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http://www.partiantisioniste.com/communications/boycott-d-israel-et-subventions-0448.html
Boycott d’Israël et subventions...
Nous avons déjà évoqué l’éditorial du journal Le Monde (10/06/2010) condamnant le boycott culturel d’Israël, suite à la déprogrammation d’un film israélien par les cinémas Utopia.
Par une lettre adressée à Madame Anne-Marie Faucon, co-fondatrice du réseau Utopia, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, dénonce à son tour ce boycott et agite, discrètement mais fermement, une menace : couper les aides publiques à Utopia. Cette lettre a été envoyée en même temps que paraissait l’éditorial du Monde.
Cette insistance à condamner les cinémas Utopia soulève une problématique beaucoup plus large : le boycott culturel d’Israël.
Nous connaissons déjà en France les appels à boycotter les produits israéliens (code-barres 729). Ce type de boycott, s’il permet de sensibiliser et mobiliser, pourrait laisser penser qu’une pression économique citoyenne est de nature à affaiblir et à déstabiliser Israël. En réalité, le poids de l’agroalimentaire dans l’économie israélienne est tout à fait marginal. Israël survit essentiellement grâce à l’aide nord-américaine (5 milliards de dollars par an au bas mot), grâce à son statut de paradis fiscal de fait (pays refuge de toutes sortes de délinquants financiers), et grâce à son rôle de marchand d’armes et fournisseur de milices privées.
Répétons-le, si le boycott de produits agricoles et alimentaires israéliens est nécessaire, cette action a vite montré ses limites. Le boycott culturel d’Israël semble quant à lui soulever immédiatement d’autres réactions. Il a suffi qu’une chaîne de cinémas déprogramme un film israélien – et un seul – pour que le journal Le Monde et le ministre de la Culture montent aussitôt au créneau. Pourquoi ?
La culture n’a jamais été un élément neutre, et le sionisme a toujours su utiliser le front culturel de la même façon qu’il utilise la force la plus brutale. Et, il faut dire les choses comme elles sont, présenter de la « culture israélienne » à Paris comme si de rien n’était, c’est apporter qu’on le veuille ou non une caution culturelle au sionisme. Or, le sionisme c’est l’expulsion massive de la population palestinienne, la destruction de centaines de villages, la colonisation permanente, l’emprisonnement de milliers de résistants palestiniens, les assassinats ciblés dans le monde, l’opération « Plomb durci » contre la population de Gaza… jusqu’à l’attaque en haute mer d’une flottille humanitaire. Un tel État a nécessairement besoin de redorer son blason, de se donner une meilleure image, se présenter comme un pays identique aux autres. Et c’est précisément à cela que servent les intellectuels et artistes israéliens. Certains d’entres eux se présentent comme des opposants à la politique du gouvernement israélien actuel, mais ne remettent en aucune façon en cause l’origine et le fondement idéologique de cet État : l’idéologie sioniste. C’est d’ailleurs pour cela que l’entité sioniste les ménage, et les transforme en réalité en ambassadeurs culturels. Qu’ils soient « opposants » apporte même un plus : donner à Israël l’image d’une brave démocratie comme les autres.
Nous voyons donc l’importance que le sionisme accorde à son image culturelle, pour continuer à tromper une partie de l’opinion. C’est pourquoi le boycott culturel d’Israël revêt une telle importance. Il s’agit de frapper cet État voyou non plus seulement dans ses boîtes de conserve à code-barres 729, mais dans l’image trompeuse que son action culturelle peut encore lui donner. On comprend très bien les réactions du Monde et de Frédéric Mitterrand, qui ont immédiatement senti la portée de ce boycott. Raison de plus pour nous féliciter de l’attitude des cinémas Utopia (même si, sous la pression, ils étaient amenés à revenir sur leur décision).
Ne nous laissons pas intimider par les appels au « dialogue », à l'animation du débat démocratique. Des organisations du Cinéma condamnent déjà Utopia en qualifiant son action de « prise d’otage culturelle ». Pour nous, c’est toute la Palestine qui est prise en otage depuis plus de soixante ans, c’est toute la classe médiatique et culturelle française – du moins ceux qui ne veulent pas se soumettre – qui est prise en otage en France, par le lobby sioniste. Le journal Le Monde et Frédéric Mitterrand en sont les représentants culturels. L’un distribue les bons points, l’autre les subventions… Il semblerait d’ailleurs, concernant Utopia, que les aides publiques soient directement liées à l’accueil fait au cinéma israélien en France.
Ce boycott culturel doit s’étendre, et être la règle pour hâter la disparition du sionisme. Chacun, à quelque niveau où il se trouve, doit tout faire afin de couper toute relation culturelle avec Israël. Peut-être est-ce une contribution modeste, mais il serait scandaleux de « contempler » la culture israélienne à Paris, pendant que des innocents meurent à Gaza et en haute mer…
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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Boycott d’Israël et subventions...
Nous avons déjà évoqué l’éditorial du journal Le Monde (10/06/2010) condamnant le boycott culturel d’Israël, suite à la déprogrammation d’un film israélien par les cinémas Utopia.
Par une lettre adressée à Madame Anne-Marie Faucon, co-fondatrice du réseau Utopia, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, dénonce à son tour ce boycott et agite, discrètement mais fermement, une menace : couper les aides publiques à Utopia. Cette lettre a été envoyée en même temps que paraissait l’éditorial du Monde.
Cette insistance à condamner les cinémas Utopia soulève une problématique beaucoup plus large : le boycott culturel d’Israël.
Nous connaissons déjà en France les appels à boycotter les produits israéliens (code-barres 729). Ce type de boycott, s’il permet de sensibiliser et mobiliser, pourrait laisser penser qu’une pression économique citoyenne est de nature à affaiblir et à déstabiliser Israël. En réalité, le poids de l’agroalimentaire dans l’économie israélienne est tout à fait marginal. Israël survit essentiellement grâce à l’aide nord-américaine (5 milliards de dollars par an au bas mot), grâce à son statut de paradis fiscal de fait (pays refuge de toutes sortes de délinquants financiers), et grâce à son rôle de marchand d’armes et fournisseur de milices privées.
Répétons-le, si le boycott de produits agricoles et alimentaires israéliens est nécessaire, cette action a vite montré ses limites. Le boycott culturel d’Israël semble quant à lui soulever immédiatement d’autres réactions. Il a suffi qu’une chaîne de cinémas déprogramme un film israélien – et un seul – pour que le journal Le Monde et le ministre de la Culture montent aussitôt au créneau. Pourquoi ?
La culture n’a jamais été un élément neutre, et le sionisme a toujours su utiliser le front culturel de la même façon qu’il utilise la force la plus brutale. Et, il faut dire les choses comme elles sont, présenter de la « culture israélienne » à Paris comme si de rien n’était, c’est apporter qu’on le veuille ou non une caution culturelle au sionisme. Or, le sionisme c’est l’expulsion massive de la population palestinienne, la destruction de centaines de villages, la colonisation permanente, l’emprisonnement de milliers de résistants palestiniens, les assassinats ciblés dans le monde, l’opération « Plomb durci » contre la population de Gaza… jusqu’à l’attaque en haute mer d’une flottille humanitaire. Un tel État a nécessairement besoin de redorer son blason, de se donner une meilleure image, se présenter comme un pays identique aux autres. Et c’est précisément à cela que servent les intellectuels et artistes israéliens. Certains d’entres eux se présentent comme des opposants à la politique du gouvernement israélien actuel, mais ne remettent en aucune façon en cause l’origine et le fondement idéologique de cet État : l’idéologie sioniste. C’est d’ailleurs pour cela que l’entité sioniste les ménage, et les transforme en réalité en ambassadeurs culturels. Qu’ils soient « opposants » apporte même un plus : donner à Israël l’image d’une brave démocratie comme les autres.
Nous voyons donc l’importance que le sionisme accorde à son image culturelle, pour continuer à tromper une partie de l’opinion. C’est pourquoi le boycott culturel d’Israël revêt une telle importance. Il s’agit de frapper cet État voyou non plus seulement dans ses boîtes de conserve à code-barres 729, mais dans l’image trompeuse que son action culturelle peut encore lui donner. On comprend très bien les réactions du Monde et de Frédéric Mitterrand, qui ont immédiatement senti la portée de ce boycott. Raison de plus pour nous féliciter de l’attitude des cinémas Utopia (même si, sous la pression, ils étaient amenés à revenir sur leur décision).
Ne nous laissons pas intimider par les appels au « dialogue », à l'animation du débat démocratique. Des organisations du Cinéma condamnent déjà Utopia en qualifiant son action de « prise d’otage culturelle ». Pour nous, c’est toute la Palestine qui est prise en otage depuis plus de soixante ans, c’est toute la classe médiatique et culturelle française – du moins ceux qui ne veulent pas se soumettre – qui est prise en otage en France, par le lobby sioniste. Le journal Le Monde et Frédéric Mitterrand en sont les représentants culturels. L’un distribue les bons points, l’autre les subventions… Il semblerait d’ailleurs, concernant Utopia, que les aides publiques soient directement liées à l’accueil fait au cinéma israélien en France.
Ce boycott culturel doit s’étendre, et être la règle pour hâter la disparition du sionisme. Chacun, à quelque niveau où il se trouve, doit tout faire afin de couper toute relation culturelle avec Israël. Peut-être est-ce une contribution modeste, mais il serait scandaleux de « contempler » la culture israélienne à Paris, pendant que des innocents meurent à Gaza et en haute mer…
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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