A titre informatif si vous avez des avis divergents restez courtois et poli envers son auteur merci.....
LA REINCARNATION
Je ne sais si vous croyez à la réincarnation. Vous êtes libres d’y croire. Ce que je sais, c'est que
je me souviens d'avoir existé, d’être parti et revenu et que je sais quand je repartirai. Mais y at-
il rien qui montre davantage la justice de Dieu que ce temps qu'Il nous donne pour racheter
nos fautes ?
Et pourquoi, sans cette justice, telle personne serait-elle plus heureuse que telle autre, plus
intelligente ou plus disgraciée ? (27-11-1895)
Je sais que nous revenons, je vous ai donné des preuves irréfutables qu’après la mort tout n’est
pas mort. L'âme est bien plus âgée que le corps, par conséquent nous revenons en ce monde
payer nos dettes, puisqu'il faut que tout se paye. Je voudrais bien qu'il y ait quelqu'un ici qui
puisse me prouver que l'on ne revient pas. Je vous dis qu'on revient, vous pouvez me croire ;
ce que je vous dis est la vérité. (Septembre 1898)
La véritable résurrection de la chair et la seule, c’est la réincarnation ; cela explique tout.
Si l'on ne croit pas à la réincarnation, il est impossible d’expliquer ces deux paroles du Christ :
" La septième génération ne passera pas sans que tu paies tes dettes jusqu'au dernier iota. Tu
n'arracheras pas un cheveu à la tête de ton frère sans que cela te soit rendu ".
Par la pluralité des existences Dieu nous donne le temps de devenir meilleurs.
Le bien fait se répand sur les descendants et aussi sur les ascendants en ce que ceux-ci
renaissent.
De là vient qu’ils bénéficient des bonnes oeuvres faites, puisqu’il est écrit que les petitsenfants
paieront les fautes de leurs grands-parents. C'est pourquoi l'on voit venir au monde
des enfants bien constitués ou malades et infirmes ayant bien souvent des qualités ou des
difformités extraordinaires.
Tout ce que je vous dis là doit ennuyer beaucoup d’entre vous, mais je m’adresse aux plus
âgés, quoiqu’ils puissent être les plus jeunes. Vous ne me comprendriez pas si je vous disais
que l'un de vous peut être le père de son grand-père, et pourtant, si vous croyez être les
enfants de Dieu, c'est facile à comprendre.(19-11-1894)
Notre esprit a déjà des milliers et des milliers d’existences successives. Les peines, les
souffrances que nous avons sont des dettes que nous avons contractées dans des existences
antérieures. Nous pouvons obtenir, soit par la prière soit en devenant meilleurs, du
soulagement ; mais, pour obtenir la rémission de notre dette, n'y comptez pas, car il est dit : "
L'enfant paiera les dettes du grand-père ".
Vous n'irez pas au Ciel sans avoir payé toutes vos dettes. (22-1-1902)
Quand nous avons fait le mal, il reste derrière nous ou à côté de nous. Or, comme faire le mal
nous oblige à refaire le même chemin, nous le retrouvons en repassant, grossi par notre
première défaillance et plus difficile à vaincre.
Dans l'Evangile il est dit que nul n'entrera dans le Ciel s'il ne renaît de nouveau et s’il n’est pur
comme l'enfant qui vient de naître. De deux enfants, l’un est une " tête brûlée ", l’autre est
sage.
Le premier fera beaucoup de sottises et, malgré toutes les réprimandes qu’on lui fera et les
pardons qu'il demandera, il retombera toujours dans son péché jusqu’à ce qu'il vienne et
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revienne beaucoup de fois pour devenir sage. Je vous le déclare, l’enfant qui vient de naître est
beaucoup plus coupable qu'à sa mort parce que pendant sa vie il a payé des dettes qu’il avait à
sa naissance. Seulement l'Evangile dit qu'il faut être pur comme l’enfant qui vient de naître,
parce que vous croyez tous que le nouveau-né est pur. Il parle alors comme vous croyez et
comme vous pouvez comprendre. (13-2-1897)
Quand un enfant meurt après le baptême, on dit qu’il va au Ciel. Eh bien ! non. Il vaudrait
mieux qu'il vive jusqu'à quatre-vingts ans, car il aurait le temps de souffrir, d'avoir des ennuis,
des tribulations et alors il paierait un peu ses dettes. (2-4-1903)
Tout être sort plus pur de la vie qu’il n’y est entré, qu’il ait fait le bien ou le mal. L'enfant
arrive ici chargé de mille crimes ; sa vie est une épuration ; bien ou mal sont utiles et il meurt,
après quelque temps d’action, meilleur qu’il n’était.
Il y a des êtres, des anges, qui n’ont pas encore été créés et qui n’ont pas chuté, mais qui
chuteront.
Eh bien ! Ils sont moins avancés que n’importe quel homme pourvu qu’il ait fait une existence.
(22-1-1901)
Le progrès a lieu par cycles ; il reproduit une spirale montante. L’homme quitte le droit
chemin, puis, quand il a souffert de ses incartades, il revient à son point de départ pour monter
plus haut.
Tout ce que l'âme a acquis de lumière dans une incarnation, elle le garde à l’incarnation
suivante.
Il n'y a que l'erreur, les fausses opinions qui disparaissent, car la vérité ou la Lumière est le
pain de l'âme ; elle s’en nourrit et ce qu’elle a acquis ne peut lui être ôté. (16-5-1897)
On ne revient jamais en arrière ; on change de route, voilà tout.
L'esprit avancé peut revenir dans un corps arriéré. Plus l’esprit est avancé, plus il saura ce qu’il
a à faire et plus il aura à faire. (l-1-1897)
Nous revenons avec les passions que nous n'avons pas combattues. Quand on revient, on a la
même figure que la fois précédente ; on ne peut se changer que sur la terre.
La personnalité que nous avons eue a une importance en ce sens que, si un être a, dans une
incarnation, commis un crime sur une femme par exemple, il reviendra femme subir le même
affront et le même crime qu’il a fait subir autrefois. Il y a donc un rapport même entre nos
personnalités successives.
Nous avons toujours le même corps en ce sens que, quand nous revenons, nous reprenons
notre corps au point même où nous l’avons laissé ; s’il était à X, nous le reprenons à X et pas à
X'.
Une naissance demande une mort. Il est bien des êtres considérés comme vivants qui sont déjà
morts ; des vieillards tombés en enfance, par exemple.
Leur âme est déjà employée ailleurs.
Il y a des êtres qui n’ont pas encore entièrement quitté cette terre ; seules leurs facultés sont
affaiblies sur le déclin de leur vie et déjà ils sont réincarnés.
Si bien que, lorsque la personne meurt, sa nouvelle incarnation est déjà dans l’adolescence. On
appelle cela : incarnation par anticipation. Ce n'est pas pour tous ; d'autres restent de l'autre
côté un temps plus ou moins long. (28-3-1895)
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Il y a des êtres qui, par une vie imprudente, abrègent leur existence. Ils sont alors obligés de
revenir faire une fin d'existence.
Dans une guerre un homme a les deux bras et les deux jambes emportés. Cet homme est âgé
de vingt et un ans au moment où il est privé de ses membres et dans cet état il doit vivre
jusqu'à cinquante et un ans. Mais à l’âge de trente ans, ses souffrances sont un peu lourdes, et
il se détruit.
Voici ce qui arrive : le temps qu'il passe de l'autre côté ne lui est pas compté ; par conséquent
il revient ici et, tout enfant, il est atteint de la même infirmité qu’il avait dans son existence
passée et il la continue jusqu’à ce qu’il ait vingt et un ans dans son existence présente.
(8-7-1893)
Il arrive parfois que les ancêtres qui aiment beaucoup leurs enfants restent autour d’eux ; ainsi
une mère accompagne souvent son fils et, s’il se marie, si sa femme a un enfant,
involontairement et insensiblement il se trouve que la mère s’est réincarnée et c'est elle qui
revient dans l'enfant de son fils.
C'est pour avoir accompli des oeuvres méritoires que certaines personnes se retrouvent sur
cette terre. (20-2-1895)
L'âme, c’est-à-dire la portion la plus élevée de nous-mêmes, la Lumière même, sait déjà cinq
ou six ans avant son incarnation le lieu où elle habitera et le temps qu’elle aura à passer sur la
terre. Elle ne se joint au corps que lentement. Elle commence à se joindre à lui à sa première
inspiration, puis au moment où il ouvre les yeux. L’union n'est parfaite que vers sept, huit ou
neuf ans. Mais la personnalité, le moi-même, est là bien longtemps avant la conception. Le
cliché de la maison, la chambre, les molécules matérielles viennent s'y réunir; telle est la
cause de la décrépitude.
Lorsqu'un être vient au monde, sa nourriture est prête depuis longtemps. Tout lui est mesuré,
lui est compté et la Nature a mis sur sa route tout ce dont il aura besoin. (24-2-1902)
A la naissance le voile reste à moitié tiré jusqu’à trois ou quatre ans. Puis il se ferme tout à
fait. (Mai 1904)
L'esprit ne s'aperçoit pas de son incarnation ; il est dans une espèce de trouble et il se trouve à
côté du corps qu’il a préparé lui-même depuis longtemps. Il n’y a qu’un rideau qui le sépare ;
tout à coup il est lié à la matière. Le voilà enfant et il se croit grande personne.
La naissance est identique à la mort qui n’est rien qu’une simple apparence, mais elle est peut-
être plus douloureuse. L’âme vient sans y songer, sans le savoir. L’enfant existe inconscient en
apparence, mais sentant tout spirituellement; aussi les souffrances qu'il éprouve alors à être
mal compris et mal soigné sont très grandes. Il se croit grand.
Au fur et à mesure que le corps se développe l’esprit s’obscurcit.
Un être qui vient au monde a environ l'intelligence d'un enfant de douze ans ; il n'entend pas,
ne s'exprime pas, car son cerveau n'a pas encore la force de donner aux membres ce qui leur
faut, mais les fonctions intellectuelles correspondent à celles de cet âge. Pour que cette
intelligence se manifeste, il faut attendre que l'esprit soit en harmonie avec les lois de la terre,
alors l'être peut jouir de la plénitude de son souvenir. Le proverbe ne dit-il pas que tout vient à
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point pour qui sait attendre ? Cela nous explique pourquoi trop de travail, ou trop de lumière
peut donner une méningite à un enfant.
Parmi vous il y en a bien peu qui, même par égoïsme, essaient d’être grands pour une autre
existence en étant petits cette fois-ci. Ils veulent être grands dès maintenant, et ne cherchent
pas dans les épreuves la grandeur future.
Lorsqu'on est de l'autre côté, on accepte les épreuves à subir pour une vie nouvelle avec
tranquillité, avec joie même ; on ne se doute pas de ce que c’est, et on les reçoit comme un
cadeau, joyeusement ; on n'en a jamais assez. Puis, lorsque le moment est venu de payer, et
qu'on s'aperçoit de ce qu’on a accepté, alors on fait triste figure ; on se plaint et on voudrait ne
rien avoir demandé.
Il faudra revenir sur terre jusqu'à ce que vous aimiez votre prochain comme vous-mêmes.
Il faut toujours marcher. Quand nous arrivons de l'autre côté, nous pouvons rester plus ou
moins longtemps, vivre avec les nôtres et suivant notre idéal.
Mais le mieux est de serrer la main aux amis, puis de repartir, en leur disant même de venir
avec nous.
Une fois que vous aurez fait la route, vous n'aurez plus à repasser où vous avez déjà passé,
mais il se pourrait que vous demandiez à revenir pour aider les autres. (3-3-1902)
Il y a dans l'homme l'âme, l’esprit et le corps matériel ou calcaire. Ce corps calcaire disparaîtra
et nous resterons vêtus seulement de notre esprit, mais avec l’apparence de toute la forme
matérielle que nous avons actuellement. Nous serons alors libres de nous transporter où nous
voudrons et même de ne plus vivre matériellement. Mais nous pouvons demander et obtenir
pour un but quelconque de nous réincarner encore matériellement.
Pour certains hommes le Ciel n'a aucune importance. Ils reviennent sans cesse pousser leurs
frères sur la voie.
- Y a-t-il des personnes pouvant se ressouvenir du passé ?
- Pourquoi tenter Dieu ? Il a mis un voile sur le passé, le présent et l’avenir ; aussi ne savonsnous
rien et nous ne pouvons ainsi éviter des changements de destin.
Dieu fait bien de ne pas vous laisser la mémoire ; il serait en mon pouvoir de vous laisser vous
rappeler ce que vous avez pu faire que je ne le ferais Pas. De même pour connaître l’avenir,
car je sais bien que, si on pouvait voir l'avenir, pas un de vous ne prendrait le chemin où il
doit rencontrer des peines, et pourtant il en faut pour entrer dans le Ciel.
On ne connaît pas ses existences antérieures, parce qu’alors on saurait que tel ennui, maladie
ou accident doit nous arriver; on ferait tout pour l'éviter et cela à notre détriment. Il y a 143
ans j'ai assisté à l’histoire suivante :
Une nuit, deux domestiques, les deux frères, ont assassiné leur maître, un vieillard, et leur
maîtresse, puis ils se sont sauvés. L’assassinat avait été commis dans un bois attenant à la
maison. Des deux hommes l'un se sauva en pays étranger ; l’autre fut pris et eut la tête
tranchée ; il a payé sa dette de cette façon.
Celui qui s'était sauvé est revenu, et il a été tué, il y a vingt ans ; il laissait trois filles et deux
garçons, comme avaient laissé les deux vieillards assassinés, et sa femme fut également tuée.
Ainsi voilà un crime qui a été payé en 120 ans. Souvent cela dure beau, coup plus longtemps,
puisqu'il faut que toutes les conditions se reproduisent exactement. Il peut s'écouler des
centaines et des centaines d'années. (13-1-1897)
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Le Maître expliqua à un jeune homme la cause de sa maladie. Il lui dit : " En 1638 tu étais
chez un seigneur, aux environs de Saint-Marcellin.
Un jeune homme qui était très malheureux volait quelquefois la nuit des pommes de terre ou
des raves, et cela pour le besoin de sa mère qui était malade. A cause de cela tu lui en voulais
et ne cherchais qu'une occasion de le pincer. Tu le surpris volant des pommes ; tu l'arrêtas et
le conduisis devant le seigneur, qui te dit que ce qu'il avait fait ne valait jas la peine de
l'arrêter. Lorsque tu lâchas le jeune homme, lui, en partant, te fit la nique et, ma foi, cela te
mit en colère. Tu avais un gourdin et tu lui en appliquas un vigoureux coup sur les reins. Il en
fut paralysé des deux jambes pour toute sa vie.
Sa mère et lui furent plongés dans une misère noire. Dieu t’a fait miséricorde, tu n’as pas
enduré la faim, mais tu es devenu paralysé des reins et des deux jambes ". Ensuite le Maître
lui donna différentes explications sur ses parents, afin qu'il soit absolument sûr que ce qui lui
a été dit est vrai, qu’il n’ait aucun doute. (2-7-1896)
Un autre homme, dans l'espace de 120 ans, a eu le temps de commettre le crime de trancher le
nez à un individu et de revenir subir la même peine en venant au monde sans nez ; il a eu un
enfant sans nez subissant la même peine, car les enfants qui viennent dans ces familles ont à
expier des peines du même genre. Voilà pourquoi ils se trouvent dans ces familles