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    Denis Robert ! Quand un journaliste fait son métier !!

    Bardamu
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    Message  Bardamu 27/8/2010, 16:03

    En cherchant des infos sur ce texte :

    Des masses entières d’argent ou de valeurs disparaissent pour réapparaître sous une forme différente plus loin. Plus loin que la mer, dans un paradis fiscal.
    Les paradis fiscaux sont des leurres, des villes fantômes en bout de piste. Inutile d’aller y chercher ce qu’on ne trouvera pas. La multiplication des itinéraires bis, des trafics de plaques et des véhicules dépassant la vitesse autorisée ont transformé en jungle inaccessible le réseau autoroutier financier. Le capitalisme n’est pas devenu fou mais clandestin et incontrôlable.
    Nous sommes des millions de types à nous traîner d’embouteillages en stations de péages, flashés par des radars, contrôlés par la police. Au dessus de nos têtes volent des bolides conduits par des fantômes souriant comme des vampires.


    J'ai découvert son auteur. Denis ROBERT, journaliste et écrivain français. (Pas trouvé trace d'un sujet qui lui soit consacré sur le forum mais nous avons du en parler dans des sujets comme l'affaire Clearstream.)


    Ses livres et enquêtes récentes ont généré de nombreuses procédures judiciaires (une soixantaine) intentées contre lui par des banques comme Menatep (une banque russe), la Banque Générale de Luxembourg (filiale de Fortis et surtout la société Clearstream qui a déposé des plaintes en diffamation à répétition contre lui en France, Belgique, Luxembourg contre ses livres, films et interviews à la presse.

    Il a été en 2008, au coeur d'une polémique qui l'a opposé à l'ancien patron du journal Charlie Hebdo, Philippe Val et au journaliste Edwy Plenel.

    Denis Robert ! Quand un journaliste fait son métier !! Denisrobert

    Il a un blog qui n'est plus actif mais qui vaut le déplacement : http://ladominationdumonde.blogspot.com/

    Voici un texte de lui trouvé à cette adresse : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/les-vrais-mafieux-lisent-le-45136

    "Les vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal"

    Voilà ce qu’écrivait Denis Robert dans « une affaire personnelle » sorti en avril dernier...

    Parmi les sociétés qui ont réalisé le plus de bénéfices en une trentaine d’années, on trouve d’abord des banques. La magazine Forbesa établi en 2007 le Hit Parade des sociétés mondiales cotées en Bourse. Les critères du palmarès étaient les bénéfices. On mesure ici la rentabilité et non le chiffre d’affaires qui n’indique que la masse. Les banques américaines se partagent les premières places du classement, avec en tête Citygroup, qui était déjà premier l’an dernier. Il arrive devant Bank of America, qui a gagné une place. La banque britannique HSBC se place en troisième position.Ces banques sont toutes clientes de la multinationale qui me fait des procès et ont eu un représentant à son conseil d’administration. Les banques américaines occupent six des sept premières places. BNP Paribas est le premier groupe français et se place en quatorzième position, loin devant les pétroliers comme Total ou l’assureur Axa.

    Les banques sont le fleuron du capitalisme. Elles sont aussi les sociétés les plus incontrôlables. L’un ne va pas sans l’autre. Toutes ces banques arrivées en tête du hit parade de Forbesont ouvert des milliers de comptes dans tous les paradis fiscaux de la planète. D’un côté, on vente leur sérieux et leur stratégie. D’un autre, on les laisse défiscaliser à tout va. Les journaux n’évoquent jamais ce double jeu. Les journaux ne parlent jamais de leur pouvoir, mais se lamentent sur leur sort en cas de faillite ou de krach. Les banques sont de très gros annonceurs. La plupart des médias appartiennent ou sont gérés par des poolsbancaires. Les banques sont à l’origine et à la conclusion de tout ce qui fait la vie économique et financière de nos sociétés. Elles sont intouchables. Elles sont la façade légale et la porte d’entrée du crime organisé dans nos sociétés. Je me suis intéressé à elles parce que j’ai compris qu’elles étaient une des clés du système de contrôle et d’appauvrissement de nos sociétés.

    La banque, l’argent ne lui coûte rien.

    Elle le fabrique et le revend. Le cash c’est pour la galerie ou les distributeurs automatiques. 99 % des masses monétaires qui circulent par le monde sont virtuelles. Cette fausse monnaieest investie en actions et en obligations. Puis, pour une part considérable, cachée dans des paradis lointains. Seules les banques savent y aller. Elles peuvent y libérer leurs rapacités. La seule différence entre une banque et une autre réside en sa communication. L’image qu’elle donne au monde. En vitrine, elles minaudent. Dans l’arrière-cuisine, elles sortent les griffes et les couteaux.

    Les banquiers se sont partagé la planète. Mais à force de tirer sur les bénéfices, le marché se réduit. Alors les banques se bouffent entre elles. C’est leur côté mante religieuse. Les batailles sont terribles en coulisse. BNP a croqué Paribas. Citygroup a dévoré la banque d’investissement de Shroders. Deutsche Bank et Dresdner Bank ont muté. HSBC a englouti le Crédit commercial de France. L’espagnole Banco Bilbao a digéré la Banca Nazionale del Lavoro italienne. La hollandaise ABN Amro s’est farcie la Banque populaire de Vénitie. Fortis a mangé la Banque générale de Luxembourg. Après avoir roté un bon coup, elles continuent leur business qui consiste souvent à piller les États. Et donc à faire les poches des habitants de ces États.

    Les banques vendent aux gogos leur capacité à faire gagner de l’argent. Elles sont la cheville essentielle du piège qui s’est refermé sur nous. Derrière la vitrine et l’apparence de sérieux, elles participent au dynamitage de nos démocraties. Elles nous attirent et nous entubent à coup de publicités hypnotisantes. Envoyez-vous en l’air avec un pass auto à 3 %, réalisez votre rêve de Home sweet home avec un crédit immobilier à 4 %, allongez-vous sur un matelas vacances à 5 %.

    Pourtant à la seconde où un citoyen remet à son banquier ce qui lui appartient, ces dépôts deviennent, par une loi mécanique, un emprunt pour la banque. Qu’est-ce qu’il vient de déposer sinon le fruit de son travail ou de son héritage ? Qu’est-ce que la banque vient d’encaisser sinon de l’argent qui ne lui appartient pas ? Le premier succès des banques et le fait qu’elles soient les entreprises les plus florissantes de la planète repose sur ce hiatus. En créant le monopole de la circulation de l’argent, puis en inventant sa dématérialisation, elles font passer pour un service à leurs clients ce qui est un devoir très rémunérateur pour elles.

    Les banquiers se servent de nos économies pour spéculer sur les marchés et inventer, avec la complicité des traders et autres dealers, de nouveaux produits de plus en plus pointus. Des fonds alternatifs qui donnent la possibilité de vendre du temps et du vent. Vous achetez des titres que vous ne payez qu’à 1 % de leur valeur. Vous les revendez dans la foulée en faisant une grosse marge. Et vous empochez le bénéfice. Si le marché plonge, ce n’est pas grave. La banque éponge avec l’argent de ses clients. Quand vous êtes à la tête d’une banque, vous êtes souvent à la fois acheteur et vendeur. Ce casino géant est toujours gagnant pour vous banquier, puisque vous spéculez avec l’argent des autres.

    Les banques sont de belles putes maquillées avec distinction.

    Leurs propriétaires sont des types souriants qui vous regardent les mains dans les poches de leur joli costume gris. Ils sourient tous de la même manière, le bridge éclatant. Ils vous fixent de leur regard clair. Ils sont debout devant leur banque, comme les tenanciers des bordels d’Amsterdam ou d’ailleurs. Vous passez en matant la vitrine. Vous entrez, choisissez votre pute, grimpez un escalier, suivez un couloir. Puis vous vous dirigez vers une suite de chambres qui sont communes à toutes les filles. Les chambres sont l’outil de travail collectif. Elles sont gérées par une hôtelière qui paie le personnel pour changer les draps, donner les clés, surveiller le bon déroulement des opérations. L’argent encaissé est reversé à l’hôtelière qui le refile au propriétaire en se gardant une commission. Le système fonctionne.

    Chaque banque a un nom différent, une vitrine distincte, mais, à l’étage du dessus, les employés qui bossent pour les banquiers se retrouvent derrière les mêmes écrans et se partagent le même marché. En bas, le banquier peut continuer à vous montrer ses dents en faisant son baratin. En haut, les employés turbinent pour le collectif. Les organismes de compensation financière sont l’outil de travail commun à toutes les banques de la planète. On les appelle aussi des chambres. Elles paient des informaticiens, des chargés de clientèle, des programmeurs pour veiller au bon déroulement des transactions. Que vous achetiez à crédit une voiture, une maison ou une semaine de détente en Sicile, la banque vend un produit qu’elle a trouvé chez un grossiste commun. Libres à elles de le vendre plus ou moins cher, de vous l’envelopper de rose ou pas. C’est un travail d’image et de communication. Un travail de gagneuse. Les banques vous aguichent puis vous baisent.

    (Les banques, chap. 19)

    (…)

    Les vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal et descendent à l’Hôtel Royal de Luxembourg ou au Beau Rivage à Genève. Ils ne mangent pas de pâtes à Little Italy, mais plutôt dans un Milanese foodde Londres où on sert des spaghettis aux truffes dans des coupes à champagne. Ils se sont civilisés, policés, politisés. Ils achètent des clubs de football avec des copains traders ou des actions du CAC 40 parce que c’est plus clean.

    (…)

    Rien n’est nouveau dans cette fabrication d’une mythologie simpliste. Nous sommes dans la société du spectacle parachevé. En 1967, Guy Debord expliquait déjà que la mafia et l’Etat était associée : La mafia n’est pas étrangère dans ce monde, elle y est parfaitement chez elle. Elle règne en modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

    En mettant dans le même panier organisation mafieuse et société commerciale avancée, Debord fait référence à un temps où les entreprises commerciales n’étaient pas avancées, où des limites plus claires existaient entre mafia et Etat. L’avancementdes sociétés tient à leur modernisme, à leur adaptation à l’époque. Le système mafieux reposant sur une organisation secrète et militaire et sur la terreur ne peut plus fonctionner pour une raison simple : son manque de rentabilité. Le mafieux a dû s’adapter et se civiliser pour survivre puis prospérer.

    Les criminels ont un besoin vital de points aveugles sur la planisphère pour pratiquer leurs substitutions et phagocyter les systèmes démocratiques. Ils ont besoin de trous noirs et de processus discrets. D’endroit où ils savent qu’on ne viendra pas les emmerder. Même si un risque minimum existe toujours de les importuner. Je représente, par mon travail et certains de mes livres, une quantité infinitésimale de dérangement pour eux.

    J’ai mis les pieds dans l’arrière-cuisine du village financier. J’ai compris le fonctionnement de ce bordel très policé. La multinationale à laquelle je me suis intéressé loue son savoir-faire, son impunité et ses coffres-forts à toutes les banques de la planète. Elle offre, moyennant commissions, quantité de services. Elle prête de l’argent, investit, archive, cautionne. Au besoin, s’arrange pour qu’il soit très difficile d’en retrouver la trace.

    Nous avons localisé des lieux sur la planète, où la délinquance financière - ses ramifications, sa diversité, son implantation, sa nature protéiforme - est repérable. Des techniciens de la finance ont créé un outil complexe, subtil et performant, dont les règles de fonctionnement ne sont connues que des initiés. L’outil subtil des banquiers a permis la mondialisation financière. Il est un point aveugle de la finance mondiale. Une maison close où l’argent peut entrer, tranquillement, sans frapper. Et ressortir sans prévenir. Seuls quelques banquiers ont la clé. Pour entrer, il faut payer. L’abonnement est cher. On peut s’abonner directement, ou s’abonner chez un abonné, ou chez l’abonné d’un abonné d’un abonné. Ça marche en cascade. Chacun sa commission. Chacun ses fusibles.

    Les chambres de compensations internationales sont les clés de voûte du capitalisme clandestin.

    De manière générale, une clé de voûte est un élément unique qui permet de maintenir la cohésion des multiples éléments l’entourant.

    Le capitalisme clandestin a pris le pas sur l’autre qu’on pourrait appeler le capitalisme officiel. Ou la vitrine légale. Le but ultime du capitalisme, l’officiel comme le clandestin, reste la fabrication de profit destiné à une minorité de privilégiés. Il nous enchaîne et nous plie à son service. Refuser sa logique devient de plus en plus difficile. Surtout quand on est journaliste ou écrivain. Dès que vous résistez, le système vous marginalise puis, si vous résistez vraiment, cherche à vous briser.


    (in Mafia, chap. 48)

    (…)


    Certains banquiers sont comme les barons de Cosa nostra. Ils démarrent soldati, montent en grade. Capodecina, consigliere. Pour finir : capo dei capi. Ils agissent, mais ne parlent pas. L’omerta est la règle. La discipline dans les deux cas est militaire. Je ne parle pas des chefs d’agence ou des petits banquiers. Eux ce sont des soldats. Je parle de leurs généraux. Je parle des types à la tête des banques.

    Le crime est à l’intérieur de nos sociétés. À l’intérieur des banques.

    (in "le long repas de l’apocalypse", chap. 59)


    Personnellement, je suis admiratif du talent et du courage de ce journaliste (et de l'écrivain) !


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    Message  Solstice 27/8/2010, 19:00

    j'ai cherché des éléments sur cette affaire et ce courageux journaliste , et je suis tombé sur cet article de presse relativement récent:

    http://1.bp.blogspot.com/_7_grTelTSCY/S3EtRSIIjEI/AAAAAAAAAYE/AlWC04eQ-gM/s1600-h/Courrier+de+Gen%C3%A8ve,+une.jpg

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    Message  Bardamu 27/8/2010, 19:19

    Merci Kikiloutou, un article intéressant Smile
    Que 20 ou 30 journalistes de cette trempe se mettent au boulot et on change l'histoire du monde !!!


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    Denis Robert ! Quand un journaliste fait son métier !! Empty Documentaire: "Politique et magouille" (DENIS ROBERT)

    Message  c.isme 29/7/2011, 04:01

    Documentaire: "Politique et magouille" (DENIS ROBERT)
    titre véritable;Denis Robert - Journal Intime des Affaires En Cours

    En une partie ici; (son décalé )
    http://video.google.com/videoplay?docid=2207844256582482424

    OU en 8 parties là;
















    _________

    Les dissimulateurs [Denis Robert - 1h15 - 2001]

    http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYOOX.html

    http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYOOY.html

    http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYosE.html

    http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYo32.html
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    Message  c.isme 15/11/2011, 22:41

    Le 13 novembre sur arte est passé Manipulations, une histoire française de Pierre Péan et Vanessa Ratignier qui marchent sur les pas des deux personnages clé de l'affaire Clearstream, Imad Lahoud...

    Voila ce qu'ont oublié de dire ces 2 reportaires (peut être consciemment http://www.revue-medias.com/pierre-pean-denonce-le-journalisme,661.html Péan avoue avoir déjà passé sous silence des scoops par le passé...) et qui font croire que les faux listing venaient des informations obtenues par Denis Robert sans parler d'une autre piste évoquée par le réseau voltaire. (Information confirmé par la justice française qui blanchie Denis Robert et confirme que son enquête et sérieuse et les informations justes. D'où vient donc ce "faux listing" qui a permi de faire oublier l'affaire numéro une ?)


    Qui était la cible de la manipulation Clearstream: Sakozy ou Villepin ?
    30 janvier 2010

    Le Tribunal de grande instance de Paris a rendu son jugement dans l’affaire Clearstream ( http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/clearstream-jugement.pdf ). Il a condamné deux prévenus et innocenté Dominique de Villepin. Cependant le Parquet a immédiatement interjeté appel de cette décision, de sorte que les déboires judiciaires de l’ancien Premier ministre vont se poursuivre et entraveront les préparatifs de sa candidature à la présidence de la République.

    L’histoire n’est pas banale. De faux listings bancaires ont circulé attestant mensongèrement que plusieurs personnalités disposeraient de comptes occultes. Cela n’est pas en soit bien grave, mais l’une des personnes diffamées, Nicolas Sarkozy, a choisi d’en faire une grosse affaire, en espérant démontrer que son rival, Dominique de Villepin, avait fait usage des faux documents contre lui.

    Durant la procédure, Dominique de Villepin se vit interdire tout contact avec ses anciens collaborateurs, ce qui par voie de conséquence l’empêchait de développer un mouvement politique en vue de l’élection présidentielle. Le président Sarkozy modifia le plan de carrière des magistrats pour que des juges d’instruction particulièrement inquisiteurs se chargent du dossier. Puis, lorsque le procureur de la République conclu que les éléments rassemblés par une armée d’enquêteurs ne justifiaient pas de passer en jugement, le président Sarkozy su le convaincre de changer d’avis. Bafouant la présomption d’innocence et sa charge de président du Conseil de la magistrature, Me Sarkozy alla jusqu’à déclarer en privé qu’il prendrait son rival de toujours à un croc de boucher, puis à le qualifier de « coupable » lors d’un entretien télévisé. A tout instant, il était apparu comme instrumentant la procédure.

    Encore ne faudrait-il pas se tromper et réduire ce combat à un simple conflit d’ambition. C’est de l’opposition entre deux courants de la droite française dont il s’agit ; une opposition qui divise le pays depuis l’affrontement entre Edouard Balladur et Jacques Chirac, un choc qui dépasse les enjeux franco-français depuis le discours de Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l’ONU pour défendre le droit international face, tandis que Nicolas Sarkozy affichait sa proximité avec George W. Bush.

    Pour notre part, nous avons depuis longtemps indiqué que cette affaire a été montée de toutes pièces par le cabinet londonien Hakluyt & Co [1]. Il est désormais établi que l’un des condamnés, Jean-Louis Gergorin, tenait ses informations de ce cabinet [2], pourtant les juges d’instruction n’ont pas voulu envisager qu’Hakluyt & Co ait pu organiser la manipulation. Et pour cause : ce cabinet, notoirement lié à la CIA et au MI6, est notamment administré par le beau-père par alliance de Nicolas Sarkozy.

    ==

    [1] « Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 juillet 2008.
    http://www.voltairenet.org/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-a

    [2] Voir jugement p. 177.

    http://www.voltairenet.org/Qui-etait-la-cible-de-la

    http://www.hakluyt.co.uk/

    _________

    A voir pour la suite de cette série.

    http://www.programme-tv.com/recherche-diffusions-serie/412/0/Manipulations%252C%2Bune%2Bhistoire%2Bfran%25E7aise.html


    Dernière édition par c.isme le 9/5/2012, 23:04, édité 1 fois
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    Message  Bardamu 15/11/2011, 23:04

    Merci pour l'info et les liens C.isme Smile Plus que jamais l'expression panier de crabes est de mise !!

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    Message  Bardamu 22/11/2011, 10:16

    Les dissimulateurs

    Depuis 1971, le Luxembourg abrite Clearstream, une association secrète de banques créée pour opérer des transactions internationales. Parmi ses activités inavouables, Clearstream contribue au blanchiment d'argent sale et au financement des réseaux terroristes.



    Réalisé par des journalistes, Denis ROBERT et Pascal LAURENT.


    Enquête dont le début remonte à 1995 et pratiquée sur deux ans avec l’aide de Ernest BACKES (introduit par Marco Marthe) initiateur du système en 1970 et sur l’analyse de micro fiches (10 ans d’archive) qui leur ont été transmises : Comment ? ce n’est pas précisé !

    En 1983 Cedelbank engrange des bénéfices c’est alors que E.BACKES , n°3 de la Sté est licencié et que son collègue Gérard SOISSON décède brutalement et officiellement d’un arrêt cardiaque dans des conditions qui laissent à penser à un meurtre.

    Il y a trente ans ces deux acteurs sont à l’origine de la création du clearing et c’est eux qui mettent en place le système de gestion. Manifestement ils en savaient de trop pour rester en place.



    Quelques exemples pour illustrer la situation à travers Cedelbank !


    1980 : Faillite de la banque AMBROSIANO, avec fuite de capitaux pour 1,3 milliards de $. Banque catholique très liée avec le Vatican.

    1980 : Otages Américains à Téhéran sous R.REGGAN. Le 18/01/81,E.BACKES, lui même, reçoit les instructions pour transférer sur la banque Nationale Algérienne (institut concentrateur désigné pour le règlement de la rançon) pour un montant de 7 millions de $ en valeurs immobilières, dans le plus grand secrêt, sur un total d’environ 150 millions de $ montant de la dite rançon. Jamais avoué.

    1991 : Banqueroute de la BCCI Paskitanaise pour 10 milliards $ passés à la trappe. Contre toutes règles en vigueur, un mois après la liquidation, il est restitué 100 millions de FF à la BGL (CNP) du Grand Duché, (administrateur Marcel Marthe intime de la famille du Grand Duché). Mystère donc sur la destination finale.

    1995 : Scandale du Crédit Lyonnais pour 140 milliards de FF. Il figure parmi les (CNP) quantité 32 comptes.

    1997 : Scandale par le FMI, subventions aux Russes. Il est détourné 10 milliards d’Euros par (CNP) via la banque Russe MENATEP vers des paradis fiscaux.

    200 visites d’huissiers au domicile de Denis Robert, 30 procédures en cours...Face aux moyens colossaux de ses détracteurs, Denis Robert ne peut opposer que son énergie, ses livres et sa bonne foi. ça risque de ne pas suffire.

    Pour soutenir Denis Robert, vous pouvez signer sa pétition ici:

    http://www.gopetition.com/petitions/pour-denis-robert-contre-la-crise.html

    Il faut savoir que Clearstream a notifié à Canal + son opposition à la diffusion du reportage le 1/03/01 à 21H00, mentionnant qu’il portait atteinte à sa réputation.

    Partie 1






    kitd.html5loader("flash_kplayer_iLyROoafYOOX");


    Partie 2






    kitd.html5loader("flash_kplayer_iLyROoafYOOY");


    Partie 3






    kitd.html5loader("flash_kplayer_iLyROoafYosE");


    Partie 4






    kitd.html5loader("flash_kplayer_iLyROoafYo32");


    http://surfacelibre.blogspot.com/2010/09/les-dissimulateurs.html


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