http://www.regardscitoyens.org/transparence-france/etude-lobbying/
Le lobbying fait beaucoup parler, mais qu’en sait-on réellement ? Y a-t-il ou non une volonté de pluralisme dans les arguments écoutés ? Le lobbying visant à influencer les décisions publiques, mérite d’être mieux documenté et analysé pour faire avancer son débat. Une plus grande transparence et un cadre adapté aux relations entre les parlementaires et les acteurs rencontrés doivent être recherchés dès lors qu’un mandat électif est un contrat passé avec les Français, exercé sur fonds publics.
l’étude des chiffres fait bondir. Même les joyeux pisse-copies sont obligés de lister quelques éléments qui font froid dans le dos.
on note ainsi l’écart d’un fort beau gabarit entre les registres officiels de l’Assemblée (qui référencent un peu plus de 120 organisations de lobbyistes) et le nombre total de ces organisations recensées à la main par les internautes, plus de 5000. Un petit dérapage de plus de 40x, c’est un peu bavou, mais ce n’est finalement pas si inhabituel dans le pays phare de l’humanité et de la transparence.
Et quand on regarde le détail des chiffres, l’image brossée confirme ce que les libéraux savaient déjà. On découvre que les députés auditionnent :
* des organisations publiques, 48,3 % des cas concernés,
* des organisations représentatives (20,9 %), parmi lesquelles on sait que se nichent douillettement les syndicats, dont la représentativité et l’homogénéité n’est plus à démontrer,
* le secteur économique privé, qui ne pèse que 16,4 %,
* la société civile, elle, ne représente que 7,5 %,
* et le reste (think-tanks, notamment) à hauteur de 6.9%
Là encore, surprise et ébahissement — mais pas chez les folliculaires qui se contentent de cracher les chiffres sans y ajouter deux onces d’analyse — lorsqu’on se rend compte que, finalement, les lobbyistes travaillent majoritairement pour les groupes d’influences qui bénéficient de l’impôt (à hauteur totale de 69.2%, n’est-ce-pas) et que les autres, qui concernent donc la société civile et le secteur privé, ne se taillent même pas un quart du gâteau.
Dit autrement : nos députés passent les trois quarts de leurs auditions avec des gens qui sont ouvertement pour plus d’état, plus d’impôts, plus de régulations, et qui vivent officiellement de ces impôts et de l’accroissement de l’état. Qui a chuchoté « conflit d’intérêt » dans le fond de la salle ?
il y a, à l’Assemblée Nationale, trois fois plus de lobbyistes qui bossent directement pour des affidés de l’état que pour tout le reste de la société, celle qui paye pour les premiers.
Le lobbying fait beaucoup parler, mais qu’en sait-on réellement ? Y a-t-il ou non une volonté de pluralisme dans les arguments écoutés ? Le lobbying visant à influencer les décisions publiques, mérite d’être mieux documenté et analysé pour faire avancer son débat. Une plus grande transparence et un cadre adapté aux relations entre les parlementaires et les acteurs rencontrés doivent être recherchés dès lors qu’un mandat électif est un contrat passé avec les Français, exercé sur fonds publics.
l’étude des chiffres fait bondir. Même les joyeux pisse-copies sont obligés de lister quelques éléments qui font froid dans le dos.
on note ainsi l’écart d’un fort beau gabarit entre les registres officiels de l’Assemblée (qui référencent un peu plus de 120 organisations de lobbyistes) et le nombre total de ces organisations recensées à la main par les internautes, plus de 5000. Un petit dérapage de plus de 40x, c’est un peu bavou, mais ce n’est finalement pas si inhabituel dans le pays phare de l’humanité et de la transparence.
Et quand on regarde le détail des chiffres, l’image brossée confirme ce que les libéraux savaient déjà. On découvre que les députés auditionnent :
* des organisations publiques, 48,3 % des cas concernés,
* des organisations représentatives (20,9 %), parmi lesquelles on sait que se nichent douillettement les syndicats, dont la représentativité et l’homogénéité n’est plus à démontrer,
* le secteur économique privé, qui ne pèse que 16,4 %,
* la société civile, elle, ne représente que 7,5 %,
* et le reste (think-tanks, notamment) à hauteur de 6.9%
Là encore, surprise et ébahissement — mais pas chez les folliculaires qui se contentent de cracher les chiffres sans y ajouter deux onces d’analyse — lorsqu’on se rend compte que, finalement, les lobbyistes travaillent majoritairement pour les groupes d’influences qui bénéficient de l’impôt (à hauteur totale de 69.2%, n’est-ce-pas) et que les autres, qui concernent donc la société civile et le secteur privé, ne se taillent même pas un quart du gâteau.
Dit autrement : nos députés passent les trois quarts de leurs auditions avec des gens qui sont ouvertement pour plus d’état, plus d’impôts, plus de régulations, et qui vivent officiellement de ces impôts et de l’accroissement de l’état. Qui a chuchoté « conflit d’intérêt » dans le fond de la salle ?
il y a, à l’Assemblée Nationale, trois fois plus de lobbyistes qui bossent directement pour des affidés de l’état que pour tout le reste de la société, celle qui paye pour les premiers.