judicieux de faire le parallèle avec la situation économique en France si les "élites" de la "manif pour tous" voulaient vraiment avoir une stratégie anti enfumage. "Le banquier de dieu le super patron de Goldman Sachs est aussi pro-"mariage" gay " ça aurait pu le faire sur les affiches et banderoles.

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